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Politique

  • Dernière revue de presse normande de l’année 2016

    Toujours fidèle au poste, notre collaboratrice Poule d’Eau a tenu la revue de presse normande pour le compte de la rédaction de l’Etoile de Normandie ces derniers jours… Voici le résultat de ses glanes dans l’actualité régionale:

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    • On prépare le réveillon avec la gastronomie normande, évidemment…

    http://www.paris-normandie.fr/actualites/saint-pierre-du-vauvray–rencontre-avec-l-ancien-chef-etoile-henry-portier-CG7910765?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=1c209e29d9-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-1c209e29d9-137315997

    • Avec le cidre de glace aussi (il n’y a pas que le brouillard givrant dans les pages de Ouest France):

    http://www.ouest-france.fr/normandie/crouttes-61120/le-cidre-de-glace-de-la-galotiere-ne-laisse-pas-de-marbre-4703499

    • Par contre pour rejoindre votre réveillon, on évitera le train:

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/basse-normandie/greve-regionale-pas-train-entre-caen-alencon-samedi-dimanche-1163899.html

    http://www.normandie-actu.fr/greve-sncf-ligne-caen-alencon-tours-31-decembre-ter-previsions_248923/

    http://www.ouest-france.fr/normandie/argentan-61200/trop-de-monde-le-train-bloque-la-gare-d-argentan-4706753

    • De même, on évitera de réveillonner avec le sous-préfet d’Argentan:

    http://www.ouest-france.fr/normandie/argentan-61200/sous-prefecture-d-argentan-l-accueil-du-public-transfere-alencon-4711380

    • Quant à un réveillon scandinave au Groenland, c’était possible aux XI et XIIe siècles…

    http://www.europe1.fr/sciences/cest-un-refroidissement-climatique-qui-a-entraine-la-disparition-des-vikings-du-groenland-2938457

    • Le 500ème anniversaire de la fondation du Havre sera aussi une fête internationale:

    http://www.normandie-actu.fr/havre-destination-voyage-2017-colombie-washington-japon-figaro-tourisme-normandie_248927/

    • Dieppe: ils passeront le réveillon dehors:

    http://www.paris-normandie.fr/region/a-dieppe-les-migrants-expulses-une-nouvelle-fois-AH7900211?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=31f4155b3d-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-31f4155b3d-137315997

    • La plus méconnue des grandes abbayes normandes sort enfin de son sommeil:

    http://www.ouest-france.fr/normandie/saint-pierre-sur-dives-14170/cure-de-jouvence-pour-l-abbaye-de-saint-pierre-sur-dives-4710199

    • Confirmation du mépris jacobin pour l’enseignement des langues régionales à l’Education Nationale:

    http://www.lamanchelibre.fr/actualite-241523-langue-normande-au-college.html#.WGTr5hxvm6s.facebook

    • Pour le réveillon, dégustons nos huîtres normandes! (Et non pas des Marennes d’Oléron affinées en Normandie…):

    http://www.paris-normandie.fr/actualites/economie/l-antre-de-l-huitre-affinee-seduit-les-gastronomes-a-pourville-GX7891329?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=5b9865aaf0-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-5b9865aaf0-137315997

    http://www.lamanchelibre.fr/actualite-243581-dans-la-manche-libre-soir-une-premiere-en-france-un-distributeur-automatique-de-fruits-de-mer.html

    • Les vétérinaires normands résistent dans les déserts ruraux: il est vrai qu’il y a plus de bêtes que d’hommes intelligents dans certains terroirs…

    http://www.paris-normandie.fr/region/les-veterinaires-desertent-les-zones-rurales-la-normandie-resiste-XX7891356?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=5b9865aaf0-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-5b9865aaf0-137315997

    • Les querelles au sein d’un conseil municipal valent bien celles au sein d’un couple… Un conte de Maupassant à lire ci-après:

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/seine-maritime/pays-de-caux/fecamp/demission-serie-commune-seine-maritime-1162981.html

    • Les vrais Montois passent à la télé française… (Pour la TV brésilienne, on attend toujours la mise au point officielle du conseil régional de Normandie!)

    http://www.ouest-france.fr/normandie/avranches-50300/le-mont-saint-michel-les-francais-du-13-h-15-en-tournage-4708581

    • Massacre immobilier en perspective au coeur du centre ville de Caen: quand on assèche le marais, on ne prévient pas les grenouilles!

    http://www.ouest-france.fr/normandie/caen-14000/projet-republique-caen-le-parking-deja-desaffecte-4708803

    • Pour le réveillon, ne pas oublier les chocolats normands:

    http://www.ouest-france.fr/normandie/dans-l-eure-le-chocolat-cluizel-l-esprit-de-famille-4701473

    • Triste réveillon en perspective dans les services de l’hôpital public en Normandie:

    http://www.lamanchelibre.fr/actualite-244353-dans-hopital-du-calvados-elle-se-plaint-une-prise-en-charge-inadmissible.html

    • Le retour de la matière grise en Normandie?

    http://www.ouest-france.fr/normandie/vernon-une-ecole-d-ingenieurs-5-5-millions-d-euros-4701484

    • Promouvoir le savoir-raire normand: la matière grise normande a surtout des mains!

    http://www.normandie-actu.fr/premiere-normandie-caen-accueillera-2018-finales-nationales-olympiades-metiers_248403/

    • Faire de la bicyclette en regardant passer les navires sur la Seine:

    http://www.paris-normandie.fr/region/la-velo-route-voie-verte-longera-la-seine-aux-andelys-pc-MB7883943?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=79c6003d57-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-79c6003d57-137315997

    • Comment accéder au Pont Flaubert en voiture? Où il est désormais plus difficile de circuler sur les rives de la Seine que sur la Seine elle-même…

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/seine-maritime/metropole-rouen-normandie/rouen/liaison-a150-a13-enquete-publique-acces-sud-au-pont-flaubert-rouen-s-ouvrira-janvier-1155397.html

    • Il est plus que temps de revenir à une agriculture… normale en Normandie!

    http://www.normandie-actu.fr/dans-petit-village-normandie-extension-porcherie-cree-polemique_248532/

    http://www.ouest-france.fr/normandie/souleuvre-en-bocage-14350/souleuvre-en-bocage-la-recomposition-bocagere-prend-racine-4706695

    http://www.lamanchelibre.fr/actualite-243111-la-video-coup-de-poing-sur-suicide-des-agriculteurs-la-manche-aussi-touchee.html

    • Vers la fin des demi-échangeurs sur l’A13: le mépris féodal de la SAPN pour les usagers normands n’a jamais été un demi-mépris…

    http://www.normandie-actu.fr/normandie-nouvel-echangeur-entre-rouen-paris_248193/

    • L’industrie, le plus vivant et le plus contemporain de nos patrimoines normands:

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/basse-normandie/manche/sud-manche/filature-vendre-manche-1160655.html

    • La SNCF méprise ses usagers normands, pas la pluie!

    http://www.ouest-france.fr/normandie/saint-pierre-sur-dives-14170/saint-pierre-sur-dives-les-usagers-de-la-gare-n-ont-plus-de-toit-4707175

    • Le chômage baisse en Normandie plus vite qu’ailleurs en France car on y met plus qu’ailleurs les chômeurs en formation…

    http://www.tendanceouest.com/actualite-207853-normandie-la-courbe-du-chomage-continue-son-inversion.html

    • Au Havre, la solidarité s’organise pour être plus efficace:

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/seine-maritime/pays-de-caux/havre/au-havre-tirelires-sdf-au-comptoir-commerces-1161947.html

    • Confirmation: il y a bien des navires et du trafic dans le port de Cherbourg!

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/basse-normandie/manche/nord-cotentin/cherbourg-en-cotentin/2017-annee-record-port-cherbourg-1161959.html

    • Les vrais Normands sont avant tout des historiens:

    http://www.ouest-france.fr/normandie/aubry-le-panthou-61120/le-livre-les-panthou-dix-siecles-d-histoire-normande-paru-4705007

    • La flaconnerie de luxe normande domine le marché mondial et se montre, en conséquence, à Paris:

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/paris-nouveau-musee-du-parfum-expose-flacons-verrerie-verescence-mers-bains-1160741.html

    • Ouvrons la bibliothèque normande pour la nuit du réveillon et faire comme les Islandais:

    http://www.ouest-france.fr/normandie/hector-malot-ce-celebre-auteur-meconnu-4705020

    • Nous vivons une époque moderne: les salles polyvalentes c’est mieux que les églises surtout quand il s’agit de célébrer Noël!

    http://www.paris-normandie.fr/region/des-benevoles-decus-par-le-transfert-de-la-veillee-de-noel-du-gymnase-de-saint-jouin-bruneval-a-l-eglise-de-gonneville-la-mallet-KK7840194?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=7986f02fff-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-7986f02fff-137315997

    • Miracle dans le Perche: Sainte Ségolène a marché sur une route solaire…

    http://www.paris-normandie.fr/actualites/economie/segolene-royal–la-route-solaire-est-une-idee-de-genie-CK7840422?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=7986f02fff-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-7986f02fff-137315997

    • La solidarité normande à l’épreuve:

    http://www.paris-normandie.fr/region/pres-de-rouen-les-personnels-de-l-anider-denoncent-les-conditions-de-travail-degradees-YA7839661?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=7986f02fff-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-7986f02fff-137315997

    • Un vrai Normand candidat à la proue de l’esnèque normand:

    http://www.tendanceouest.com/actualite-207363-david-nicolas-maire-avranches-candidat-a-la-presidence-du-grand-sud-manche.html

    • Le bouchon du Mantois est difficile à faire sauter:

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/eure/evreux/ligne-nouvelle-paris-normandie-lnpn-objections-trace-mantes-evreux-1160401.html

    • La Normandie est une grande région maritime mais les Normands pensent que la mer est surtout en Bretagne:

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/etude-insee-littoral-normand-pourrait-etre-plus-dynamique-1159469.html

    • ENFIN!

    http://www.ouest-france.fr/normandie/deauville-14800/le-pole-metropolitain-de-l-estuaire-de-la-seine-verra-le-jour-en-2017-4699404

     
  • Ouest France attrape froid dans le Grand ouest du brouillard givrant…

    On savait qu’ils étaient un brin givrés dans la rédaction rennaise de Ouest-France… dès qu’il s’agit du Grand Ouest. Une preuve supplémentaire avec ce marron glacé sans aucun intérêt proposé par un bonhomme de neige pigiste à Ouest-France sauf pour ce qui concerne la géographie proposée: dans le brouillard givrant, l’Ouest est à l’Est ou l’inverse…

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    http://www.ouest-france.fr/meteo/meteo-flocons-brouillards-givrants-et-verglas-dans-l-ouest-4711208

    Météo. Flocons de neige, brouillards givrants et verglas dans l’Ouest

    Modifié le 30/12/2016 à 18:27 | Publié le 30/12/2016 à 10:57

    • Brouillards givrants et neige ce vendredi matin dans la région de Rennes, comme ici à Janzé. Brouillards givrants et neige ce vendredi matin dans la région de Rennes, comme ici à Janzé. | Philippe Renault / Ouest-France

    Cette fois, ça y est, l’hiver est là. Températures négatives, brouillards givrants, verglas et légers flocons de neige recouvrent les villes, les routes et les campagnes ce vendredi matin – et pas que dans l’Ouest : toute la moitié nord de la France est en vigilance jaune neige-verglas. Couvrez-vous, on part faire une petite balade en blanc.

    Pour voir où Philippe Renault se balade, c’est par là:

    http://www.ouest-france.fr/meteo/meteo-flocons-brouillards-givrants-et-verglas-dans-l-ouest-4711208

     
  • LA QUESTION REGIONALE EN FRANCE: Etat des lieux depuis la Normandie réunifiée…

    Au lieu d’apaiser la question régionale, la dernière réforme territoriale qui a labouré la géographie régionale française en dépit du bon sens tout en ne permettant pas une vraie clarification des compétences ni une vraie autonomie financière au profit des conseils régionaux, n’a fait que raviver cette question. Jamais depuis que l’on veuille bien parler sérieusement de l’idée de région dans ce vieux pays centralisé jacobin autoritaire, la confusion n’avait été aussi totale.

    La question régionale en France, ce n’est plus l’achèvement serein du grand chantier de la décentralisation commencé au lendemain de l’échec du référendum gaullien de 1969, c’est désormais une vaste foire, un bordel fumant et fumeux avec des élus locaux ne sachant plus comment lire l’avenir le plus immédiat face au retrait de l’Etat central qui a trop longtemps fait croire à tous les acteurs locaux que la décentralisation était le chantier d’une vraie régionalisation démocratisant une République trop arbitraire et autoritaire alors qu’il ne s’agissait surtout que d’une déconcentration, voire d’une externalisation à moyens constants sinon en baisse des politiques publiques de l’Etat vers les collectivités territoriales.

    La supercherie décentralisatrice avait, jusqu’à la dernière réforme, épargné la géographie: c’est désormais la géographie de la France elle-même qui est atteinte faute d’avoir eu le temps et les moyens techniques et intellectuels de penser la plus grande réforme territoriale depuis 1790: manifestement, l’idée régionale n’intéresse personne dans les cabinets et les salons parisiens… Un truc de ploucs et de bouseux qui ne saurait attirer l’attention et la curiosité intellectuelle d’élites politico-médiatiques parisiennes qui en savent plus long sur ce qui peut se passer à New York ou à San Francisco qu’à Châteauroux ou à Belley.

