Mercredi 7 janvier, à 18 heures, près de soixante-dix Stéphanais se sont rassemblés devant l'Hôtel de ville à l'appel des élus pour manifester leur soutien aux familles des victimes de l'attentat à l'arme automatique et au lance-roquettes perpétré le matin même contre la rédaction du journal Charlie Hebdo, dans lequel douze personnes ont perdu la vie. Le maire a pris la parole, qualifiant de «tragédie l'acte qui venait de frapper des représentants de la presse écrite». Un tragédie qui «plonge la population dans la stupeur», caractérisant l'attentat de «crime contre l'humanité, à l'image de ceux que peuvent perpétrer tous les fascismes quel que soit leur visage».
Il a invité les Stéphanais à mobiliser «beaucoup d'intelligence et de culture humaniste pour surmonter cet événement qui déstabilise la démocratie», les engageant à prendre l'initiative de la résistance. «Aucune foi religieuse, ni aucune pensée politique ne peut s'imposer par le crime».
Le maire a ensuite appelé les Stéphanais à s'associer à l'unité nationale, «tout en pensant aux conséquences, a-t-il insisté, de ce qui vient de se passer».
Le maire a conclu sa prise de parole par cet avertissement solennel : «Il faudra discerner dans l'échange démocratique qui va venir, la réflexion juste, la réaction juste, et l'engagement juste qu'il convient de prendre pour sortir le front haut républicain de cette situation».
« Un crime contre l’humanité »
Mercredi 7 janvier, à 18 heures, près de soixante-dix Stéphanais se sont rassemblés devant l’Hôtel de ville à l’appel des élus pour manifester leur soutien aux familles des victimes de l’attentat à l’arme automatique et au lance-roquettes perpétré le matin même contre la rédaction du journal Charlie Hebdo, dans lequel douze personnes ont perdu la vie. Le maire a pris la parole, qualifiant de «tragédie l’acte qui venait de frapper des représentants de la presse écrite». Un tragédie qui «plonge la population dans la stupeur», caractérisant l’attentat de «crime contre l’humanité, à l’image de ceux que peuvent perpétrer tous les fascismes quel que soit leur visage».
Il a invité les Stéphanais à mobiliser «beaucoup d’intelligence et de culture humaniste pour surmonter cet événement qui déstabilise la démocratie», les engageant à prendre l’initiative de la résistance. «Aucune foi religieuse, ni aucune pensée politique ne peut s’imposer par le crime».
Le maire a ensuite appelé les Stéphanais à s’associer à l’unité nationale, «tout en pensant aux conséquences, a-t-il insisté, de ce qui vient de se passer».
Le maire a conclu sa prise de parole par cet avertissement solennel : «Il faudra discerner dans l’échange démocratique qui va venir, la réflexion juste, la réaction juste, et l’engagement juste qu’il convient de prendre pour sortir le front haut républicain de cette situation».