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  • Panne de chauffage, dans un lycée de Seine-Maritime : vacances rallongées pour des lycéens

    L’information a été publiée sur le site internet de l’établissement. À Eu, les élèves resteront en vacances, lundi 5 janvier 2015. En cause : une panne de chauffage.

     
  • Défendre en Normandie une agriculture paysanne et citoyenne respectueuse de l’environnement

    Le modèle productiviste agro-industriel à la mode de Bretagne, gavant sa terre fatiguée de lisier, exténuant pour les hommes, cruel pour les bêtes, mortifère pour la ruralité et finalement pour nous tous sauf pour la mafia FNSEA-SANDERS-Grande distribution -Crédit Agricole (la pseudo « banque verte »), est en train de s’effondrer.

    Mais nous sommes entre « chien et loup », en cette pénombre inquiétante dans laquelle un ancien ordre se montre tout particulièrement dangereux parce qu’il se sait mourant alors qu’un nouvel ordre est en train de s’établir dans la peine et la difficulté mais porté par l’espérance des solutions d’avenir aux crises actuelles:

    La Normandie agreste forte de 13 AOC d’une image de bien vivre, de bien être, de qualité alimentaire et gastronomique devrait être une région pionnière dans la reconversion de l’agriculture française vers l’agro-écologie et le retour aux savoir-faire agronomiques en harmonie avec les sols, les plantes, les bêtes et le climat. La Normandie qui fut pendant tout le XIXe siècle jusqu’aux années 1950 un pays de cocagne de l’agriculture « agronomique » (au sens naturel du mot) et qui fut la principale pourvoyeuse des plus belles tables de Paris, doit reconquérir cette place centrale au coeur du ventre de Paris et ses 12 millions d’habitants.

    La Normandie devrait donc être à la tête du mouvement paysan et citoyen de reconquête de l’espace agricole et rural dévasté par 50 années de dictature FNSEA mais ce n’est hélas pas le cas car les vieilles habitudes (pas si vieilles que cela car elles ne datent que du début des années 1960) ont la vie dure à l’instar d’une génération d’Après Guerre qui doit passer la main à une jeune génération qui, heureusement, veut faire autre chose et autrement pour le plus grand bien de l’environnement et la qualité de ce que nous mangeons.

    Le vin nouveau ne se met pas, en effet, dans de vieilles outres… Mais les anciens refusent de passer la main et de céder la place aux jeunes à commencer la terre agricole au point que l’on pourrait oser parler en France d’une question ou d’une crise « agraire«  au sens que la terre agricole est accaparée par tous ceux qui ont encore le pouvoir (financier) de dire qu’ils n’ont strictement rien à faire de la question pourtant essentielle de la nourriture…

    Voir le cas édifiant, ci-dessous, de la ferme des Bouillons dans la banlieue de la nouvelle métropole normande: la question posée est de savoir s’il est possible ou non sans une vigoureuse politique publique (menée par un futur conseil régional normand?) de reconstituer l’ancienne ceinture maraîchère qui existait autrefois autour de Rouen…

    Ferme des Bouillons

    (source: Filfax n°4902, 19/12/14)

     
  • 1315 – 2015: 700ème ANNIVERSAIRE DE LA CHARTE AUX NORMANDS

    L’Histoire normande est tellement riche qu’elle nous offre de multiples occasions de nous rattraper pour célébrer ensemble ce magnifique patrimoine, bien public normand, que nous avons tous reçu en héritage…

    Charte_aux_Normands

    Puisque la célébration du XIème centenaire de la naissance de la Normandie a été sabotée comme on sait et par qui vous savez, l’année 2015 nous donne l’occasion donc de nous rattraper en célébrant le 700ème anniversaire de l’octroi de la « charte aux Normands » par le roi de France Louis X le Hutin, charte qui confirmera des droits spécifiques à la Normandie (dont la fameuse coutume et droit normand), droits qui seront respectés et confirmés jusqu’en 1789. Ce grand moment de l’Histoire normande qui est celui de la reconnaissance pleine et entière d’une Normandie « française » après l’épopée « anglo-normande » et auquel est attaché l’héraldique normande aujourd’hui reconnue et partagée par tous (le blason:  » de gueules à deux léopards d’or passant et gardant lampassés d’azur ») fera l’objet, au printemps prochain, d’une conférence publique de la Société des Antiquaires de Normandie à l’auditorium du musée des Beaux arts de Caen (enceinte du chateau ducal)