    Ils ont bien tort, c’est certain, tous ces « bullocrates » enfermés dans leur bulle d’ignorer le pays tel qu’il est, tel qu’il grogne aussi de plus en plus: la question régionale fait donc partie de ce réel qu’ils refusent de voir jusqu’à ce qu’une colère que personne ne saura voir venir depuis les beaux quartiers de Paris, vienne renverser les urnes…

    Dans ce triste paysage d’une idée régionale française englacée en son hiver (un grand brouillage givrant fait greloter la France depuis plusieurs jours…), il y a la belle exception normande où la question régionale ne se pose enfin plus et où l’on est, de plein pied, dans le projet politique régional au point que la Normandie, loin de tout romantisme régionaliste (partout ailleurs en échec) a la possibilité de devenir le laboratoire d’une idée régionale pratique, en action, pour proposer enfin des solutions collectives, démocratiques  et locales face à la grande défaillance de l’Etat central jacobin.

    Depuis notre Normandie réunifiée, l’Etoile de Normandie vous propose un petit tour d’horizon de la question régionale en France: Savoie, Alsace, Pays Basque, Bretagne et Corse, la question régionale va s’inviter dans les prochaines élections présidentielles et législatives…


     

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    1) SAVOIE: réunifier le mouvement régionaliste savoyard et unifier la Savoie pour exister davantage dans une nouvelle région trop grande…

    Un nouveau parti régionaliste savoyard vient d’être créé: « 100% Savoie » avec l’idée de rassembler de façon pragmatique tous les Savoyards intéressés par les problématiques de leur territoire. Il s’agit avant tout d’arrêter tout romantisme régionaliste sur l’autonomie savoyarde voire « savoisienne » pour se concentrer sur l’objectif le plus immédiat: obtenir la fusion des deux départements savoyards (73 et 74) en un seul pour peser plus fortement dans le nouveau machin régional « avernorhodalpin ». Les régionalistes savoyards comprennent enfin que le seul projet réaliste, à terme, est celui proposé par Hervé Gaymard, député LR de Chambéry et président du conseil départemental de Savoie qui milite pour une fusion départementale des deux « Savoie ». Une problématique que nous connaissons bien…

    Lire le dossier proposé par l’Essor savoyard (22/12/16 édition d’Annecy):

    30-12-2016 17;19;09

    30-12-2016 17;22;43

    30-12-2016 17;25;01

    30-12-2016 17;26;59

     


     2) ALSACE: relancer le projet de la collectivité territoriale unique après l’échec du référendum de 2013 et dans le cadre du nouveau machin « Grand Est » qui n’intéresse personne sauf son actuel président, l’alsacien Philippe Richert.

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    La fusion du grand machin « Est » entre une Champagne parisienne et une Alsace de plein pied avec l’Allemagne et une Lorraine isolée au centre est une aberration géographique totale qui ne saurait durer. La question alsacienne se pose d’autant plus vivement qu’elle a été créée de toute pièce par un Premier ministre et un ministre de l’Intérieur socialiste (MM. Valls et Cazeneuve) idéologiquement méfiants contre toute revendication régionaliste ayant une base territoriale: arguant de l’échec de la classe politique alsacienne dans sa tentative de créer une collectivité territoriale unique (les élus du Haut-Rhin craignant le monopole de la métropole strabourgeoise: ça nous rappelera quelque chose…), le gouvernement, dans le cadre de l’âpre débat sur la réforme territoriale de l’été 2014, s’est jeté sur l’Alsace pour la dépouiller de sa qualité régionale tout en obligeant Lorrains et Champenois à aller dans la lointaine Strasbourg.

    Les Alsaciens, à l’instar des Normands, étaient attachés à l’institution régionale pour permettre des projets utiles au territoire et n’étaient régionalistes que pour le patrimoine historique et culturel (promotion de la langue alsacienne). Le gouvernement a donc commis sur le régionalisme alsacien une grave erreur d’analyse car ce n’était pas, jusqu’à présent, un régionalisme politique. Désormais, par la volonté des Jacobins de Paris, il est en train de le devenir… S’il s’agissait de détruire toute idée régionale à l’Est de Paris tout en effrayant le public par les excès dont on ne sait quelle subversion régionaliste qui n’existe que dans les cerveaux les plus étroitement jacobins (par exemple: chez les élus départementalistes qui s’opposent à l’épanouissement des régions), on ne s’y serait pas pris autrement!

    Désormais, l’Alsace se retrouve dans la même situation que la Savoie: fusionner deux départements pour exister dans un grand machin néo-régional qui ne ressemble à rien et qui ne rassemble personne sauf son président de région… Seul point positif pour le moment: la stratégie de marketing territoriale lancée par la défunte région Alsace en 2013 est un vrai succès renforcé par la nécessité de s’affirmer et de s’unir davantage puisque la région Alsace n’existe plus depuis le 1er janvier 2016 faisant regretter à certains l’échec du référendum de 2013.

    http://www.marque-alsace.fr/

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    Les dernières nouvelles de la question alsacienne à lire ci-après (l’Alsace, édition du 6 novembre 2016):

    http://www.lalsace.fr/actualite/2016/11/06/la-question-alsacienne-va-t-elle-influencer-le-vote

    La « question alsacienne » va-t-elle influencer le vote ?

    Le député-maire de Molsheim, président de LR 67, Laurent Furst, a décidé d’interroger les candidats à la primaire de la droite et du centre sur leur vision de l’avenir de l’Alsace. Un sujet important lors du vote?

    Le 06/11/2016 05:00 par Yolande Baldeweck , actualisé le 07/11/2016 à 07:21 Vu 3568 fois
    À l’origine de la pétition « Rendez-nous l’Alsace » (14 169 signataires), Laurent Furst vient d’interpeller les candidats à la primaire de la droite et du centre pour connaître leur position. Vont-ils maintenir la réforme institutionnelle ? Les Juppé, Sarkozy, Fillon, Lemaire, Kosciusko-Morizet se sont tous montrés prudents, lors de leur passage dans la région. Laurent Furst, lui, se dit persuadé que les candidats vont répondre à son questionnaire. « Si 3 000 ou 4 000 des 14 000 signataires de la pétition votent aux primaires, cela peut jouer au niveau national » , explique le député-maire de Molsheim, soutien de Jean-François Copé.

    Il suffit d’une loi

    Prenant à rebrousse-poil certains de ses amis politiques, il juge que « rien ne sert à mettre ce débat sous le boisseau ». « Car il ressurgira à la présidentielle et aux législatives. On peut compter sur le Front national pour l’alimenter » , argumente Laurent Furst en mettant les candidats en garde : « Si les prochaines régionales se déroulent selon le même périmètre et le même scrutin, alors qu’on sera à mi-mandat, on aura du mal à garder le Grand Est » , pronostique-t-il. Et d’observer : « Il a eu la création du Grand Lyon en coupant en deux le département du Rhône, Paris va fusionner avec le département, la Corse aura une assemblée unique. À chaque fois, il a suffi d’une loi… »

    Le sujet est régulièrement abordé par les élus qu’il rencontre. Que 213 maires et 675 élus municipaux ont signé la pétition témoigne, à l’entendre, d’un intérêt certain. « C’est le moment ou jamais de questionner les candidats » , soutient également le député et président du conseil départemental 68, Eric Straumann, pour qui la fusion des départements – souvent évoquée – doit « s’accompagner du transfert de nouvelles compétences, y compris de l’État ».

    « Le statut de l’Alsace reste ancré dans l’esprit des gens. Des maires en parlent. La question se pose moins à Strasbourg où les gens se sentent partie prenante de l’Eurométropole. Mais il y a un bloc pour lequel la réforme n’est pas digérée » , observe Geoffroy Lebold, secrétaire départemental-adjoint de la fédération LR – et par ailleurs référent pour Nicolas Sarkozy. Il a davantage de « retours de militants tractant dans le nord de l’Alsace ».

    « L’autre soir, nous avons animé une réunion à Marckolsheim avec le maire, Frédéric Pfiegersdoerffer, et avec Fabienne Keller, pour Alain Juppé. À deux reprises, nous avons été questionnés sur l’Alsace » , confirme Brigitte Klinkert, vice-présidente du conseil départemental du Haut-Rhin. Souvent, elle est interpellée sur la grande région par des personnes qui l’identifient comme soutien du maire de Bordeaux.

    « S’ils n’ont pas d’affection pour le Grand Est, nos concitoyens ne réduisent fort heureusement pas l’Alsace à une question institutionnelle » , considère le député de Saverne/Sarre-Union Patrick Hetzel, membre de la garde rapprochée de François Fillon. « Les vrais questionnements portent sur l’emploi, le pouvoir d’achat, la sécurité et le terrorisme » , assure-t-il, en reconnaissant : « Certains de nos électeurs nous disent : construisez un vrai projet d’avenir pour l’Alsace, mettez-vous d’accord entre vous… »

    Patriotisme « France »

    « Les parlementaires feraient mieux d’élaborer un projet avec les grands élus, sans voix dissonante » , fait remarquer en écho le maire de Mulhouse, Jean Rottner, membre du bureau exécutif du Grand Est.Ilest proche de Nicolas Sarkozy qui prône, lui, le retour au conseiller territorial. Pour autant, Jean Rottner estime que « ce n’est pas le débat du moment ». « Avec une situation économique désastreuse et un président à 4 %, il faut chercher les responsabilités là où elles se trouvent. Je me bats pour Mulhouse et le Sud Alsace » , riposte-t-il.

    « L’ambiance générale est au patriotisme, à droite comme à gauche, tournée vers la question France » , souligne l’universitaire Philippe Breton, directeur éditorial de l’Observatoire de la vie politique en Alsace. Pour lui, « la question de l’identité régionale ne peut se poser que si l’autorité de l’État est assurée. Sinon elle n’aura pas d’écho… » À suivre.


     

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    3) PAYS BASQUE: le jacobinisme français montre son vrai visage au Pays basque. Le régionaliste basque ayant une sale réputation, le jacobin depuis son bureau parisien se lache… lâchement au point qu’on pourrait se demander si l’actuel et tout nouveau ministre de l’Intérieur d’un gouvernement finissant ne s’est pas cru bizuté au point de commettre un brutal et inutile excès de zèle contre des militants pacifistes qui avaient le malheur d’être aussi des régionalistes basques. Consternant!

    Lire ci-après, le compte-rendu proposé par le quotidien Libération (19/12/16, Emmanuel Fansten, Florian Bardou):

    http://www.liberation.fr/france/2016/12/19/controverse-apres-l-arrestation-des-artisans-de-la-paix-au-pays-basque_1536381

     Controverse après l’arrestation des «artisans de la paix» au Pays basque

    Des policiers du Raid et de la PJ sécurisent les lieux après une opération anti-terroriste visant une cache d'armes présumée de l'ETA, le 16 décembre 2016 à Louhossoa (Pyrénées-Orientales)

    Des policiers du Raid et de la PJ sécurisent les lieux après une opération anti-terroriste visant une cache d’armes présumée de l’ETA, le 16 décembre 2016 à Louhossoa (Pyrénées-Orientales) Photo IROZ GAIZKA. AFP

    Les cinq militants interpellés vendredi doivent répondre de chefs d’accusation à caractère terroriste. Or, pour des élus de tous bords, ils n’ont fait qu’organiser une opération de destruction d’armes d’ETA.

    C’est, selon le ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux, «un coup» porté à l’organisation séparatiste armée basque Euskadi ta Askatasuna (ETA). Transférés de Bayonne à Paris, les cinq militants pour la paix au Pays basque interpellés à Louhossoa (Pyrénées-Atlantiques) dans le cadre d’une opération policière franco-espagnole devraient être déférés ce mardi. Une enquête a été ouverte par le parquet antiterroriste.

    Que s’est-il passé ?

    Vendredi soir, il est 20 h 35 lorsque les hommes du Raid font irruption dans une maison de Louhossoa. A l’intérieur, les policiers mettent la main sur un arsenal impressionnant : 29 armes de poing, 9 fusils d’assaut, 12 pistolets mitrailleurs, 2 roquettes, des chargeurs, des détonateurs, des produits explosifs et 3 000 munitions. Les trois occupants sont aussitôt interpellés. Deux autres sont arrêtés vingt minutes plus tard, à proximité. Aussitôt placés en garde à vue et entendus à la PJ de Bayonne, tous expliquent avoir voulu «détruire» ces armes et médiatiser leur action pour «enclencher le processus de désarmement d’ETA». L’organisation a renoncé à la lutte armée depuis 2011. De nationalité française, ces cinq personnes sont issues de la gauche basque et connues pour leur engagement en faveur de la paix dans la région. Il s’agit de Jean-Noël Etcheverry, dit Txetx, militant non violent des mouvements écologistes Bizi !, Michel Berhocoirigoin, ancien président de la chambre d’agriculture alternative du Pays basque, Michel Bergouignan, viticulteur, ainsi que deux journalistes indépendants, Stéphane Etchegaray et Béatrice Haran-Molle, éditorialiste de l’hebdomadaire Médiabask, par ailleurs propriétaire de la maison. Contactée par Libération, Juliette Bergouignan, 64 ans, épouse de l’un des interpellés et militante du mouvement pour la paix Bake Bidea, affirme ne pas avoir «eu connaissance des détails de cette action». «Une chose est certaine : aucune de ces personnes n’a ou ne fait partie d’ETA et toutes ont œuvré pour la paix», assure-t-elle.

    Qu’est-il reproché aux militants basques ?

    Vendredi matin, quelques heures à peine avant le coup de filet, une enquête préliminaire a été ouverte pour «association de malfaiteurs» et «infraction sur la législation sur les armes et les explosifs en bande organisée», le tout en relation avec une entreprise terroriste. Mais cet épineux dossier, confié conjointement à la PJ de Bayonne, à la Sdat et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), est le fruit d’un long travail de renseignement. «Toute l’opération a été initiée et supervisée par les services antiterroristes espagnols», explique une source policière en France. Depuis, la plus grande confusion règne sur les détails de l’opération. Légalement, la possession d’armes reste un délit formel, quelle qu’en soit la cause. «Ils ont essayé de mettre en place un désarmement sans avoir pris les précautions nécessaires», expliquait lundi à Mediapart Raymond Kendall, ancien secrétaire général d’Interpol pour qui les interpellés «connaissaient bel et bien les risques qu’ils prenaient». Le débat devrait désormais tourner autour de la qualification terroriste des faits, aucun des mis en cause n’appartenant à ETA.

