La légende du Père Noël est née dans le cadre féerique de la Laponie. Elle se poursuit en pays de Bray où l’illustre bonhomme a décidé de s’installer. Il vit désormais à Londinières. Rencontre avec un pro, Cédric !
Découvrez quelques-unes de ses confidences avant le départ pour sa tournée :
Interpellé par les gendarmes
Quand ses animaux veulent s’accorder une pause, il faut bien trouver une solution de secours, quitte à se faire interpeller par les gendarmes. « C’est déjà arrivé dans Neufchâtel », sourit le Père Noël. « J’ai été prévenu que j’avais le droit de conduire avec ma tenue mais pas avec mon bonnet. Les gendarmes m’ont dit qu’il fallait que mon visage soit visible ». Les militaires ont fait preuve d’indulgence, le laissant repartir sans lui mettre d’amende. Il a retenu la leçon pour les tournées suivantes.
L’hommage d’un petit-fils
Il y a des rencontres poignantes, comme celle dans le canton de Londinières d’une famille remettant une lettre au Père Noël il y a quelques années. « La famille avait dit que le grand-père décédé était avec les anges. L’enfant a déduit que le Père Noël qui voyageait dans le ciel pouvait entrer en contact avec lui. Cet enfant de 6 ans a donc écrit une lettre et fait un dessin pour son papi. J’ai été touché par cette démarche. J’ai pris la lettre avec moi et l’année suivante j’ai rendu une réponse à cet enfant ».
Un homme coquet
Il est très pointilleux sur la qualité de son costume. Il doit être confortable bien sûr mais il doit aussi résister aux intempéries. C’est à Clermont-Ferrand qu’il fait ses achats, n’hésitant pas à débourser 1 200 € pour être le plus beau « avec tous les accessoires », faisant une croix sur la hotte en osier « car cela abîme le costume ».
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