     
  • Ils ont fait l’industrie en 2014 : Ségolène Royal, ministre de la transition énergétique

    Ils ont fait l'industrie en 2014 : Ségolène Royal, ministre de la transition énergétique

    Ils ont fait l’industrie en 2014 : Ségolène Royal, ministre de la transition énergétique

    Transition énergétique : A l’instar d’autres ministres, la prise de fonction de Ségolène Royal au ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de… Sujets liés L’Usine de l’Energie …

    http://www.usinenouvelle.com/article/ils-ont-fait-l-industrie-en-2014-segolene-royal-ministre-de-la-transition-energetique.N305495

     
  • Projet de loi Macron : Un projet qui porte sur le droit du travail, fait par un ministre de l’économie.

    Projet de loi Macron : Un projet qui porte sur le droit du travail, fait par un ministre de l’économie.

    code-barre-macron.jpgUn projet qui porte sur le droit du travail, fait par un ministre de l’économie: Pour la méthode, c’est un retour au milieu du XIXème siècle, avant qu’on invente un ministère du travail.

    Sur le fond, cela risque d’être un retour au début du XIXème siècle si la modification du code civil est maintenue.

    Un projet dont le titre III, étonnamment intitulé « TRAVAILLER » donne toute la mesure. On ne fera pas l’injure de penser qu’une loi dite « Pour la croissance et l’activité » montre du doigt les fainéants de chômeurs ou l’indolence des travailleurs dans un pays où leur productivité est une des plus fortes du monde, mais on peut sans doute y voir le « vivre pour travailler » opposé au « travailler pour vivre ».

    Un tel projet ne doit pas seulement être analysé pour ce qu’il est, il faut aussi le traduire avec nos mots, tant depuis une trentaine d’années la syntaxe patronale a envahi lois, accords collectifs, médias et hélas de plus en plus souvent contaminé le discours des « partenaires sociaux ».

    Il est difficile d’échapper complètement au lavage de cerveau quotidien qui leur permet d’affirmer sans honte et sans grand risque d’être vraiment contredit que ce qui est noir est blanc :

    • > Des licenciements pour motif économique aux plans de « sauvegarde de l’emploi » en passant par
    • > les plans « sociaux »,
    • > du chômage partiel à l’ »activité partielle »,
    • > de l’exploitation des travailleurs à la « compétitivité »,
    • > des qualifications collectives aux « compétences » individuelles,
    • > du droit à la formation à l’obligation de « formation tout au long de la vie »,
    • > des contrats de merde aux « contrats courts » ou « aidés »,
    • > du revolver sur la tempe au « dialogue social »,

    Reste enfin la tactique qui consiste à mettre en avant, pour cacher le reste, ce qui fera discussion, en boucle, dans les médias : le travail du dimanche ! Qu’on limitera ensuite volontiers à la question du nombre à la discrétion du maire (5 ou 12), ce qui permettra ensuite, en fonction du rapport de forces à trouver un nombre (7, 9 ?) qui apparaîtra comme un compromis et pourra laisser l’impression qu’il y a eu finalement beaucoup d’agitation pour rien. D’où l’urgente nécessité de détailler ce « rien » :

    1/ Code civil : le retour à 1804 et la suppression du droit du travail :

    Le droit du travail repose sur la réalité de l’exploitation des travailleurs qui, en langage juridique est nommée « subordination ». Le salarié est aux ordres, soumis à son employeur pour son embauche, son contrat, l’exécution de son contrat et son licenciement. L’exact contraire du droit civil dans lequel les deux parties sont à égalité. Il a donc été ajouté dans le code civil actuel que les contrats de travail étaient exclus de ce droit entre égaux, le code du travail servant précisément à limiter pour partie l’arbitraire patronal.

    Le projet MACRON, sans qu’aucun média ne le soulève, abroge l’alinéa qui, dans le code civil, exclut les contrats de travail. Ce n’est ni plus ni moins que la suppression du droit du travail. Un retour à 1804, au code Napoléon, et à la loi Le Chapelier : plus aucune entrave à la liberté d’exploiter. Il suffira au patron, pour chaque litige, d’obtenir « l’accord » du salarié et aucun juge, prud’homal ou non, ne pourra venir troubler cet « accord » au nom d’un quelconque droit du travail. Travailler le dimanche, la nuit, 12h par jour, 60h par semaine, pour un demi-SMIC…du moment que le salarié est « d’accord ».