    Pourquoi ces arrestations sont-elles critiquées ?

    Depuis samedi, l’annonce des cinq arrestations suscite un tollé parmi les élus et la société civile basque, tous bords confondus. Fidèle de François Hollande, la sénatrice des Pyrénées-Atlantiques Frédérique Espagnac (PS) a tweeté son soutien aux militants «non violents», «engagés pour la paix». Dans un communiqué, les eurodéputés écologistes Pascal Durand et José Bové, ainsi que Yannick Jadot, candidat à la présidentielle, exigent une «libération immédiate». Une demande reprise dans une pétition en ligne sous le hashtag #Artisansdelapaix, signée lundi soir par 14 000 personnes et portée par la Confédération paysanne.

    Très remonté, le maire centriste de Bayonne, Jean-René Etchegaray, fustige pour sa part le «cynisme» de cette opération policière, «une erreur» selon lui. Samedi, lors d’une manifestation de soutien aux «artisans de la paix» qui a réuni 4 000 personnes selon les organisateurs, l’édile UDI était en première ligne, aux côtés des députées socialistes et du vice-président LR du département. «Cela fait cinq ans qu’on attend encore une réaction de l’Etat pour enclencher le processus de paix. Si sa réaction, c’est d’envoyer la police, c’est pour nous incompréhensible, dénonce le maire de Bayonne. Pour le démantèlement des armes détenues par ETA, l’intervention de l’Etat est nécessaire. Or, l’Etat espagnol et l’Etat français restent sourds à ces demandes de remise des armes d’ETA dont l’engagement pour le processus de paix est sincère depuis cinq ans.» Pour Jon Palais, de l’association Bizi !, «on se retrouve dans une situation absurde dans laquelle une organisation qui veut rendre les armes ne peut pas le faire.» En France, ETA reste cependant dans le collimateur de la justice puisque 9 enquêtes préliminaires et 21 informations judiciaires sont en cours dans le contentieux basque.


     

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    4) BRETAGNE: le constat est rude pour nos amis régionalistes bretons. La Bretagne n’est toujours pas réunifiée et les grands barons bretons du parti socialiste, pourtant si habiles pour faire bénéficier depuis Paris toutes sortes d’avantages au profit des Bretons, se sont montrés incapables de s’unir pour obtenir la plus élémentaire des revendications régionalistes bretonnes à l’occasion de la dernière réforme territoriale, à savoir, recouvrer l’unité de la Bretagne en faisant coïncider la géographie administrative et politique contemporaine avec la géo-histoire, privilège qui n’a été accordé qu’à la… Normandie voisine! 

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    http://lepeuplebreton.bzh/2015/07/02/reunification-de-la-bretagne-plusieurs-villes-affichent-leur-engagement/

    Le rouennais François Hollande a bien essayé de convaincre MM. Le Drian et Auxiette de faire l’unité bretonne dans le cadre d’une grande région Loire-Bretagne, mais le breton Le Drian, fidèle à ses convictions régionalistes bretonnes (et on ne saurait que l’approuver sur ce point) a refusé jusqu’au dernier moment le principe de cette fusion dont ne voulait pas non plus le ligérien Auxiette. La question a donc été figée et la Bretagne est passée à côté de la réforme territoriale. Il est vrai que pour résoudre la question bretonne, il faudrait descendre à l’échelle départementale en renforçant le droit d’option régional pour un département après consultation des populations concernées par référendum: le référendum récent organisé en Loire Atlantique sur l’afffaire de l’aréoport de Notre Dame des Landes montre que c’est possible même si le résultat n’en fut pas très concluant (abstention).

    Un référendum sur la réunification de la Bretagne reste la principale revendication de nos amis de l’Union Démocratique Bretonne (UDB):

    http://www.presseocean.fr/actualite/politique-ludb-veut-son-referendum-sur-la-reunification-de-la-bretagne-16-02-2016-184576

    Il reste que si l’actuelle carte régionale devait être retouchée et elle le sera forcément tant cette dernière est mauvaise, elle ne pourrait l’être que par l’exercice de ce droit d’option régional qui reste à accorder pleinement aux départements. Il faut savoir qu’en 2014, lors du débat parlementaire sur la nouvelle carte régionale, ce droit d’option avait été renforcé par les sénateurs mais qu’il a été retoqué en lecture finale à l’Assemblée Nationale où la majorité gouvernementale socialiste n’y a vu qu’une dangereuse boîte de Pandore à refermer au plus vite! Sera-t-elle réouverte par le maire de Carhaix, Christian Troadec qui a décidé de se présenter aux prochaines élections présidentielles pour que la question régionale puisse enfin exister dans le débat politique national?

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    http://christiantroadec2017.fr/

    Lire ci-après l’exposé du breton Christian Troadec sur la question régionale en France qu’un honnête régionaliste normand ne pourra qu’approuver:

    http://christiantroadec2017.fr/les-identites-regionales/

    Je suis le candidat des identités régionales

    Il y a dans ces identités une vitalité, un potentiel de créativité, une envie d’initiative, un besoin fort d’être soi-même, qu’il suffit de leur donner des droits nouveaux et légitimes pour libérer une énergie qui contribuerait à une nouvelle respiration de la France.

    La diversité culturelle, thème de jolis discours n’est pas une réalité en France. Mon action consistera à rétablir une justice, là où la diversité ne s’exerce pas en raison de choix politiques partiaux.

    La France est probablement le pays le plus centralisé d’Europe. Tout se décide à Paris. C’est encore plus vrai pour les politiques culturelles, où 66 % du budget du ministère de la culture (hors audiovisuel) sont dépensés en Île-de-France !

    L’exemple flagrant est celui de l’audiovisuel public : France Télévision et Radio France sont de véritables empires audiovisuels gérés de Paris et souvent pour Paris. Seule une maigre partie de la contribution à l’audiovisuel public payée par les   régions revient aux régions. Il n’existe pas aujourd’hui de chaîne de télévision ou de radio à vocation « régionale ». Quelques « décrochages » sur France 3, les stations de radios locales de Radio France, mais rien de cohérent. Un cas tristement unique en Europe !

    Le statut des langues de France dépend du bon vouloir d’un Etat et parlement excessivement centralisateurs. Après un long enterrement de la ratification par la France de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires – commencé sous Chirac, poursuivi par ses successeurs et confirmé par le Sénat en 2015 – il est grand temps que les régions prennent le pouvoir pour gérer des questions qu’elles seules sont à même d’administrer et qui pourrait leur être confiées par dévolution. De vrais sujets peuvent être cités en exemple : en Alsace, Bretagne, Catalogne, Corse, Occitanie, Pays Basque, la gestion des écoles associatives et immersives bilingues ; en Corse, la coofficialisation de la langue demandée par l’Assemblée de Corse ; dans les régions qui en expriment le besoin, la création de pôles audiovisuels et la régionalisation d’une partie du produit de la taxe de la redevance en raison du service rendu aux territoires.

    Nos régions doivent être en mesure de mettre en place la politique culturelle qui leur convient sans devoir en référer à chaque fois au préfet de région, représentant de l’État qui doit valider presque tous les choix que font celles-ci. Il faut un transfert de toutes les compétences culturelles et des moyens d’accompagnement à leur juste mesure.

    Sur ces bases, nous construirons une nouvelle politique de décentralisation en transférant aux Conseils régionaux les budgets nécessaires pour assumer leurs responsabilités auprès des populations.

    Nous proposerons une loi-cadre afin de reconnaître dans leurs droits les communautés régionales, et inciter les initiatives institutionnelles et associatives pour qu’elles agissent en faveur du développement de nos langues et cultures.

    Ainsi, nous conduirons la France à réparer une injustice et lui permettrons de rejoindre le concert des démocraties européennes.


     

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    5) CORSE: pacification de l’île avant 2018 et le futur statut de collectivité territoriale unique d’Outre mer. Peut-être qu’enfin, en Corse, la question régionale va pouvoir trouver le début du commencement d’une solution. Après la Normandie, la plus évidente et la plus ancienne région-province de France, la Corse, la plus régionaliste de nos régions: deux régions symboles à chaque bout du spectre du régionalisme français qui pourraient devenir les exemples démontrant enfin que la culture centraliste et autoritaire française a assimilé l’idée régionale…

    Lire ci-après, les explications officielles et exhaustives du projet institutionnel corse proposées non pas par on ne sait quel site internet régionaliste corse mais par le site officiel « vie publique » géré par le… Ministère de l’Intérieur: à croire qu’il faille poser effectivement des bombes pour que l’état jacobin français prenne un régionaliste au sérieux…

    Vie publique - au coeur du débat public

    http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/collectivites-territoriales/categories-collectivites-territoriales/quel-est-statut-corse.html

    La Corse, souvent assimilée à une région, est une collectivité territoriale à statut particulier, au sens de l’article 72 al. 1er de la Constitution. Jusqu’à la création, en 2014, de la métropole de Lyon – qui partage avec elle aujourd’hui ce statut – , la Corse était la seule collectivité territoriale appartenant à cette catégorie.

    À compter du 1er janvier 2018, la « collectivité de Corse » (et non plus « collectivité territoriale de Corse ») deviendra une collectivité à statut particulier en lieu et place de la collectivité territoriale de Corse et des départements de Corse du Sud et de Haute-Corse.

    Un statut spécifique depuis longtemps

    Alors que la Corse a longtemps été un département comme les autres, la politique de régionalisation et l’impossibilité de constituer des régions métropolitaines ne comprenant qu’un seul département ont conduit à la création des deux départements de Corse du Sud et de Haute-Corse par la loi du 15 mai 1975.

    Les revendications locales vers plus d’autonomie ou en faveur de l’indépendance ont avivé le souhait de doter la Corse d’un statut spécifique. C’est dans ce sens qu’elle est devenue une région métropolitaine avant les autres par la loi du 2 mars 1982 portant statut particulier de la région Corse, complétée par la loi du 30 juillet 1982 relative aux compétences. Ces lois prévoyaient que l’organisation de cette région tient compte de ses spécificités résultant de sa géographie et de son histoire.

    La Corse était ainsi dotée d’une Assemblée de Corse et de compétences assez étendues. Ce statut régional anticipé a perdu de son originalité avec la fixation des règles de fonctionnement des autres régions métropolitaines (loi du 6 janvier 1986).

    De ce fait, des revendications nouvelles ont vu le jour, s’appuyant sur les exemples de régions insulaires d’autres pays d’Europe qui bénéficient d’un statut d’autonomie (Sardaigne, Sicile, Baléares, Canaries et Madère). Elles ont abouti avec la promulgation de la loi du 13 mai 1991 portant statut de la collectivité territoriale de Corse qui fait de la Corse une collectivité territoriale à statut particulier. Si celle-ci n’est donc plus une véritable région, elle est malgré tout régie, dans tous les cas où n’existe aucune disposition spécifique, par le droit applicable aux régions.

    Toutefois, de manière originale pour une collectivité décentralisée française, elle connaît un mécanisme de responsabilité politique de l’exécutif devant l’Assemblée de Corse, celle-ci pouvant en effet voter une motion de défiance (un peu sur le modèle du système parlementaire allemand).

    La loi du 22 janvier 2002 relative à la Corse lui a donné des compétences nouvelles, mais n’en a pas modifié le statut.

    La collectivité de Corse

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 comporte plusieurs dispositions relatives à la Corse (art. 30 et s. de la loi NOTRe) : désormais elle n’est plus qualifiée de « collectivité territoriale », mais de « collectivité de Corse » ; celle-ci constitue, à compter du 1er janvier 2018, une collectivité à statut particulier au sens de l’article 72 de la Constitution, en lieu et place de la collectivité territoriale de Corse et des départements de Corse-du-Sud et de Haute-Corse.

    Elle s’administre librement, dans les conditions fixées par la loi et par l’ensemble des autres dispositions législatives non contraires relatives aux départements et aux régions.

    En outre, compte tenu de cette création, la loi procède à la définition des règles de fonctionnement des institutions de cette collectivité, notamment :

    • modalités des transferts des biens,
    • droits et obligations des trois anciennes collectivités ;
    • création d’une conférence de coordination des collectivités territoriales en Corse réunissant des membres du conseil exécutif de Corse, le président de l’Assemblée de Corse, les présidents des communautés d’agglomération, les maires des communes de 30 000 habitants ou plus, un représentant des collectivités territoriales et groupements de collectivités des territoires de montagne, huit représentants élus des présidents des communautés de communes et huit représentants élus des maires des communes de moins de 30 000 habitants ;
    • élargissement des pouvoirs du président du Conseil exécutif de Corse ;
    • retour au sein de l’Assemblée de Corse des membres de l’exécutif en cas de démission collective ou de vote d’une motion de défiance ;
    • modalités du contrôle de la légalité des actes adoptés par les autorités corses ;
    • compétences des autorités corses…
     
  • Il ya 950 ans: Guillaume le Conquérant couronné ROI d’ANGLETERRE, le 25 décembre 1066

    L’événement est passé totalement inaperçu en France voire en Normandie et cela ne nous surprendra pas car la geste de Guillaume Le Conquérant n’est pas dans la culture scolaire française. Du côté anglais, cet anniversaire a été commémoré dans une certaine discrétion elle aussi car cet événement fondateur est douloureusement paradoxal: à l’occasion d’un Noël de fer, de feu et de sang, le couronnement du duc normand c’était aussi la naissance d’une nouvelle civilisation dont les effets durent jusqu’à aujourd’hui. Sauf que la puissante civilisation anglo-normande qui a forgé l’Angleterre moderne dont nos voisins et cousins anglais sont si fiers (puisque l’Angleterre a dominé le monde de 1815 à 1914 en créant le cadre idéologique de la mondialisation contemporaine) s’est installée sur la table rase des élites anglo-saxonnes.

