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Tous les articles par Quevilly Espace Images - 12. page

  • Petit-Quevilly – Les dix ans de la Scop "LIESSE".

    Dix ans de Liesse.

    A l’heure où le terme du «vivre ensemble» n’a jamais été autant évoqué, la Société coopérative et participative «Lien inter échanges entendant/sourd, sourd/entendant» (LIESSE), a célébré les dix ans de son existence au théâtre de La Foudre du Petit-Quevilly. Réunissant interprètes de la Langue des signes française (LSF), acteurs du monde de l’entreprise, de la culture et personnes en situation de surdité ou de mutisme, cette journée de débats, d’échanges et d’animations a permis à une large assistance de faire un tour d’horizon de l’évolution de la prise en charge et de l’étendue des services proposés à destination des sourds et malentendants. Dans ce paysage d’insertion de cette population dite en «situation de handicap», la petite société normande joue un rôle prépondérant. «Au départ, en 2005, LIESSE a été lancée sous un statut associatif. En 2011, nous avons décidé d’évoluer en Scop, statut correspondant plus à notre philosophie d’échanges solidaires et qui permet de mettre tout le monde sur un pied d’égalité, dans un bon esprit d’équipe» souligne Emilie Osouf, l’une des deux co-gérantes. «Désormais, ce sont 7 personnes dont cinq interprètes qui œuvrent pour faciliter le quotidien des personnes sourdes». Cette activité d’interprétariat s’est développée notamment avec la loi du 11 février 2005 sur l’égalité des chances et des droits des personnes handicapées et la création de la Prestation de Compensation du Handicap (PCH) qui a généralisé le principe d’accessibilité. «La problématique de la surdité se rencontre, à notre époque, dans la difficulté à se rendre chez le médecin par exemple» ajoute Emile Osouf, «à faire une course, écouter une conférence ou assister à un rendez-vous. La personne sourde se trouve face à la barrière de la langue, de même que ses interlocuteurs d’ailleurs. C’est un handicap dans les deux sens ! A présent, avec la PCH, les personnes sourdes peuvent directement s’attacher les services d’un interprète. Dans le monde de l’emploi,  les entreprises qui emploient des personnes sourdes nous sollicitent pour des réunions, des formations, des prises de poste. S’agissant de la fonction publique, la demande d’un interprète peut dorénavant être financée sur des fonds Agefiph ou Fiphfp». Et la culture n’est pas en reste avec des conventions signées avec certaines institutions, notamment le Fond régional d’art contemporain (Frac) de Haute-Normandie. On pourra retenir de cette journée de festivités que cette petite société poursuit son travail de liaison entre deux mondes. Celui des sourds et celui des entendant, en s’efforçant de mettre en avant et de sensibiliser un large public au moyen qui leur permet de communiquer : la Langue des signes française, aujourd’hui reconnue comme une langue à part entière.

     
  • Grand-Quevilly – Accessibilité.

    Perspectives et réalités.

    «L’accessibilité est une condition primordiale pour permettre à tous d’exercer les actes de la vie quotidienne et de participer à la vie sociale, quel que soit le handicap (physique, sensoriel, mental, psychique, cognitif, polyhandicap)». La loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées du 11 février 2005 apporte des évolutions fondamentales pour répondre aux attentes des personnes handicapées. Ambitieux… mais, semble-t-il, irréaliste pour certaines municipalité.». Le gouvernement a donc repoussé cet objectif, en instaurant des «agendas d’accessibilité programmée». Ces derniers introduisent des délais supplémentaires pour se mettre aux normes sans encourir de sanctions. Dix ans après la promulgation de cette loi, si certaines communes de l’agglomération vivent des fortunes diverses, il en est une qui n’avait pas attendu cette législation pour faciliter le quotidien de ses administrés en situation de handicap. « Depuis longtemps, la ville réalise les aménagements indispensables au quotidien des personnes handicapées. Déjà, en 1975, des textes encadraient certains dispositifs. La seule différence c’est que cela n’était pas soumis à contrôle.

    Ce n’est donc pas nouveau pour nous. De plus, il existe à Grand-Quevilly, une véritable culture de l’égalité. Chaque année, nous nous réunissons autour d’une table pour discuter et envisager les nouveaux aménagements (1). Tout cela est inscrit dans le budget» se félicite le maire Marc Massion.

    De fait, et même s’il reste du chemin avant de parvenir à une situation telle que prévue par le législateur, la ville a encore consacré une part importante de son budget à la réalisation de certaines opérations telles la mise en conformité de la rue Sadi Carnot dans le Bourg, la réfection de la cour de l’école Césaire Levillain, l’installation de dispositifs sonores à certains carrefours ou encore divers travaux d’accessibilité dans les écoles Bastié, Cavaillès, Calmette et au centre socio-culturel. «La ville souhaite inclure les personnes en situation de handicap dans tous les domaines de la  vie sociale. Mais cela ne s’arrête pas à la construction d’une rampe d’accès ou à la mise à disposition de sanitaire adaptés» renchérit Didier Bouteiller, conseiller municipal  délégué au handicap, «cela concerne aussi la formation de certains agents, dans l’accueil, le conseil ou l’organisation. La ville prend également toute sa part dans les travaux dévolus aux commerçants». Alors que l’on peut relever que Rouen est classé 85e sur 96 dans le dernier palmarès communiqué par l’Association des paralysés de France (APF), il n’existe pas de données disponibles pour Grand-Quevilly. Pour autant, la municipalité continuera, en 2015, à conforter ses avancées en la matière avec, comme perspectives immédiates, la mise en accessibilité de l’école Louis Pasteur : changements de la porte d’entrée et création d’une rampe et d’un sanitaire pour personnes à mobilité réduite (PMR).

     
  • Grand-Quevilly – Quevilly Habitat, bailleur social depuis 90 ans.

    Bilans et perspectives.

