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Tous les articles par Quevilly Espace Images - 2. page

  • LE PETIT-QUEVILLY. Les patrons du Saint-Claude adaptent leurs services.

    Ce n’est pas la première fois que Franck et Hélène, dépositaires Paris-Normandie et patrons du bar-tabac le Saint-Claude sont confrontés à divers travaux de voirie rendant problématique l’accès à leur commerce. Et c’est encore le cas rue Léon Malétra qui voit actuellement les services de la Métropole reprendre chaussée et trottoirs depuis près d’un mois. Néanmoins, le couple, installé depuis 10 ans voit le bon côté des choses. « C’est vrai que cela aura pu poser plus de problèmes mais on a su faire avec » confie Franck qui, cependant, a hâte de voir la voie rendue aux usagers. « Mais on est toujours debout » renchérit Hélène, « on a la banane car notre clientèle nous est restée fidèle et ça fait plaisir. De plus, l’opérateur du chantier a été très compréhensif et nous a même aménagé un « point stop tabac » afin de faciliter la venue de nos clients« . Situé dans une zone stratégique, entre l’espace Tallandier et le futur éco-quartier de Rouen, les propriétaires du Saint-Claude sont conscients d’être dans un secteur en pleine évolution. C’est ainsi qu’ils ont adapté leurs horaires qui se présentent ainsi : Lundi / mardi /jeudi / vendredi de 7 h à 20 h – mercredi de 16 h à 20 h – samedi de 8 h à 20 h – Fermeture le dimanche.

     
  • LE PETIT-QUEVILLY. Les élus ont convié les jeunes nouvellement majeurs à une cérémonie citoyenne de remise des cartes d’électeur.

    Le droit mais aussi le devoir de voter.

    De plus en plus, certaines communes organisent des petites cérémonies de remise des cartes d’électeur à leurs jeunes concitoyens qui parviennent à la majorité et qui pourront exercer la possibilité de voter aux prochaines élections. Petit-Quevilly n’échappe pas à cette tendance et a récemment convié 37 de ses habitants à « officialiser » ce passage dans le monde des adultes. La totalité des invités ne s’est pas déplacée, loin s’en faut! De là à faire un parallèle avec l’analyse des taux de participation aux précédents scrutins sur la commune, l’occasion était trop bonne! Municipales 2014 : 49,83% d’abstentions, Départementales 2015 : 58,36% au premier tour, 56,38% au deuxième, Régionales 2015 : 55,97% au premier tour, 48,20% au deuxième … Ces statistiques parlent d’elles-mêmes. « C’est vrai que l’on se pose la question » n’hésite pas à reconnaître le maire Frédéric Sanchez, « cette désaffection de la participation pose inquiétude quant au bon fonctionnement de la démocratie c’est pourquoi il nous incombe à nous, élus, de la faire vivre, de proposer des initiatives nouvelles, d’intéresser nos concitoyens. Ce type de manifestions en fait partie« . L’une de ses adjointes, Charlotte Goujon, également conseillère départementale, avance une hypothèse : « Depuis quelques années, chaque jeune Français qui devient majeur est inscrit automatiquement sur les listes électorales. Il n’y a plus cette démarche personnelle à effectuer …« . Désintéressement de la chose politique, perte de valeurs ou simplement   je-m’en-foutisme, toujours est-il que, pour rappeler les principes fondamentaux de la République, de la démocratie et de notre système politique, le vote reste encore le meilleur moyen de s’exprimer. Imaine et Sara, 18 ans chacune l’ont bien compris et étaient présentes lors de cette cérémonie citoyenne. « Pour nous, cela va de soi. C’est une question d’éducation bien sûr mais aussi de citoyenneté. Voter est primordial si l’on veut pouvoir prétendre appartenir à ceux qui œuvrent pour le pays. Si l’on ne prend part aux votes qui déterminent plus ou moins notre vie, où ira-t-on s’exprimer ?« . CQFD.

     
  • LE PETIT-QUEVILLY. Les élèves de seconde du lycée Elisa Lemonnier et de 3e du collège Diderot réunis à l’Astrolabe pour évoquer des sujets d’actualité.

    Pour une société plus juste.

    Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre le racisme mise en évidence tous les 21 mars, les élèves  de la seconde Bac Pro Gestion Administration du Lycée Elisa Lemonnier de Petit Quevilly, en partenariat avec le collège Diderot de Petit Quevilly, l’association France Terre d’Asile et la Mairie de Petit Quevilly, ont organisé un après-midi de sensibilisation sur le sujet dans la salle de l’Astrolabe. Au menu de ce temps de convivialité, de partage et de citoyenneté, les élèves avaient concocté divers temps forts, notamment les interventions du maire Frédéric Sanchez, venu s’exprimer sur ce fameux « vivre ensemble »,  de représentants de France Terre d’Asile ainsi que celle d’un réfugié syrien présent pour raconter son parcours. Parallèlement, deux expositions étaient à découvrir. « Lutte contre les préjugés sur les réfugiés » réalisée par la classe de 3ème 1 du collège Denis Diderot et « Les Droits de l’Homme » par la classe 2nde gestion-administration du lycée Elisa Lemonnier.  « Cet évènement s’inscrit dans un parcours citoyen » relevait Malika Amarouche, professeur au lycée Elisa Lemonnier et coordinatrice de ce projet, « Les élèves mettent  au service des valeurs de solidarité et de fraternité les compétences qu’ils acquièrent dans leur cursus scolaire, tant au niveau de l’organisation et de la communication avec les partenaires extérieurs qu’au niveau de leurs recherches et de leur étude des sujets qu’ils présentent à l’auditoire ». Le racisme, les réfugiés Palestiniens, l’exode des Syriens, l’accueil des réfugiés en Europe, autant de sujets qui ont été abordés lors de ce rendez-vous. « C’est un moment privilégié pour  les élèves lycéens et collégiens de  contribuer à une réflexion sur des faits prédominants de notre actualité et plus  généralement  sur la question des droits humains et sur les valeurs qui fondent la République française » conclue Malika Amarouche, « en ce sens, leurs paroles sont l’expression du désir de vivre dans une société juste et fraternelle et de bâtir  des ponts entre les hommes ».

     
  • ROUEN. Le comité de Seine-Maritime de l’association Valentin Haüy apporte aux personnes handicapées visuelles des solutions pour un mieux vivre.

    Comment vivre sans la vue.

    Fondée en 1889 et reconnue d’utilité publique, l’association Valentin Haüy et ses près de 4000 bénévoles est présente dans toute la France. Le comité de Seine-Maritime, localisé à Rouen, est l’un de ceux qui contribuent à divers services au profit des aveugles et malvoyants de l’agglomération. « Nous ne sommes pas les seuls à consacrer du temps et de l’énergie à cette cause » reconnait Alain Duménil, formateur informatique, correspondant départemental à l’accessibilité et époux de la présidente Christiane Duménil, malade lors de l’interview. « Nous œuvrons avec d’autres associations telles que « Auxiliaire des aveugles » présidée par Michel Fructus. Nous sommes complémentaires et n’entrons pas en concurrence. Toute personne en situation de déficience visuelle trouvera au sein du comité, aide, conseil, orientation, contact social et formation, afin de trouver des solutions répondant au mieux aux problèmes et besoins, avec, si nécessaire, le soutien des services du siège de l’association ». Fort de ses dizaines d’adhérents, le comité de Rouen déploie des sommes de bonne volonté afin d’accueillir et diriger les nouveaux venus. « Quand on perd la vue, deux options s’offrent à nous. Rester dans son coin et se lamenter ou poursuivre une vie normale grâce à tous les moyens existants » confie Alain. « Ici, nous proposons à la vente, du matériel spécialisé facilitant le quotidien, des cours de Braille, l’apprivoisement de l’outil informatique grâce à notre formateur Maurice Blin, le touche à tout du web. Notre équipe « Accessibilité » est présente et active dans diverses réunions impliquant cette démarche. Pour autant, nous n’oublions pas que se divertir fait aussi partie de la vie des handicapés. Aussi, nous organisons des repas, des sorties culturelles à l’opéra, au cinéma ou dans les musées. Une fois par mois, nous pratiquons la danse de salon dans nos locaux ou bien nous bénéficions de soins esthétiques… Vous voyez, il n’y a que l’embarras du choix! ». Pourtant, la déficience visuelle fait figure de « parent pauvre » dans le monde du handicap. « C’est paradoxal mais, encore à notre époque, être handicapé est automatiquement associé au fauteuil roulant » déplore Alain Duménil, « pourtant, on estime à près de 70000 aveugles en France et plusieurs centaines de milliers de malvoyants. Ce handicap existe bel et bien et notre rôle consiste aussi à sensibiliser les divers publics ainsi qu’à le démystifier. Généralement, le sujet n’est abordé qu’à partir du moment où l’on y est confronté ». Le combat pour l’avenir de ceux qui perdent la vue n’est pas achevé. Si vous avez du temps, que vous souhaitez être utile, vous pouvez rejoindre l’association Valentin Haüy – 30, place Saint-Marc – 76000 Rouen – 02.35.71.18.55 – comite.rouen@avh.asso.fr.

