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Tous les articles par Saint Etienne du Rouvray - 7. page

  • Karaté: l’âge du dragon

    En septembre 2004, Frédéric Bonnet, un enfant du quartier du Château blanc qui a vécu dans les anciens immeubles SNCF entre 1960 et 1980, décide de créer un club de karaté « avec le souci que cette
    association développe des valeurs
    à la fois sportives et sociales ». Dix ans plus tard, le président du Saint-Étienne-du-Rouvray karaté club n’a rien perdu de ses ambitions. « J’estime que c’est une manière pour moi de renvoyer l’ascenseur. »
    En quelques années, le club a su trouver sa place et compte 86 licenciés, essentiellement des jeunes âgés de 6 à 15 ans. « C’est d’abord à ces enfants que notre association s’adresse, des gamins du quartier qui se retrouvent au gymnase Maximilien-Robespierre entre copains ou entre frères et sœurs. » Et si la pédagogie ne se veut pas martiale, les résultats sont là avec déjà deux vice-champions de France au palmarès du club. C’est aussi dans ce vivier que Frédéric Bonnet puise pour former des arbitres nationaux et des moniteurs fédéraux. Sur une génération, le cycle s’est donc déjà révélé vertueux. Une raison de plus de célébrer cette dixième année d’existence du club avec en point d’orgue la journée du 27 mars qui rassemblera les parents et les enfants… dans le souffle du dragon.
    • Entraînements le mercredi et le vendredi au gymnase Maximilien- Robespierre à partir de 18h. Renseignements au 02.35.03.70.76.

     
  • Encaisser le retrait de l’État

    Le conseil municipal a voté le 11 décembre l’augmentation de 3,5% de la part communale des impôts locaux. Une feuille d’impôts plus lourde pour compenser la baisse des dotations de l’État. Les trois taxes locales (habitation, foncier bâti et foncier non-bâti) sont concernées par l’augmentation du taux d’imposition communal. À titre d’exemple, voici ce à quoi peuvent s’attendre les Stéphanais sur leur taxe d’habitation: « Un couple avec un enfant devrait la voir augmenter de 5€. Pour un couple sans enfant, cela peut grimper jusqu’à 34€. » Ces quelques euros supplémentaires sont « une moyenne », prévient toutefois Catherine Schilliger, chargée de mission finances à la Ville. Ils sont en outre à entendre sur la seule part communale de la taxe d’habitation, les autres parts étant perçues par la Métropole et par un établissement public foncier.
    Ce partage de la fiscalité locale entre différents acteurs est doublé d’un calcul complexe. Il rend les taxes d’habitation et foncières particulièrement difficiles à comprendre pour le contribuable non initié.
    La fiscalité locale repose sur le calcul d’une « assiette » et d’un « taux ». Si l’assiette est fixée par l’État, le taux est quant à lui voté par chaque collectivité, en l’occurrence la commune.
    Plus l’assiette sera basse, plus il faudra gonfler le taux pour agir sensiblement sur les recettes. L’augmentation d’un taux a donc des effets différents d’une commune à l’autre, en raison même de la variabilité de l’assiette (les bases locatives cadastrales). Or, comme le souligne Joachim Moyse, le premier adjoint au maire, « Saint-Étienne-du-Rouvray a l’une des bases les plus basses des villes de la même strate ». Dans ce contexte, le taux d’ici, pour être peut-être plus élevé qu’ailleurs, ne signifiera pas forcément plus d’impôts que dans une commune où le taux serait moins élevé.
    À cette augmentation du taux stéphanais, il faudra également ajouter celle de 0,9% de l’assiette (fixée par l’État) pour la même année 2015. Au total, le produit d’impôt stéphanais attendu pèsera 15,17 millions d’euros en 2015, contre 14,33 en 2014.
    Cet accroissement de 840000€ du budget municipal est induit par les dépenses supplémentaires imposées par l’État. Elles sont liées par exemple à la réforme des rythmes scolaires (345000€), aux mises aux normes d’accessibilité de la voirie (250000€ depuis 2007) ou encore à l’augmentation de la TVA (50000€).
    La progression du budget municipal est donc le fruit d’un accroissement des dépenses obligatoires non financées en totalité par l’État. Elles s’ajoutent aux moyens indispensables qu’il faut déployer pour venir en aide aux personnes en difficultés sociales, du fait de la crise. Un document distribué aux Stéphanais, intitulé « Le service public local, notre bien commun. Et on y tient! », résume le dilemme auquel est soumise la Ville. Le maire y invite les contribuables stéphanais à un « échange de franchise ». Selon ce dernier, l’augmentation du taux est « la seule façon de garantir, pour l’avenir, un service public local de qualité pour tous les habitants ».