    A y regarder de près, cette incroyable tentative du gouvernement et du MEDEF n’est pas si nouvelle : elle est ici et là inscrite déjà dans de plus en plus nombreuses dispositions du droit du travail, qu’il s’agisse d’ « accords collectifs » signées par des organisations syndicales et/ou de lois : ainsi, dès décembre 1981, un accord collectif permettait de faire faire 12 h x 12 jours = 144 h à un salarié agricole avec son « accord », l’ANI du 11 janvier 2013 et la loi du 14 juin 2013 permettent de ne pas respecter le plancher de 24 h avec l’ « accord » du salarié. Et, pour le travail du dimanche, il serait, pour l’essentiel, réservé aux « volontaires ». Ce « volontariat », dont Gérard Filoche ne cesse de répéter qu’il n’existe pas en droit du travail, on en mesure toute l’irréalité quand l’ex présidente du MEDEF n’a pu trouver mieux que l’oxymore de « soumission volontaire ».

    2/ Prud’hommes : la mise à mort

    Le projet MACRON est un nouvel arsenal pour casser plus encore ce qui reste souvent le seul recours pour les salariés.

    Les conseillers prud’homaux se voient soumis à un contrôle plus fort, une vraie tutelle ; leurs conditions de travail ainsi que le rapport de force pour les conseillers salariés sont dégradés ; se met en place une justice expéditive et forfaitaire répondant ainsi aux demandes constantes du MEDEF déjà avancées dans l’ANI du 11 janvier 2013, et la loi qui les ont consacrés :

    • 21/ extension du pouvoir des juges départiteurs, qui pourront assister aux assemblées générales du conseil de prud’hommes, pourront réunir son président et vice-président, et pourront remplacer le conseil de prud’hommes en cas de problèmes de fonctionnement de celui-ci.
    • 22/ extension de la formation restreinte (2 conseillers au lieu de 4), sur demande du bureau de conciliation. Une nouvelle procédure qui aura comme conséquence inéluctable un engorgement supplémentaire et des jugements expéditifs encore plus défavorables aux salariés.
    • 23/ suppression possible de la case « bureau de jugement » et renvoi au juge départiteur (« de droit » et sans possibilité de recours) dans les trois cas suivants :
      • > si le bureau de jugement estime que la formation restreinte décidée par le bureau de conciliation (« et d’orientation ») ne s’imposait pas ;
      • > si le bureau de conciliation et d’orientation le décide dans le cas où « toutes les parties le demandent »
      • > ou bien en cas de partage du bureau de conciliation !
    • 24/ Contrôle et organisation de la « démission » des conseillers prud’homaux : Un décret va désormais fixer un délai au-delà duquel un conseiller prud’homme sera désormais considéré comme « démissionnaire » s’il ne satisfait pas à une nouvelle « obligation de formation initiale et continue. ».
    • 25/ Une suspicion et un contrôle institutionnalisés : Un décret va établir un « recueil des obligations déontologiques des conseillers prud’hommes ». Le projet MACRON donne une idée du contenu de ce recueil qui permettra toutes les mises à l’écart de conseillers qui déplaisent : à l’ « indépendance » et à l’ « impartialité », auxquelles sont astreints tous les juges, pour les conseillers prud’hommes, se rajoutent la « dignité », la « probité » et un comportement de nature « à prévenir tout doute légitime à cet égard », l’abstention « de tout acte ou comportement à caractère public incompatible avec la réserve que leur imposent leurs fonctions » et, last but not least, « Leur est interdite toute action concertée de nature à arrêter ou entraver le fonctionnement des juridictions ».
    • 26/ Des sanctions renforcées : Les conseillers prud’hommes sont considérés par la loi MACRON comme des salariés soumis au pouvoir disciplinaire d’un employeur :
      • > sont créées deux nouvelles sanctions, l’ « avertissement » (sans recours possible car censé ne pas être une sanction) et le « blâme » ;
      • > est également créée l’équivalent de la mise à pied à titre conservatoire.
      • > Quant à la « déchéance » provisoire possible, elle est allongée (de 5 à 10 ans) et une déchéance définitive est créée. Une « commission nationale de discipline » est créée.
    • 27/ La représentation deviendrait obligatoire en appel ! et les défenseurs syndicaux, déjà très peu nombreux, pourraient avec un nouveau statut être introuvables aussi bien aux prud’hommes qu’en appel. Désormais les salariés devront soit prendre un avocat, soit trouver un défenseur syndical dont le projet MACRON prévoit un contrôle de sa désignation et la possibilité de radiation administrative.
    • 28/ Moins de juges pour juger et des juges « mieux » choisis. Le projet MACRON innove en créant la notion de « litiges sériels ». Sans recours possible, le premier président de la cour d’appel ou le président de la Cour de cassation pourra décider de faire juger plusieurs affaires par un seul conseil de prud’hommes, qu’il choisira ! Et ce conseil pourra se dessaisir de lui-même ou « si toutes les parties le demandent » au profit d’un juge départiteur lui-même désormais choisis parmi les juges du TGI, choisis eux-mêmes par le président du TGI « prioritairement en fonction de leurs aptitudes et connaissances particulières ». Si avec ça, les patrons ne gagnent pas à tous les coups…
    • 29/ Un bonus, les avocats d’entreprise ! Ce cadeau anglo-saxon est une bonne nouvelle pour les patrons qui pourront se payer ces DRH bis qui vont accroître l’inégalité des salariés devant la justice. Même si, contrairement au projet initial, ils ne plaident pas, comment ne pas voir le poids dont pèseront ces salariés qui devront leur emploi à leur capacité à conforter le pouvoir patronal, en leur évitant des erreurs préjudiciables, en préparant au mieux pour les prud’hommes arguments juridiques et fausses attestations de salariés mieux ficelées.