     
  • SOTTEVILLE-LES-ROUEN. Adepte des sports extrêmes, le docteur Alexandre Fuzeau plonge régulièrement dans des eaux proches de zéro degrés.

    Avec ou sans glace ?

    Médecin généraliste et urgentiste, Alexandre Fuzeau, qui exerce à Sotteville-lès-Rouen a des passions pour le moins originales. Au nombre de celles-ci, l’histoire et les sports extrêmes. Aucun rapport ? Pas si sûr! Il y a quelques années, il a couru un semi-marathon à Hasting en Grande-Bretagne, déguisé en … chevalier, couvert d’une armure de plusieurs dizaines de kilos! Adepte des ultra trail ou autres défis « iron man », il a toujours tiré son épingle du jeu en se classant parmi les meilleurs. Mais, comme cela ne devait pas suffire à son bonheur, il s’est découvert, voici un an, une attirance pour un sport tout aussi fou : la nage en eaux glacées. « Très vite cette discipline m’a plu. Nager de 450 à 1000 mètres dans une eau entre 0 et 4 degrés est vite devenu régulier ». A tel point qu’il créé la FRisa (French ice swimming association) en lien avec l’IISA (International ice swimming association). Son investissement ne s’arrête pas là puisqu’en compétition,  il parvient à décrocher le titre de champion de France en parcourant en 23 minutes, onze secondes, une distance de 1000 mètre dans une eau glacée… A cinquante ans, Alexandre Fuzeau n’est ni « enrobé », ce qui pourrait le protéger du froid ni « hyper musclé », ce qui pourrait le faire aller très vite. « Le seul avantage que j’ai peut-être par rapport à d’autres sportifs, est ma faculté de sur métaboliser. Mon corps produit plus d’énergie à un moment donné pour combattre le froid. Le reste vient surtout de la concentration. Il faut bien se connaître, son corps et son mental, pour gérer l’effort et la progression lors d’une de ces baignades ». Son entraînement ? Jusqu’à trois fois par semaine dans les eaux de la Seine, parfois un trop chaudes pour lui. « En ce moment elle est aux alentours de 5 degrés. On ne peut considérer cela comme glacé… ». A ceux qui s’étonnent de cette passion et des possibles dangers qui peuvent découler de cette pratique, c’est le médecin qui répond. « Cette discipline est d’ailleurs répandue en Russie, en Allemagne et dans les pays nordiques. Nos ancêtres les Vikings la pratiquaient régulièrement. Pour eux, se baigner au milieu des glaçons est tout à fait naturel. D’ailleurs, des études ont mis en évidence que la nage en eau froide apporterait de multiples bienfaits pour la santé. Nager régulièrement dans une eau autour de 10-12 °C stimule et renforce l’organisme en favorisant le développement des globules blancs ». Après Mourmansk (Russie) et Burghausen (Allemagne), Alexandre Fuzeau projette une petite virée en Sibérie Orientale en mars prochain, histoire de profiter de l’eau glacée.

     
  • SAINT-ETIENNE DU ROUVRAY. Gest’Ethik organise une soirée caritative au bénéfice de l’association Aide mon handicap.

    Donner sans rien attendre en retour.

    Si ce n’est des sourires… Car c’est dans cette optique qu’en 2013, Bouchra, une jeune mère de famille, bientôt rejointe par Yamina et d’autres bénévoles, entament leur quête d’optimisme en créant l’association Gest’Ethik. « J’avais arrêté mon activité professionnelle pour élever mes jeunes enfants » se souvient Bouchra mais, comme je ne peux pas rester inactive et que l’aspect humanitaire m’avait toujours attiré, j’ai pensé que je pouvais être utile à mon prochain ». Et la force de ses convictions a fait des émules. « Echanger, rencontrer, considérer l’autre au-delà de sa situation précaire ou de ses difficultés et l’aider en respectant sa dignité nous semble être les maîtres-mots d’une société meilleure ». Alors tout le monde s’y met. Distributions de colis alimentaires deux fois par mois à destination de familles ou d’étudiants en situation précaire ou isolés, des maraudes chaque dimanche dans les rues de Rouen durant lesquelles des repas, des vêtements sont offerts aux plus démunis et puis, l’organisation d’évènements au bénéfice d’autres associations ou de structures sociales à l’étranger. « Et pour inculquer ce réflexe du vivre ensemble, nous nous efforçons de sensibiliser les jeunes publics. Plusieurs fois, les enfants de nos bénévoles ont participé aux collectes alimentaires ainsi qu’à la préparation et la distribution des colis. Des ateliers seront d’ailleurs mis en place en avril dans ce but ». Dans la cadre de ses activités inter associations, Gest’Ethik organise ce samedi, un dîner caritatif à l’Astrolabe de Petit-Quevilly. Les bénéfices récoltés seront intégralement reversés à l’association « Aide mon Handicap », implantée à Elbeuf, afin de financer l’envoi de matériel médical au Maroc (Matelas anti escarres, fauteuils roulant, lits médicalisés…). « L’objectif de cette soirée est de récolter la somme de 2000 Euros » précise Bouchra, « cela permettra l’envoi d’un container en novembre 2016 ». Au programme de cette soirée : dîner convivial et familial aux couleurs du Maroc, présentation des associations, du projet et des partenaires et animations (intermède musical, quizz avec lots à gagner et pièce de théâtre). Il reste des places. Astrolabe – rue Jacquart – 76140 Petit-Quevilly – Samedi 13 févier à partir de 19 h – 15 et 10 Euros – 06.79.37.85.07.

     
  • SAHURS. La commune du bord de Seine prouve son dynamisme en accueillant un nouveau commerce.

    Une boucherie de proximité.

    De l’avis de ses habitants, « il fait bon vivre à Sahurs ». Pour en arriver à ce constat, la municipalité a, depuis longtemps, déployé de son énergie pour rendre ce concept viable. Aménagements, services, éducation, loisirs … Mais c’est une initiative privée et individuelle qui est à l’origine de l’ouverture, le mois dernier, d’un nouveau commerce dédié aux près de 2000 habitants de la commune et de celles avoisinantes. Éric Chalumeaux, 51 ans, est revenu à ses premières amours qui lui avaient fait exercer le métier de boucher après l’obtention de son diplôme en 1982. Cet habitant du Val de La Haye a voulu participer au dynamisme affiché de cette commune de la Boucle de Roumare qu’il affectionne. « Au début de ma carrière professionnelle, j’ai exercé dans la boucherie, comme employé. Mais très vite, les conditions ne m’ont pas satisfait et je me suis tourné vers d’autres domaines. Import-Export, téléphonie, une escapade dans le Sud de la France … Et puis j’ai eu envie d’un retour aux sources, à mon métier ». Il a alors investi plusieurs dizaines de milliers d’Euros pour s’installer dans un lieu qui, avant lui, avait connu les activités de La Poste et d’un cabinet immobilier. « Tout a été refait dans ces locaux. Peintures, électricité, fluides… Les mises aux normes ont été suivies, la décoration travaillée… ». Il en résulte une boucherie moderne sur 65 m2, ouverte du mardi au samedi, de 8 h 30 à 12 h 30 et de 15 h 30 à 19 h 30 ainsi que le dimanche matin. Au menu, viandes de bœuf, de porc, de mouton issues d’élevages de Normandie ainsi que des volailles, de la charcuterie ou des plats préparés. Cerise sur le gâteau, Eric met en marche sa rôtisserie les samedis et dimanches. Doucement, les riverains changent leurs réflexes d’achat et viennent à la boutique. La proximité et la qualité des produits proposés y sont pour beaucoup. La fidélité des clients est primordiale dans ce genre d’installation. Ce sont eux qui décideront de la pérennité de ce service.

     
  • ROUEN. Une famille Kosovare présente dans l’agglomération rouennaise depuis plus d’un an va être expulsée du territoire Français.

    Retour vers l’enfer.