    Coronation of William the Conqueror as king of England, on 25 December 1066. The ceremony was held at Westminster church, the original church on the site of what is now Westminster Abbey.:

    La scène du couronnement de Guillaume dans l’abbaye de Westiminster reconstituée dans l’esthétique de la célèbre broderie de Bayeux  de la fin du XIe siècle et dont on sait qu’il nous manque la fin…

    Quelques semaines après la tragique défaite d’Harold Godwinson sur la colline ensanglantée d’Hastings, dans un climat de fièvre obsidionale voire de fin du monde ou de fin d’un monde, le duc Guillaume de Normandie qui avait été dûment désigné par le roi Edouard le Confesseur pour être son successeur, devenait roi d’Angleterre le jour de Noël 1066 sous les voûtes de l’abbatiale de Westminster près de Londres par acclamation de la foule présente dans le sanctuaire. Or c’est en entendant cette clameur venant de l’intérieur de l’édifice que la garde normande protégeant le monastère à l’extérieur et craignant un coup de force des derniers partisans du roi défunt et parjure, s’alarma inutilement et mit le feu au village jouxtant l’abbaye pour l’isoler complètement.

    C’est dans la douleur que fut enfantée l’Angleterre normande qui allait ainsi devenir quelques siècles plus tard, l’état nation le plus puissant du monde…

    Pour prendre connaissance des circonstances précises de cette journée historique du 25 décembre 1066, en français:

    http://www.histoirenormande.fr/noel-1066-guillaume-est-couronne-roi

    Voir aussi l’article proposé par la Manche Libre:

    http://www.lamanchelibre.fr/actualite-242993-normandie-le-25-decembre-1066-guillaume-etait-couronne-roi-angleterre.html

     Normandie : le 25 décembre 1066, Guillaume était couronné roi d’Angleterre

    Normandie : le 25 décembre 1066, Guillaume était couronné roi d'Angleterre

    Revivez l’épopée de Guillaume le Conquérant avec « La cathédrale de Guillaume ».

    – CB-OT-Bayeux-Intercom

    Le 25 décembre 2016

    Ce dimanche 25 décembre 2016 est le 950e anniversaire du couronnement de Guillaume le Conquérant comme roi d’Angleterre. L’occasion de revenir sur le parcours de ce Normand hors norme.

    Le 25 décembre 1066, Guillaume le Conquérant touchait au but, et devenait roi d’Angleterre, après avoir vaincu Harold à Hastings le 14 octobre de la même année. Ce dimanche 25 décembre 2016, nous fêtons donc les 950 ans de ce couronnement.

    Une date bien choisie

    La date de Noël n’est pas choisie au hasard pour le Normand : il s’agit, par cet acte, de marquer son appartenance au christianisme. Un choix qui n’allait pas de soit pour Guillaume, descendant de Vikings qui étaient tout sauf chrétiens.

    La couronne brille de mille feux

    Le jour du couronnement, raconte un témoin de l’époque, il reçoit la « couronne d’or ornée de pierres rayonnantes, brille de toutes parts d’une vive lumière« ,  « semblable au firmament, qui, les nuages dissipés, étincelle du feu des étoiles.« 

    Une figue marquante de l’histoire

    Guillaume le Conquérant est une des figures les plus marquantes de l’histoire normande, française, anglaise et européenne : sa conquête a changé l’histoire du continent.
    Fin stratège, bon gestionnaire de son royaume, combattant hors-pair, de haute stature, il n’a pas fini de faire parler de lui, près de mille ans après ses exploits.

    Revivez l’épopée de Guillaume

    Dans le cadre du 950e anniversaire de la bataille d’Hastings et du couronnement de Guillaume le Conquérant en Angleterre, l’Office de tourisme de Bayeux crée l’événement avec « La Cathédrale de Guillaume ». Une mise en lumière de la Tapisserie dans son écrin d’origine.

    Pratique. Gratuit. Dernières séances le mercredi 28, le samedi 30 et le dimanche 31 décembre 2016, à 18 h, 18 h 30, 19 h, 19 h 30 et 20 h. Tél. 02 31 51 28 28.

    A LIRE AUSSI.

    25 décembre : sacre de Guillaume

    Commentaire de Florestan:

    La ville de Bayeux aurait pu prétendre au titre de « capitale culturelle » de la Normandie pour l’année 2016 qui s’achève…


     

     Voir enfin et surtout en anglais:

    http://www.westminster-abbey.org/our-history/royals/william-the-conqueror

    la

    Depuis le sacre de Guillaume Premier d’Angleterre, il y eut 38 cérémonies de couronnement royal sous les voûtes de l’abbatiale de Westminster. La dernière cérémonie eut lieu  le 2 juin 1953 et elle fut l’occasion de la première retransmission télévisée internationale.

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    http://www.telegraph.co.uk/news/picturegalleries/royalty/8154128/Royal-wedding-Westminster-Abbeys-historic-moments.html?image=2

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    L’abbatiale de Westminster actuelle a été entièrement reconstruite en style ogival « français » à partir de 1245 sur ordre d’Henri III sur les fondations de l’abbatiale normande.

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    Le choeur de l’abbatiale où depuis la suppression des moines bénédictins par le roi Henri VIII est chanté un office quotidien par une maîtrise dirigé par un maître de chapelle. L’abbatiale de Westminster est donc le coeur vivant des plus anciennes traditions anglaises et elle fait office de panthéon national en accueillant en ses murs monuments et tombes des célébrités britanniques.

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  • Rédaction de l’Etoile de NORMANDIE: VACANCES de NOEL du 23 au 30 décembre 2016

    La rédaction de l’Etoile de Normandie va prendre quelques jours de vacances bien méritées à l’occasion de la fête de Noël: il n’y aura donc pas de nouveaux billets sur l’actualité normande du 23 au 30 décembre 2016 proposés par Florestan, votre serviteur, au titre du collectif BEN. Cependant, la modération sera assurée comme d’habitude par Dominique ou Michel: n’hésitez pas donc à commenter le site! De son côté, Marie-Noëlle, alias « Poule d’eau » continuera à faire la revue de presse normande pour que ne soyons pas pris au dépourvu à notre retour…

    Néanmoins, si l’actualité normande le nécessitait vous pouvez toujours laisser un message ou une pièce jointe à l’adresse mail de la rédaction de l’Etoile de Normandie:

    bienvenorm@yahoo.fr

    On vous rappelle quelques prochains rendez-vous normands importants:

    • Dimanche 25 décembre 2016: cérémonie commérative du 950ème anniversaire du couronnement de Guillaume Le Conquérant en tant que roi d’Angleterre à Londres en l’abbaye de Westminster.
    • Mardi 10 janvier 2017, jour de la Saint Guillaume, accueil de l’écrivain et publiciste Alexandre JARDIN dans le cadre de notre séminaire « Normandie » de l’Université Populaire de Caen. Auditorium du Musée des Beaux arts, enceinte du château ducal. 18/20h00.
    • Vendredi 13 janvier 2017 (la date est-elle bien choisie?): conférence de presse commune d’Hervé Morin et de Valérie Pécresse sur l’avenir de l’AXE SEINE.

    D’ici là, la rédaction de l’Etoile de Normandie vous souhaite de très chaleureuses fêtes de Noël et une bonne fin d’année 2016 avec vos familles, vos amis, vos proches.

    En 2017, comme vous le savez, ça va … valser! La preuve:

    Vidéo. Manuel Valls enfariné à Strasbourg

    Un mot pour finir… Et ce n’est pas glorieux pour les Normands et la Normandie:

    La Normandie serait la région de France où les personnes âgées restent le plus souvent seules lors des fêtes de fin d’année. D’une manière générale, les Normands sont lucides (voire trop) sur l’appauvrissement symbolique des ces « fêtes » de fin d’année. Reflet d’un certain défaitisme, d’une inquiétude ou d’une résignation, voire d’un nihilisme vécus quotidien. Il y a l’éparpillement des familles aussi. Des jeunes et des enfants qui vivent loin de la Normandie où sont restés les parents retraités et les grands parents. Il ne faut pas oublier nos aînés normands. Il a fait très froid en 2016 et pas sûr que la météo sociale et politique en 2017 soit plus clémente…

    Lire l’article, très pertinent, ci-dessous proposé par Normandie Actu:

    http://www.normandie-actu.fr/noel-personnes-agees-normandie-plus-isolees-france_247451/

    À Noël, les personnes âgées de Normandie sont les plus isolées de France

    D’après une étude de Retraite Plus, en Normandie, 25% des résidents de maisons de retraite passeront Noël dans la plus grande solitude. 1/4 des résidents ne reçoit aucune visite.

    Mise à jour : 16/12/2016 à 19:50 par Solène Bertrand

    25% des résidents de maisons de retraite de Normandie passeront Noël isolés. (Photo : Fotolia)

    25% des résidents de maisons de retraite de Normandie passeront Noël isolés. (Photo : Fotolia)

    Noël, une période où la solitude se fait cruellement sentir, notamment chez les personnages âgées demeurant dans des Ehpad (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Retraite Plus, organisme d’orientation en maison de retraite, publie une étude sur le taux d’isolement des résidents de maisons de retraite à Noël.

    La Normandie arrive en tête, classée dans le Flop 3 des régions où les aînés sont les plus isolés. 1/4 des résidents normands ne recevra aucune visite pour les fêtes.

    Taux de résidents en maison de retraite qui restent seuls à Noël par région (Source : Retraite Plus)

    Taux de résidents en maison de retraite qui restent seuls à Noël par région (Source : Retraite Plus)

    > LIRE AUSSI : Un Français sur dix vit dans la solitude. Au Havre, une association rompt l’isolement

    La Normandie dans le Flop 3

    En France, cinq millions de personnes et parmi elles, une personne âgée sur quatre, souffrent de solitude, selon l’étude réalisée par le Credoc pour la Fondation de France. Ce sentiment de solitude ou d’isolement est accru au moment des fêtes de fin d’année, si la famille est absente ou si le lien familial fait défaut. Le taux de résidents en Ehpad qui restent seuls à Noël est variable selon les régions.

    D’après l’étude de Retraite Plus, la Normandie est la plus mauvaise élève. Avec 25% des résidents en maison de retraite qui resteront seuls à Noël, elle caracole en tête du Flop 3 des régions où les aînés sont les plus délaissés. Les personnes concernées par cette solitude manquent généralement d’autonomie et de moyens, n’ont pas d’enfants ou leur famille est éloignée géographiquement.

    (Source : infographie Retraite Plus)

    Top 3 des régions les moins solidaires de leurs aînés. (Source : infographie Retraite Plus)

    Dans le Top 3 des régions les plus solidaires figurent au contraire les Hauts-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, et la région PACA.

    (Source : Retraite Plus)

    Top 3 des régions les plus solidaires. (Source : infographie Retraite Plus)

    > LIRE AUSSI : Carte. La Normandie, pas très généreuse avec ses associations

    Seuls 13% des résidents normands fêteront Noël en famille

    Toujours selon cette étude, seuls 13% des résidents de maisons de retraite en Normandie fêteront Noël chez leurs proches. 62% recevront de la visite, mais 25% resteront seuls.

    Seule chaleur humaine pour ces personnes esseulées, celle des personnels encadrants qui les accompagneront au cours de cette douloureuse période.

    Noël, fête de la solitude pour 25% des résidents d'Ehpad en Normandie. (Source : Retraite plus)

    Noël, fête de la solitude pour 25% des résidents d’Ehpad en Normandie. (Source : Retraite plus) En France, 19% des résidents de maisons de retraite passent Noël seuls dans leur établissement. (Source : Retraite Plus)

    En France, 19% des résidents de maisons de retraite passent Noël seuls dans leur établissement. (Source : Retraite Plus)

    Solène Bertrand


    Commentaire de Florestan:

    Ne pas oublier nos aînés et ne pas oublier enfin que la Normandie demeure l’un de nos rares sujets de réjouissance collective sinon le seul dans les temps plutôt sombres qui s’annoncent.

     
  • AVRANCHES 22/12/2016: 1ère conférence de la BAIE du MT ST MICHEL. Les Bretons vont-ils enfin respecter les Normands?

    A Avranches, en Normandie (et non pas en Bretagne) s’est tenue la première conférence de la Baie du Mont Saint Michel qui va devenir l’instance de discussion et de décision pour l’ensemble des collectivités terrritoriales concernées par le littoral de la baie du Mont Saint Michel qui va du cap Lihou, Granville en Normandie au Nord-Est à la pointe du Grouin, Cancale en Bretagne à l’Ouest. Au premier chef, deux régions sont évidemment concernées: la Normandie à l’Est et la Bretagne à l’Ouest.

    Dans le cadre de cette conférence vont être discutés les projets d’aménagement et de valorisation du patrimoine environnemental de la baie à l’échelle pertinente: Ségolène Royal a compris le message de l’UNESCO qui avait menacé il y a deux ans de retirer son précieux label au site si étaient confirmés les projets d’éoliennes terrestres prévus sur les « montjoyes », c’est à dire, les belvédères à partir desquels les pélerins autrefois pouvaient voir enfin le Mont au loin. Autre impératif: assurer la qualité de l’eau dans la baie en maîtrisant les pollutions agricoles et assurer le maintien de l’authenticité et la qualité des paysages en évitant le mitage pavillonnaire et l’accroissement des zones commerciales aux entrées des villes.

    Une évidence: la géographie impose la coopération entre la Normandie et la Bretagne.