     
  • Baby sport: l’éveil des tout-petits

    Que ce soit à la piscine ou dans un gymnase, le baby sport est plus qu’un moyen de se dépenser pour les jeunes enfants. L’initiation au sport apporte coordination, équilibre, respect des autres et confiance en soi. Une bouteille d’eau à la main, le justaucorps en place ou le caleçon long et tee-shirt bien ajustés, ils lancent un dernier bisou à maman ou papa avant de monter sur le praticable et c’est parti. On est jeudi, 16h15, la séance de baby gym peut commencer pour Clara, Théo, Shainez, Sara, Rosie et Célia. Après quelques minutes d’échauffement à faire le crabe, la grenouille et la girafe, un parcours installé par Déborah, leur entraîneur et gymnaste, attend ces petits bouts de 3 et 4 ans. Passage sur une poutre élargie, roulade arrière sur un plan incliné, saut d’un petit trampoline à un pouf: tout est adapté à leur âge et permet de développer la coordination, l’équilibre, l’écoute et le respect des autres.
    Le Club gymnique stéphanais, labellisé « Petite enfance », organise des cours de baby gym et d’éveil gymnique de 15 mois à 5 ans. À chaque tranche d’âge ses activités ludiques et ses objectifs. « Pour les plus petits, il s’agit de développer la motricité, explique Grégory Legros, entraîneur et responsable Gym pour tous. À 2 et 3 ans, on découvre les mouvements, on simplifie pour apprendre à sauter, trouver l’équilibre, tourner en avant, se suspendre… À 4 et 5 ans, on évolue et on élargit vers des techniques plus gymniques. »
    L’objectif des séances est certes de découvrir le corps mais les enfants apprennent aussi les bases de la socialisation. Ils développent l’esprit d’équipe, apprennent à connaître les autres, à écouter et respecter des consignes. Et puis ils essayent de repousser leurs limites. Marcher sur une poutre, se lancer en arrière pour une roulade… pour beaucoup, il s’agit de vaincre sa peur.
    Il en est de même aux séances de jardin aquatique, à la piscine municipale. « La natation pour les tout-petits est une familiarisation avec l’eau », souligne Isabelle Danto, maître-nageur. Dans le petit bassin, à travers des parcours et des jeux avec des accessoires (tapis, planches, ballons), les enfants évacuent leur peur de l’eau, apprennent à mettre la tête sous l’eau, à s’allonger, à souffler dans l’eau.
    Le baby sport apporte de la confiance en soi. Les jeunes enfants se retrouvent seuls, sans les parents, en autonomie. Enzo Legrand, entraîneur au Judo club Saint-Étienne-du-Rouvray, donne des cours de baby judo aux enfants dès 4 ans. En kimono et ceinture, avec des ballons, balles, cerceaux et monticules en mousse, ils appréhendent, en jouant, les bases du judo. « Les enfants à cet âge n’aiment généralement pas le contact avec l’autre, se faire bousculer… Je prépare des exercices seul mais aussi à deux pour leur donner confiance », raconte-t-il. Il a reçu récemment un appel d’une maman d’un petit garçon de 4 ans, introverti, qui a débuté les cours en septembre. « En trois mois de judo, ses parents sentent un vrai bénéfice: le petit n’a plus de souci à l’école pour travailler avec les autres, il est plus détendu et plus confiant. » On n’est jamais trop petit pour s’affirmer.
    • Baby gym au Club gymnique stéphanais, parc omnisports Youri-Gagarine. Cours pour les 15-30 mois, avec les parents, le lundi de 13h à 13h45, le mercredi de 9h15 à 10h et le vendredi (semaine impaire) de 9h30 à 10h15. Cours pour les enfants nés en 2012 le samedi de 9h30 à 10h15. Cours pour les 3/4 ans le jeudi de 16h15 à 17h et le samedi de 10h30 à 11h15, et pour les 5 ans le lundi de 16h15 à 17h et le samedi de 11h30 à 12h15. Renseignements au 02.35.66.17.47.
    • Baby judo au Judo club Saint-Étienne-du-Rouvray, parc omnisports Youri-Gagarine. Cours pour les 4/5 ans, le mardi de 16h15 à 17h et le mercredi de 14h15 à 15h. Renseignements au 06.30.81.05.54.
    • Jardin aquatique à la piscine Marcel-Porzou, parc omnisports Youri-Gagarine. Cours sur un trimestre pour les 4/5 ans le mardi de 17h à 17h30 et le mercredi de 15h à 15h30. Renseignements au 02.35.66.64.91.