    3/ Inspection du travail et sanction de la délinquance patronale : toujours moins

    L’inspection du travail a déjà vu son indépendance foulée au pied par le décret SAPIN de mars 2014. Le projet d’ordonnance MACRON en est la suite que SAPIN n’avait pas eu le temps de terminer.

    • > Pour les sanctions, les patrons vont échapper et aux juges et aux inspecteurs du travail : des amendes pénales vont être transformées en amendes administratives et l’administratif ne sera plus l’inspecteur du travail mais son supérieur hiérarchique au niveau régional, pas moins, le Directeur Régional des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation et, accessoirement du travail et de l’emploi (D.I.R.E.C.C.T.E) dont le seul intitulé permet de mesurer le degré d’indépendance par rapport au patronat qui échappe ainsi au procès-pénal et accède à tous les arrangements possibles entre amis.
    • > Une mention spéciale pour les délits qui concernent le droit syndical et les représentants du personnel : il est précisé que la peine d’emprisonnement sera supprimée car « susceptible de dissuader les sociétés étrangères d’investir dans les entreprises françaises… ».
    • > Et pour les élections professionnelles, les patrons vont échapper à l’inspection du travail : seront désormais transférées aux juges les décisions sur la mise en place de délégués de personnel de site ; les décisions sur le nombre et de la composition de collèges électoraux ainsi que le nombre de sièges et leur répartition entre les collèges (en l’absence d’accord électoral) ; les décisions de reconnaissance d’un « établissement distinct » pour les élections de délégués du personnel ou de membres du comité d’établissement ; les décisions de dérogation aux conditions d’ancienneté pour les électeurs et les éligibles aux élections de délégués du personnel et des membres du comité d’entreprise.

    4/ Médecine du travail : la mise à mort

    L’étude d’impact du projet MACRON donne à voir les soubassements des changements législatifs envisagés : il y est expliqué clairement que l’obligation légale de la visite d’embauche ne peut être effectuée car il manque de médecins du travail et que « les employeurs sont donc dans une situation d’insécurité juridique » car la Cour de cassation sanctionnerait « lourdement » le non respect de l’obligation de sécurité ; et la larme vient également aux paupières, il est expliqué que les médecins du travail rédigent beaucoup trop d’avis d’aptitude comportant des restrictions d’aptitude ou des aménagements de poste, ce qui empêcheraient par ce biais tout licenciement ! (« Tant que l’avis mentionne l’« aptitude », aucun licenciement ne peut être envisagé même si l’employeur est dans l’incapacité de suivre les recommandations et propositions du médecin du travail.”).