    Une autre évidence: le Mont Saint Michel est géographiquement et historiquement situé en Normandie, dans l’ancien diocèse d’Avranches, province ecclésiastique de Rouen et dans le département de la Manche. La baie du Mont Saint Michel est bretonne à l’Ouest, de Saint Georges de Gréhaignes au pied du massif de Saint Brelade jusqu’à la pointe du Grouin sur la commune de Cancale: c’est la plus grande partie de la baie plus dominée d’ailleurs par le Mont Dol situé dans les terres que par le Mont St Michel, situé à l’extrémité Est dans la partie normande de la Baie que l’on nomme d’ailleurs, la « petite baie » par oppostion à la « grande baie » qui correspond à la partie bretonne.

    VRAIE GEOGRAPHIE DE LA BAIE DU MONT SAINT MICHEL:

    Afficher l'image d'origine

    A l’Est du gros trait rose: la Normandie. A l’Ouest: la Bretagne. La coopération est évidente, la géographie de la baie du Mont Saint Michel est bel et bien partagée entre les deux régions. Mais pourqu’il y ait coopération il faudrait respect entre les deux partenaires. Visiblement, ce n’est pas le cas:

    FAUSSE GEOGRAPHIE TOURISTIQUE BRETONNE VISIBLE SUR UN SITE

    OFFICIEL BRETON:

    http://www.tourismebretagne.com/decouvrir-les-destinations/saint-malo-baie-du-mont-saint-michel

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    Les Bretons fâchés avec la vraie géographie pourvu que ça les arrange…

    Extrait de la propagande:

    « Le Couesnon, dans sa folie, mit le Mont Saint-Michel en Normandie » mais cela n’empêche pas la baie d’être en Bretagne. Ce site exceptionnel à la porte nord de la région est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Plusieurs phénomènes admirables sont ainsi reconnus : un paysage maritime magnifique, des marées détenant le record de France avec 14 m d’amplitude, un patchwork de polders, des alignements mytilicoles, un joyau architectural mythique se reflétant sur l’immensité iodée.


     

    Bien entendu, devant le Mont Saint Michel lui-même, les deux rives du Couesnon aujourd’hui canalisé sont normandes: autant le panneau routier annonçant l’entrée en Bretagne est bien à sa place loin sur la rive gauche du Couesnon (à la hauteur de St Georges de Gréhaignes) autant le nouveau panneau « région Normandie » est-il mal situé, en retrait symbolique immédiatement sur la rive droite du Couesnon juste après le pont routier qui le franchit…

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    Le panneau breton est situé au bon endroit: rien à redire!

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    Le nouveau panneau « région Normandie » est situé sur la rive droite du Couesnon, juste après le pont routier alors que l’automobiliste roule depuis plus de trois kilomètres déjà en Normandie, dans le département de la Manche. On se demande qui travaille à la DIRNO dans le coin… C’est tout simplement mesquin!


     

    De cette première réunion de la conférence de la baie du Mont Saint Michel installée par la préfète de Normandie, Nicole Klein, David Nicolas, le maire d’Avranches, en tant que puissance invitante nous propose le petit compte rendu suivant:

    https://www.facebook.com/david.nicolas.58511?fref=ts

    Ce matin, la première Conférence de la Baie s’est tenue à la salle Victor Hugo d’Avranches, sous la présidence de madame Klein, préfète de la région Normandie. Ce fut un moment fondateur et essentiel pour l’avenir du pays du Mont-Saint-Michel.

    Le travail de l’InterScot mené par Erick Goupil, Jean-Pierre Carnet, Pierre-Yves Mahieu et Louis Thébault a été souligné. Les collectivités bretonnes et normandes ont affiché une réelle volonté de concourir à la protection et à la valorisation de toute la Baie classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979.

    Ensuite, en début d’après-midi, j’ai proposé la visite du Scriptorial d’Avranches à la Préfète de Région, ainsi qu’aux sous-préfets de Saint-Malo et d’Avranches. Cet équipement est un atout pour notre territoire et je remercie une nouvelle fois les équipes de ce musée qui font vivre notre patrimoine !

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    Lire aussi le compte-rendu plus complet proposé par La Manche Libre commenté par nos soins:

    http://www.lamanchelibre.fr/actualite-242631-manche-une-conference-pour-gerer-les-interets-de-la-baie-du-mont-saint-michel.html

    Manche : une conférence pour gérer les intérêts de la baie du Mont-Saint-Michel

    Manche : une conférence pour gérer les intérêts de la baie du Mont-Saint-Michel

    La conférence de la baie s’attachera à gérer les intérêts environnementaux et touristiques de la baie du Mont-Saint-Michel de Saint-Malo à Granville.

    Le 22 décembre 2016 à 16:00

    Jeudi 22 décembre, Avranches (Manche) a accueilli la conférence de la baie, première réunion du nom, qui réunit les élus et les acteurs économiques de la baie du Mont-Saint-Michel de Granville à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Cette conférence s’occupera des intérêts environnementaux et économiques de la région. Quant à la gestion des ouvrages issus des grands travaux du Mont-Saint-Michel, elle sera tranchée dans un rapport qui sera rendu public au mois de janvier 2017.

    Sous la présidence de Nicole Klein, préfète de la Région Normandie, s’est tenue jeudi 22 décembre à Avranches (Manche) la première conférence de la baie. Pour les élus et les acteurs économiques de la baie, bretonne et normande, du Mont-Saint-Michel, elle doit être un lieu de « co-construction » pour une meilleure gestion des éléments naturels et du patrimoine de la baie, vecteurs d’activités touristiques.

    Un plan de gestion

    La conférence de la baie devra mettre en place un plan de gestion dont l’écriture a débuté sous l’impulsion des élus bretons et normands dans le cadre de l’Interscot, syndicat mixte qui traite des questions d’urbanisme à l’échelle des pays : Pays de la Baie pour le sud-Manche et Pays de Fougères et Saint-Malo pour le nord de l’Ille-et-Vilaine.

    Un lieu de partage « non institutionnel »

    « Cette conférence doit être le lieu de partage de nos réflexions dans un cadre non institutionnel », a déclaré Anne Gallo, vice-présidente de la Bretagne. « En 2017, nous aurons des fiches actions concrètes. Les enjeux sont environnementaux et économiques. Le tourisme doit gagner en qualité d’accueil », a souligné Marie-Agnès Poussier-Winsback, vice-présidente de la Normandie. 

    Commentaire de Florestan: les Normands réclament d’être respectés concernant le Mont St Michel qui est normand par l’Histoire et la géographie.

    L’exemple du Val de Loire

    Cette initiative n’est pas unique. Le Val de Loire, inscrit à l’Unesco, a rédigé un plan de gestion qui sert de référentiel aux acteurs de cette région patrimoniale de Touraine. Dans la baie du Mont-Saint-Michel, le déclic est venu d’un conflit. L’Etat, sur l’injonction de l’Unesco à la suite de plusieurs projets d’éoliennes dans la baie du Mont-Saint-Michel, avait proposé un plan de protection drastique de la baie. Ce plan avait déclenché une levée de boucliers chez les élus bretons et normands. La ministre de l’Environnement, Ségolène Royal s’était d’ailleurs déplacée à Pontorson pour déminer la situation. Et elle avait confié aux élus le soin d’écrire leur projet. Avec la conférence de la baie, c’est chose faite.

    Les sujets délicats réglés dans un rapport

    La conférence de la baie ne réglera pas la question de la gouvernance du Mont-Saint-Michel. Nicole Klein a bien spécifié en préambule qu’elle ne s’occupera pas du devenir du barrage, des parkings, des navettes et du centre d’information touristique. Tous les sujets délicats.

    Commentaire de Florestan: il faut un établissement public du Mont St Michel avec une présidence normande.

    Cazeneuve au Mont-Saint-Michel ?

    Ces questions seront réglées par un rapport commandé par l’ex Premier ministre Manuel Valls lors de sa visite au Mont-Saint-Michel. Ce rapport co-écrit par Nicole Klein et Philippe Bélaval, directeur du Centre des Monuments Historiques devrait être officiellement rendu à Bernard Cazeneuve, l’actuel Premier ministre, lors d’une visite au Mont-Saint-Michel, programmée au mois de janvier 2017. A noter que l’ex-Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait lui aussi commandé un rapport sur la gouvernance du Mont-Saint-Michel après 2015, publié en mars 2014 et co-écrit par une mission d’inspection menée par des inspecteurs généraux de différentes administrations.

    Commentaire de Florestan: Le Premier Ministre cherbourgeois doit savoir, en principe, que le département de la Manche descend au Sud jusque dans l’Avranchin et son Mont St Michel. On peut raisonnablement penser que Bernard Cazeneuve va traiter le sujet avec la plus grande attention.

    La vision de Philippe Bas

    Philippe Bas, président du conseil départemental de la Manche, présent à la conférence de la baie, a livré des pistes de réflexion. Sur la question des navettes et des parkings : « c’est à l’équilibre. Les conditions d’accueil se sont améliorées mais on ne peut s’en désintéresser. » Et le barrage ? « Il doit être de la responsabilité de l’Etat pour sa maintenance. » Quant au centre d’information touristique, il nécessite « l’implication de toutes les intercommunalités et des régions. »

    Commentaire de Florestan: Philippe Bas est encore un Bas-Normand prêt à baisser son froc devant les Bretons qui vont se taper l’incruste!

    La référence à la Bretagne est, certes, légitime dès lors qu’il s’agira de présenter aux touristes la Baie du Mont Saint Michel mais il faudra surtout créer une maison de la Normandie et du Mont St Michel sur place ne serait-ce que pour permettre le lien organique entre l’abbaye du Mont Saint Michel et le Scriptorial d’Avranches qui parait historiquement et géographiquement plus pertinent que le lien entre le Mont St Michel et… Saint Malo.

    A moins que les Normands décident (et ils devraient le faire…) de communiquer auprès des télespectateurs brésiliens sur « Saint Malo cité corsaire normande » à cause des exploits d’un Surcouf!

    Autre question (qui n’est pas subsidiaire…): Hervé MORIN qui est devenu depuis le 1er janvier 2016 le lointain, très lointain, successeur du duc Richard 1er qui fonda en 966 l’abbaye bénédictine normande bâtie fièrement au sommet d’un rocher perdu au milieu de nulle part, va-t-il enfin s’occuper de l’avenir du Mont Saint Michel?

     
  • Une « rencontre conviviale » à Lyon le 14 janvier 2017(17h-20h)

    Nous avons reçu le compte rendu d’une réunion du collectif Appel des 100 de Lyon, qui prévoit une nouvelle initiative dans un café le samedi 14 janvier 2017.   INVITATION […]

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  • Une plateforme de propositions pour l’alternative

    Nous publions la plateforme de propositions issue des travaux de la convention nationale de l’Appel des 100 qui s’est déroulée à Montreuil le 12 novembre. Elle peut servir de base […]

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  • ACCUEILLIR les réfugiés en NORMANDIE: pour relever le niveau… des NORMANDS. Tout simplement!

    Sur l’antenne de France CULTURE dans la matinale proposée ce 22 décembre 2016 on pouvait écouter un reportage plutôt édifiant sur l’accueil culturel en France des réfugiés issus des pays en guerre d’Afrique et du Proche Orient:

    https://www.franceculture.fr/emissions/le-choix-de-la-redaction/et-si-partageait-la-culture-avec-les-migrants

    Atelier organisé par l'Orchestre de Chambre de Paris

    C’est la société civile qui se débrouille, qui multiplie les initiatives soit individuelles, soit familiales ou associatives sans aucune aide publique, sans aucun soutien institutionnel. Le reportage concernait la région parisienne bien sûr mais aussi Lyon, Lille ou Montpellier. Ici un orchestre symphonique organise le collectage des chansons traditionnelles qu’apportent avec eux les migrants. Là ce sont des sorties accompagnées à la bibliothèque ou encore des visites au musée, au théâtre, au cinéma, à l’opéra…

    Et l’un des acteurs de cet accueil « à la française » de dire qu’il n’était pas là pour imposer « la vraie » culture française, « gauloise héritée du passé » (sic!).

    Dans un autre reportage entendu la veille le 21 décembre 2016 sur la même antenne (l’émission de reportages « Les pieds sur terre »), on pouvait entrer dans l’intimité familiale d’un couple de cadres quarantenaires habitant l’Essonne et leurs deux filles qui s’était porté volontaire auprès du SAMU social de l’Ile de France pour accueillir à la maison un réfugié soudanais, un étudiant en mathématiques fuyant l’enfer du Darfour.

    Reportage à écouter d’urgence tant il est édifiant!

    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/elan-de-solidarite

    De gauche à droite : Hadjo (27 ans, migrant soudanais), Solène (13 ans), Romain et Anne-Caroline (les parents accueillants) et Camille (16 ans) en train de jouer à Blokus.