                           

    Les yeux embués de larmes, la demi-douzaine de membres de Réseau éducation sans frontière (RESF) a tenté, en convoquant la presse lundi après-midi, d’alerter sur la reconduite probable voire certaine, de la famille Uka, à la frontière de l’espace Schengen. Xhafer, son épouse et leurs deux enfants, arrivés en France début 2015 n’ont pu, en effet, y déposer une demande d’asile, notre pays n’étant pas le premier d’Europe sur lequel ils ont mis les pieds. Car, fuyant des menaces de mort de bandes mafieuses après avoir subi de nombreux sévices, ce couple de Kosovars avait choisi l’exil espérant trouver ailleurs un nouvel avenir pour élever leurs enfants. « Repérés » en Hongrie, c’est dans ce pays qu’ils auraient dû présenter leur demande. « Ces gens ne posent aucun problème » se désole chantal, membre RESF, « le jeune Daris est scolarisé à Oissel et sa maîtresse reconnait qu’il fait de gros progrès dans l’assimilation de notre culture ». En février 2015, se référant à la réglementation européenne, la préfecture avait prononcé un refus de séjour et un arrêté de « réadmission » en Hongrie. Assignés à résidence, ces réfugiés étaient dans l’attente d’un nouvel avis d’expulsion. « Nous avons tout tenté » raconte Chantal, « tout d’abord en provoquant un référé liberté qui a été rejeté.  Nous avons demandé à être reçus par madame la préfète afin de l’encourager à user de son pouvoir discrétionnaire qui l’autorise à prendre seule la décision de permettre à ces personnes de rester. Nous avons été reçus par le secrétaire général de la préfecture ainsi que par le directeur des libertés. C’était il y a une semaine et nous devions avoir une réponse vendredi dernier. Nous sommes mardi et personne ne veux nous répondre! Pour nous, le jeu est visible. En ne nous répondant pas, l’expulsion se fera de facto! C’est catastrophique pour cette famille car si elle est expulsée en Hongrie, elle sera renvoyée au Kosovo ». La procédure prévoyait qu’un avion se tienne prêt hier mardi 24 février. Et ce qui était pressenti par les membres de RESF s’est produit, ou presque! « Ce matin, (hier mardi), la police s’est présentée à l’hôtel où est hébergée la famille » raconte Dominique de RESF. « La femme a expliqué que son mari était parti conduire le petit Daris à l’école et qu’il n’était pas là! La police est repartie sans commentaire! Nous sommes dans l’expectative. Soit elle va revenir chercher tout le monde, soit elle considère d’ores et déjà ces réfugiés comme étant en fuite. Si tel était le cas, en restant invisibles pendant un an, les Uka pourrait réapparaître à l’issue de cette clandestinité et déposer une demande d’asile, légale cette fois! ».

     
  • ROUEN. L’association France Lymphome Espoir a remis le fruit de sa collecte de dons au Centre Henri Becquerel.

    Informer, soutenir et lutter contre le Lymphome.

    Depuis plusieurs années maintenant, la représentation locale de l’association France lymphome espoir a pris l’habitude de remettre aux responsables du Centre Henri Becquerel, un chèque représentant les dons collectés au cours de manifestation organisées dans le but de venir en aide aux malades et d’apporter une amélioration de leurs conditions d’accueil dans l’établissement hospitalier. Ainsi, Jacqueline Emonot, correspondante régionale de l’association France Lymphome Espoir a-t-elle dernièrement remis la somme de 1760 Euros au professeur Hervé Tilly, directeur Général du Centre Henri-Becquerel, en présence de Artus Paty, directeur adjoint, Nathalie Le Moal, directrice des soins et Fabrice Jardin, chef du département hématologie. Ce montant, fruit des dons récoltés lors d’une marche pédestre organisée l’été dernier dans la commune de La Bouille et d’une contribution du Broadway Gospel Group, devrait servir à l’aménagement de chambres studios permettant d’accueillir les proches de patients hospitalisés pour les besoins de traitement de leurs pathologies. France Lymphome espoir, association créée en 2006, regroupe des patients atteints d’un lymphome. Elle a pour objectif d’assister et d’informer tous ceux qui sont touchés par cette maladie, patients ou proches en proposant des renseignements claires, précises et accessibles sur la maladie, l’évolution des traitements et de la recherche, soutenir les personnes touchées par le lymphome ainsi que leurs proches pour les aider à vivre avec la maladie, développer des actions sociales pour une meilleure connaissance de la maladie auprès de la population, des familles et des organismes sociaux. En septembre 2016, l’association organisera une marche / visite de Giverny (27), toujours avec pour objectif la récolte de dons.

     
  • ROUEN. Succès de fréquentation pour la balade Les dessous de l’art, interdit aux moins de 18 ans.

    Le MBA s’encanaille.

    Certes, il pleuvait. Certes, nous étions samedi et, certes, la veille de la Saint-Valentin. Mais qui aurait pu prédire qu’en initiant sa balade « les dessous de l’art, interdit aux moins de 18 ans », le musée des Beaux-Arts serait amené à refuser du monde ? Car de 30 au début du parcours, les visiteurs se retrouvèrent bien plus une heure plus tard. Attirés sans doute par la voix portante de la conférencière Corinne Laoues, hommes, femmes, jeunes et vieux se sont accrochés à ses basques et dévoré son (sulfureux) récit. Il faut dire que la doctorante en histoire de l’art n’a pas pris de pincettes avec le vocabulaire utilisé et n’a pas hésité à appeler un chat un chat ! En guise de préambule, n’annonçait-elle d’ailleurs pas que « pinceau signifie petite queue! ». Le ton était donné. Vulve, seins, fesses, érection, sperme et autres « petits zizis » (qui étaient l’apanage des gens de haut rang au 16e siècle), autant de termes qu’elle utilisera pour évoquer la place de ces attributs dans l’histoire de la peinture. Ainsi apprendra-ton, en vrac,  que le fameux Cupidon était un Eros « dégénéré », que le train qui sort et entre dans un tunnel dans le film « l’auberge espagnole » évoque un coït ou encore que « Phallus » vient du Grec mais qu’en Latin il se dit « Fascinus » d’où fascination. Evidemment … D’abord studieux,  le public s’est peu à peu enhardi et il faudra que Corinne Laoues appelle au silence tant les visiteurs avaient tendance à commenter entre eux les divers tableaux visités… Excités de voir des nus et comprendre les codes utilisés par les peintres ? Les spectateurs s’en défendront tous. « Moi, je suis ici pour l’histoire de l’art. C’est un domaine qui m’a toujours passionnée » confiera Jeanne, quadragénaire venue avec son compagnon. Ben voyons ! Semblant absorbé à prendre des notes, Justin ne dira pas autre chose. Le jeune homme, suivie par sa belle, affirmera « compléter son information sur un sujet rarement abordé dans les documents spécialisés… ». Pas de chance n’est-ce pas ? Quoi qu’il en soit, cette balade « interdite au moins de 18 ans » aura rempli son office. Attirer du monde sur un sujet pour le moins original. A refaire sans aucun doute.

     
  • ROUEN. Présent jusqu’au dimanche 21 février au parc des expositions, Loisirland, le pays joyeux des enfants heureux, ne désemplit pas.

    Pour les petits et même les grands.

    A observer les visiteurs de cette dixième édition de Loisirland à Rouen, l’on peut remarquer ceux qui découvrent l’endroit, hésitant sur le parcours à suivre et ceux, familiers du concept, qui retrouvent leurs réflexes des années précédentes. « Ils sont très au courant de la marche à suivre » dit Marie-Hélène de ses trois petits-enfants de 10, 12 et 13 ans. « Nous les avons amenés ici pour la première fois il y a trois ans pendant les vacances scolaires et ils s’en rappellent … L’une des premières choses qu’ils ont demandé en arrivant chez Mamie, c’est quand nous viendrions ! C’est vrai que cela fait passer une bonne journée alors que, dehors, il pleut souvent. Néanmoins, quand je fais le compte de ce que cela coûte, ça commence à revenir cher. Il serait peut-être judicieux de ne pas faire payer les accompagnants ou du moins, leur demander un ou deux Euros. Car, à part attendre et sortir le porte-monnaie pour l’entrée, les bonbons, les ballons, les repas, les glaces et les rafraîchissements … ». Ces considérations matérielles, mais importantes, relevées, Mamie Marie-Hélène ne s’en consacrera pas moins à l’accompagnement de sa petite troupe. Le Titanic géant, l’accro Ouistitis et le Pitchoun express auront les premières faveurs des trois enfants. Côté adolescents, il faudra se diriger vers le parc des jeux vidéo pour les trouver. Kamel, 15 ans, s’acharnant sur un volant virtuel semble passer un bon moment. « Ce ne sont pas mes jeux préférés mais c’est sympa de venir ici avec les copains. On joue entre nous, il y a l’ambiance, les chips, les boissons… C’est différent du canapé, tout seul à la maison! ».

    Chaque année à la même date, Loisirland gonfle ses attractions au parc des expositions de Rouen. Des nouveautés sont à découvrir cette année : un espace de huit jeux de motricité pour les enfants jusqu’à 3 ans, un toboggan grand huit (à partir de 10 ans), la Grande Aventure sous-marine (5 à 12 ans), zoo circus (3 à 10 ans). Pour autant, il y a les incontournables. Ainsi, sr l’échiquier géant, retrouve-t-on Pierre et sa fille de 14 ans en train de poursuivre une partie commencée… il y un an ! « Je ne savais pas bien jouer à l’époque » reconnait Lucie, « et papa, le cachotier, se souvenait parfaitement de la configuration du jeu et où nous nous étions arrêtés… La semaine dernière il me demande de réserver mon samedi pour aller terminer la partie! J’y croyais pas ! ». Jusqu’au dimanche 21 février, au parc des expositions, 46 avenue des Canadiens, Le Grand-Quevilly. Ouvert tous les jours de 10 h à 19 h. Tarif : 8,50 Euros. Gratuit pour les moins de 3 ans.

     
  • ROUEN. Nord, le nouveau groupe de Xavier Feugrais, expliqué aux lycéens de Jean-Baptiste Colbert du Petit-Quevilly.