    Roland Marut, président directeur général de Quevilly Habitat et Laurent Bonnaterre, directeur, ont dressé un bilan des réalisations 2014 et annoncé les perspectives 2015 lors de la traditionnelle cérémonie des vœux du bailleur social. «2014 a été marquée par les 90 ans de la société et la livraison du symbolique 10 000ème logement» ont-ils ainsi souligné, «En 2014, 431 nouveaux logements ont été livrés : 171 à Grand-Quevilly, 99 à Maromme, 94 à Petit-Quevilly, 38 à Rouen, 23 à Elbeuf et 6 à Isneauville. Nous avons réhabilité 271 logements collectifs et 116 pavillons à Grand-Quevilly, démarré la réhabilitation de 104 pavillons supplémentaires à Petit-Couronne. Ont également été réhabilités 23 halls d’entrée, cinq façades d’immeubles, quatre ascenseurs. La pose de plus de 8000 détecteurs fumée est en cours de finalisation pour répondre aux normes en vigueur ». Quevilly Habitat a également posé les bases de son dispositif de vente HLM, permettant aux locataires en place qui le souhaitent de devenir propriétaire de leur logement. Les ventes permettent de reconstituer des fonds propres que la société réinvestit dans la construction de nouveaux logements locatifs sociaux. Cette cérémonie a également été l’occasion d’annoncer le lancement d’un projet d’entreprise basé sur la Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE). CAP 2018 porte un certain nombre de valeurs (solidarité, professionnalisme, intégrité, respect, écoute et équité) qui feront l’objet d’une déclinaison dans un plan de 15 actions élaboré collectivement en associant tous les services.

     
  • Petit-Quevilly – Lycée JB Colbert.

    À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le Sida, les élèves de terminale bac professionnel plasturgie du lycée Jean-Baptiste Colbert avaient, le 1er décembre dernier, investi la galerie marchande du centre commercial Hyper U du Grand-Quevilly, afin d’y distribuer des épinglettes du fameux petit ruban rouge. Cette action, menée en partenariat avec l’association Aides de Rouen et ayant pour but de sensibiliser la population sur la maladie, mais aussi sur les notions d’entraide, afin de récolter des fonds, avait reçu un accueil très positif des passants. Mission accomplie pour les élèves de Colbert, dont le stock de pin’s mis à leur disposition s’est écoulé très rapidement, ils ont remis récemment le fruit de leurs ventes, un chèque de  540 Euros à l’association pour ses actions de préventions et pour venir en aide aux malades.

     
  • Grand-Quevilly – Les nouveaux héros.

    Un héros gonflé.

    Présentée en avant-première aux cinémas Gaumont courant janvier lors de la grande journée des enfants, la 54èmeproduction des studios Disney intitulée «Les nouveaux héros» est attendue avec impatience par les férus du genre. Pour les faire patienter jusqu’au 11 février prochain, date de sortie officielle, le directeur Cyril Combier a fait ériger devant l’établissement une effigie gonflable de celui qui tient la vedette dans le film, «Baymax», un robot bibendum de 12 mètres de hauteur. « On retrouve dans ce film, l’univers des comics et celui de Marvel en particulier » confie Cyril Combier, «c’est une comédie d’aventure dont le héros, Hiro Hamada, est un adolescent, petit génie de la robotique. Autour de lui gravite une petite bande de super héros aux patronymes exotiques tels que GoGo Tamago, Wasabi No-Ginger, Honey Lemon ou encore Fred, fanboy. Leur but ? Une vengeance… Mais je ne vous en dit pas plus ! ». Et la structure gonflable ne laisse pas les clients du cinéma indifférents. «Il a une allure pataude», remarque Christine, étudiante de 22 ans prise en flagrant délit de selfie avec Baymax, «mais il ne faut pas se fier aux apparences (j’ai vu le film…), ce robot tout mou n’a qu’une idée : faire en sorte que l’on se sente bien ! ». Des personnages attachants et hauts en couleur, une bonne dose d’humour et des designs futuristes réussis, rien de tel pour attirer les spectateurs au cœur de l’hiver. Le film a, semble-t-il, fait un carton outre atlantique et devrait être accueilli de la même façon en France. «Baymax» est visible tout au long du week-end sur le parvis du cinéma.

     
  • Rouen – Lions club de Pont-Audemer.

    Servir localement pour une cause nationale.

    Depuis une vingtaine d’années, l’attachement du Lions Club de Pont-Audemer envers la lutte contre le Cancer ne se dément pas. Fidèles à cette conception de la solidarité, les membres du club service ont, durant l’année 2014, organisé différentes opérations visant à collecter des fonds, avec pour objectif principal celui d’aider le Centre de lutte contre le Cancer Henri Becquerel de Rouen. Ventes de viennoiseries sur la voie publique ou expo-vente d’œuvres d’arts, ces diverses initiatives ont permis au président du lions club, Alexis Vulliez, de remettre hier soir un chèque de 4000 Euros au professeur Hervé Tilly, directeur général du centre Henri Becquerel. « Sur la base d’un Euro reçu, c’est un Euro qui est reversé à cette cause et qui permet, selon les années, de faire un don allant de 4000 à 6000 Euros» a témoigné Alain Rothacker le secrétaire du club pont-audemérien. Tout en remerciant  les divers membres présents, le professeur Hervé Tilly a précisé que ces fonds ainsi récoltés serviront à participer à deux projets d’ores et déjà engagés par le centre Becquerel. « Cela devrait nous permettre, premièrement, de contribuer à l’acquisition d’un équipement permettant le couplage d’un appareil d’IRM (Imagerie par rrésonancemagnétique) à un Petscan et deuxièmement à l’achat d’un appareil de radiothérapie utilisant la stéréotaxie, une technique utilisée en neurochirurgie pour atteindre des zones de manière précise, de l’atteindre et de procéder à un traitement, une biopsie. Cette méthode assure une meilleure précision tout en étant moins invasive qu’une intervention classique ».

     
  • Rouen – Passe ta canette !

    Recycler, valoriser et aider.