    A l’avenant:

    La famille d’accueil française redécouvre la vraie cuisine. La famille d’accueil française face à la très ferme volonté du soudanais d’apprendre la langue de Molière et de Corneille fait l’effort inédit de ne plus s’avachir dans le franglish. La famille d’accueil française s’oblige à sortir avec son hôte soudanais au cinéma, mais aussi au musée ou à la bibliothèque municipale du coin car apprendre le français avec des BD ou des livres pour enfants qui traînent à la maison ne suffit pas à leur hôte venu se réfugier dans la banlieue Ouest de Paris pour fuir une guerre civile. Mieux: la famille d’accueil française redécouvre ce que peut signifier dans le quotidien le rituel d’une tradition religieuse vivante puisque leur hôte soudanais est musulman. La famille française d’accueil découvre soudain que dans le quotidien il n’y a pas que l’écran du smartphone, le jogging du dimanche matin ou les courses du samedi à l’hyper…

    Et c’est là que l’on doit mettre le doigt sur l’un des plus grands paradoxes français:

    A savoir, l’accueil d’êtres humains étrangers tous porteurs de traditions vivantes qu’ils aiment et respectent dans un pays mort à lui-même, effondré dans un individualisme consummériste nihiliste et pratiquant un universalisme artificiel avec un surplomb médiatique bien pensant qui culpabilise cette majorité de Français qui ne vivent pas comme des bobos métros surtout branchés sur les standards culturels et idéologiques d’une mondialisation à l’américaine et qui serait finalement heureuse de redécouvrir pour elle-même les plus belles traditions culturelles et spirituelles françaises car quand on accueille un étranger qui respecte sa langue maternelle, son pays et ses traditions (bref! un être humain normal) on ne saurait transmettre seulement Ikéa, Carrefour, Mac Do, Picard, Facebook ou Christophe Maé…

    L’accueil des réfugiés, contrairement au discours d’angoisse xénophobe du Front National ou de l’écrivain Renaud Camus craignant « le grand remplacement » de la population française par des masses d’immigrés, est l’occasion d’un sursaut salutaire et d’un regain d’intérêt pour les fondamentaux de la civilisation française dans toutes les familles d’accueil car les hôtes étrangers veulent être acceuillis par de vrais hôtes (la langue française est merveilleuse puisque le mot « hôte » signifie à la fois celui qui reçoit et celui qui est reçu) et non pas sur le parking d’un supermarché.

    Et c’est parce que la Normandie, riche pourtant d’un patrimoine historique et d’héritages culturels et spirituels extraordinaires, est devenue une friche, une jachère identitaire dans la tête de la plupart de nos concitoyens normands préoccupés d’abord par les contraintes d’un quotidien socio-économique de plus en plus incertain, qu’il faut développer l’accueil des réfugiés en Normandie:

    Car l’humanité des réfugiés qui ont vu le pire de l’Humanité exige de nous le meilleur de nous-même, car avant d’avoir le culot d’exiger le respect des migrants et de les obliger à l’assimilation et à l’intégration à la civilisation française ou normande, encore faudrait-il que nous soyons nous-mêmes respectables et respecteux de notre propre culture, d’être capable du minimum de curiosité intellectuelle et spirituelle pour la Normandie ou pour la France et permettre ainsi des interfécondations stimulantes tant pour le réfugié réconforté de retrouver une maison pour se reconstruire lui-même que pour l’accueillant normand ou français qui redécouvre aussi pour lui-même en cette occasion, de précieux trésors oubliés.

    Malheureusement, le discours politique dominant dans la perspective des prochaines élections présidentielles à cause du surplomb idéologique xénophobe du Front National qui est la réponse en miroir au surplomb idéologique médiatique dominant du gauchisme culturel des bobos de centre ville, ne propose aucun accompagnement, aucune prise en charge, aucune réflexion intelligente pour aider la société civile française et normande disposée à redécouvrir pour elle-même le patrimoine culturel français et normand en le faisant découvrir aux réfugiés qui font preuve, contrairement à tous les clichés affligeants qu’on nous inflige au sujet des étrangers, d’une grande curiosité intellectuelle pour la culture du pays ou de la région d’accueil parce qu’ils sont, dans la plupart des cas, enthousiastes à l’idée de faire partager leurs traditions vivantes après avoir fait l’expérience de la même chose avec leurs hôtes français.

    Il y a douze ans, j’ai fait moi-même cette expérience humainement enrichissante d’accueillir chez moi un réfugié politique congolais fuyant de toute urgence la répression du dictateur  Laurent Kabila. Il est resté chez moi plus de trois mois: juriste de formation et passionné par l’Histoire, mon hôte africain était très heureux de me faire découvrir l’histoire peu connue en France des mouvements et leaders politiques de la Libération africaine des années 1960 tout en discutant avec moi d’Histoire de France, en partageant dans la cuisine, les mille et une façon africaines d’accomoder une volaille normande après avoir dégusté ensemble des huîtres de Saint Vaast et un coeur de Neufchâtel en évoquant la geste de Guillaume Le Conquérant ou l’histoire du Mont St Michel.

    A Avranches, heureusement, David Nicolas, le maire, a parfaitement compris tous les enjeux culturels et identitaires de l’accueil en Normandie des réfugiés: en animant, par exemple, un atelier de dégustation de galettes normandes au sarrazin.

    https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1875414069359711&set=picfp.100006734080547.1875414059359712&type=3&theater

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    Et des Normands intégrés aux Sarrazins ou des Sarrazins intégrés aux Normands, on a déjà connu ça…

    https://palermenormande.wordpress.com/

    L’extraordinaire décor normanno-arabe de la salle « Roger » du palais des Normands à Palerme:

    salle-de-roger

    En outre, avec les réflexions profondes de Léopold Sedar Senghor, le plus normand des grands écrivains africains, nous avons le luxe d’avoir le cadre intellectuel de proposer un accueil normand pour tous les étrangers, puisque Senghor définit avec la « Normandité » l’identité normande comme le résultat d’un carrefour des civilisations entre le Nord et le Sud:

    http://www.cercle-richelieu-senghor.org/component/content/article.html?id=67

    senghor

    Avec la Normandie soyons donc fiers d’accueillir chez nous le Monde entier!

     
  • NOEL EN NORMANDIE / NOUE EN NORMAUNDIE

    Merci à Maît Gires de nous avoir envoyé le petit conte de Noël bien de chez nous à poster devant la crèche: il fait froid et dur dehors. Alors que le beau sapin vert se retrouve à demi avalé dans la calende noire du Diable dans une rue de Berlin ensanglantée et que nos amis Allemands n’auront aucune envie de chanter cette année la petite étoile du matin ou la jolie rose sortie du vieux tronc d’Isaïe, on vous invite non pas à chauffer dans la noirceur mais à vous chauffer le coeur car beaucoup de foyers vont rester froid ce Noël 2016.

    A lire non sans émotion la petite comptine de Noël qui suit: tendre et lucide elle est bien normande!

    cp-noel-en-normandie

    une crèche de « Noué » en normand (Mait’ Gires/ J Ph JOLY) Noué en Nourmaundie

    Es vents du tchu d’l’an
    Aux vents de fin d’année

    I fait brin caôd et alo,
    I plleut et ch’est l’abat d’iâo et alo !

    Il ne fait pas très chaud et alors
    Il pleut et pas qu’un peu, et alors

    Guette, dauns eun cllos
    Lo oû *hâot bouot du *hamé
    Eune lumyire cha yest censément eun solé !


    Observe dans un champs
    Là au bout du village
    Une lumière qui est presque un soleil

    Lé prémyi dépêchi par ichin
    Cha yest lé quetoun
    Dé l’ouvrage, bouon,
    annyi pou’li y-en a brin !


    Le premier arrivé ici
    C’est l’âne
    Du travail, eh bien,
    Aujourd’hui il n’y en a pas

    Ch’est l’hivé sû té, sû mé,
    Ryin qu’eune tiarraée
    Pouor eun béquéré.
    Lé boeu itou s’racache ilo
    Car no prêche d’eun bézot…


    C’est l’hiver sur terre et sur la mer
    Ne reste qu’un peu d’herbe
    Tout juste de quoi donner à un agneau
    Le bœuf aussi arrive
    Car on parle d’un dernier né

    Derryire la bijude v’lo dauns le bruneu
    la lavandyire et l’vuus péqueu
    Lé tchuraé et lé brouetteus
    Tous les métyis et dé de maême
    Le cache pouque magene.
    Guette, les maôves en trivelaine
    S’muchent sû l’hâodene.


    Derrière la baraque voici dans la brume
    La lavandière, et le vieux pécheur
    Le curé et l’entremetteur
    Tous les métiers et même
    Le commis du meunier sans doute.
    Regarde les mouettes par centaines
    Se protègent à l’abri de la dune.

    Dauns che mounde grédin
    j’soumes byin des euns !
    Ma, des couops, no tergi d’quei avei l’espé,
    Eun sourire, eun mot jatil vyinra p’têt
    D’eun des syins qui coupes-sa le pan et la quette.

    De ce monde cupide
    Nous faisons partie !
    Mais des fois on attend de quoi espérer
    Un sourire ; un joli mot viendra peut être
    D’un de ceux qui coupe le pain et la chaîne

    Pouor fechounaer des batiâos, des maisouns
    Faôt eun querpentyi, dame, yest à venin
    reide dreit dauns sen quemin
    La sciette à la man,


    Pour fabriquer des bateaux et des maisons
    Il faut un charpentier, or, le voilà
    Marchant droit dans son destin
    La petite scie à la main

    Sa fème, Marie cache à la suute en gimant
    Sen bézot ne vyinra paés yens
    I reste derryire des haôtes murales…

    Sa femme Marie va à sa suite se lamentant
    Son petit ne viendra pas là
    Il est enfermé derrière de grands murs

    Dauns lé cyil no veit
    Que niolent les Roués


    On voit dans le ciel
    les Rois qui badinent

    Sount-i innochents !
    Les voilà bien idiots

     
  • Détournements dans les régies municipales du Havre : Matthieu Brasse demande une mission d’évaluation

    1 million d’euros ont été détournés dans les régies municipales de la ville du Havre. Au total ce sont plus de 360 000 € détournés aux régies municipales des parcs de stationnement pendant plusieurs années qui viennent s’ajouter aux 661 000 € détournés entre 2007 et 2013 à la régie vie scolaire. Lors du Conseil […]

     
  • Construire l’alternative majoritaire à gauche !

     » Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaitre et dans ce clair-obscur surgissent les monstres » (Gramsci). Le monde est déchiré par de multiples crises. Crises sociale, […]

      ,
  • Après « La Sociale » : quelle Sécurité Sociale ?

    S’il est une leçon a retenir du film de Gilles PERRET, projeté jeudi dernier au Sirius devant une salle pleine, c’est qu’un peuple combatif, mobilisé derrière des syndicats et des partis ouvriers puissants peut renverser des montagnes ! Même dans un pays en ruine. Partant d’une ordonnance,…

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  • A Pîtres, à Tourouvre et à Rouen, la NORMANDIE prépare l’INDUSTRIE française du XXIe siècle

    La Normandie forte de son riche passé a déjà un futur: sur une route produisant de l’électricité grâce à des panneaux solaires incrustés dans le revêtement, une voiture autonome sans chauffeur propulsée à l’hydrogène et personnalisée pour le plus grand confort de son propriétaire, roule dans le silence… Elle a été assemblée en Normandie grâce à une imprimante 3D qui a fabriqué les pièces grâce à de la poudre de métal atomisée au gaz produite en Normandie.

    Non, ce n’est pas de la science fiction: c’est l’avenir industriel de la Normandie dans vingt ans et dont les premiers jalons sont posés aujourd’hui:

    Dans le Perche à Tourouvre, avec l’inauguration du premier kilomètre de route départementale dont le revêtement garni de cellules photovoltaïques va pouvoir fabriquer de l’électricité. L’expérience normande est une véritable première mondiale et un vrai pari sur l’avenir: il s’agit de profiter de l’actuelle explosion du secteur de l’électricité photovoltaïque en Chine qui engendre la baisse phénoménale du prix du KWH de l’électricité solaire pour que cette technologie, pour l’instant coûteuse, devienne rentable. Il suffirait d’équiper 25% du réseau routier français pour assurer l’autonomie nationale en électricité, à condition que cette technologie démontre sa fiabilité: on peut compter sur la météo normande (et les tracteurs normands) pour la mise à l’épreuve nécessaire de cette route solaire percheronne qui doit pouvor résister aussi à ça:

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    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/12/21/en-normandie-une-route-solaire-au-banc-d-essai_5052352_3244.html

    En Normandie, une route solaire au banc d’essai

    Ségolène Royal doit inaugurer, jeudi, un tronçon routier de 1 km recouvert de panneaux photovoltaïques. Une première, financé par l’Etat à hauteur de 5 millions d’euros.

    LE MONDE | 21.12.2016 à 11h13 • Mis à jour le 21.12.2016 à 16h03 | Par Pierre Le Hir

    Test de route solaire à Tourouvre (Orne), en octobre 2016

    Après l’autoroute du soleil, voici la route solaire. Un tronçon long de 1 km, sur une voie départementale desservant la petite commune normande de Tourouvre-au-Perche (3 400 habitants), dans l’Orne, dont la chaussée a été recouverte de dalles photovoltaïques.

    Cette infrastructure doit être inaugurée, jeudi 22 décembre, par la ministre de l’environnement, Ségolène Royal, qui en fait un exemple de la transition énergétique dans les territoires. Ce projet, sans précédent au monde par sa taille, suscite pourtant des critiques, en raison d’un rendement énergétique incertain et d’un coût élevé. Le financement, de 5 millions d’euros, a en effet été assuré par une subvention de l’Etat.

    L’idée de déployer des panneaux solaires sur le réseau routier, afin de produire de l’électricité sans empiéter sur les surfaces agricoles ou les espaces naturels, n’est pas neuve. Voilà plus de dix ans, un couple d’Américains de l’Idaho, Scott et Julie Brusaw, avait ouvert la voie en créant la société Solar Roadways. Depuis, des initiatives similaires ont été lancées dans plusieurs pays, notamment à Berlin ou dans la banlieue d’Amsterdam. Mais, jusqu’ici, les expérimentations n’ont été réalisées que sur de très petites sections de route.

    Le concept a changé d’échelle, avec le projet Wattways porté par l’entreprise de travaux publics Colas (groupe Bouygues) et l’Institut National de l’Energie Solaire (INES) qui associe le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et l’université de Savoie. Au terme de cinq années de recherche et de tests menés en Vendée, dans les Bouches-du-Rhône et dans les Yvelines, la route solaire normande va constituer le véritable banc d’essai.

