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Sébastien Jumel, maire de Dieppe et conseiller régional de Normandie, réagit à l’attentat de Berlin

Après les attentats de Paris et Saint-Denis, ceux de Nice et Saint-Étienne-du-Rouvray, quelques semaines après deux attaques en Bavière, un attentat déjoué à l’aéroport de Berlin et un autre projet criminel empêché à Cologne, la capitale allemande est brutalement frappée par la violence aveugle. Si, seule, l’enquête permettra de connaître précisément la nature des faits qui se sont déroulés dans l’ouest de Berlin, à l’heure qu’il est, il subsiste malheureusement peu de doute sur le caractère volontaire, calculé et visant à tuer un grand nombre de personnes de l’acte perpétré dans la soirée du lundi 19 décembre en pleine rue, sur un marché de Noël, à quelques jours des fêtes.

Le bilan est très lourd : 12 morts, 48 blessés. Déjà visée par le terrorisme le plus barbare ces derniers mois, l’Allemagne s’est réveillée abasourdie, sonnée, sidérée. Sensation que les Français connaissent trop bien. Il n’y a pas de mot assez fort pour condamner cette violence qui n’a d’autre but que de terroriser, qui ne vise qu’à tuer et dont la finalité est la mort en soi, la négation de la vie, de ce qui fait notre humanité commune par-delà toutes nos différences philosophiques et confessionnelles.

Acte après acte, faire peur en massacrant, en visant des symboles de la démocratie, en tentant de déchirer le contrat social et le vivre-ensemble dans nos sociétés, en appuyant sur nos fragilités : les visées des auteurs de tels crimes sont assez claires. Devant l’ampleur du bilan et la sauvagerie de l’acte, les mots sont faibles pour exprimer notre compassion et notre soutien aux familles des victimes, aux Berlinois, au peuple Allemand. Nous le faisons aujourd’hui comme Dieppois, Normands, Français, Citoyens du monde. Ces mots peuvent paraître dérisoires, ils sont cependant nécessaires, indispensables : la Résistance commence par là, par l’affirmation d’une commune solidarité. Résistance qui appelle évidemment la fermeté dans la lutte contre les auteurs de ces atrocités, contre leurs commanditaires, contre la morbidité qui leur tient lieu d’idéologie et la négation des valeurs humaines qui est au centre de leur soi-disant projet. Fermeté sans faille contre ce terrorisme et ses protagonistes et, dans le même mouvement, fermeté dans notre attachement au socle des valeurs qui forment le cœur de notre identité : les droits humains et sociaux. Car ce sont ces valeurs qui constituent notre meilleure arme dans la lutte contre la régression, qu’il nous faut opposer sans trembler à la régression. Davantage de moyens de police, de renseignement et de justice, le renforcement de la coopération policière et judiciaire à l’échelle européenne sont nécessaires pour lutter contre la menace, mais aussi davantage de moyens pour renforcer la cohésion sociale, pour lutter contre l’individualisme extrême qui isole chacun et mine le collectif, pour tracer de réelles perspectives d’avenir pour la jeunesse de nos sociétés, renouer les fils du vivre-ensemble, lutter pour la paix et construire des lendemains en commun.

Après les attentats de Paris et Saint-Denis, ceux de Nice et Saint-Étienne-du-Rouvray, quelques semaines après deux attaques en Bavière, un attentat déjoué à l’aéroport de Berlin et un autre projet criminel empêché à Cologne, la capitale allemande est brutalement frappée par la violence aveugle. Si, seule, l’enquête permettra de connaître précisément la nature des faits qui se sont déroulés dans l’ouest de Berlin, à l’heure qu’il est, il subsiste malheureusement peu de doute sur le caractère volontaire, calculé et visant à tuer un grand nombre de personnes de l’acte perpétré dans la soirée du lundi 19 décembre en pleine rue, sur un marché de Noël, à quelques jours des fêtes.

Le bilan est très lourd : 12 morts, 48 blessés. Déjà visée par le terrorisme le plus barbare ces derniers mois, l’Allemagne s’est réveillée abasourdie, sonnée, sidérée. Sensation que les Français connaissent trop bien. Il n’y a pas de mot assez fort pour condamner cette violence qui n’a d’autre but que de terroriser, qui ne vise qu’à tuer et dont la finalité est la mort en soi, la négation de la vie, de ce qui fait notre humanité commune par-delà toutes nos différences philosophiques et confessionnelles.

Acte après acte, faire peur en massacrant, en visant des symboles de la démocratie, en tentant de déchirer le contrat social et le vivre-ensemble dans nos sociétés, en appuyant sur nos fragilités : les visées des auteurs de tels crimes sont assez claires. Devant l’ampleur du bilan et la sauvagerie de l’acte, les mots sont faibles pour exprimer notre compassion et notre soutien aux familles des victimes, aux Berlinois, au peuple Allemand. Nous le faisons aujourd'hui comme Dieppois, Normands, Français, Citoyens du monde. Ces mots peuvent paraître dérisoires, ils sont cependant nécessaires, indispensables : la Résistance commence par là, par l’affirmation d’une commune solidarité. Résistance qui appelle évidemment la fermeté dans la lutte contre les auteurs de ces atrocités, contre leurs commanditaires, contre la morbidité qui leur tient lieu d’idéologie et la négation des valeurs humaines qui est au centre de leur soi-disant projet. Fermeté sans faille contre ce terrorisme et ses protagonistes et, dans le même mouvement, fermeté dans notre attachement au socle des valeurs qui forment le cœur de notre identité : les droits humains et sociaux. Car ce sont ces valeurs qui constituent notre meilleure arme dans la lutte contre la régression, qu’il nous faut opposer sans trembler à la régression. Davantage de moyens de police, de renseignement et de justice, le renforcement de la coopération policière et judiciaire à l’échelle européenne sont nécessaires pour lutter contre la menace, mais aussi davantage de moyens pour renforcer la cohésion sociale, pour lutter contre l’individualisme extrême qui isole chacun et mine le collectif, pour tracer de réelles perspectives d’avenir pour la jeunesse de nos sociétés, renouer les fils du vivre-ensemble, lutter pour la paix et construire des lendemains en commun.