    La pratique du rugby mène à tout ! Même au développement durable. L’aventure que mène Ivann Spruyt depuis plusieurs mois en témoigne. Pratiquant ce sport au sein des « Arlequins » de Rouen, Ivann et ses coéquipiers ne dédaignent pas se désaltérer après leurs matchs au stade Mermoz. «Seulement, nous n’avons pas de pompe à boisson ! On est obligés de transporter des canettes pleines jjusqu’àla buvette et les remonter vides jusqu’à la poubelle… Pour ceux qui connaissent la configuration du lieu… ». Fort de ce constat, Ivann s’est alors penché sur le devenir de ces emballages. « Pourquoi ne pas les valoriser plutôt que de les jeter ? ». Ses recherches sur le sujet le laissent pantois. 250 milliards de canettes son consommées à travers le monde chaque année dont 58 en moyenne pour un Français. Fabriquées en alu, elles  sont 100% recyclables. Et pourtant… seulement 60% d’entre elles le sont. Les 40 % restant mettront entre 100 et 500 ans à disparaitre dans la nature. Autre constat : Si, en général, les canettes sont triées au domicile, et donc recyclées, celles consommées à l’extérieur du foyer échappent au dispositif et sont incinérées ou enfouies. «L’idée m’est alors venue, avec mes deux compères, Bernard Jacquey et Eric Dubes, de créer une association qui se chargerait de la collecte de ces emballages et de leur vente. Les bénéfices retirés pourraient être dévolus au financement de projets en direction des personnes en situation de handicap. Achat de fauteuils, aménagement de véhicules adaptés… les débouchés ne manquent pas ». « Passe ta canette » est donc née et depuis avril 2014, plusieurs dizaines de fûts collecteurs sont installés à travers l’agglomération. Dans son local de la banlieue rouennaise, Ivann passe son temps à compacter les emballages vides, à organiser leur ramassage sur les divers points de collecte et à en programmer la revente. «L’activité monte en puissance. Des établissements scolaires font partie du dispositif, le CFA Lanfry, le resto U… Les collectivités veulent aussi jouer le jeu et nous venons de signer une convention avec la commune de Petit-Couronne. Plus le nombre de contributeurs sera important, plus de projets pourront être financés. Par un geste simple qui pourrait devenir réflexe, chacun peut participer à ce développement durable et à améliorer l’existence de son prochain ». «Passe ta canette» – www.facebook.com/passetacanette– passetacanette@gmail.com.

     
  • Rouen – Résidence "Le Carré des Marchands".

    En présence de Valérie Fourneyron, députée de Seine-Maritime, Yvon Robert, maire de Rouen, Alexandre Guillot, directeur général de Nexity Immobilier Résidentiel Promotion Normandie et Roland Marut, président directeur général de Quevilly Habitat, le Carré des Marchands, une nouvelle résidence du bailleur social a été inaugurée au 129 rue de Lessard à Rouen. Composé de 18 logements collectifs de type BBC, cet ensemble immobilier a pour but de répondre aux besoins de logement de qualité pour tous et participe à la mutation du Quartier Saint-Sever voulue par la ville de Rouen. Basés sur une architecture classique, les logements, construits par Nexity pour le compte de Quevilly Habitat, sont répartis en 5 T2 de 45 m², 7 T3 de 64 m² et 6 T4 de 84 m². Le budget global de cette opération s’élève à 2.780.000 Euros.

     
  • Rouen – Maison de l’architecture.

    L’architecture, une expression de la culture.

    « Connaître notre environnement urbain ». Tel pourrait être le leitmotiv de la mission dont se sont emparées les Maisons de l’architecture au lendemain de la loi de 1977 qui décrétait que « l’architecture est une expression de la culture (…) que la création architecturale, la qualité des constructions, leur insertion harmonieuse dans le milieu environnant, le respect des paysages naturels ou urbains ainsi que du patrimoine sont d’intérêt public ». Sous l’impulsion de passionnés, la maison de l’architecture de Haute-Normandie voit le jour en 1992 et n’a de cesse, depuis, de promouvoir la qualité architecturale et urbaine auprès de différents publics. « Il est essentiel de comprendre le milieu dans lequel on vit », constate Anne Le Bellégo, directrice de l’établissement, « les constructions, les parcs, les rues font partie de notre quotidien. L’être humain se structure, entre autre, en fonction de son environnement. Avoir une vue d’ensemble de tous ces paramètres permet à l’homme d’aujourd’hui d’envisager son territoire de demain ». Et la maison de l’architecture est là pour familiariser les publics avec les subtilités de cet art majeur. «Nous concevons et mettons en œuvre des actions de formation par des publications, des expositions, des rencontres, des débats, des visites, des parcours, des ateliers et des voyages d’étude» ajoute Pascal Victor, le président, « nous plaçons la qualité architecturale au centre de chacun de nos projets et espérons faire en sorte que la maison de l’architecture devienne un passage obligé et une référence dans le domaine de l’architecture et de l’urbanisme ». Pour être encore plus performante dans son objectif « d’éducation », l’association change de locaux. Installée depuis plusieurs années boulevard de l’Yser, elle déménagera en avril prochain au 48, rue Victor Hugo dans un espace de près de 425 m2. «Sur deux niveaux, nous pourrons ainsi proposer un grand espace d’exposition de 100 m2 en rez-de-chaussée ainsi qu’une une salle de réunion, un espace dédié à la médiation pour accueillir de petits groupes d’élèves ou des rencontres …». Maison de l’Architecture – 111, boulevard de l’Yser – Rouen.

     
  • Rouen – Rencontre avec Patrick Monteil.

    Une voix emblématique de la télévision.

    «Je le voyais plus petit… », «Moi, moins baraqué…». Pas facile pour ces étudiants de se faire une idée à partir d’une voix. Et pourtant il est bien là, invité par les élèves de Master 3MSP (Master Marketing et Management du Sport Professionnel) à venir partager son expérience de 33 ans de commentaires sportifs sur les ondes de radio et de la télévision publique. Journaliste Patrick Montel ? Indiscutablement tant il maîtrise les sujets sur lesquels il est questionné : le sport et la télévision depuis les années 80, le sport télévisé autour de la logique économique et les conséquences sur le métier de journaliste… Homme de scène ? Il le pourrait ! Son entrée dans l’auditorium le prouve. Il commente, en « live », pour les étudiants présents, le relais 4 x 400 m féminin français de Zurich en 2014. « On s’y croirait » entend-on dans les gradins. A l’instar des Roger Couderc, Pierre Albaladéjo ou Thierry Roland, Patrick Montel a ces intonations qui font vivre des instants magiques. « On le croirait habité !» glisse une jeune fille qui, hier ne le connaissait peut-être pas ! Votre meilleur souvenir sportif Monsieur Montel ? « Certainement l’arrivée du 10.000 m féminin de Barcelone en 1992. C’est la fin de l’apartheid en Afrique du Sud et le tour d’honneur est effectué par deux athlètes, la gagnante éthiopienne et la seconde d’Afrique du Sud. Noire et blanche, main dans la main… Une grande émotion ». Peut-on réellement investiguer en tant que journaliste sportif ? « Il y a en effet une sorte de schizophrénie difficile à gérer. Comment évoquer objectivement un événement pour lequel on a payé des droits ! ». Votre longévité sur le service public, cela est dû à quoi ? «(rires) Mon père m’a dit : il faut toujours garder le même employeur ! Je suis sûr qu’il se trompait… Mais voilà, le service public est l’endroit où je me retrouve complètement ». Qu’y a-t-il de social dans le sport ? «Tous les rapports sociaux sont envisageables dans le sport. Il est d’une infinie richesse à partir de l’instant où l’on s’attache à autre chose qu’au simple résultat ! ». 