    Lire aussi :   Bouygues prend la « route du soleil » pour produire de l’électricité

    Sur 2 800 m2, des panneaux photovoltaïques en forme de dalles ont été collés sur l’asphalte. Au sein de ce revêtement, les feuilles de silicium générant le courant sont enrobées dans une résine protectrice qui, affirment les partenaires de Wattway, les rend « capables de supporter la circulation de tout type de véhicule, y compris les poids lourds », tout en assurant une bonne adhérence entre les pneus et la chaussée. Ces modules sont fabriqués par la société coopérative de production (SNA) basée elle aussi à Tourouvre-au-Perche.

    Fabrication de panneaux photovoltaïques par la société coopérative de production SNA, à Tourouvre, en novembre 2016.

    L’électricité produite rejoint le réseau de distribution local, via un raccordement direct. D’après la société Colas, une surface de 20 m2 suffit à approvisionner un foyer en électricité (hors chauffage) et 1 km de route équipée fournit l’équivalent de la consommation de l’éclairage public d’une ville de 5 000 habitants.

    « La route solaire s’inscrit dans la transition énergétique : promesse de croissance verte, création d’emplois, innovation », s’était félicitée Ségolène Royal lors du lancement du chantier, en octobre. Un peu vite, elle avait alors annoncé que la production attendue était de « 17 963 kilowattheures (kWh) par jour », avant de rectifier sur le site internet du ministère, qui ne fait plus état que de « 790 kWh par jour », soit vingt-deux fois moins.

    « Gadget »

    Ce sont bien les performances de cette infrastructure, au regard de son coût, que mettent en cause certains experts. « Il s’agit sans doute d’une prouesse technique, mais, pour developper les renouvelables, il y a d’autres priorités qu’un gadget dont on est certain qu’il est très cher sans être sûr qu’il marche », pense Marc Jedliczka, vice-président du Réseau pour la Transition énergétique (CLER) et directeur général de l’association Hespul, spécialisée dans le photovoltaïque.

    Lire aussi :   Tesla veut racheter le fabricant de panneaux solaires SolarCity

    Le président du syndicat des énergies renouvelables (SER), Jean-Louis Bal, réserve quant à lui son jugement sur la viabilité du procédé : « Quels seront son coût, sa productivité et sa durée de vie ? Pour l’instant, je n’ai pas les réponses. »

    A 5 millions d’euros le kilomètre, la perspective, envisagée par la ministre, de paver de silicium 1 000 km de routes exigerait d’y consacrer 5 milliards d’euros. Cela, alors que le prix du watt-crête (puissance maximale) raccordé se monte, pour l’actuelle route solaire, à 17 euros contre seulement 1,30 euro pour le photovoltaïque posé en grande toiture, et moins de 1 euro pour les installations au sol.

    Le site normand est un démonstrateur. A terme, les promoteurs de Wattway espèrent se rapprocher des coûts de production du solaire classique, pour pouvoir passer à la commercialisation de leur procédé. Pour l’heure, ils ont en portefeuille une centaine de petits projets de tronçons photovoltaïques expérimentaux, dont une moitié en France et l’autre à l’étranger.

    Lire aussi:

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/basse-normandie/orne/premiere-route-solaire-au-monde-sera-inauguree-ce-jeudi-orne-1158943.html


     

     Dans l’Eure à Pîtres avec l’annonce faite ce 21 décembre 2016 lors d’une conférence de presse donnée par Hervé Morin de l’arrivée d’une usine unique au monde où pourra être fabriqué d’ici octobre 2018, 40000 tonnes de poudre de métal atomisée au gaz qui permettra de recréer une filière métallurgique normande compétitive de très haute qualité, compatible avec l’environnement et capable de rivaliser avec l’acier et la métallurgie conventionnelle qui s’est délocalisée en Chine et en Inde avec les conséquences que nous savons.

    « Metalvalue Powder » c’est le nom de ce magnifique projet industriel qui va coûter 75 millions d’euros (dont 50 millions apportés par les collectivités territoriales normandes) et qui devrait créer plus de 100 emplois dans ce qui pourra être considérée comme la plus grande start up de France conduite par un pool d’industriels français emmenés par Vallourec. La Normandie a été choisie en raison de la forte présence de l’industrie automobile, d’un savoir-faire métallurgique ancien toujours opérationnel et du haut niveau de recherche développement déjà proposé dans notre région sur la question des matériaux innovants et du traitement des métaux (on pensera à l’ionisation des métaux mise au point sur le site du GANIL de Caen).

    Suivre la conférence de presse sous le lien suivant:

    https://www.facebook.com/Normandieactu/?fref=ts

    Voir aussi l’article de Normandie Actu:

    Pîtres 

    Une centaine d’emplois annoncés en Normandie : Metalvalue Powder s’installe dans l’Eure

    Mercredi 21 décembre 2016, Metalvalue, jeune start-up, a annoncé l’installation prochaine d’une usine de production de poudre métallique d’acier atomisé au gaz, dans l’Eure.

    Mise à jour : 21/12/2016 à 16:24 par Élodie Armand

    La Région Normandie a investi plusieurs millions d'euros dans le projet de Metalvalue Powder, présidé par Alain Honnart (à droite). (©Région Normandie)

    La Région Normandie a investi plusieurs millions d’euros dans le projet de Metalvalue Powder, présidé par Alain Honnart (à droite). (©Région Normandie)

    C’est officiel, Metalvalue Powder s’installe en Normandie. C’est en septembre 2017 que sera posée, à Pîtres (Eure), la première pierre de la  « plus grosse usine au monde de production de poudre métallique d’acier atomisé au gaz ». Mise en route prévue un an plus tard.

    Lors d’une conférence de presse au siège de la Région Normandie, à Rouen, mercredi 21 décembre 2016, Hervé Morin, président de Région, et Alain Honnart, président de Metalvalue Powder, ont annoncé l’embauche d’une centaine de personnes.

    Technologie de « rupture » bientôt accessible

    Basée en Suède et en France, Metalvalue est spécialisé dans la poudre métallique d’acier atomisé en gaz. Technologie « de rupture », décrite comme plus résistante à la corrosion et aux hautes températures que d’autres métaux, la poudre produite à Pîtres sera notamment utilisée comme matière première dans les imprimantes 3D des entreprises automobiles et aéronautiques, pour créer des pièces métalliques prêtes à l’emploi.

    Produire en grande quantité et à moindre coût

    Utilisée auparavant par des niches, l’ambition avouée de Metalvalue est de la produire en grande quantité et à moindre coût pour la rendre plus compétitive, à hauteur de 40 000 tonnes de poudre par an, soit l’équivalent de la production mondiale actuelle. Si le prix actuel s’aligne entre 80 et 400 euros le kilos, Metalvalue projette de l’abaisser à « quelques dizaines d’euros ».

    > LIRE AUSSI : Des entreprises normandes en quête de marché russe

    Selon Alain Honnart, ancien directeur industriel de Comex Vallourec, l’usine alimentera celle de production en Suède et à Étain (Moselle) (dont l’ouverture est annoncée en 2017), et une quinzaine de partenaires licenciés.

    On a signé un contrat de licence en Allemagne et en Italie, et hors d’Europe. En France, ce sera dès janvier .

    En collaboration avec une fonderie locale

    L’usine de Pîtres sera approvisionné par la fonderie basée à Pîtres, Manoir Industries. Avec la signature d’un accord fin juillet 2016, celle-ci a d’ores et déjà prévue d’investir 25 millions d’euros pour assurer la quantité d’acier nécessaire à l’usine.

    Selon Alain Honnart, la production est à 20% de ses capacités, et devrait atteindre le plein rendement avec l’ouverture de l’usine. Le secteur  Recherche & Développement de Metalvalue y sera également sous-traité, jusqu’à l’ouverture d’un laboratoire de la start-up.

    Bernard Leroy, président de la communauté d’agglomération Seine-Eure, s’est réjouit de son installation sur « un territoire dont la moitié des emplois sont industriels avec des entreprises qui exportent entre 70 et 80% de leur production ».

    On est heureux car cela conforte l’activité de Manoir Industries, fonderie historique bientôt centenaire, qui va ainsi doubler ses effectifs dès le lancement de sa production.

    « Combien de fois s’est-on interrogé sur la survie de cette usine ? », l’a d’ailleurs interpellé Hervé Morin. « Là on associe une vieille usine de territoire avec une industrie de rupture et on donne un nouvel avenir à Manoir industries. »

    > LIRE AUSSI : Economie, transports… Le bilan du président de région, un an après son élection

    L’alliance devrait permettre de créer  une centaine d’emplois d’ingénieurs, techniciens et ouvriers localement, soit le double d’effectifs actuellement en poste sur les trois sites existants en France. Des employés de l’ancienne usine Vallourec de Déville-lès-Rouen pourraient en faire partie.

    Mais au fait, pourquoi la France ?

    La production étant majoritairement électrique, le prix de l’électricité en France est un atout majeur pour Metalvalue Powder. Autre atout du site de Pîtres, la proximité avec la fonderie permettra à l’acier d’être rapidement transporté dans l’usine pour pour y être pulvérisé. Le métal liquide en fusion est soumis, à froid, à des jets de gaz puissant pour transformer l’alliage en petites billes, d’1/4 à 1/10e de millimètre qui seront ensuite traitées. Selon Alain Honnart, la production de cette poudre nécessite 1 kilo d’acier pour 1 kilo livré, contre 3,4 kg pour 1 kilo livré habituellement.

    La Normandie, bastion de la poudre métallique d’acier ?

    La start-up, née deux ans auparavant, a d’autres ambitions : créer une « usine modèle » pour produire directement des pièces avec sa matière, à raison de 1 000  tonnes par an, et un laboratoire Recherche & développement. Si aucun localisation n’a encore été annoncée, la Région s’annonce intéressée.

    Ainsi, dans l’installation de la future usine Metalvalue Powder, elle intervient directement dans le capital de 50 millions d’euros, grâce au fonds Normandie Participation, à hauteur de 1,5 million d’euros.

    Plusieurs millions d’euros ont aussi été versés, via le dispositif « Impulsion développement », pour soutenir le projet. Hervé Morin s’est félicité de cette rencontre entre « intelligence publique et intelligence privée » qui peut avoir « de nombreuses retombées dans le secteur automobile et aéronautique. »


     Commentaire de Florestan:

    N’en déplaise à certains, démonstration est faite que le gars Morin à la tête de la Normandie ne fait pas le… pitre!

    En terme de communication c’est aussi une réussite: un joli cadeau de Noël déposé aux pieds d’une Normandie qui ne sent plus le… sapin!


     Enfin à Rouen, on se prépare à accueillir le World motor show en 2018 qui est le grand rendez-vous mondial de tous les spécialistes et experts de la motorisation dans le monde entier. Le World Motor Show de Rouen ambitionne d’être pour le moteur ce que Davos est pour la politique ou Las Végas est pour le High Tech numérique, le grand rendez-vous mondial incontournable et stratégique de tous les acteurs d’une filière ou d’un sujet essentiel.

     

     
  • Une ville sans boussole!

    Le taux de pauvreté a augmenté ! Une ville sans boussole ! Selon l’Insee, le taux de pauvreté en France a légèrement augmenté en 2015. De 14,1 % de la population en 2014, il est passé à 14,3 %. Cette hausse « proviendrait principalement de l’augmentation…

     
  • AVENIR DU MONT ST MICHEL: Les NORMANDS se préparent… Les lobbies bretons aussi!

    Pour entretenir la confusion dans l’esprit du grand public, à l’instar du lobby du tabac qui affirmait des années durant que la cigarette n’avait rien à voir avec le cancer.

    Exemple avec une CCI de Brest sans vergogne qui transmet aux apprentis étrangers « primo-arrivants » une géographie régionale doublement erronnée!

    http://www.ciel.fr/apprendre-francais/excursions-bretagne.htm

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    FUMER PROVOQUE LE CANCER

    Le but? Distiller le doute en remettant en cause des vérités scientifiquement établies à destination d’un grand public peu informé. Ainsi, nombre de supports ou de liens sur Internet vont présenter un Mont Saint Michel qui ne serait pas normand ou pire, situé au milieu de nulle part « entre Bretagne et Normandie » parce que la majeure partie de la baie du Mont Saint Michel est en Bretagne. La manipulation consiste à confondre le Mont St Michel authentiquement normand par sa géographie et son histoire avec la baie du Mont Saint Michel.

    Après la tentative d’annexer le Mont Saint Michel dans la stratégie touristique des métropoles bretonnes de Rennes et Nantes que nous avons dénoncée ici même et avant que ne soit installée le 22 décembre 2016 à Avranches, la toute nouvelle conférence de la baie du Mont Saint Michel qui va succéder à l’actuel syndicat mixte de rétablissement du caractère maritime du Mont présidé par Hervé Morin et qui doit disparaître car les travaux sont finis, voici que Normandie ACTU a eu la bonne idée de nous rappeler les dernières tentatives plus ou moins maladroites ou malhonnêtes de jouer avec la géographie et l’histoire de la Normandie alors que la frontière administrative entre le département de l’Ille et Vilaine et celui de la Manche héritée de l’ancien découpage diocésain, est l’une des plus anciennes de France puisqu’elle remonte au IVe siècle après JC avec la création de la Seconde Lyonnaise dans laquelle va s’inscrire la province ecclésiastique de Rouen dont dépend le diocèse d’Avranches puis le futur duché de Normandie.

    C’est ainsi que TV Globo la grande télévision publique brésilienne a proposé récemment un documentaire situant le Mont Saint Michel en Bretagne:

    http://www.normandie-actu.fr/documentaire-bresilien-situe-mont-saint-michel-bretagne_247775/comment-page-1/#comment-276200

    Insolite. Un documentaire brésilien situe le Mont Saint-Michel… en Bretagne

    Vendredi 9 décembre 2016, un documentaire, diffusé sur la plus grande chaîne de télévision brésilienne, a situé le Mont Saint-Michel en Bretagne. Précisions.