    Les solutions envisagées sont donc :

    • 1/ moins de visites médicales et des visites faites par « d’autres professionnels » ;
    • 2/ des avis d’aptitude faits par des « collaborateurs médecins » et un encadrement voire une suppression des « réserves ». Licencier plus et plus vite pour inaptitude, tel est la sécurisation recherchée par le projet de loi.

    5/ « Simplifications » pour les entreprises : toujours plus !

    51/ Licenciements pour motif économique : Grâce à la loi du 14 juin 2013, l’employeur pouvait déjà, sur les quatre critères de choix des licencié(e)s, retenir prioritairement le critère qu’il voulait, par exemple le critère arbitraire de la « qualité professionnelle » au détriment des critères sociaux (charges de famille, âge, handicap, ancienneté). Le projet MACRON permet à l’employeur de moduler même les critères choisis en les fixant « à un niveau inférieur à celui de l’entreprise ». En clair, pouvoir choisir de licencier qui on veut, où on veut :

    • Le projet MACRON simplifie les « petits licenciements » (de 2 à 9 salariés) dans les entreprises de plus de 50 salariés.
    • Le projet MACRON simplifie les efforts de reclassement pour les grandes entreprises.
    • Le projet MACRON simplifie beaucoup les licenciements dans les entreprises en redressement ou en liquidation judiciaire.
    • Le projet MACRON simplifie beaucoup le licenciement sans retour et sans indemnités des salariés pour lesquels le tribunal administratif aurait annulé la décision de validation ou d’homologation.

    52/ Travail clandestin (= travail « illégal »). Sous couvert de « lutte contre la prestation de service internationale illégale », le projet MACRON organise au contraire le laisser faire pour les infractions au détachement illégal de salariés : « délai » pour se mettre en règle, « rapport administratif » de l’agent de contrôle à l’ « autorité administrative » (rebonjour le D.I.R.E.C.C.T.E) qui pourra « eu égard à la répétition ou à la gravité des faits constatés » (!) et par « décision motivée », suspendre la prestation mais pour « une durée ne pouvant excéder un mois ». Il est prévu que le patron pourra passer outre ( !), ne pas suspendre son activité illégale, et qu’en ce cas, il s’exposera – on tremble – à une « amende administrative » ( !) mais que le D.I.R.E.C.C.T.E n’infligera – on est rassuré – qu’avec circonspection en tenant compte des « circonstances » et de « la gravité du manquement » mais aussi du « comportement de son auteur » ainsi que de « ses ressources et ses charges ».

    53/ Travailleurs handicapés. Pour pouvoir se soustraire à l’obligation d’embaucher des travailleurs handicapés, les employeurs pouvaient déjà passer des contrats à des « entreprises adaptées », des « centres de distribution de travail à domicile », des « établissements ou services d’aide par le travail. Le projet de loi MACRON voit plus loin : désormais, il suffira de faire appel : à des personnes que l’employeur ne paiera pas et qu’il n’aura pas l’obligation d’embaucher (« personnes handicapées pour des périodes de mise en situation en milieu professionnel ») ou à des non salariés (« travailleurs indépendants handicapés »)

    54/ Consultations des institutions représentatives du personnel. A la rubrique « Dialogue social », le projet MACRON a inscrit — sans rire — la possibilité pour les entreprises, conséquences de l’ANI du 11 janvier 2013, de réduire désormais les consultations des institutions représentatives du personnel, par exemple pour les licenciements pour motif économique, à la fourniture au comité d’entreprise de la « base de données unique » dont le contenu limitatif est fixé par décret

    6/ Travail le dimanche et la nuit : toujours plus !

    On retrouve ici la suppression du droit du travail avec la prétendue liberté du salarié « volontaire ». Cette liberté dont « profiteront » toujours plus essentiellement des femmes et des jeunes qui subissent déjà temps partiel et horaires au sifflet, cette liberté va pouvoir s’exercer dans plus de zones et pour plus de dimanches.