    L’AVIS MÉDICAL
    • L’avis médical
    Le baby sport n’est pas nécessaire mais il est bénéfique, d’après Mehdi Roudesli, médecin du sport à l’Institut régional de médecine du sport de Haute Normandie. Comme il l’explique, « entre 3 et 6 ans, les enfants sont déjà très actifs. Ils n’ont donc pas besoin de faire du sport ». En marchant, en courant, en sautant, ils se dépensent déjà énormément. Pourtant, selon lui, une activité sportive bien encadrée permet aux tout-petits de découvrir différents milieux (comme l’eau avec la baby natation), de mieux appréhender leur corps et d’améliorer leur coordination. « C’est aussi un moyen de s’ouvrir aux autres, de tisser du lien social », ajoute-t-il.
    Avant toute chose, recommande-t-il, « il faut un certificat de non-contre-indication. Certaines pathologies peuvent contre-indiquer certaines activités. Par exemple, les pathologies pulmonaires ou dermatologiques justifient d’éviter la pratique de la natation. » Et le médecin généraliste doit assurer un suivi de l’enfant. Ensuite, à cet âge-là, il n’y a pas de compétition, il ne faut pas d’excès. L’activité doit rester un loisir et être un vrai plaisir pour l’enfant. « Pour le développement psychomoteur de l’enfant, il est important de ne pas fixer des règles trop contraignantes ou des buts trop difficiles à atteindre, souligne le médecin. Il ne faut pas non plus oublier qu’un enfant ne fatigue pas, il faut donc fixer des limites en termes d’intensité de séance et de durée. »

     
  • « Le Stéphanais » nouveau arrive…

    Jeudi 15 janvier, les Stéphanais découvriront la nouvelle formule de leur journal municipal, un outil au service de l’information pour décrypter des questions que se posent les habitants à l’échelle locale, régionale et nationale. Durant toute l’année 2014, les membres de l’équipe du « Stéphanais » sont allés à la rencontre des habitants pour recueillir leurs avis, leurs idées, leurs critiques et leurs propositions sur leur journal municipal. Toutes les générations ont été consultées et dans tous les quartiers de la ville, depuis les élèves du club de la presse du collège Louise-Michel jusqu’aux femmes de l’école des parents de l’Aspic en passant par les usagers du foyer Geneviève-Bourdon. Au total, près d’une centaine de personnes ont été interrogées, y compris lors d’entretiens réalisés à domicile ou dans la rue.
    De ces consultations, il ressort que « Le Stéphanais » est lu, ou parcouru, aussi bien par les enfants que par les adultes. Une lecture souvent sélective qui s’accorde aux attentes de chacun. Certains se concentrent sur le sport, d’autres sur l’actualité sociale, d’autres encore sur la culture voire uniquement sur les photos quand il s’agit de reconnaître un voisin, un ami ou un membre de la famille.
    Largement en tête des pages les plus lues, les infos pratiques en bref et l’agenda rassemblent toujours un maximum de lecteurs. Dans tous les cas, il apparaît que « Le Stéphanais » a trouvé sa place comme un journal d’information à part entière. « Au terme de cette consultation, nous avons choisi de relever le pari de faire évoluer le journal de la Ville pour proposer une formule plus aérée qui
    s’accorde encore davantage aux attentes des habitants », explique Sandrine Gossent, la directrice de l’information et de la communication. Le 15 janvier, les Stéphanais découvriront donc un journal avec à la fois de l’info en bref mais aussi des espaces qui permettent d’approfondir un sujet et de présenter plusieurs points de vue sur une même problématique. « Parce qu’il s’agit d’une évolution et non d’une révolution, nous restons attachés à la qualité de l’illustration et de la photo pour que les Stéphanais se retrouvent dans leur journal. De la même manière, nous maintenons notre ligne éditoriale avec l’ambition d’éclairer nos lecteurs sur des questions locales et nationales et de mettre en valeur des initiatives individuelles, associatives et municipales. »
    Pour entretenir et cultiver le lien de proximité avec les lecteurs, l’équipe du « Stéphanais » entourée du maire et de l’adjoint à la communication organisera deux fois par an un comité de rédaction décentralisé auquel seront conviés les habitants. « Ils pourront participer et s’investir sur le choix des sujets et des angles. Une bonne manière de comprendre de l’intérieur comment nous travaillons. »
    De la même manière, et dans l’objectif de toucher les plus jeunes, « Le Stéphanais s’enrichira deux fois par an d’un supplément qui s’adressera plus directement aux 10-14 ans, du CM2 à la troisième. « L’idée est à la fois de donner des clefs aux jeunes afin de les aider à mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent mais aussi d’éveiller leur curiosité et leur esprit critique. Nous souhaitons également leur donner des habitudes de lecture de la presse. Fidèles à nos ambitions, nous engagerons là encore un travail d’éducation à l’image et nous convierons des jeunes à participer à des reportages et à réagir à des sujets que nous aurons choisi de traiter. »
    Dans un contexte financier contraint, ces évolutions se font à budget constant. À noter, la périodicité du « Stéphanais » va passer du bi-mensuel à un numéro toutes les trois semaines. « Si nous perdons un peu en réactivité, le site internet de la Ville permettra de traiter l’actualité avec plus d’acuité. Il ne faudra donc pas hésiter à aller le consulter régulièrement », conclut Sandrine Gossent.