     
  • Rouen – Je suis Charlie.

    Les libraires sont Charlie.

    Chaque début de mois, plusieurs membres de la communauté des auteurs, dessinateurs ou scénaristes de la place rouennaise ont l’habitude de se réunir. « Pour faire une petite bouffe et discuter de notre univers » avouent-ils. Mais vendredi dernier, cette réunion n’avait évidemment pas la même saveur qu’à l’accoutumée. L’impensable qui venait de se produire dans les locaux de l’hebdomadaire Charlie leur avait coupé l’appétit et la seule soif qu’ils avaient tenait dans la réponse qu’ils pourraient apporter, localement, à cette barbarie. Louis-Antoine Dujardin, des Editions parisiennes Dupuis soumet alors l’idée de mettre à contribution les libraires rouennais, maillon indispensable s’il en est, de la culture et de la liberté de toutes les expressions. « Nous n’avons pu qu’approuver » reconnaissent en chœur Pierre-Julien Clédat de la maison « Funambules », Matthieu de Montchalin, patron de « l’Armitière » et Fred Sendon du « Grand Nulle Part ». « On vous laisse nos vitrines » ont-ils, sans hésitation, proposé aux Fred Duval, Christophe Depinay, Jean-Marie Menguez, Chris Quet, Ceka ou Hugues Bart, des dessinateurs, auteurs et scénaristes, tous partants pour fixer sur les devantures, l’hommage des professions littéraires. L’Armitière a fourni les stylos spéciaux « pour que ces dessins ne s’envolent pas à la première pluie » et le ressenti, l’émotion et l’imagination de ces artistes a fait le reste. « On a dit oui tout de suite car cet hommage s’est fait dans un langage naturel, approprié à l’idée que l’on se fait de la liberté d’expression » confie Matthieu de Montchalin, « des anonymes se sont joint au mouvement, preuve que tout le monde a besoin de parler, d’échanger devant cette monstruosité ». Depuis samedi, ces trois lieux de culture auxquels il faut également associer la librairie « Lumières d’Août », rue de l’école, voient défiler des riverains, des rouennais, des touristes. Le bouche à oreille a rempli son office et l’on ne se prive pas de photographier ces vitrines arborant des caricatures, des dessins de Cabu, Charb, Tignous ou Wolinski. Les réseaux sociaux et d’échanges de clichés vont faire le reste pour que ces œuvres ne soient pas éphémères dans les mémoires et entrent dans la postérité. 

     
  • Rouen – 34e édition des Puces rouennaises.

    Chiner puis briquer.

    Le succès de celle qui est surnommée « la plus belle brocante de France » ne se dément pas. Les visiteurs ont en effet été plusieurs milliers à arpenter ce week-end, les allées de l’immense marché (14.000 m2) aux vieilles choses, en quête de bibelots, objets d’art, meubles et linges anciens, livres de collection, objets insolites, luminaires, pendules, ou autres verrerie, vêtements et timbres… chaque exposant connaissant des fortunes diverses en fonction de ce qu’il présentait. Pourtant, parmi les professionnels tenant stand, il en est un chez qui le passage était pratiquement obligé. Celui de la Maison Lefaucheux, pourvoyeur de produits et solutions pour l’entretien des bois, métaux, sols ou cuir. Fidèle à cette manifestation depuis 2002, l’entité tenant siège à Gisors (27) opère 14 salons par an et cela depuis 35 ans. Et celle qui gouverne, avec son époux, aux destinées de cette spécialisation, a un passé digne d’être conté pour l’Histoire. « En effet », confie Laure Lefaucheux, « il se trouve que je suis l’arrière-arrière-petite-fille de Casimir Lefaucheux, armurier français né en 1802 et mort à Paris le 9 août 1852. Mon aïeul est l’inventeur et le dépositaire d’un type de munition révolutionnaire, la cartouche à broche, dans laquelle, pour la première fois, se trouvent réunis balle, poudre et amorçage. Je ne sais si la génétique y est pour quelque chose mais mon père, Jean-Victor Lefaucheux, a débuté comme chimiste dans l’univers pharmaceutique. En marge de son métier, il s’est pris à concocter et assembler des substances afin d’entretenir et de raviver les armes de chasse. Bronzage, huile, graisse, désoxydant, neutralisant ou décapant… il n’a rien inventé mais simplement appliqué des recettes chimiques en adéquation avec les besoins d’entretien. Maintenant étendus à d’autres supports nécessitant une certaine conservation, ces procédés sont très prisés des collectionneurs ». De fait, après avoir chiné et trouvé la perle rare, nombreux sont ceux qui ont fait une halte pour se réapprovisionner.  Ets Lefaucheux à Gisors (27) – 02.32.55.14.10.

     
  • Hautot sur Seine – Cérémonie des voeux.

    Bonne année quand même.

    Il n’était pas évident d’aborder les affaires de la commune au vu des circonstances ayant frappé le pays quelques heures plus tôt. Néanmoins, le maire Jean-Bernard Seille et son premier adjoint Alain Langlois ont tenu à dresser la liste des actions effectuées par la municipalité au cours de l’année 2014 et envisager celles qui s’opéreront au cours de 2015. «Les principaux chantiers viseront cette année les économies d’énergie, l’embellissement du village ainsi que la sécurité » a déclaré le premier adjoint. « Travaux de chauffage au château, d’isolation dans les logements communaux, de voirie sur le chemin de la crèche et de réfection de l’éclairage public seront au programme des prochaines interventions ». En outre, souhaitant « une bonne année quand même » à leurs administrés, les deux élus ont rappelé le dynamisme des associations agissant sur le territoire hautotais, « faisant de notre commune, un endroit agréable à vivre ».

     
  • Sahurs – Cérémonie des voeux.

    Réduire la voilure et garder le cap.