    Ministres, préfets et maires vont pouvoir accorder des dérogations au repos dominical :

    • • 1/ pour préjudice « au public » ou « au fonctionnement de l’entreprise ».
    • • 2/ dans des « zones touristiques internationales » (Ministres)
    • • 3/ dans des « zones touristiques » (Préfets)
    • • 4/ dans des « zones commerciales » (Préfets)
    • • 5/ dans les établissements situés dans l’emprise des gares elles-mêmes situées dans les trois zones précédentes (Ministres)
    • • 6/ dans les établissements de la commune dont le maire pourra désormais autoriser l’ouverture pendant 12 dimanches et devra l’autoriser au minimum pour 5 dimanches, une obligation nouvelle oubliée des médias (jusqu’ici le maire peut autoriser le travail pour au maximum 5 dimanches, il n’y est pas obligé)

    Pour bénéficier de ces dérogations, il faut des contreparties pour lesquelles le projet MACRON renvoie au « dialogue social » dont la musique immuable commence à être connue : soit on trouve des organisations syndicales pour signer l’accord que l’employeur souhaite (« accord collectif ou territorial ») soit, comme pour les plans de licenciement, l’employeur décide seul (« décision unilatérale de l’employeur ») après un « référendum » dont le résultat est connu d’avance. En ce cas, le doublement du salaire ne sera pas une obligation pour les entreprises de moins de 20 salariés.

    Et dans les « zones touristiques internationales », la loi déciderait maintenant que, dans ces zones, la nuit commence après 24h, alors il y sera possible de travailler de nuit. On appréciera à sa juste valeur la « contrainte » de l’employeur : il « veille » à ce que le salarié « dispose d’un moyen de transport pour regagner son domicile »

    Il est grand temps de veiller à ce que le projet MACRON regagne la nuit des rêves patronaux.

    Richard ABAUZIT, ex inspecteur du travail

     
  • Projet de loi Macron : Un projet qui porte sur le droit du travail, fait par un ministre de l’économie.


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    Voie Militante Voie Militante

     
  • 625.

    Le soir commençait à tomber lorsque Nico sortit de l’Échiquier. On pourrait lire : Nico s’enfonça dans la nuit. Chose avérée lorsqu’il passa rue Percière, puis ensuite rue Ganterie. Première chose : Il lui fallait retrouver Charly. Où ? Mais auparavant, là encore, le moment est peut-être venu d’explique pourquoi la brasserie porte ce nom d’échiquier. A deux pas de notre fameux palais de justice (sans l’un ni l’autre, comme disait Nicolas) elle a pris cette appellation, autrefois celle, ancienne, du parlement de Normandie. Un peu d’histoire ne nuit pas : C’était là, en effet, que ce tenait l’assemblée de notables, censés délibérer et rendre leurs justices.

    Mais déjà notre héros s’engage rue des Bons-Enfants, dégringole la rue de l’Ancienne-Prison, traverse la place et cavale vers l’avenue Gustave-Flaubert. Le temps de traverser l’autre avenue, et de rappeler que Gustave Flaubert écrivit L’Éducation sentimentale, et voici Nicolas chez Topkapi, kebab renommé. Là où Charly n’est pas. Alors où ? Peut-être pas loin, rue Général-Leclerc, au Soleil du Maghreb ? Une fois arrivé, même constat.

    Oui, pourquoi « échiquier » ? Dit-on parce que les débats se tenaient dans une salle au sol dallé de grandes pierres carrées noires et blanches. Imaginons ces nobles bourgeois sautillant comme autant de fous, de tours ou de cavaliers. Toutes choses absentes, ainsi que Charly, sous le soleil magrébin. Ou si, mais il y a longtemps, presque à l’époque où les barons normands mettaient de l’ordre dans leurs comptes autour de l’échiquier. Car il existe une autre version : plutôt que le sol, c’était la table qui était couverte d’un tapis échiqueté (terme héraldique) noir et blanc, tapis servant à classer les différentes monnaies du duché. Après les comptes, on sanctionnait les décisions d’un solennel : actum in scaccario ou super scaccarium, soit « fait sur l’échiquier (traduction boiteuse).