     
  • Charlie n’est pas mort

    Face au crime abject et lâche, au carnage commis entre mercredi 7 et vendredi 9 janvier 2015 à l’encontre d’hommes et de femmes, de journalistes du journal « Charlie Hebdo », et de policiers, des citoyens stéphanais – comme partout ailleurs dans le pays et dans le monde – ont tenu à témoigner de leur émotion.
    En se rassemblant quelques heures après le premier attentat devant l’hôtel de ville, en observant une minute de silence le lendemain, en allant manifester leur dégoût et leur attachement viscéral à la liberté d’expression samedi 10 janvier à Rouen. Des millions de Français unis, au moins le temps d’une marche, pour défendre les valeurs universelles de liberté, égalité, fraternité et de laïcité.
    Saint-Étienne-du-Rouvray a perdu des amis, tombés sous les balles. Parmi eux Wolinski, proche de Roland Leroy qui l’avait fait entrer au journal « L’Humanité » alors qu’il en était directeur et député communiste de Seine-Maritime. Le dessinateur avait d’ailleurs réalisé une affiche de campagne pour le candidat Leroy en vue des élections de mars 1978. À cette occasion, il était venu et avait signé de son trait de crayon le livre d’or de la Ville. À la lumière des événements tragiques au cours desquels Wolinski a perdu la vie, son message à la Ville prend une tournure particulièrement poignante: « Quand je serais vieux, je viendrais finir mes jours à Saint Étienne-du-Rouvray. C’est calme ! » (sic)
    Toujours prêt à répondre à l’invitation des copains, il avait également réalisé une affiche pour « le rassemblement des femmes de la 3e circonscription », celle de Saint-Étienne-du-Rouvray, sur la condition féminine. Giscard était alors à la tête du pays et son premier ministre Raymond Barre restait sourd aux revendications des femmes en cette fin de décennie 70. Des témoignages précieusement conservés par Georgette et Gérard Gosselin.
    À l’annonce du drame, un autre ancien élu stéphanais, Pierre Tréhet a ressorti de ses archives quelques dessins de Charb, le directeur de la rédaction de Charlie Hebdo, laissées sur des serviettes, à la fin d’un repas pris lors d’une édition de l’Armada de Rouen. « Avec Luz, ils étaient venus sur le stand de L’Huma. L’ambiance était très joyeuse. À la fin du repas, je me suis retrouvé avec ces dessins… Certains ne sont pas publiables dans Le Stéphanais… », lâche malicieusement l’ancien conseiller général communiste, faisant référence aux propos grivois sur trois des quatre croquis.
    « Le Stéphanais » ouvre ses pages régulièrement à de grandes plumes du dessin de presse: Faujour, Lasserpe, Aurel, Cambon… Leurs regards piquants et irrévérencieux sur l’actualité sont précieux. Ces aiguillons sont des acteurs indispensables de la liberté d’expression et de la démocratie.