    Une minute d’applaudissements nourris a débuté la traditionnelle cérémonie des vœux du village des bords de Seine, en hommage aux tragiques événements nationaux. Puis ce fut l’évocation, en présence de leurs proches, de Guy Da Lage, ancien maire puis conseiller municipal et de Pierre Pasquis, premier adjoint, tous deux disparus cette année, laissant un grand vide dans cette réunion qu’ils avaient l’habitude d’animer en binôme bien rôdé. Conscient que la vie, doit continuer, le maire Thierry Jouenne, accompagné de sa première adjointe Dominique Mérieult et de tout le conseil municipal a néanmoins dressé un bilan de leur première année de mandature. « Tout en continuant à découvrir la fonction d’élus de la république, nous avons entériné 83 délibérations depuis que nous sommes en place. Que ce soit dans les domaines périscolaires, associatifs ou de voirie, nous nous efforçons, tout en étant garants des finances municipales et attentifs à leur utilisation, de maintenir le cap des projets entrepris. Ainsi allons-nous poursuivre l’informatisation de l’école, revoir le Plan local d’urbanisation (PLU) en cours d’année et continuer, entre autres, à travailler sur l’implantation d’un commerce de boucherie dans la commune ». 

     
  • Saint-Pierre de Manneville – Cérémonie des voeux.

    Le bien vivre à Saint-Pierre attire.

    Alors que vont débuter dans les prochains jours de nouvelles opérations de recensement, la sénatrice-maire Nelly Tocqueville s’est félicitée de « la courbe démographique ascendante qui, depuis quelques années, est le reflet de l’attirance pour notre village où il fait bon vivre ». Cette nouvelle arrivait à point après l’inévitable hommage dédié aux victimes des tragiques événements nationaux qui avaient empêché bon nombre de personnalités d’être présentes pour cette cérémonie. Néanmoins, Stéphane Pigache le premier adjoint a dressé le récapitulatif des actions menées par la municipalité lors de cette première année de la nouvelle mandature. Il en résulte les 33 nouveaux logements sociaux de la résidence de la forêt plus 13 pavillons individuels à venir, une collaboration fructueuse entre les instituteurs et la mairie dans la mise en place de la réforme scolaire 2013 ainsi que l’aboutissement de la construction de la résidence de la Vieille. « 2015 verra un accroissement, quand cela sera possible, des mutualisations entre les communes de la Boucle » a ajouté Nelly Tocqueville. Ainsi, « la construction d’un centre de loisirs ne se justifierait-elle pas pour le moment et les utilisateurs pourraient être orientés vers celui de Sahurs où une baisse de la fréquentation est enregistrée. Tout cela fait l’objet de réunions de travail ». Deux autres projets sont sortis des cartons pour lesquels des procédures sont engagées : celui d’une garderie périscolaire et la construction, en centre bourg d’une conciergerie de village, un concept de services aux habitants non encore existant en France à ce jour. 

     
  • Sotteville sous le Val – Club de pêche FSGT.

    Sous le signe de l’environnement.

    Le club de pêche FSGT a tenu son assemblée générale ordinaire sous l’égide de son président Jean-Luc Brouté. Au menu, renouvellement du bureau et détail des initiatives qui animeront cette nouvelle année. Avant d’aborder ces résolutions, un hommage a été rendu à Patrick Brouté qui remplissait la fonction de trésorier adjoint et qui est décédé subitement et précocement.  « Malgré la conjoncture, les finances du club sont saines et équilibrées » a précisé Jean-Luc Brouté, « le succès de la fête du sport, qui est organisée chaque année, nous permettra encore d’offrir aux enfants de des centres de loisirs de diverses communes de l’agglomération, des journées d’initiation à la pêche durant le mois de juillet ». En outre, la saison se verra rythmée par la dizaine de concours et « d’enduros » proposés aux quelques 120 adhérents avides de gardons, esturgeons, brochets et autres Amours blancs… Un seul mot d’ordre aura été donné au cours de ce rassemblement conclu par le partage d’une galette des Rois, « Toujours préserver la nature en nettoyant et entretenant le site du Circuit de l’Europe, là où s’exerce la passion de ces pêcheurs amateurs. 

     
  • Val de La Haye – Cérémonie des voeux.

    En présence du ministre des affaires étrangères.

    Quand Laurent Fabius a débarqué dans la petite commune des bords de Seine, tout de suite les dizaines d’invités aux vœux de la municipalité ont senti que les évènements tragiques de la semaine étaient présents dans les esprits. Garde rapprochée plus importante qu’à l’accoutumée, le ton était donné. Pourtant, le maire Etienne Hébert ne fera pas dans le misérabilisme. La minute de silence sera respectée, des crayons distribués en signe de ralliement au mouvement « Charlie » mais, après avoir déclaré que « les corps peuvent être à terre, mais les idées sont debout », il rendra compte de cette année civile écoulée et dressera les perspective pour 2015. « Les travaux prévus ont été menés à bien. Notre mairie réhabilitée trône fièrement au cœur de notre commune » avant de reconnaître que « des aménagements restent à effectuer concernant la réforme des rythmes scolaires mais nous y parviendront si tout le monde y met du sien ! ». Eévoquantenfin les futurs changements administratifs avec le passage en Métropole, le nouveau découpage régional et cantonal, Etienne Hébert n’a pu terminer son propos sans évoquer la mémoire de deux absents, Guy Da Lage, ancien maire de Sahurs et Pierre Pasquis, le premier adjoint de cette même commune, « deux figures, deux amis qui nous ont quittés cette année ».

     
  • Pensées pour les familles des victimes des meurtres de cette semaine.

    « L’homme, ce petit bout de chandelle clignotant dans le temps sans date et qui essaye de donner un sens à l’éternité … » 
    Les gens dans la rue c’est bien, mais demain … La guerre n’est pas une affaire de bisounours et « l’autre côté » l’a bien compris. Et si nous n’avons que des crayons… Non, je ne regarderai plus mon voisin de la même façon. D’accord pour vivre ensemble, mais je n’irais pas manger chez tous! La seule solution viendra de l’éducation et de la culture. Il est trop tard pour la majorité des habitants de la planète qui sont nés mauvais. Seules les générations futures pourront mettre en place cet avenir meilleur. Nous nous devons de leur en donner les moyens. 
     
  • Petit-Quevilly – Une nouvelle crèche à disposition des tout-petits.

    La crèche Happy Zou pour les tout-petits.