    A propos de bourgeois sautillant comme fou, tour ou cavalier, que penser de Laurier qui n’est qu’un discoureur, un insupportable phraseur dont je suis obligé d’accepter les commandes oiseuses en échange d’une centaine d’euros. Je le méprise, lui et son style. Où est passé Charly ? Rentré au studio ? Sans attendre, il remonta vers l’Hôtel de Ville, passa au Sacha (place Saint-Amand), puis au Kebab Atlas. Rien, toujours. Pourquoi Charly serait-il allé au Cappadoce (rue Cauchoise) ou chez Aladdin, (rue Beauvoisine) nous n’y allons plus. Et pourquoi n’y allez-vous plus, jeunes gens ? Ah, ah, histoire impubliable, n’est-ce pas ?

    Nous n’avons pas toujours des souvenirs précis sur nos chemins parcourus. Ça nous arrange. Pourquoi n’ai-je pas retrouvé Charly au Safir Kebad, de la rue Saint-Hilaire ? Déçu ou troublé, il revint rue Percière, encore quelques mètres, et entra au Petit Couscous (assiette bien pleine à 7 euros). Passé dans la cuisine, Zénobia (1,40m derrière ses casseroles) lui dit qu’elle avait vu Charly passer, il n’y a pas longtemps. Il doit être à côté, ton chéri ! A côté, c’était au 8, même intitulé paresseux (Au 8), réputé fast food de luxe selon des avis autorisé. Enfin, au début. Parce qu’après, les choses se gâtèrent.

     
  • Syndromes Grippaux et Diarrhée : Activité forte en Haute-Normandie

                           Capture d’écran réseau sentinelles Comment se préserver d’une contamination ? – Se laver les mains et laver celles de son enfant régulièrement à l’eau et au savon (surtout avant de manger, avant de préparer les repas, après être allé aux toilettes et après avoir changé une couche). – Bien laver les vêtements souillés par […]

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  • Jean-Claude Denis, l’histoire d’un passionné de poisson et… de bisons

    Jean-Claude Denis est à la tête de la conserverie Port de pêche située à Saint-Germain-d’Etables. L’histoire de sa vie, c’est celle d’un passionné.

     
  • Face à face en centre-ville, dans l’Eure : cinq blessés

    Cinq personnes ont été blessées, dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 janvier 2015, à Conches-en-Ouche, dans l’Eure. Deux ont été transportées dans un état grave.

     
  • Eure : deux blessés graves dans une collision à Conches-en-Ouche

    Cinq occupants de deux véhicules qui sont entrés en collision dans la nuit de samedi à dimanche, vers 1 heure du matin, à Conches-en-Ouche (Eure) ont été blessés et pris en charge par les sapeurs-pompiers pour être transportés à l’hôpital  d’Evreux. Parmi les victimes, deux sont plus grièvement atteintes. L’une d’elles, prisonnier dans l’habitacle, a dû être désincarcérée.

    L’accident s’est produit dans le centre de Conches, dans des circonstances que la gendarmerie locale, chargée de l’enquête, devra établir. 

     
  • Denis Roux enquête pour retrouver les héritiers

    Denis Roux est depuis 1980 généalogiste successorale. Son travail consiste à enquêter pour retrouver d’éventuels successeurs après le décès d’une personne.

     
  • Airelle Besson & Nelson Veras – Prélude

    Il y a, chaque fois que l’on place un disque d’Airelle Besson sur une platine, une promesse. Pas une promesse au sens prometteur, dans le sens ou la carrière de la trompettiste a passé depuis longtemps ce stade de la jeunesse bouillonnante pour acquérir […]

     
  • Rouen : un autobus avec 20 touristes russes à bord a failli tomber en Seine, ce matin

    Rouen : un autobus avec 20 touristes russes à bord a failli tomber en Seine, ce matin
    Grosse frayeur ce dimanche matin pour les passagers d’un autobus qui a failli tomber dans la Seine, à hauteur du pont Jeanne-d’Arc, à Rouen.

    Il était un peu plus de 7h30, quai bas de la Bourse, sur la rive droite. Un bus de la société Aerial s’était positionné au plus près du bateau de croisière, le Viking River Cruises, amarré à cet endroit, pour embarquer une vingtaine de touristes de nationalité russe qui devaient regagner par la route l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle.

    En équilibre en bordure du quai

    Le chauffeur avait reculé au maximum mais il ne s’était pas rendu compte semble-t-il de la présence d’un petit escalier permettant d’accéder à la Seine. Alors que les croisiéristes étaient montés à bord avec leurs bagages et que le bus s’apprêtait à repartir, dans une fausse manoeuvre la roue arrière droite du véhicule s’est retrouvée dans le vide et la roue avant gauche s’est brutalement relevée. Le bus s’est ainsi retrouvé en équilibre prêt à basculer dans le fleuve.