     
  • Le recensement commence jeudi 15 janvier

    Du 15 janvier au 21 février 2015, six agents accrédités par la Ville se chargeront d’effectuer le recensement d’une partie de la population stéphanaise. Depuis 2004, le recensement s’est imposé comme un rendez-vous annuel qui se concentre à chaque fois sur environ 8% de la population totale. Dès le 15 janvier, il est donc possible que vous receviez la visite de l’un des six agents recenseurs recrutés par la Ville. Ils seront munis d’une carte avec une photo qui atteste officiellement de leur accréditation. Cette année, les agents recenseurs sont: Pascal Tous Rius, Céleste Remblé, Omar Hénine, Véronique Leseigneur, Justine Patrice et Gwendoline Leroux.
    La participation de chacun des Stéphanais visités est très importante car le recensement permet de collecter des données qui se révèlent importantes à plus d’un titre. D’abord, le recensement permet d’avoir une vision plus claire de la population en termes d’âge, de profession, de moyen de transport utilisé ou encore de conditions de logement. À l’autre bout de la chaîne, ces informations ont des répercussions sur la vie de la commune. Du nombre d’habitants dépendent aussi bien la participation de l’État au budget de la commune que le nombre d’élus au conseil municipal ou encore le nombre de pharmacies autorisées à s’installer sur le territoire communal. Autant de raisons qui doivent vous inciter à réserver le meilleur accueil aux agents recenseurs et à répondre le mieux possible aux questions posées.
    Au chapitre des nouveautés pour cette édition 2015, il sera possible de choisir entre le mode « papier » ou le mode « en ligne ». L’agent recenseur vous expliquera cette procédure et vous pourrez ainsi directement remplir votre imprimé en allant sur le site www.le-recensement-et-moi.fr. Si vous optez pour cette solution, l’agent recenseur vous remettra un code d’accès et un mot de passe.
    Dans tous les cas, les Stéphanais peuvent se renseigner en mairie pour savoir s’ils sont concernés par l’enquête de l’édition 2015.

     
  • Pour la liberté d’expression, manifestation samedi 10 janvier à 15 heures

    Un large appel à manifester samedi 10 janvier à 15 heures, place de l’Hôtel de ville à Rouen est lancé par différentes associations et organisations, suite aux crimes commis mercredi 7 janvier au sein de la rédaction du journal Charlie Hebdo. Voici le texte de l’appel unitaire:
    « Douze personnes, journalistes, employés du journal et policiers ont été lâchement assassinés et d’autres grièvement blessés par des individus aux méthodes terroristes qui attaquaient un droit fondamental: le droit à la liberté d’expression.
    C’est un attentat politique que nous condamnons fermement et unanimement. Il vise à semer la terreur, contre la liberté d’expression, la liberté de la presse au nom de convictions réactionnaires et obscurantistes.

    Par ces meurtres, ce sont les libertés fondamentales qui sont atteintes. Nous appelons tous les citoyens à condamner cette barbarie et à défendre ces libertés fondamentales sans ambiguïté. La liberté d’expression, de critique des journalistes (dessinateurs, caricaturistes), y compris sur des sujets concernant les religions, n’est en aucun cas négociable.

    La démocratie, la liberté, l’égalité, la fraternité, la paix, la laïcité, les libertés de pensée et d’expression sont des biens communs que nous sommes décidés à défendre face à tous les totalitarismes, aux discours haineux et aux tentatives de division et de stigmatisation.

    Nous veillerons également à ce qu’aucun amalgame ne soit utilisé à quelque fin qu’il puisse être et condamnons les violences racistes et notamment envers les musulmans.

    De même nous refusons toute dérive sécuritaire.

    Mercredi soir, à Rouen, nous étions plusieurs milliers à être descendus dans la rue pour exprimer notre très vive émotion.

    Les organisations signataires appellent à manifester samedi 10 Janvier 15 heures – Place de l’Hôtel de Ville, à Rouen. »

    Premiers signataires : Collectif pour la défense des libertés fondamentales – Club de la presse et de la communication de Haute-Normandie – FSU Haute-Normandie – Solidaires 76 – Sgen CFDT – RESF – Front de Gauche Seine-Maritime (Parti Communiste Seine Maritime – Parti de Gauche – Ensemble) – Nouvelle Donne Haute-Normandie – EELV Haute-Normandie- Alternative Libertaire – NPA – Peuple et Culture – ….