    Une nouvelle structure destinée aux enfants vient de s’intégrer au paysage quevillais toujours en pleine mutation. Ouverte depuis décembre 2014, la crèche Happy Zou accueille les petits, de 10 semaines à 4 ans. Cette micro crèche s’est installée avenue Jean Jaurès, en centre-ville, dans des locaux de 120 m2, lumineux et colorés. Les têtes blondes peuvent y évoluer dans une salle de motricité, une de jeux et faire la sieste dans le dortoir. Dix enfants y sont accueillis, de 8 h à 18 h 30, du lundi au vendredi. Trois animatrices et la directrice de l’établissement sont en charge de l’accompagnement des tout-petits dans leur développement psychomoteur et affectif. Happy Zou a choisi de s’implanter sur la commune pour son dynamisme. « Petit-Quevilly rayonne sur la rive gauche. C’est une ville en pleine expansion qui s’enrichit de nouveaux habitants » explique le gérant Cédric Palmiste dans les pages du bulletin municipal. « Ces nouveaux arrivants ont donc des besoins comme trouver un mode de garde pour leur enfant. Happy Zou est une réponse de proximité avec un accueil réduit, à mi-chemin entre l’assistante maternelle et la crèche municipale et nous souhaitons ouvrir une autre micro-crèche sur la commune ». Renseignements au 02.32.36.13.73 et sur www.happy-zou.fr.

     
  • Rouen – Les instagrammers invités par l’office du tourisme.

    Balade 2.0 au Panorama XXL.

    L’offensive séduction se poursuit pour l’Office du tourisme de Rouen. « Faire connaître notre ville au plus grand nombre afin, qu’un jour ou l’autre, les curieux se transforment en touristes ». Yves Leclerc, président de l’institution, accueillait ce samedi, une vingtaine de personnes, Normands et Parisiens pour une journée baptisée «Instameet». Au programme, parcours de la ville et, clou de la journée, visite du Panorama XXL. Cependant, ces visiteurs n’avaient pas été choisis au hasard. «Au vu des résultats d’une enquête, nous avons constaté que nous avions encore des progrès à faire pour toucher le public des 20/40 ans », explique Yves Leclerc, «quoi de plus évident alors que d’utiliser cet outil merveilleux que sont les réseaux sociaux via internet et Instagram en particulier? ». Créé en 2010, Instagram est une façon d’échanger des photos prises principalement à l’aide de smartphones. En 2012, 80 millions d’utilisateurs étaient actifs sur ce service. Aujourd’hui, il en cumule 300 millions et vient de dépasser Twitter. 60 millions de photos publiées par jour, 90 % des utilisateurs de moins de 35 ans, autant de femmes que d’hommes, un panel presque parfait pour cette opération. Mieux qu’une campagne publicitaire, coûteuse et compliquée, la vingtaine d’ «instagrammers» allait, en une après-midi, inonder le monde entier de vues de la ville aux cent clochers afin de leur inculquer l’envie de venir, un jour, la découvrir en vrai. Et parmi eux, les plus connus et réputés de France. Vutheara Kahm, suivis par 740 000 personnes, Saùl Aguilar, par 230 000 personnes,  ou encore Jean-Bernard dit Qorz avec 160 000 followers. Afin de leur procurer les meilleures conditions pour réaliser leurs clichés, l’office du tourisme leur avait réservé quelques spécialités. Une pluie fine continuelle… et une visite insolite du nouveau Panorama XXL, suspendus dans des baudriers d’alpinistes à 35 mètres de hauteur dans la rotonde abritant la toile « Rome 312 » puis descente en rappel jusqu’au sol … Cette dernière opération avait été confiée à des membres du Club alpin français venus prêter leur concours pour assurer la sécurité. Etonnés voire enchantés, les «instagrammers» n’ont pas failli à leurs réputations. Flash et déclics ont alors envahi l’espace de Yadegar Assisi, projetant à travers la planète la culture rouennaise.

     
  • Rouen – Un chèque pour Becquerel.

    Servir localement pour une cause nationale.

    Depuis une vingtaine d’années, l’attachement du Lions Club de Pont-Audemer envers la lutte contre le Cancer ne se dément pas. Fidèles à cette conception de la solidarité, les membres du club service ont, durant l’année 2014, organisé différentes opérations visant à collecter des fonds, avec pour objectif principal celui d’aider le Centre de lutte contre le Cancer Henri Becquerel de Rouen. Ventes de viennoiseries sur la voie publique ou expo-vente d’œuvres d’arts, ces diverses initiatives ont permis au président du lions club, Alexis Vulliez, de remettre hier soir un chèque de 4000 Euros au professeur Hervé Tilly, directeur général du centre Henri Becquerel. « Sur la base d’un Euro reçu, c’est un Euro qui est reversé à cette cause et qui permet, selon les années, de faire un don allant de 4000 à 6000 Euros» a témoigné Alain Rothacker le secrétaire du club pont-audemérien. Tout en remerciant  les divers membres présents, le professeur Hervé Tilly a précisé que ces fonds ainsi récoltés serviront à participer à deux projets d’ores et déjà engagés par le centre Becquerel. « Cela devrait nous permettre, premièrement, de contribuer à l’acquisition d’un équipement permettant le couplage d’un appareil d’IRM (Imagerie par résonnance magnétique) à un Petscan et deuxièmement à l’achat d’un appareil de radiothérapie utilisant la stéréotaxie, une technique utilisée en neurochirurgie pour atteindre des zones de manière précise, de l’atteindre et de procéder à un traitement, une biopsie. Cette méthode assure une meilleure précision tout en étant moins invasive qu’une intervention classique ».

     
  • Petit-Quevilly – Concerts du Nouvel An.

    Légèreté, humour et amour pour la nouvelle année.

    Depuis plusieurs années, l’Ensemble Octoplus est en résidence dans la ville de Petit-Quevilly. Il propose une programmation variée (musique de chambre, spectacle jeune public, concert baroque, création musicale, spectacle lyrique, opéra pour enfants…) réunissant tout au long de l’année une trentaine de musiciens et d’artistes régionaux. Chemin faisant, la recherche d’une diversité musicale, a amené l’Ensemble à collaborer avec des musiciens de jazz, comédiens, metteur en scène, chanteurs, danseurs, collectionneurs d’instruments anciens. Devant le succès rencontré les années précédentes lors de l’incontournable concert du Nouvel An, la formation et la municipalité ont prévu la programmation, le week-end prochain, de trois horaires afin « de permettre au plus grand nombre de profiter de ce rendez-vous festif et culturel ». Ainsi, le vendredi 9 janvier à 20 h, le samedi 10 janvier à 17 h 30 et le dimanche 11 janvier à 16 h, sera-t-il possible, dans l’enceinte de la Chapelle Saint-Julien, d’assister aux envolées musicales emmenées par Sandrine Decure, Sylvain Baudry et Philippe Chandor, accompagnés par la pianiste Florence Genisson. Au programme de cet intermède baptisé « Notes d’amour et d’humour », des grands classiques de Jacques Offenbach, sa vie parisienne et Monsieur Choufleuri, l’Etoile d’Emmanuel Chabrier, Le pays du sourire de Franz Lehar, le chalet d’Adolphe Adam, Il Bacio de Luigi Arditi ou encore les pièces pour piano de Jean Wiener. Concerts du Nouvel An – Chapelle Saint-Julien – Rue de l’esplanade Saint-Julien – Infos réservation : 06.10.46.57.87 – Entrée : 6 et 3 Euros.

