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625.

Le soir commençait à tomber lorsque Nico sortit de l’Échiquier. On pourrait lire : Nico s’enfonça dans la nuit. Chose avérée lorsqu’il passa rue Percière, puis ensuite rue Ganterie. Première chose : Il lui fallait retrouver Charly. Où ? Mais auparavant, là encore, le moment est peut-être venu d’explique pourquoi la brasserie porte ce nom d’échiquier. A deux pas de notre fameux palais de justice (sans l’un ni l’autre, comme disait Nicolas) elle a pris cette appellation, autrefois celle, ancienne, du parlement de Normandie. Un peu d’histoire ne nuit pas : C’était là, en effet, que ce tenait l’assemblée de notables, censés délibérer et rendre leurs justices.

Mais déjà notre héros s’engage rue des Bons-Enfants, dégringole la rue de l’Ancienne-Prison, traverse la place et cavale vers l’avenue Gustave-Flaubert. Le temps de traverser l’autre avenue, et de rappeler que Gustave Flaubert écrivit L’Éducation sentimentale, et voici Nicolas chez Topkapi, kebab renommé. Là où Charly n’est pas. Alors où ? Peut-être pas loin, rue Général-Leclerc, au Soleil du Maghreb ? Une fois arrivé, même constat.

Oui, pourquoi « échiquier » ? Dit-on parce que les débats se tenaient dans une salle au sol dallé de grandes pierres carrées noires et blanches. Imaginons ces nobles bourgeois sautillant comme autant de fous, de tours ou de cavaliers. Toutes choses absentes, ainsi que Charly, sous le soleil magrébin. Ou si, mais il y a longtemps, presque à l’époque où les barons normands mettaient de l’ordre dans leurs comptes autour de l’échiquier. Car il existe une autre version : plutôt que le sol, c’était la table qui était couverte d’un tapis échiqueté (terme héraldique) noir et blanc, tapis servant à classer les différentes monnaies du duché. Après les comptes, on sanctionnait les décisions d’un solennel : actum in scaccario ou super scaccarium, soit « fait sur l’échiquier (traduction boiteuse).

A propos de bourgeois sautillant comme fou, tour ou cavalier, que penser de Laurier qui n’est qu’un discoureur, un insupportable phraseur dont je suis obligé d’accepter les commandes oiseuses en échange d’une centaine d’euros. Je le méprise, lui et son style. Où est passé Charly ? Rentré au studio ? Sans attendre, il remonta vers l’Hôtel de Ville, passa au Sacha (place Saint-Amand), puis au Kebab Atlas. Rien, toujours. Pourquoi Charly serait-il allé au Cappadoce (rue Cauchoise) ou chez Aladdin, (rue Beauvoisine) nous n’y allons plus. Et pourquoi n’y allez-vous plus, jeunes gens ? Ah, ah, histoire impubliable, n’est-ce pas ?

Nous n’avons pas toujours des souvenirs précis sur nos chemins parcourus. Ça nous arrange. Pourquoi n’ai-je pas retrouvé Charly au Safir Kebad, de la rue Saint-Hilaire ? Déçu ou troublé, il revint rue Percière, encore quelques mètres, et entra au Petit Couscous (assiette bien pleine à 7 euros). Passé dans la cuisine, Zénobia (1,40m derrière ses casseroles) lui dit qu’elle avait vu Charly passer, il n’y a pas longtemps. Il doit être à côté, ton chéri ! A côté, c’était au 8, même intitulé paresseux (Au 8), réputé fast food de luxe selon des avis autorisé. Enfin, au début. Parce qu’après, les choses se gâtèrent.

Le soir commençait à tomber lorsque Nico sortit de l’Échiquier. On pourrait lire : Nico s’enfonça dans la nuit. Chose avérée lorsqu’il passa rue Percière, puis ensuite rue Ganterie. Première chose : Il lui fallait retrouver Charly. Où ? Mais auparavant, là encore, le moment est peut-être venu d’explique pourquoi la brasserie porte ce nom d’échiquier. A deux pas de notre fameux palais de justice (sans l’un ni l’autre, comme disait Nicolas) elle a pris cette appellation, autrefois celle, ancienne, du parlement de Normandie. Un peu d’histoire ne nuit pas : C’était là, en effet, que ce tenait l’assemblée de notables, censés délibérer et rendre leurs justices.

Mais déjà notre héros s’engage rue des Bons-Enfants, dégringole la rue de l’Ancienne-Prison, traverse la place et cavale vers l’avenue Gustave-Flaubert. Le temps de traverser l’autre avenue, et de rappeler que Gustave Flaubert écrivit L’Éducation sentimentale, et voici Nicolas chez Topkapi, kebab renommé. Là où Charly n’est pas. Alors où ? Peut-être pas loin, rue Général-Leclerc, au Soleil du Maghreb ? Une fois arrivé, même constat.

Oui, pourquoi « échiquier » ? Dit-on parce que les débats se tenaient dans une salle au sol dallé de grandes pierres carrées noires et blanches. Imaginons ces nobles bourgeois sautillant comme autant de fous, de tours ou de cavaliers. Toutes choses absentes, ainsi que Charly, sous le soleil magrébin. Ou si, mais il y a longtemps, presque à l’époque où les barons normands mettaient de l’ordre dans leurs comptes autour de l’échiquier. Car il existe une autre version : plutôt que le sol, c’était la table qui était couverte d’un tapis échiqueté (terme héraldique) noir et blanc, tapis servant à classer les différentes monnaies du duché. Après les comptes, on sanctionnait les décisions d’un solennel : actum in scaccario ou super scaccarium, soit « fait sur l’échiquier (traduction boiteuse).

A propos de bourgeois sautillant comme fou, tour ou cavalier, que penser de Laurier qui n’est qu’un discoureur, un insupportable phraseur dont je suis obligé d’accepter les commandes oiseuses en échange d’une centaine d’euros. Je le méprise, lui et son style. Où est passé Charly ? Rentré au studio ? Sans attendre, il remonta vers l’Hôtel de Ville, passa au Sacha (place Saint-Amand), puis au Kebab Atlas. Rien, toujours. Pourquoi Charly serait-il allé au Cappadoce (rue Cauchoise) ou chez Aladdin, (rue Beauvoisine) nous n’y allons plus. Et pourquoi n’y allez-vous plus, jeunes gens ? Ah, ah, histoire impubliable, n’est-ce pas ?

Nous n’avons pas toujours des souvenirs précis sur nos chemins parcourus. Ça nous arrange. Pourquoi n’ai-je pas retrouvé Charly au Safir Kebad, de la rue Saint-Hilaire ? Déçu ou troublé, il revint rue Percière, encore quelques mètres, et entra au Petit Couscous (assiette bien pleine à 7 euros). Passé dans la cuisine, Zénobia (1,40m derrière ses casseroles) lui dit qu’elle avait vu Charly passer, il n’y a pas longtemps. Il doit être à côté, ton chéri ! A côté, c’était au 8, même intitulé paresseux (Au 8), réputé fast food de luxe selon des avis autorisé. Enfin, au début. Parce qu’après, les choses se gâtèrent.