     
  • « Un crime contre l’humanité »

    Mercredi 7 janvier, à 18 heures, près de soixante-dix Stéphanais se sont rassemblés devant l’Hôtel de ville à l’appel des élus pour manifester leur soutien aux familles des victimes de l’attentat à l’arme automatique et au lance-roquettes perpétré le matin même contre la rédaction du journal Charlie Hebdo, dans lequel douze personnes ont perdu la vie. Le maire a pris la parole, qualifiant de «tragédie l’acte qui venait de frapper des représentants de la presse écrite». Un tragédie qui «plonge la population dans la stupeur», caractérisant l’attentat de «crime contre l’humanité, à l’image de ceux que peuvent perpétrer tous les fascismes quel que soit leur visage».
    Il a invité les Stéphanais à mobiliser «beaucoup d’intelligence et de culture humaniste pour surmonter cet événement qui déstabilise la démocratie», les engageant à prendre l’initiative de la résistance. «Aucune foi religieuse, ni aucune pensée politique ne peut s’imposer par le crime».
    Le maire a ensuite appelé les Stéphanais à s’associer à l’unité nationale, «tout en pensant aux conséquences, a-t-il insisté, de ce qui vient de se passer».
    Le maire a conclu sa prise de parole par cet avertissement solennel : «Il faudra discerner dans l’échange démocratique qui va venir, la réflexion juste, la réaction juste, et l’engagement juste qu’il convient de prendre pour sortir le front haut républicain de cette situation».

     
  • Nous nous appelons tous Charlie

    Ce matin vers 11h30 deux individus cagoulés ont assassiné au moins 12 personnes au siège de la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo, située rue Nicolas-Appert, à Paris. Les victimes sont des journalistes, parmi lesquels les dessinateurs Charb, Cabu, Wolinski, Tignous et l’économiste Bernard Maris (alias oncle Charlie), ainsi que deux policiers qui étaient chargés de sécuriser les lieux.
    «C’est un crime contre l’humanité et contre l’humain, s’indigne le maire, Hubert Wulfranc, un crime qui témoigne des multiples visages du fascisme ». Le maire appelle également « au rassemblement sans faille de tous les républicains uniquement éclairés des valeurs humanistes héritées de la Révolution française. »
    «C’est un acte gravissime qui touche la République, un acte qui s’attaque à la possibilité de faire société commune, a déclaré Joachim Moyse, premier adjoint au maire, un acte barbare, un crime odieux, on n’acceptera pas les extrémistes ou les fondamentalistes de tous bords». La une de la dernière édition du journal Charlie Hebdo sortie ce matin même avant l’attentat (illustration) met en scène l’écrivain Michel Houellebecq faisant référence au ramadan. Afin d’exprimer son soutien aux familles des victimes et à ce qu’elle considère comme une atteinte directe à la liberté d’expression, la mairie a mis ses drapeaux en berne. Les élus stéphanais appellent à un rassemblement ce soir à 18 heures, place de la Libération, devant l’hôtel de ville.

     
  • Maison de la famille : à la bonne heure

    La Maison de la famille change ses horaires. L’occasion de revenir sur les missions de cette structure municipale ouverte à tous les adultes concernés par l’éducation des enfants. Élever un enfant est un grand bonheur, mais cela peut également relever du parcours du combattant. Entre le choix du bon mode de garde et les bons gestes à trouver, le conseil d’un professionnel de la petite enfance ou de la parentalité peut s’avérer des plus utiles. C’est le rôle de la Maison de la famille. Cette structure municipale est également un lieu où peuvent se retrouver les assistantes maternelles indépendantes stéphanaises autour de différents ateliers, explique Audrey Herpin, la responsable de la structure. « Nous organisons des ateliers créatifs, ça dépote, indique-t-elle. Cela me permet de voir au moins une fois toutes les deux semaines chacun des 80 à 90 enfants inscrits avec leurs assistantes maternelles. »
    Grâce à ses changements d’horaires, la Maison de la famille propose désormais un atelier supplémentaire les lundis matin. La structure organise en outre de la baby-gym au centre omnisports Youri-Gagarine les vendredis matin, une semaine sur deux, et de l’éveil musical une fois par mois, le mercredi matin. La structure propose également des réunions d’information concernant la petite enfance et les statuts employeur-employé et le contrat de travail.
    NOUVEAUX HORAIRES
    • Ouvert au public les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 13h30 à 17h et les 1er et 3e samedis matin du mois de 9h à 12h (sur rendez-vous et hors vacances scolaires). Fermé le mercredi et le dimanche. Espace Célestin-Freinet, 19 avenue Ambroise-Croizat, Tél.: 02.32.95.16.26,
    maisonfamille@ser76.com