     
  • Rouen animée, Rouen illuminée, Rouen Givrée … C’est terminé!

    Pour la 7e année, Rouen s’est animée et illuminée durant les fêtes de fin d’année. Depuis le 3 décembre dernier, le parvis de la cathédrale avait retrouvé son marché de Noël, celui de l’hôtel de ville s’était transformé en patinoire alors que l’esplanade Marcel Duchamp accueillait le jardin des neiges, qu’un toboggan géant était installé place de la Calende et que la grande roue trônait place du Vieux-Marché.  Tout cela pour le bonheur des petits et des grands. Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, la journée de samedi aura accueilli les derniers visiteurs qui, sous un ciel de Toussaint plutôt que de Noël tentaient encore de prolonger la fête. Armando et son épouse Clara, deux touristes Espagnols s’étonnaient pourtant de ne pas voir plus de monde autour de ces attractions. «Si nous avions ces distractions à longueur d’année chez nous, on en profiterait chaque jour… ». Mais oui Armando, seulement, aujourd’hui est le dernier jour et les Rouennais ne se sont pas privés d’en profiter durant tout le mois écoulé ! Témoins « Pépé Jean-Louis » ainsi que le nomme Arthur, son petit-fils de 8 ans. « Avec Pépé Jean-Louis on est venus très souvent. Il m’a emmené à la luge, sur la grande roue et au toboggan… ». « En effet » confirme le retraité « on a eu la chance d’avoir du beau temps durant ces vacances scolaires et tous les jours ou presque on a trouvé une animation. J’ai même fait mes premiers pas sur la patinoire… ». Martine, la « mémé » d’Arthur aura elle, préféré les animations dans les quartiers. « L’arbre à vœux au carrefour de la Crosse ou encore le vin chaud rue Cauchoise… C’était vraiment dans l’ambiance de Noël. J’aurais aimé assister à certains spectacles à la Chapelle Saint-Louis ou à l’Opéra mais on n’a pas eu le temps ! ». Ce sera donc pour l’an prochain car, c’est promis, ils reviendront. En attendant ils proposent des améliorations. « Plus d’information papier serait bienvenue » souligne Jean-Louis alors que Martine lance une idée pour les attractions. « Ce serait bien de pouvoir acheter un Pass unique pour la patinoire, la grande roue ou les pistes de luge. Cela éviterait de faire la queue et, pourquoi pas de revenir autant de fois que l’on veut ! ». Cette idée ne serait pas pour déplaire au petit Arthur qui, s’il n’est pas parti au ski, n’en a pas moins passé des vacances merveilleuses.

     
  • Rouen – Galerie 12.3.

    Un peu plus d’un an après son ouverture, la galerie 12.3  rue Beauvoisine n’en finit pas d’offrir aux mélomanes du beau des occasions de s’extasier et de s’émerveiller devant des œuvres rassemblées pour une occasion, pour une exposition. « Nous marchons au coup de cœur » avoue le locataire des lieux, Patrick Léonard, peintre lui-même. « A côtoyer des artistes, à décrypter leur travail, on craque pour une démarche, une authenticité. Le reste n’est qu’organisation ». Ainsi, après avoir mis en avant les photographies d’Isabelle Lebon, retraçant l’histoire d’hommes et de femmes en terre de Palestine ou celles d’une Marie Le Bruchec relatant l’évanescence de quotidiens captés par un regard aigu, la galerie 12.3 propose depuis le 19 décembre dernier, une installation opportunément baptisé « de A comme Alechinsky à V comme Villon – Œuvres sur papier». Pourquoi Alechinsky ? « Tout simplement parce que son nom illustre la première lettre de l’alphabet et que cette exposition comporte l’une de ses compositions » révèle Patrick Léonard. Réunissant dans son travail expressionnisme et surréalisme, ce peintre et graveur est un des acteurs majeurs du monde artistique Belge. Pourquoi Villon ? « Là aussi nous avons la chance de présenter  l‘une des œuvres de celui qui était le beau-frère de Marcel Duchamp ». D’autres sommités figurent au registre de cette exposition qui comporte une trentaine de toiles. Miro, Mata, Masson en font partie. Et puis, accrochés à côté de ces grands noms, il y a les « locaux ». Claire Ruquier et ses déclinaisons sur la Grenade, fruit de la passion, Emmanuel Routon et ses aquarelles dans lesquelles il tente de « maîtriser le hasard » ou encore Patrick Léonard, le galeriste. Lithos, gravures, gouaches, fusains ou aquarelles… Autant de méthodes de travail pour un même support, le dénominateur commun de cette belle présentation, le papier. Cette exposition, qui prendra fin le 16 janvier laissera place, en marge du festival des cinémas du monde, à une rétrospective photographique de Vincent Verhaeren, ingénieur du son à la RTBF durant 33 ans, absorbé par sa passion pour la photographie en noir et blanc. Galerie 12.3 – 123, rue Beauvoisine – Rouen. Ouverte le mercredi, vendredi, samedi et le dimanche de 15 à 19 h – http://galerie12point3.com

     
  • Rouen – La peut-être future Nouvelle Star.