    Mise à jour : 20/12/2016 à 10:09 par La Rédaction

    bretagne-mont-saint-michel-630x0.png

    Diffusé vendredi 9 décembre 2016, un documentaire d’une grande chaîne de télévision brésilienne a situé le Mont Saint-Michel en Bretagne (capture d’écran).

    Si le Mont Saint-Michel pouvait pleurer, nul doute qu’il se noierait. Sur Google, il est présenté comme emblème de la Vendée. Et voilà qu’au Brésil, l’émission Globo Reporter a ouvert son documentaire dédié à la Bretagne… avec l’îlot historique de la Manche, vendredi 9 décembre 2016. Selon nos confrères de La chronique républicaine, les reporters ont retracé la géographie de la Bretagne du Mont Saint-Michel « à la forêt de Brocéliande, en passant par Saint-Malo, Cancale, Locronan et le château de Fougères. »

    150 millions de téléspectateurs

    L’émission a été diffusée sur Globo, première chaîne brésilienne avec 150 millions de téléspectateurs par jour. De quoi assurer… normalement, une bonne communication pour la Région. Mais cessons de nous en prendre aux Brésiliens, rappelez-vous, en novembre 2015, c’est un manuel scolaire qui avait commis l’erreur.

    > LIRE AUSSI Insolite. Le Mont Saint-Michel présenté par Google comme emblème… de la Vendée


    Du côté normand, on s’organise et la réunification va enfin nous donner le poids nécessaire à l’établissement d’un dialogue franc et ferme d’égal à égal avec les Bretons.

    Au niveau institutionnel, les Normands sont aux commandes: Laurent Beauvais ci-devant président de la région Basse Normandie a présidé l’actuel syndicat mixte du rétablissement du caractère maritime du Mont dont les élus Bretons sont sortis puis revenus pour en sortir définitivement. Hervé Morin préside aujourd’hui cette structure qui doit disparaître au profit d’une nouvelle instance, la conférence de la baie du Mont St Michel. En outre, c’est à la préfète de la région Normandie, Nicole Klein, déjà coordinatrice pour le Mont inscrit à l’UNESCO, que  Manuel Valls a confié la réflexion sur l’avenir institutionnel de la baie et du Mont St Michel: c’est ce rapport qui devrait être présenté publiquement lors de l’installation de la toute nouvelle conférence de la baie qui aura lieu à Avranches le 22 décembre 2016: à Avranches donc, en Normandie… A cette conférence, la partie normande de la baie et le Mont St Michel seront représentés par Agnès Poussier-Winsback, la maire de Fécamp qui sait ce que « abbaye normande » peut signifier.

    Lire ci-après, le communiqué officiel diffusé pour présenter cet événement:

    20-12-2016 18;17;57

     

    Mais le plus important c’est que ce soit l’Avranchin terre normande et qui entend le rester qui décide de s’organiser pour échapper au triste sort de carpette de la Bretagne voisine:

    Il semble qu’un champion soit enfin trouvé en la personne de David Nicolas, le fringuant maire d’Avranches, un vrai érudit normand qui a compris l’essentiel. Faire d’Avranches, la capitale d’un pays du Mont Saint Michel et la porte de la Normandie. Car le travail ne va pas manquer pour faire rayonner plus encore la Normandie « montoise »: il reste à définir précisément le futur statut du Mont St Michel et ses abords immédiats (on parle d’un établissement public à l’instar de celui du château et parc de Versailles dont il faudra attribuer, à terme, une présidence normande). Il faut aussi une représentation auprès de l’association internationale des sites inscrits à l’UNESCO: à notre connaissance, le Mont St Michel et sa baie n’ont toujours pas d’élu local référent officiellement désigné. Enfin, il faut procéder au rapprochement et à la coordination la plus étroite possible entre la Réunion des Musées Nationaux qui gère l’abbaye du Mont Saint Michel et le Scriptorial d’Avranches qui propose la muséographie qu’on refuse de présenter au Mont St Michel et qui, surtout, conserve l’inestimable trésor des manuscrits médiévaux du Mt St Michel qui à eux seuls mériteraient d’être inscrits à l’UNESCO…

    Ainsi, il apparaît évident que David Nicolas semble être « the right man at the right place »

    http://www.ouest-france.fr/normandie/avranches-50300/mont-saint-michel-normandie-d-nicolas-candidat-la-presidence-4693796

    Mont-Saint-Michel-Normandie : D. Nicolas candidat à la présidence

    Modifié le 20/12/2016 à 12:36 | Publié le 20/12/2016 à 12:36

    • David Nicolas, maire d'Avranches (au centre), est candidat à la présidence de la communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie. David Nicolas, maire d’Avranches (au centre), est candidat à la présidence de la communauté d’agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie. | DR.

    par Mauricette GUITTARD.

    Élu maire d’Avranches en 2014, David Nicolas est candidat à la présidence de la future communauté d’agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie. Il est le premier candidat déclaré.

    C’est par un communiqué envoyé aux journaux locaux lundi soir, quelques minutes avant l’ouverture du conseil municipal d’Avranches, que David Nicolas, maire d’Avranches et élu communautaire, a fait savoir qu’il est candidat à la présidence de la future communauté d’agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie,

    Un candidat « porté par un collectif d’élus du Sud-Manche […]. Cette candidature […] résulte d’une décision collective. Notre projet communautaire est fédérateur. Il repose sur le respect des maires, des communes et des bassins de vie. […]

    Nous défendons un fonctionnement communautaire de proximité fondé sur les pôles territoriaux auxquels chaque commune pourra librement adhérer. […]

    Nous vivons dans un pays remarquable dont le Mont-Saint-Michel constitue le fer de lance. La Normandie devra compter avec nous pour développer sa stratégie.

    […] La méthode de travail que David Nicolas préconise est collégiale, respectueuse des personnes et des territoires. La constitution de services réactifs et efficients est notre priorité. Nous comptons maîtriser les dépenses de fonctionnement et la fiscalité. […]. »

     
  • Léo MARJANE la chanteuse interprète des Amoureux du HAVRE est décédée: elle avait 102 ans!

    Léo MARJANE est décédée le 16 décembre 2016

    https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9o_Marjane

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    Les Amoureux du Havre, c’est une belle chanson écrite par Léo Ferré qui l’a rendue célèbre en 1950 dont voici les paroles à redécouvrir sous les deux liens suivants car nous n’avons pas pu retrouver sur Youtube une version interprétée par Léo Marjane.

    D’abord une très belle version orchestrale proposée par Catherine SAUVAGE:

    https://www.youtube.com/watch?v=eFEfWEQQ27M

    Puis une version plus intimiste proche de la valse musette originale Interprétée par Germaine MONTEIRO. On regrettera, avec les images choisie par le youtubeur hispanophone qui a posté la vidéo, que l’imaginaire romantique parisien recouvre l’imaginaire du port du Havre: redoutable effet « Axe Seine » qui tue les paroles de cette merveilleuse chanson!

    https://www.youtube.com/watch?v=A1NTqrEp9s0

     

    LES AMOUREUX DU HAV

     

     
     
  • Pour les fêtes de fin d’année: faire bombance et bonne chère avec la Normandie

    Certains sur ce site par leurs commentaires, diffusent des caricatures du genre: les éleveurs et exploitants agricoles normands seraient trop grippesous pour être intelligents et faire la conversion de l’agriculture et l’agroalimentaire normands vers la haute qualité labelisée et le bio.

    On pourra rétorquer que si l’agriculture normande n’est pas à la pointe en terme de surfaces pour le bio c’est que les exploitants Normands plus prudents mais aussi plus individualistes que leurs collègues d’une région voisine où par la force d’un véritable collectivisme paysan des terroirs entiers avaient basculé dans l’enfer agro-industriel productiviste, n’ont tout simplement pas besoin d’avoir recours à la démarche d’une certification bio (même si elle intéresse de plus en plus aussi en Normandie) pour la bonne et simple raison que la plupart des éleveurs normands (à l’exception notable il est vrai du département de la Manche ou du bocage virois quelque peu contaminés par l’exemple d’une région voisine) n’ont jamais voulu cesser de faire le métier qu’ils savaient faire et qu’ils aimaient faire à l’instar de certains grands crus de la Bourgogne qui ont toujours fait du vin bio sans pour autant le faire savoir car la réputation et la tradition pouvaient suffire.

    Les Bretons vont désormais faire du bio avec l’acharnement qu’on leur connait comme des Chinois. Il leur faut sortir de l’enfer qu’ils ont eux-mêmes créé à condition que ce nouvel acharnement pour un nouvel idéal ne finisse comme le précédent: une solidarité paysanne pour vivre au pays et faire vivre le pays qui a laissé ses initiatives et ses coopératives se transformer en monstres anonymes d’un agro-business qui ravage les campagnes bretonnes.

    Rien de tel ou si peu en Normandie…

    Exemples dans le Perche (article récemment paru dans l’hebdomadaire Marianne) et dans les prairies du Pré d’Auge (à l’Est de la plaine de Caen):

    éleveur normand 2

    éleveur normand 1

    éleveur normand 3

    Dans le Pré d’Auge, à Mery-Corbon:

    ferme des pâtis 1

    ferme des pâtis 2

     
  • ATTRACTIVITE REGIONALE: Faut-il une usine à gaz à tous les étages?

    Le Conseil Régional de Normandie constatant que la Normandie préexistait depuis plus de Onze siècles à l’actuelle réforme territoriale, que la Normandie pourtant dotée d’un immense et exceptionnel patrimoine, d’un potentiel économique porteur d’un enjeu national et d’un nom connu dans le Monde entier, n’était pas assez connue ni assez valorisée par les Normands, a décidé d’une stratégie globale d’attractivité normande.

    Nous avons déjà ici parlé de la Mission Attractivité Normandie actuellement en cours.

    Mais nous posons une autre question qui renvoie à la difficulté des élus locaux à comprendre et à accepter qu’une décentralisation réussie c’est une vraie régionalisation.

    Le conseil régional a donc toute légitimité, surtout en Normandie, à piloter une attractivité régionale à partir d’une agence ad hoc. Les autres grandes collectivités territoriales normandes ont donc intérêt à y participer en adaptant la politique générale normande d’attractivité aux spécificités de leur territoire. C’est le choix fait par l’agglomération Caen La Mer qui va proposer une attractivité normande « à la mode de Caen » sans pour autant se substituer localement à la Mission Attractivité Normandie.

    C’est la bonne stratégie, à condition de ne pas mettre le même soir la réunion sur l’attractivité caennaise et la réunion sur l’attractivité normande…

    attractivité à la mode de Caen

    En revanche, la décision prise par le Conseil départemental de la Seine-Maritime de se doter d’une agence de l’attractivité alors qu’une agence régionale normande de l’attractivité va exister à partir de 2017 (basée au Havre) est une mauvaise décision:

    http://www.tendanceouest.com/actualite-205445-une-nouvelle-agence-attractivite-en-seine-maritime-pourquoi-faire-.html

    Une nouvelle agence d’attractivité en Seine-Maritime : pourquoi faire ?

    Une nouvelle agence d'attractivité en Seine-Maritime : pourquoi faire ?

    La nouvelle entité départementale réunit Seine-Maritime Expansion, le Comité départemental du tourisme et l’Agence technique départementale. – © Alan Aubry

    Le 09 décembre 2016 à 21:49n

    Alors que le département de Seine-Maritime se dote officiellement d’une agence pour l’attractivité ce vendredi 9 décembre 2016, l’opposition s’interroge sur le rôle de ce nouvel organe. Explications.

    Pascal Martin, président du Département de Seine-Maritime, célébrait ce vendredi 9 décembre 2016 la naissance de Seine-Maritime Attractivité. Cette nouvelle association est née du mariage de trois institutions – Seine-Maritime Expenstion (SME), en charge du développement économique, le Comité départemental du tourisme et l’Agence technique départementale – qui ne font désormais plus qu’un.

    Quelle réparation des rôles avec la Région?

    Car si officiellement la réforme territoriale veut que le développement économique soit centralisé au niveau de la Région, le Département rappelle qu’il a lui aussi sa carte à jouer. « La loi NOTRe a rebattu les cartes et il a fallu s’adapter, reconnait Pascal Martin. Nous avons accepté de changer de méthode tout en continuant d’accompagner les petites communes. »

    À lire aussi: Réforme territoriale, ce que contient la loi NOTRe

    « Les communes des territoires ruraux n’ont pas les mêmes capacités que les métropoles comme Rouen, plaide également Jean-François Bruges, président de feu SME. Il fallait un outil de proximité, notamment pour les aider à aller chercher les fonds européens ».

    La gauche dénonce un manque de clarté

    Pascal Martin met en avant le lien avec le territoire mais la création de cette nouvelle institution fait grincer des dents la gauche.

    « Le maintien d’actions départementales diverses peut brouiller le message du guichet unique pour les entreprises, s’inquiète Frédéric Sanchez, président PS de la Métropole de Rouen. Concrètement, il n’y aura pas une politique économique normande mais cinq en fonction des départements. »

    Même son de cloche chez Nicolas Rouly, ancien président PS du Département. « Nous avions Seine-Maritime Expansion qui marchait très bien, la Région aurait dû intégrer ce qui existait chez nous, regrette-t-il. On ne comprend pas très bien à quoi cet outil seinomarin va servir ».

     
  • Le Mont Saint Michel raconté dans une BD normande

    Le Mont Saint Michel est normand: ce n’est pas une légende mais l’Histoire. Histoire racontée dans une bande dessinée imaginée par de jeunes créateurs normands à découvrir ci-après:

    BD Mt St Michel normand