    L’intervention des sapeurs-pompiers a permis de sécuriser le véhicule et d’évacuer les passagers qui en ont pour une grosse frayeur matinale.

    Tout s’est bien terminé. Les touristes russes ont été pris en charge par un bus d’une autre société. Quant au bus, il a été sorti de sa fâcheuse posture par une entreprise de dépannage spécialisée.
     

     
  • Le Havre : une femme de 92 ans mortellement blessée en traversant dans les clous

    Le Havre : une femme de 92 ans mortellement blessée en traversant dans les clous
    Un appel à témoins a été lancé hier saledi par les services de police après le décès accidentel d’une femme de 92 ans, percutée par une voiture alors qu’elle traversait la rue sur un passage protégé. 

    Le drame s’est produit vendredi vers 16 heures, à l’intersection des rues Rouget de l’Isle et Joseph Madec, dans le quartier Sainte-Cécile au Havre. Dans des circonstances qui restent à établir, une Renault Clio conduite par une jeune femme de 19 ans a fauché la piétonne qui était engagée sur la chaussée.

    Pronostic vital engagé

    Le choc a été violent. La victime a été prise en charge par les secours qui lui ont prodigué sur place les premiers soins avant de la transporter au centre hospitalier Jacques Monod, à Montivilliers. Admise au service des urgences, avec un pronostic vital était engagé, la nonagénaire a succombé à ses blessures. 

    La conductrice de la Clio, jeune permis, a été auditionnée par les enquêteurs de la brigade des accidents et des délits routiers (BADR). Ella a déclaré n’avoir pas vu la veille dame.

    Toute personne ayant été témoin de l’accident est invitée à prendre contact avec les services de police au 02 32 74 39 15.

     
  • Une habitation détruite par un incendie hier soir à Saint-Pierre-lès-Elbeuf

    Une habitation détruite par un incendie hier soir à Saint-Pierre-lès-Elbeuf
    Un incendie a fortement endommagé une habitation située au 348, rue Gravetel à Saint-Pierre-lès-Elbeuf (Seine-Maritime). Les sapeurs-pompiers ont été appelés un peu avant 19h20, ce samedi 3 janvier. A leur arrivée, le feu s’était déjà propagé à l’ensemble de la demeure.

    L’occupante des lieux, une personne âgée, n’a pas été blessée. Elle sera relogée provisoirement par des proches. Une voisine choquée par l’incendie a, quant à elle, été prise en charge par les secours.

    Selon les premières constatations, le feu dont l’origine est ignorée se serait déclaré dans la véranda de la maison. 

     
  • Accident sur l’A150, à Barentin : trois blessés, l’autoroute fermée

    Dimanche 4 janvier 2015, l’autoroute A150 a dû être fermée dans le sens Barentin-Rouen, après un accident. Trois personnes ont été blessées.

     
  • Rue de la Halle : aux riverains de choisir le bon sens

    Le sens de la rue de la Halle, à Gournay, n’en finit pas de faire l’objet de pétitions contradictoires. Une rue allant, dans son sens historique, de la rue Notre-Dame à la place Nationale. Suite aux travaux de rénovation de la rue Notre-Dame, son sens avait été inversé. Ce qui avait provoqué la colère des […]

     
  • 800 hectares de friches industrielles à reconvertir, dans l’agglomération de Rouen

    La Métropole Rouen Normandie a lancé un projet de reconversion de friches industrielles. Objectif : créer des zones d’activités, avec, peut-être, des milliers d’emplois à la clé.

     
  • Le Panorama XXL à Rouen pas assez adapté aux personnes handicapées ?

    La communauté « Un monde plus accessible » pointe du doigt des insuffisances dans l’accès aux handicapés, au Panorama XXL, le nouvel espace culturel de Rouen (Seine-Maritime).

     
  • [Vidéo] Des écoliers du Havre signent un documentaire sur Little Bob, star du rock

    En mars 2014, les élèves de CM2 de l’école Amiral Courbet, au Havre, livraient, en avant-première, leur documentaire sur Little Bob. Il est désormais partagé sur le web.