    La région sensibilise les lycées aux musiques actuelles

    Dans le cadre du projet « Musique au lycée » organisé par la Région Normandie, des élèves du lycée des métiers Jean-Baptiste Colbert du Petit-Quevilly ont eu, dernièrement, l’occasion de rencontrer l’auteur compositeur interprète Xavier Feugrais, venu les entretenir de son projet « Nord ». A cette occasion, ils ont pu pénétrer dans l’univers d’un garçon passionné de musique et de chansons françaises qui leur a décrit son parcours, des bancs de l’école où il était « une cliche » selon ses propres dires, jusqu’à sa participation au dispositif « booster » initié par la Région dont il est ressorti lauréat en 2015. Pour Eric Boquelet, chef de projet musique au service culture de la Région, « cette démarche vise à sensibiliser les lycéens sur ce que l’on décrit souvent comme musiques actuelles mais dont on ne cerne pas toujours bien les contours. La Région, avec 7 scènes de musiques actuelles réparties sur l’ensemble de la Normandie, participe fortement à la structuration de ce secteur. Elle favorise la mise en réseau des acteurs et des actions, valorise la diversité artistique et en favorise l’accès. Ce dispositif « booster » accompagne des artistes dans leur démarche de professionnalisation. C’est ce que Xavier Feugrais est venu expliquer aux jeunes lycéens de Colbert ». Et le jeune artiste de 25 ans a pris son rôle très au sérieux devant la dizaine de jeunes, d’ordinaire plus branchés « rap » que chanson française. Mais tous auront bien accueilli son discours tant il a su s’immiscer dans leur monde à eux et apporter des réponses à des questions qu’ils n’ont même pas eu besoin de poser. « Nord est un nouveau point de départ dans mon aventure solo. Après des années marquées par la chanson française et le rock alternatif, de scènes et de groupes locaux, j’ai suivi mon chemin en 2014, d’une autre façon. J’ai mis le cap sur Paris, pour y enregistrer de nouveaux titres. Avec Nord, je me situe toujours du côté de la chanson, française, à laquelle je reste attaché et soucieux de faire de mon mieux en terme d’écriture. J’ai cherché à affirmer une identité sonore, à exposer ma voix, mes guitares et ces éléments programmés, au réchauffement climatique ». Un premier EP 4 titres est sorti en septembre 2015, occasion de découvrir les deux clips l’accompagnant, « Drunk » et « Temps Morts ». Les lycéens retrouveront « Nord » le 21 mars prochain sur la scène du 106.

     
  • ROUEN. Le Football Club de Rouen 1899 s’entoure de partenaires afin d’assurer l’intégration sociale de ses jeunes sportifs.

    Football et vie sociale.

    Fort de ses 563 licenciés dont 140 jeunes femmes, le Football Club de Rouen 1899 vient de concrétiser un projet sur lequel il travaille depuis plusieurs années : assurer la réussite sportive de ses adhérents, c’est une évidence mais également les accompagner dans leur acquisition de compétences professionnelles et sociales avec pour objectif leur intégration dans la société. Car, ainsi que le note Fabrice Tardy, le président de l’association, « il n’y a pas que le football dans la vie et tous nos jeunes n’atteindront pas forcément le statut professionnel! C’est pourquoi nous avons la volonté d’accroître la réussite de nos jeunes licenciés dans leur parcours scolaire et la préparation aux examens. D’aider ces jeunes adultes à choisir une orientation, à consolider un projet professionnel et à s’engager dans l’insertion en entreprise. Un soin particulier sera d’ailleurs apporté à nos formations féminines dont certaines équipières sont en provenance d’autres régions. Nous voulons également apporter des solutions à différentes contraintes annexes à la vie sportive ». Pour ce faire, le Football Club de Rouen 1899 vient de signer une convention avec des partenaires reconnus pour leurs compétences et leur sérieux. C’est ainsi que le Rouen Hockey Elite, par le biais de son CFA et de son école technique privée, s’est joint à cet accompagnement. L’IFA Marcel Sauvage, grâce à son positionnement dans le domaine de la formation professionnelle offrira un large éventail de diplômes aux jeunes footballeurs tandis que l’EPIDE (Etablissement pour l’insertion dans l’emploi) proposera des accompagnements individuels. Enfin, le Foyer Stéphanais et sa structure, pourra mettre à disposition des logements en faveur des licenciés. « La réussite sportive, pour passionnante qu’elle soit, est éphémère, et le devoir de dirigeants responsables consiste à mettre en place, en parallèle, ce genre d’accompagnement » conclura le président Tardy.

     
  • ROUEN. L’Association de protection de la ferme des Bouillons est morte, vive l’Association Bouillons, terres d’avenir.

    Un nouveau départ… pour continuer.

    Dieu que l’exercice de la démocratie est compliquée ! Pourtant, la cinquantaine d’adhérents présents lors de l’assemblée générale extraordinaire organisée par l’Association de protection de la ferme des Bouillons semblaient avoir l’âge d’en avoir connu et usité les méandres depuis bien longtemps. Pourtant, l’ordre du jour inscrit ne semblait pas devoir souffrir de difficultés particulières. En effet, il était tout simplement question, de déterminer vers quels objectifs allait se diriger l’association créée à l’occasion de la lutte pour le sauvetage de la fameuse ferme des Bouillons, vouée à devenir une zone urbanisée (2012 / 2015), d’opter pour un nouveau nom et, finalement, d’apporter les modifications nécessaires aux statuts qui régiraient la nouvelle entité. Pour pimenter ce samedi matin, la feuille de route a toutefois été prise dans un ordre différent… Après avoir assez longuement délibéré des conditions de vote, des manières de prendre la parole ou des sujets à aborder, les votants ont donc opté pour de nouveaux codes. Une direction collégiale a été instaurée, un groupe de médiation (pour régler les conflits internes) créé, des groupes de travail thématique initiés et un conseil d’administration élu ! Chacun donnant son avis, éclairé ou pas, cette étape aura pris 3 heures avant que, le déjeuner s’annonçant, Colette Glück, l’animatrice de la séance, s’aperçoive que le nouveau nom n’avait pas été choisi! Nouvelles discussions pour déterminer comment il serait voté et, de longs instants plus tard, c’est vêtu du nouveau patronyme de « Bouillons, terres d’avenir » que l’association allaient pouvoir voler vers sa nouvelle destinée. Au cours du repas qui suivrait, les échanges pourraient se poursuivre sur le pourquoi de cette convocation : « Il faut que cela continue, mais pourquoi faire » avait récemment déclaré Philippe Vue, le président sortant. « Les Bouillons ont été un mélange de résistance, de création et de convivialité » rappelle-t-il, « la redéfinition de notre raison d’être, c’est l’occasion d’inviter ceux qui se sont investis dans la lutte à poursuivre l’aventure d’une utopie pragmatique. Continuer à militer ensemble pour qu’agriculture et société ne soient plus cloisonnées, développer des lieux, permanents ou temporaires, depuis lesquels militants, artistes et citoyens pourront faire entendre et partager leurs rêves, leurs refus et travailler collectivement à l’avènement d’une société plus juste et plus écologique dès aujourd’hui ».

     
  • ROUEN. L’association CAMEO Domptez vos écrans prône l’éducation pour tous, à tous les instants.

    Comprendre la réalité par le numérique.

    L’association « Caméo – domptez vos écrans » a été créée en février 2013 par Mickaël Philippe, entouré d’animateurs professionnels formés aux Technologies de l’Information et de la Communication. À travers diverses actions, ces animateurs tentent d’apporter des réponses concrètes aux différentes problématiques soulevées par les TIC. Ce descriptif pourrait correspondre à n’importe quelle structure si ce n’est que son créateur est, par ailleurs, à la tête de la Start up « Cameo 360 » dont la dernière actualité a été la création d’une caméra filmant à 360 degrés. « Démonstration que le capital peut parfaitement cohabiter voire servir le social » s’amuse Mickaël Philippe. Mais bien sûr, cette initiative a des origines qui ont déclenché sa mise en place. « Je voulais devenir éducateur… J’étais passionné d’audio-visuel, de courts-métrages, de nouvelles technologies… En 2013, je fais un état des lieux de ma vie! Mon existence est alors scindée en deux. Ma société numérique et l’association« . Pourquoi ce mode d’investissement dans le social ? « Je suis parti d’un constat : les écrans sont aujourd’hui omniprésents. Parents, enseignants, travailleurs sociaux, tous constatent au quotidien les impacts de l’utilisation des smartphones, des tablettes, des ordinateurs ou encore des réseaux sociaux. Ces impacts concernent tous les âges et toutes les catégories sociales. Notre pédagogie est de passer d’un mode de consommation passive à une posture active et créative. Les participants sont impliqués dans le projet, en permettant par exemple à chacun de participer aux différentes étapes de production d’un court-métrage, de telle façon que chacun peut y trouver sa place. Nous mettons  en œuvre des actions qui visent à prévenir les comportements à risques liés à la présence et l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication comme par exemple le problème très actuel de la radicalisation« . Entouré de Charlotte, Marlène et Smaïl, Mickaël s’adresse à toutes structures, en Normandie, qui accueillent des usagers de 6 à 25 ans (accueils de loisirs, accueils jeunes, structures socio-éducatives, établissements scolaires, associations, collectivités territoriales… Agrée Organisme de Formation par la Préfecture, Caméo prodigue également des formations professionnelles. Les sessions de formation se déroulent soit dans les locaux de l’association ou directement dans les structures, à l’extérieur. Association Caméo – Immeuble Seine Innopolis, 72 rue de la République – 76140 Le Petit-Quevilly – Tél. 07.71.08.59.44 – www.asso-cameo.frcontact@asso-cameo.fr.

