Aller au contenu

Élections: inscriptions jusqu’au 31 décembre

En 2017, les Français iront voter. Pas tous cependant, puisque nombreux sont ceux qui ne sont pas inscrits sur les listes électorales. Mais qui sont-ils et pourquoi boudent-ils les urnes? Selon un récent rapport parlementaire, les non-inscrits sur les listes électorales en France représenteraient 3 millions de personnes, soit 7% du corps électoral. Sans compter ceux qu’on appelle les mal inscrits, et qui porteraient le chiffre à plus de 9 millions! « Il y a d’abord les personnes en détresse, en souffrance ou en grande difficulté sociale comme les SDF, mais pas seulement. On remarque un paradoxe chez les jeunes qui terminent leurs études ou qui entrent dans la vie active. Ils disent s’intéresser à la politique mais pour des raisons de mobilité et de changement de région souvent liés au travail, ils sont nombreux à ne pas faire les démarches d’inscription, surtout lors d’élections intermédiaires », décrit Cyril Crespin, politologue et enseignant à l’université de Caen.
Ceux qui prennent leurs distances avec les urnes, toujours selon les chercheurs, sont aussi pour beaucoup des non-diplômés et des Français nés à l’étranger. Pour ces derniers, le manque d’informations et le sentiment de démarches administratives complexes semblent être au coeur de leur éloignement des scrutins. Au total, un tiers des Français par naturalisation serait absent des listes électorales.
Sophie Burdin du service affaires générales/population rappelle que « concernant les critères pour être inscrits, il suffit d’être de nationalité française (pour les élections à venir), d’être domicilié ou résident de la commune depuis au moins six mois, d’avoir 18 ans et de jouir de ses droits civils et politiques. Il faut aussi savoir que les jeunes sont inscrits d’office lors de leur participation à la journée défense et citoyenneté. Cependant, il faut veiller à bien mettre les noms de toutes les personnes composant la famille sur la boîte aux lettres, sinon les courriers et cartes d’électeurs risquent de ne pas être distribuées par La Poste ».
Dans la commune, les derniers chiffres de 2012 dévoilent un total de 16600 électeurs inscrits au lieu des 22641 potentiels. Près de 6000 électeurs seraient donc non-inscrits sur les listes stéphanaises, soit un taux probable de plus de 25%. Un pourcentage qui n’étonne pas Cyril Crespin: « On s’aperçoit que les non-inscrits sont plus importants en périphérie des grandes agglomérations que dans les centres-villes. Toutefois, on note que les élections présidentielles mobilisent plus, d’autant que les campagnes débutent beaucoup plus tôt qu’auparavant. Regardez cette année, on parle de ça depuis déjà le mois de septembre pour des élections qui ont lieu en avril et mai prochains ». Difficile effectivement de ne pas être au courant des échéances à venir, présidentielles et législatives. Pour faire entendre sa voix, l’inscription sur les listes électorales doit impérativement se faire avant le 31 décembre.
• Inscriptions en mairie ou à la maison du citoyen. Tél.: 02.32.95.58.33.

En 2017, les Français iront voter. Pas tous cependant, puisque nombreux sont ceux qui ne sont pas inscrits sur les listes électorales. Mais qui sont-ils et pourquoi boudent-ils les urnes? Selon un récent rapport parlementaire, les non-inscrits sur les listes électorales en France représenteraient 3 millions de personnes, soit 7% du corps électoral. Sans compter ceux qu’on appelle les mal inscrits, et qui porteraient le chiffre à plus de 9 millions! "Il y a d’abord les personnes en détresse, en souffrance ou en grande difficulté sociale comme les SDF, mais pas seulement. On remarque un paradoxe chez les jeunes qui terminent leurs études ou qui entrent dans la vie active. Ils disent s’intéresser à la politique mais pour des raisons de mobilité et de changement de région souvent liés au travail, ils sont nombreux à ne pas faire les démarches d’inscription, surtout lors d’élections intermédiaires", décrit Cyril Crespin, politologue et enseignant à l’université de Caen.
Ceux qui prennent leurs distances avec les urnes, toujours selon les chercheurs, sont aussi pour beaucoup des non-diplômés et des Français nés à l’étranger. Pour ces derniers, le manque d’informations et le sentiment de démarches administratives complexes semblent être au coeur de leur éloignement des scrutins. Au total, un tiers des Français par naturalisation serait absent des listes électorales.
Sophie Burdin du service affaires générales/population rappelle que "concernant les critères pour être inscrits, il suffit d’être de nationalité française (pour les élections à venir), d’être domicilié ou résident de la commune depuis au moins six mois, d’avoir 18 ans et de jouir de ses droits civils et politiques. Il faut aussi savoir que les jeunes sont inscrits d’office lors de leur participation à la journée défense et citoyenneté. Cependant, il faut veiller à bien mettre les noms de toutes les personnes composant la famille sur la boîte aux lettres, sinon les courriers et cartes d’électeurs risquent de ne pas être distribuées par La Poste".
Dans la commune, les derniers chiffres de 2012 dévoilent un total de 16600 électeurs inscrits au lieu des 22641 potentiels. Près de 6000 électeurs seraient donc non-inscrits sur les listes stéphanaises, soit un taux probable de plus de 25%. Un pourcentage qui n’étonne pas Cyril Crespin: "On s’aperçoit que les non-inscrits sont plus importants en périphérie des grandes agglomérations que dans les centres-villes. Toutefois, on note que les élections présidentielles mobilisent plus, d’autant que les campagnes débutent beaucoup plus tôt qu’auparavant. Regardez cette année, on parle de ça depuis déjà le mois de septembre pour des élections qui ont lieu en avril et mai prochains". Difficile effectivement de ne pas être au courant des échéances à venir, présidentielles et législatives. Pour faire entendre sa voix, l’inscription sur les listes électorales doit impérativement se faire avant le 31 décembre.
• Inscriptions en mairie ou à la maison du citoyen. Tél.: 02.32.95.58.33.