     
  • ROUEN. L’association AGIR avec Becquerel pour la vie a remis au directeur du centre, un chèque représentant les dons collectés en 2015.

    La générosité se porte bien.

    D’un montant de 212 640 Euros, le chèque, remis par le docteur Joëlle D’Anjou, présidente de l’association « AGIR avec Becquerel pour la vie » à son confrère le professeur Hervé Tilly, directeur général du centre Henri Becquerel, représente l’un des records en termes de collecte de dons depuis la création de la structure associative. Chaque année, Joëlle d’Anjou et sa quinzaine de bénévoles réunissent ainsi une somme conséquente qui aide à financer les équipements de détection et d’analyse de la maladie ou qui servent à améliorer le séjour des patients et de leurs proches dans ce milieu hospitalier spécifique. « Un jour ou l’autre, nous pouvons tous être concernés par le Cancer et je pense que c’est cette évidence qui encourage les individus à se montrer si généreux. Ils savent que c’est une cause d’intérêt général et sont prompts à participer à la bataille contre la maladie » assure Joëlle d’Anjou. Première cause de mortalité en France avec près de 355 000 nouveaux cas détectés chaque année, le cancer concerne particulièrement ce que l’on appelle encore la Haute-Normandie, deuxième région de France la plus touchée. « La vocation régionale de l’association en faveur des malades atteints de cancer dans notre région n’a pas échappé aux donateurs et ils savent que les travaux qui sont facilités par leur geste sont en lien avec des équipes de recherche nationales et internationales » poursuit la professionnelle de santé. « D’autre part, tout cela ne pourrait être réalisé sans le concours d’une équipe de bénévoles soudée, dévouée, compétente et emplie d’esprits d’initiatives diverses ». Créée il y a une quinzaine d’années, l’association « AGIR avec Becquerel pour la vie » organise, tout au long de l’année, des manifestations sportives (courses pédestres, tournois de golf), vend des bijoux, des confitures et bénéficie de subventions octroyées par les clubs service comme le Lions, le Kiwanis ou le Rotary. « Nous n’avons pour ainsi dire aucun frais de fonctionnement » remarque le docteur d’Anjou, « ce qui nous permet de reverser intégralement, en toute transparence budgétaire, la totalité des sommes perçues lors de ces initiatives ». Celle remise au professeur Tilly sera affectée à la recherche sur les lymphomes et les tumeurs solides, ainsi qu’à l’aménagement d’une chambre permettant la présence jour et nuit d’un accompagnant aux côtés du patient, dans des conditions propres à adoucir les périodes d’hospitalisation.

     
  • ROUEN. La sixième édition du salon de l’immobilier neuf a accueilli ce week-end des centaines de visiteurs à la recherche de leur futur logement.

    L’immobilier neuf se porte bien.

    Co-organisé par le portail d’annonces immobilières Logic-Immo.com et la Fédération des Promoteurs

    Immobiliers de Normandie, le Salon de l’Immobilier neuf de Rouen s’est tenu Quai Jean de Béthencourt durant tout le week-end. Ce 6ème rendez-vous a permis à de futurs acquéreurs de s’informer et, pourquoi pas, de concrétiser leur projet d’achat en allant à la rencontre des 28 professionnels présents. Cet évènement qui l’an dernier a accueilli plus de 600 visiteurs, était l’occasion de faire un point sur la santé du marché rouennais. Christophe Demouilliez, de la Fédération des promoteurs immobiliers de Normandie, en fait un tour d’horizon.

    – Comment se porte l’immobilier neuf à Rouen ?

    « Mieux! Après avoir connu un pic en 2011 avec un millier de ventes, le marché avait accusé une baisse vertigineuse pour arriver à 500. Le renouveau est en train de s’opérer et, même si nous ne sommes pas encore revenus à ces excellents niveaux, l’embellie est notable avec 750 ventes l’an dernier. Les professionnels sont confiants, la diversité des logements est grande et le prix du mètre carré s’étale de 2000 à 6000 Euros ».

    – L’éco quartier Flaubert, une manne pour les professionnels ?

    « Une manne, nous ne le savons pas mais nous nous devons d’y participer, c’est évident. Mais ce sera une affaire de stratégie. En effet, vu le nombre de logement à pourvoir, il faudra veiller à les livrer de manière cohérente afin de ne pas déstabiliser le marché. Nous y travaillons ».

    – Quel est l’intérêt d’un tel salon ?

    « C’est la sixième édition du Salon de l’immobilier neuf de Rouen et il est apprécié. Pour le particulier c’est l’occasion de rencontrer, en un seul lieu et en une seule fois, les intervenants qu’autrement il serait obligé de visiter en agence. Pour les professionnels, c’est un peu un baromètre qui leur permet d’avoir une vision globale du marché ».

     
  • ROUEN. L’amicale des anciens élèves du lycée hôtelier Georges-Baptiste a organisé la 27e édition du concours Jeunes Talents Escoffier.

    La gastronomie au top.

    Leur mission, qu’ils ont acceptée : transformer un gentil poisson, le Carrelet, en œuvre d’art du goût, de la vue et de l’odorat. En jeu, une sélection pour représenter la Normandie en finale nationale du concours des jeunes talents Escoffier, antichambre, peut-être, d’une place en finale internationale. Pour ce faire, le lycée hôtelier Georges Baptiste avait, une nouvelle fois, mis les petits plats dans les grands et, sous la houlette de l’amicale des anciens élèves de l’établissement présidée par Stéphane Cavelan, concocté un programme de haute tenue. Cinq binômes (cuisinier/serveur) ont ainsi « bataillé » durant de longues heures pour se montrer les meilleurs dans différentes épreuves telles que le dressage de tables, magnifier les 4 AOP Normandes (Camembert, Pont-l’Evêque, Livarot et Neufchâtel), ou encore, choisir un vin, le faire déguster tout en racontant son histoire. En face des prétendants, goûteurs et jurés ont observé, humé, dégusté les présentations des jeunes élèves devant le regard affamé des observateurs, sans perdre de vue leur rôle de juge. Tour à tour les 5 binômes sont passé sous les feux de la critique avant d’attendre, stressés mais confiants, le verdict. « La pression est retombée » avouait Etienne, 17 ans, « le stress, il en faut. Le but du jeu est de le maîtriser. Je sais d’avance qu’il y a meilleur que moi dans ce concours mais l’essentiel c’est d’y être ». Carrelet à la Coriandre façon Dieppoise, pommes fondantes, roulé de Neufchâtel, épinards pour la couleur, tout cela accompagné d’une sauce au Cidre… Jamais un poisson n’avait été aussi choyé au-delà de sa mort… Délibérations. L’un des goûteurs avoue, en aparté, « insipide ! C’est celui qui aura mis le plus d’assaisonnement qui aura gagné… ». D’autres se montrent satisfaits. « Il y a de la passion, surtout dans la présentation… ». Près de six heures après le début du concours, les observateurs n’ont toujours pas mangé, le verdict tombe : Camille Maury, 18 ans et Morgan Dirou raflent tout. Meilleure cuisinière, meilleur serveur et, cerise sur le gâteau, meilleur binôme qui représentera la Normandie lors de la finale nationale.

     
  • ROUEN. Fauves, otaries, chameaux et rats ont rivalisé de talents avec le ballet aérien, la barre russe et les jonglages pour allécher le spectateur.

    Indémodable cirque Gruss.

    Un dimanche, dernier jour des vacances de surcroit, de la place pour se garer, un temps pas trop médiocre… Il n’en fallait pas plus pour que plusieurs centaines de personnes se déplacent hier matin sur l’Esplanade Saint-Gervais pour assister à la répétition de quelques numéros que les artistes du cirque Arlette Gruss dévoileraient dès l’après-midi lors de leur représentation. Le 30e anniversaire avait été célébré l’an dernier avec brio et les inconditionnels du genre attendaient cette nouvelle mouture avec impatience. « C’est un rendez-vous incontournable pour nous » avouait René tenant la main de ses deux petits-fils, « au point que je me demande si je viens pour les petits-enfants ou pour moi-même… ». Il est vrai que le show, s’il fait évidemment briller les yeux des enfants, est propre à attirer d’autres générations. Et si, effet de surprise oblige, tout ne sera pas dévoilé lors de cette répétition, sans musique et avec un éclairage succin, les amateurs auront pu découvrir quelques « ficelles » de la mise en scène, invisibles lors des représentations officielles. Ils ont ainsi pu assister à la « disparition » de la cage des fauves alors que, pendant le spectacle, elle se fait dans la pénombre, dissimulée par une diversion opérée par les clowns. « Cela semble magique mais quel travail pour les assistants » reconnaissait René. Sans pour autant « spoiler » les prochaines séances, le cirque Gruss aura eu beau jeu d’allécher le futur spectateur en lui proposant des explications sur le « guidage » plutôt que le dressage des inamovibles animaux que les enfants plébiscitent inévitablement. « Ceux que je préfère, c’est les tigues… » indique Valentin alors que son frère Hugo est plutôt attiré par les otaries de Ingo Stiebner. Car à 5 ans, les deux garçonnets n’avaient jamais vu, en vrai, ces spécimens de la faune sauvage. « Ça sert aussi à ça le cirque » admet leur grand-père. Plus avant, les regards des « moins petits » se poseront sur la démonstration d’Alexis Fly Chaix qui, jouant du joystick, fera virevolter un modèle réduit d’avion entre les mâts du chapiteau ou sur les jonglages d’Héléna Polach, aussi douée avec un ballon de football que les meilleurs joueurs en haut de l’affiche. Cette instructive présentation aura certainement donné l’envie à de nombreux présents de venir assister à l’une des prochaines séances : aujourd’hui et mardi 23 à 19 h 30, mercredi 24 à 14 h et 17 h 30, jeudi 25 à 19 h 30 (tarifs réduits), vendredi 26 à 20 h, samedi 27 à 14 h, 17 h 15 et 20 h 30 et dimanche 28 à 14 h. Tarifs : de 14 à 36 Euros, tarifs réduits de 15 à 25 Euros. Renseignements et réservation au 0 825 825 660 et sur le site : www.cirque-gruss.com.

     
  • ROUEN. Depuis hier, la Marine nationale compte huit nouvelles recrues, attirées par le dépaysement, l’ordre et la diversité de ses métiers.

    Bon vent et belle mer.

    Chaque année, la Marine nationale propose 3500 emplois dans de nombreux domaines de compétences. Quel que soit son niveau scolaire (de la 3 ème  à Bac +5 et plus), un jeune Français de 16 à 29 ans peut rejoindre les équipages de la Marine afin d’y trouver un métier scientifique, technique, opérationnel, administratif, dans la restauration ou la santé. Huit nouvelles recrues Normandes ont fait ce choix et ont reçu, hier, leur « mise en route » qui les orientera, dès la semaine prochaine, vers leur école militaire où elles suivront une formation allant de quelques semaines à plusieurs mois en fonction du secteur choisi. La capitaine de corvette Pascal Josselin, chef du secteur Nord du service de recrutement de la Marine avait, à cette occasion, fait le déplacement au CIRFA Marine de la rue de Crosne. « Ces jeunes, en intégrant la Marine, ont fait le choix d’être militaires, professionnels de la mer, afin d’évoluer dans une institution où les valeurs de solidarité, d’esprit d’équipage et d’autonomie se vivent au quotidien. Nous leur souhaitons le bienvenue au sein de notre grande famille ». Entourés de leurs proches, les futurs « gars de la Marine » ont ainsi fait un premier pas dans l’aventure qui les attend. Pour autant, aucun d’entre eux ne semblait inquiet à l’aube d’engager un contrat, de 4 ans pour certains, de 10 pour d’autres. « Leur arrivée a été préparée logiquement » précise le Maître-Principal Flavien Lallemand du CIRFA, « ils savent globalement à quoi s’attendre en rejoignant nos rangs ». Amélie, 21 ans, en provenance de Dieppe, ne semble effectivement pas plus stressée que cela. Diplômée d’un BTS en électromécanique, elle est ravie d’intégrer la Marine. « C’est le résultat d’un coup de cœur » raconte-t-elle, « après être allée à un forum pour l’emploi, on m’avait conseillée de faire une prépa Marine. J’ai été emballée. Cela me correspondant tout à fait. Mon côté organisée, presque maniaque n’aura pas de mal à servir l’aspect militaire de mon futur métier ». Amélie s’engage pour dix ans et se destine au poste de détecteur (radars). Elle rejoint son école de Brest dimanche, le jour de son anniversaire! Pierre, 19 ans, a lui, passé 4 ans à apprendre la cuisine. « Mais ma passion c’est la mer, depuis tout petit. J’y suis dans mon élément. Et la condition de militaire me va très bien. Je pourrais ainsi exercer mon métier tout en vivant une passion et en servant mon pays. Je vais signer pour 4 ans et j’ai hâte … ».

     
  • ROUEN. A l’invitation de la radio NRJ, Aramis et d’Artagnan sont venus, au Marégraphe, à la rencontre de leurs fans.

    Un pour tous, tous pour eux.

    « Je suis d’autant plus de votre avis d’appeler le roman « Les Trois Mousquetaires » que, comme ils sont quatre, le titre sera absurde, ce qui promet au roman le plus grand succès ». C’est ainsi que Victor Hugo avait accueilli, en 1844,  la proposition de Louis Desnoyers, directeur du journal « Le Siècle » dans lequel étaient narrées les aventures d’ « Athos, Porthos et Aramis ». Visionnaire ce Victor… Et il aurait été ravi de constater ce succès s’il avait pu se trouver samedi après-midi au restaurant « Le Marégraphe » où, dans la cadre d’une émission délocalisée pour l’occasion, la radio NRJ recevait les deux artistes qui interprèteront, dès septembre prochain les rôles de d’Artagnan (Olivier Dion) et Aramis (Damien Sargue dans la comédie musicale éponyme. En guise de cour du roi, les deux acteurs comédiens chanteurs ont eu droit aux cris et applaudissements d’une centaine de fans, majoritairement composée de femmes, filles, voire très jeunes filles… « Ils sont trop beaux… ». Ça, c’est du langage d’adolescente, Ava en l’occurrence, 16 ans et amoureuse d’Olivier Dion. « Je l’ai découvert dans l’émission Danse avec les Stars. Il est parfait… Et puis son accent, c’est chou ! ». Appoline, 16 ans, est venue de Belbeuf avec maman. « Pareil, j’ai flashé sur lui dans Danse avec les Stars. Je l’aime beaucoup ». Maman reconnaîtra elle aussi « qu’ils sont beaux » même si elle prétend n’être venue que pour épauler sa fille dans les prises de photos… Marie, pas plus vieille non plus, aura l’opportunité de poser une question en direct : « Olivier, qu’est-ce qui vous manque le plus du Québec? ». « Les repas de ma maman », répondra le cousin de la Belle province. Chavirement des cœurs assuré, applaudissements et yeux brillants. Damien Sargue n’est pas en reste et fait bien rire l’assistance quand il raconte comment, lors d’un entraînement à l’escrime, « il a failli éborgner son maître d’Armes… ». Plus tard, en interview, il confiera que « la découverte du maniement de l’épée a été quelque chose de fort « . En attendant leur venue le 4 février au Zénith de Rouen, Olivier Dion poursuit sa tournée de Danse avec les Stars alors que Damien Sargue s’apprête pour la sortie de son nouvel album, en avril prochain.

     
  • ROUEN. Depuis 86 ans, Le Canoé Club Normand réunit les adeptes de la glisse, du dépaysement et du sport nature.

    La Seine comme terrain d’entraînement.

    Niché dans l’Espace Jacques Anquetil au bout de l’ile Lacroix, le Canoé club normand est un peu le havre de paix où plus de 300 adhérents se croisent. Qui pour s’entraîner à la compétition de course en ligne, qui pour découvrir ce sport en étant inscrit à l’école de pagaie ou, plus détendant, embarquer pour une balade, solitaire ou en groupe sur le plan d’eau qui, en amont du site, peut couvrir jusqu’à 10 kilomètres. Si, depuis des décennies, le club collectionne les titres au plus haut niveau et est présent sur les compétitions de niveau international, il est surtout prisé pour ses activités de sport loisirs. Pour autant, ainsi que le détaille Isabelle Jégoux, monitrice éducatrice salariée de l’association, « l’offre est plutôt diversifiée. S’il est vrai que nous sommes principalement axés sur la course en ligne, le Canoë Club Normand est également présent sur tous les bassins. Découverte de l’activité Canoë Kayak avec l’école de pagaie, l’école de sport, l’accès au sport pour tous décliné en plusieurs thématiques dont celle pour les personnes en situation de handicap ou pour les jeunes en difficulté sociale ». Côté équipement, les infrastructures s’étalent sur 550 m2 regroupant un parc de 250 bateaux de tous types (loisirs, course en ligne, eaux vives et mer), une salle de détente, de musculation, de réunion et de réception, des vestiaires équipés de douches, un bateau motorisé ainsi que 2 camions pour transporter les esquifs lors des sorties… « Glisser sur l’eau apporte un sentiment de liberté » confie Isabelle, « c’est un moyen de faire du sport presque sans contraintes si ce n’est celles liées à la sécurité. C’est ainsi que, tout au long de la journée, des adhérents défilent, posent leur sac, mettent un bateau à l’eau et partent pour une balade. On ne les revoit que quelques heures plus tard… ». Elisa, 15 ans, est bien de cet avis : « je fais du canoé depuis l’âge de 5 ans. C’est le côté convivial de cette activité qui me plaît. Seule ou avec des copines, je peux m’évader sur le plan d’eau. Outre le fait de pratiquer un sport, c’est le côté nature qui m’attire. Au raz de l’eau, en osmose avec les éléments, je découvre des choses nouvelles tous les jours ». « C’est bien la preuve que le canoé n’est pas réservé aux adultes » renchérit Isabelle qui aimerait accueillir encore plus de jeunes. Pour ce faire : un K’Way, des moufles, un petit lycra et éventuellement une combinaison néoprène et direction le Canoé Club Normand – Espace Jacques Anquetil – Ile Lacroix – 76000 Rouen – 02.35.89.09.12.

     
  • PETIT-COURONNE. On a célébré comme il se doit la journée internationale des droits des femmes à la médiathèque Aragon.

    Ces femmes qui font l’Histoire.

    À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, la médiathèque Aragon a proposé, mardi après-midi, un programme d’animations gratuites ainsi que la découverte de trois expositions réalisées par l’équipe des bibliothécaires. Sur de grands panneaux agencés dans la salle de lectures, celles-ci retracent la genèse des Droits des femmes, de 1791 avec Olympe de Couges jusqu’aux dernières lois sur l’égalité homme/femme, en passant par les lois sur le divorce, l’IVG et la contraception. Une deuxième présentation détaille le parcours de dix Françaises d’exception, notamment Simone Veil, Françoise Giroud et Simone de Beauvoir. Une dernière installation est entièrement consacrée à l’actrice Annie Girardot. De nombreuses personnes avaient fait le déplacement pour participer à cette rétrospective et ont pu également assister à la projection du film « Marguerite » avant d’entendre des lectures à voix haute tirées d’une  sélection de livres sur les grandes romancières, les plus belles histoires de femmes, le féminisme, les femmes en politique. L’exposition en place sera encore visible toute la semaine prochaine.

     
  • ROUEN. A l’initiative de la Métropole, des déambulations urbaines invitent les habitants à participer au futur projet Cœur de Métropole.

    Balades pour le futur.

    Le centre historique de Rouen va faire l’objet d’un plan d’actions complet pour renforcer son attractivité et son rayonnement qui dépassent largement les frontières de la commune. Le périmètre de réflexion concerné est délimité en rive droite de Rouen entre les boulevards intramuros et les quais de Seine. Samedi, deux balades étaient organisées par la Métropole pour recueillir l’avis des habitants sur l’opération « Coeur de Métropole » au gré des quartiers traversés tels que les places du Vieux-Marché, Henri IV le matin ou ceux de la cathédrale et de la Halle aux toiles l’après-midi. Tels des touristes découvrant la ville, une douzaine de personnes à chaque balade ont ainsi déambulé, accompagnés par le maire Yvon Robert, l’adjointe à l’urbanisme Christine Rambaud ou Kader Chekhemani, adjoint de quartier. Ils ont ainsi pu dresser quelques états des lieux, échanger sur les améliorations à apporter voire même délivrer certaines idées pertinentes. Pourtant, cette initiative a laissé des regrets pour certains promeneurs. « Je suis sidérée par le peu d’intérêt manifesté par la population jeune » regrettait Léa, une retraitée dynamique. « Certes, nous les « vieux », avons l’expérience, le temps et le recul nécessaires pour analyser notre environnement urbain mais est-ce vraiment à nous de décider de ce qui sera lorsque nous ne serons plus là? ». De fait, et bien que les échanges furent de haute tenue culturelle et esthétique, cette (re)découverte des placettes, des vieilles ruelles mais aussi de hauts-lieux touristiques, n’a pas semblé concerner les jeunes générations. « Ce que j’espère », renchérissait Michel, le compagnon de Léa, « c’est que notre vision de retraités ne gâche pas le devenir de tous ces endroits qu’il est proposé de reprendre. Tout le monde veut de la concertation, de la démocratie participative, disent-ils, et quand cela nous est possible… il n’y a personne! C’est dommage ». Jacques, pour sa part, a plein de remarques à faire, lui qui habite au pied de la cathédrale. Et il a des avis bien trempés. « Les terrasses du jeudi, trop bruyantes, le spectacle Pixel qui draine un énorme public, l’activité des terrasses de café qui nous empêche de dormir la nuit… Il y a plein de choses à évoquer afin de les améliorer. Malheureusement nous n’étions pas beaucoup écoutés. C’est l’occasion de l’ouvrir! Nous allons d’ailleurs créer une association dans ce sens… ». Une prochaine balade est prévue le samedi 5 mars de 14 h 30 à 17 h 30 : départ en haut de la rue Jeanne-d’Arc jusqu’à la place de la Rougemare en passant par la Tour Jeanne-d ‘Arc, le Musée des Beaux-Arts et la Fontaine Sainte-Marie. Réservations sur www.metropole-rouen-normandie.fr/coeur-de-metropole-balades.

     
  • LE PETIT-QUEVILLY. Pierre Fleury, ancien prisonnier de guerre, a fêté ses 103 ans à l’Ehpad Saint-Julien.

    Né en 1913.

    Entouré de son fils Alain, de sa belle-fille et de ses camarades de l’Association des Anciens Combattants Prisonniers de Guerre – Combattants d’Algérie, Tunisie, Maroc (ACPG-CATM), Pierre Fleury a célébré ses 103 ans à l’Ehpad Saint-Julien où une petite fête avait été concoctée en son honneur. Pensionnaire de l’établissement depuis 3 ans, ce Sottevillais était celui qui, il y a encore quelques temps, était le préposé aux dépôts de gerbes lors des cérémonies commémoratives. « Il se porte bien » affirme Alain, son fils unique de 77 ans, « même peut-être mieux que moi! ». L’ancien soudeur des Chantiers de Normandie que fut Pierre Fleury, s’accorde, chaque jour, une sieste l’après-midi et ne rechigne pas à raconter ses souvenirs, notamment ceux vécus durant les 5 ans de sa détention comme prisonnier de guerre. « Mon fils Alain m’a vu pour la première fois alors qu’il avait déjà 6 ans, quand j’ai été libéré en 1945. Paradoxe de l’Histoire, je n’ai moi-même connu mon père que lorsque j’avais également 6 ans, en 1918, celui-ci ayant été fait prisonnier en 1914… ». Mais le vieux monsieur ne s’arrête pas à ces considérations et continue de profiter de la vie. Son plaisir ? Chanter. Il s’y adonne tout au long de la journée, apportant sa petite note de gaieté aux couloirs de l’institut.

     
  • LE PETIT-QUEVILLY. Parce qu’elle avait de mauvaises notes au collège, Paola est envoyée en lycée des métiers. Elle y a trouvé sa voie !

    Paola et l’univers du beau.

    « Si tu n’es pas bonne à l’école tu finiras en lycée technique… ». Quel gamin n’a jamais entendu ce style de menace, reléguant d’un coup d’un seul, les études effectuées dans ces établissements comme un pensum destiné aux mauvais élèves ? Paola Garcia, bientôt 18 ans est passée par là, elle qui, à l’aube de la classe de 3e, semblait avoir la tête dans les nuages, ne vivant que dans son petit univers peuplé de rêves, de livres, d’histoires, bref, d’un monde merveilleux ! « Pas de bol, ça m’a énormément plu ! » sourit-elle. Intégrant la classe de fonderie du lycée des métiers Jean-Baptiste Colbert à Petit-Quevilly, elle en est devenue l’une des figures que l’on cite en exemple. « Ce côté artistique qui sommeillait en moi, je l’ai redécouvert. J’en ai exploré de nouvelles perspectives. Bien sûr, la fonderie, ce n’est pas que réaliser des œuvres d’art. Mais il y a le rapport au matériau qui est si particulier. On ne se l’imagine pas mais le processus de fonderie est présent dans presque tous les objets que nous utilisons au quotidien. Chaque pièce est spécifique et a son utilité. De la fourchette aux gonds des portes en passant par le socle de notre écran d’ordinateur où l’on utilisera alors du plastique ». Cyril Poessel, son professeur ne dira pas autre chose précisant même « qu’être fondeur au XXI e siècle, cela n’a plus rien à voir avec avant. De la conception du moule à la fabrication des pièces, c’est l’univers de la 3D, un monde où l’on crée quelque chose avec des alliages d’aluminium, de cuivre, de zinc, de fonte d’acier ou de plastique … Tout est possible en fonderie ! De plus, il faut dire et redire qu’au-delà de la mauvaise image dont ce secteur pâti, il mène directement vers des emplois à durables. Aujourd’hui, ce sont les patrons qui se battent pour trouver de jeunes diplômés, pas l’inverse! ». Alors Paola s’applique, passera un examen intermédiaire cette année et le bac l’an prochain. Pour autant, elle n’en fera pas son métier ! « Oui je sais, cela est paradoxal. J’ai bien aimé participer au coulage des cloches de l’église de Sées (61) lorsque j’étais en stage à Villedieu-les-Poêles (50) haut-lieu de la fonderie d’art. J’apprécie grandement toutes les étapes de fabrication des objets, leur naissance. Mais, justement, je pense que cela m’a guidée, m’a ouvert certains horizons. Je suis profondément préoccupée par le monde d’aujourd’hui. J’y pense beaucoup mais je n’en parle que très peu. Il me semble que je doive me consacrer à la réflexion et au passage du savoir. Celui des Lettres, de l’Histoire. Je crois que c’est dans ces domaines que je serais utile et que je m’épanouirais comme une jeune femme de mon âge ». Après son bac, Paola envisage d’intégrer l’université afin d’y obtenir une licence. En attendant, lorsqu’elle quitte son « bleu de chauffe », il n’est pas rare de la retrouver en train de réaliser des esquisses, écrire des poèmes ou encore tenir son blog : legende-de-broceliande.skyrock.com/

     
  • LE PETIT-QUEVILLY. Les élèves de l’école supérieure d’art et design Le Havre Rouen exposent à la bibliothèque François Truffaut.

    Réflexions graphiques.

    Muriel Toscani, adjointe à la culture à la mairie de Petit-Quevilly a inauguré l’exposition réalisée par les étudiants de l’ESADHar (École Supérieure d’Art et Design Le Havre Rouen). « D’après dans la république du bonheur (D’APRES DLRDB) » est proposée dans le cadre d’un partenariat entre l’Ecole et le Centre Dramatique National (CDN) de Haute-Normandie. La Pièce « Dans la République du Bonheur » de Martin Crimp, mise en scène par Martial Di Fonzo Bo, directeur de la Comédie de Caen, sera jouée les 24 et 25 mars prochains au Théâtre de la Foudre à Petit-Quevilly. Les étudiants de l’ESADHaR, sur une proposition de leur enseignant Eric Helluin, ont été invités à réagir plastiquement et librement autour de cette pièce. Ils ont travaillé pendant plusieurs mois à l’aide de photos, de vidéos, de dossiers de communication et de presse. Pour approfondir leurs travaux, ils ont également effectué une visite du Théâtre de la Foudre et ont rencontré Pierre Maillet, comédien dans la pièce. La restitution de leurs travaux sous la forme de dessins, de peintures et d’estampes est présentée via une double exposition : à la bibliothèque François Truffaut de Petit Quevilly du 15 au 26 mars 2016 et au gré d’une balade urbaine dans le centre-ville de Rouen où le public découvrira les œuvres des jeunes artistes à travers 85 affiches dans le réseau abris-bus de la ville. Cette exposition a reçu le soutien de la ville de Petit Quevilly pour son accueil dans la bibliothèque municipale et de la ville de Rouen avec la mise à disposition d’un réseau d’affichage extérieur. D’APRES DLRDB jusqu’au 26 mars à la bibliothèque François Truffaut.

     
  • LE PETIT-QUEVILLY. La salle de sports Henri Wallon a, durant une semaine, vibré au rythme des rencontres de handball.

    Pour les jeunes et par les jeunes.

    Toute la semaine, des équipes venues de 23 pays se sont rencontrées dans les 8 gymnases de l’agglomération au cours du championnat du monde scolaire de handball féminin et masculin. Des visites et spectacles ont été organisés afin de permettre aux équipes de se retrouver dans une ambiance festive et conviviale grâce au concours apporté par de nombreux établissements. Les lycées professionnels Georges Baptiste de Canteleu et Decrétot de Louviers, le lycée agricole d’Envermeu, le lycée Jeanne d’Arc de Rouen, Marc Bloch de Val-de-Reuil, Corneille de Rouen, les collèges Nelson Mandela d’Elbeuf et Jules Verne de Déville-lès-Rouen, le lycée Elisa Lemonnier de Petit-Quevilly et les lycées professionnels Augustin Boismard de Brionne et Colbert du Petit-Quevilly ont contribué à faire de cet évènement une fête universelle. Jeudi après-midi, la salle Henri Wallon accueillait la demi-finale Filles entre la Slovénie et le Danemark, occasion de constater cette organisation saluée par les supporteurs installés dans les tribunes. « Nous sommes heureux de vivre cet évènement » ont confié Nielsen et Brigit, grands-parents venus du Danemark soutenir leur petite-fille, « nous avons accès partout où nous allons. Et en plus, notre petite-fille va en finale… Ce sera un grand souvenir. Vive la France! ».

     
  • LE PETIT-QUEVILLY. Des évènements nocturnes qui auraient pu tourner au drame attisent la colère et l’incompréhension de certains riverains.

    Peur sur la ville.

    « En 65 ans je n’ai jamais vu cela ! ». Martine, qui habite une petite maison de ville,  dans sa famille depuis 1900, n’en revient toujours pas et frissonne en se remémorant cette nuit de la semaine passée. « Vers 5 heures du matin, j’ai été réveillée par un bruit d’explosion. Je me suis mise à la fenêtre et là… c’était Beyrouth! Des voitures brulaient dans la rue, les flammes léchant les habitations ». Dans cette petite rue adjacente du square Marcel Paul, l’émotion est vive. Les riverains, solidaires, prennent des nouvelles des uns et des autres. William, résidant depuis 22 ans, avoue avoir eu la peur de sa vie. « Quand j’ai vu les flammes depuis mon premier étage et l’essence qui coulait dans le caniveau,  s’approchant de ma voiture, j’ai dit à ma femme : on se sauve par le jardin, derrière, il ne faut pas rester là. Heureusement, les pompiers sont arrivés très vite et ont pu éviter le pire. Je m’en tire quand même avec 1500 Euros de dégâts et une grosse trouille! ». Pis, lorsque l’on voit les traces laissées par l’incendie sur les façades, les portes de garage et des habitations fondues, certains pensent qu’ils l’ont échappé belle. Et tous commencent à avoir peur. Régis et Sylvie en sont persuadés : « Tout cela a commencé avec l’installation de caméras sur l’avenue Jean Jaurès. Tout le monde sait que c’était un point d’échange de stupéfiants. Les dealers se déplacent et remontent dans le quartier. Mais celui-ci était certainement sous la coupe d’autres bandes d’où cette guerre qui a éclaté ». Et tous sont unanimes : « Ce quartier était paisible. A tel point que l’on se croirait à la campagne… Maintenant on a peur. De rencontrer ces délinquants le soir venu. Ils n’ont pas hésité à balancer des cocktails Molotov sur nos voitures, ils ne seraient sûrement pas gênés de nous faire un mauvais coup! ». William renchérit : « au dernier comptage, de ce que nous savons parce que personne ne communique là-dessus, ce serait 8 véhicules qui auraient été détruits cette nuit-là. Sur la contre-allée de l’avenue Jaurès, sur le parking de la bibliothèque, dans notre rue et dans le quartier Nobel! Que fait la police municipale ? On ne les voit jamais passer chez nous. Et la Nationale ? Ils connaissent très certainement les individus impliqués. Pourquoi rien n’est-il fait ? Avec la majorité des habitants de notre rue nous allons demander à être reçus en mairie ». Sollicités, les services de la mairie reconnaissent que « cela est un réel problème, que les autorités policières sont investies et que le maire travaille en étroite relation avec celles-ci. Néanmoins, dans ce genre d’affaire, même si des soupçons peuvent exister, des hypothèses vérifiées, il ne faut pas perdre de vue que ce sont les preuves qui permettent à la loi de s’appliquer. Hors, aucun flagrant délit n’a été opéré. Le réflexe à avoir, pour les habitants, est de faire remonter l’information, par des plaintes ou des mains courantes, dès lors qu’il y a gêne sur l’espace public ou menace sur les riverains. D’autre part, ces habitants ne nous ont pas encore demandé d’entrevue mais, dès qu’ils le feront, ils seront bien évidemment reçus en mairie ».

     
  • LE PETIT-QUEVILLY. Dans le cadre du festival Art et Déchirure, la chapelle Saint-Julien accueille les œuvres du collectif Art Maniak.

    Né il y a près de 30 ans à l’occasion de la création du festival, Art Maniak réunit les artistes-patients de l’atelier arts plastiques du centre de santé mentale de la MGEN de Rouen. L’installation à la chapelle met en valeur les œuvres produites au cours de ces ateliers par une vingtaine de patients. Une trentaine de peintures, de format identique, ont pris place dans l’édifice roman qui accueille régulièrement des installations de l’association « les inspirés de la Chapelle Saint-Julien ».  Créé en 1988, le festival Art et Déchirure valorise toutes les formes d’expression artistique : théâtre, musique, arts plastiques, cinéma, vidéo… issues du monde de la santé mentale et témoignant d’une production artistique singulière. Organisé tous les deux ans, Art et Déchirure valorise ces différentes productions dans toute l’agglomération. Art Maniak – Du 9 au 20 mars 2016 – Ouverture tous les jours de 14 h à 18 h – Entrée libre – Chapelle Saint-Julien – Rue de l’esplanade Saint-Julien – 76140 Petit-Quevilly.