    Dimanche soir, aux abords de la Place du Vieux Marché, la foule se pressait. Non pas pour rejoindre le «Jaracanda», coffee-shop de Liverpool dans lequel a débuté le mythique groupe des Beattles. Mais il y avait un peu de cela au « Rêve de l’Escalier » où Mickaël Féron dit « Monsieur Rêve », accueillait Nelson Vard et son groupe Susan qui, en ce moment, crève l’écran sur la chaîne télé D8 et son émission « Nouvelle Star ». Alors que le concert était programmé à 19 h 30, la petite librairie de la rue Cauchoise était déjà pleine une heure auparavant. «Les réseaux sociaux, le bouche à oreille… la nouvelle s’est vite répandue» reconnaissait Monsieur Rêve. Parmi les courageux bravant le froid, des curieux comme Charlène et Salomé. «On a découvert Nelson à la télé on ne le connaissait pas. Ce qu’il fait est beau, on va maintenant le suivre de plus près !». Des proches également. Florence et Rachid arrivent directement de Lyon. «Nelson est un musicien et un chanteur prometteur. Il est humble et ne tire pas de projets sur la comète. Il chante pour le plaisir. Mais c’est sûr qu’avec la médiatisation due à Nouvelle Star, il peut prendre une autre dimension ». Monsieur Rêve ne peut plus accéder à sa boutique… Cent cinquante personnes l’ont maintenant investie et il se retrouve sur le trottoir à accueillir encore ceux qui veulent en être. Cathy, la maman de Nelson tente de se faufiler entre deux spectateurs. « Il est beau mon fils… ». Et puis, enfin, le voilà. Celui que Elodie Fréjé, membre du jury de l’émission de D8 avait gentiment appelé « la grande asperge habitée d’un démon farceur » s’installe avec les membres de son groupe et la magie opère. Le rouennais enchaîne dès lors avec « Creep » de Radio Head bien sûr, « Fuzzy » de Grant Lee Buffalo mais pas que ! Pop Rock, Rockabilly pour les genres, Nirvanna, Les Beattles ou Pink Floyd pour les interprètes, tout y passe. La sono est bonne, l’acoustique excellente, les spectateurs, serrés, se tiennent chaud… Un pur moment de bonheur vient de commencer.

     
  • Rouen – Retour à l’envoyeur.

    Après avoir réveillonné, fait la fête et s’être couché plus tard que d’habitude, le temps est venu de regarder de plus près ce que le Père Noël nous a apporté. Si pour les la majorité des gens, le choix fut bon, de qualité et apprécié, il n’en a pas été de même pour certains qui, dès les premières heures du 26 décembre, se sont rendus dans les ateliers du bonhomme en rouge en vue d’échanger leur cadeau, de se plaindre d’un dysfonctionnement ou, purement et simplement, se faire rembourser. En première ligne en ce lendemain de Noël, les agents à l’accueil des grands magasins. A l’Hyper U du centre commercial de Grand-Quevilly, Danielle et Marc Sinoir se présentent au comptoir. «Mon mari m’a payé un appareil photo» sourit Danielle, «mais il ne me convient pas… alors je le ramène !». Marc n’aura même pas à supplier les vendeuses. «J’ai été intégralement remboursé. Il n’a a plus qu’à faire choisir Madame pour un nouveau modèle !». Pourtant, en demandant au personnel comment se passe ce 26 décembre, ceux-ci sont formels. «Nous avons des consignes. Nous ne pouvons communiquer la dessus … ». Au téléphone, la direction regrette «de ne pas avoir été prévenue». On l’aura compris, c’est un sujet classé secret défense. Direction la « Grande Récré », maîtrisant visiblement mieux la communication. A cet instant même, Mathilde et son fils d’une dizaine d’année, peinent à déposer sur le comptoir un énorme babyfoot. «Le placage bois est complètement arraché» se lamente le garçonnet. «Il n’est pas inutilisable», poursuit sa mère «mais esthétiquement parlant il ne ressemble pas à un neuf !». L’affaire sera réglée rapidement ainsi que le décrit Annabelle, la responsable du magasin. «Nos collaborateurs sont formés pour ces situations. Car si elles sont plus visibles à l’époque de Noël, elles existent tout au long de l’année. C’est pourquoi nous n’avons pas de dispositif spécial. Dans le cas de ce jouet, les pièces défectueuses vont être prises sur un autre ensemble et, ensuite, notre service après-vente se chargera d’en commander d’autres. Ainsi, notre cliente et son fils repartent immédiatement avec l’article tel qu’il aurait dû être». Pour autant, «cette journée n’a rien d’exceptionnel» poursuit Annabelle, nous ne faisons pas face à de nombreux retours». Quelques instants plus tard, Nathalie vient échanger un jeu de société. Elle ne voudra pas être photographiée pour les besoins du reportage. Et pour cause. «J’ai un peu honte… J’ai eu ce cadeau en double. Je ne l’ai pas dit mais je me suis arrangée pour récupérer le ticket de caisse. Maintenant je vais en choisir un autre. Mais je ne voudrais pas que la personne qui me l’a offert le sache…».

     
  • Rouen – Les Bélier, quelle famille !

    Depuis 2013, le cinéma UGC Saint-Sever est à la pointe de la technique pour proposer aux publics en situation de certains handicaps de voir et entendre des films lors de séances adaptées à leur condition. Il en est ainsi pour les déficients auditif qui peuvent bénéficier, les vendredis et mardis, de versions françaises sous-titrées (VFSTF). « Prochainement, les malvoyants et aveugles pourront profiter, à l’aide d’un boîtier prêté par le cinéma, d’œuvres en audiodescription et ceci tous les jours à toutes les séances » ajoute Sandrine Marie, directrice de l’établissement. Quoi de mieux pour tester l’un de ces dispositifs que d’assister à la projection du carton du moment, « La famille Bélier », dont le sujet est, entre autres, la surdité ! A la fin de la séance, où il n’y avait pas que des sourds, les avis sont unanimes avec, toutefois, quelques bémols. Ainsi, Geneviève, 38 ans, avait-elle emmené sa tante, sourde de naissance. La jeune femme maîtrisant la langue des signes a bien voulu transposer le ressenti d’Irène 69 ans. «C’est la première fois que je viens au cinéma, c’est mon cadeau de Noël. Je suis un peu étourdie. Pas par le bruit vous vous en doutez mais par l’ambiance. Et ce film, qui semble-t-il est bien traduit pas les sous-titre, m’a fait pleurer. C’est une histoire simple somme toute, mais tellement bien jouée. Et puis ces acteurs, Karine Viard, François Damiens et la petite Louane… On sent qu’ils se sont investis dans l’apprentissage des signes. Mon seul regret, les chansons ! Jamais je n’ai entendu Michel Sardou. Je sais simplement que ce qu’il chante est beau ! ». (Le film est parcouru de titres célèbres du chanteur. NDLR). Pour Stéphane, un autre spectateur venu avec son épouse, «La famille Bélier est un moment rafraîchissant, émouvant, drôle et amène évidemment à des questionnements sur le handicap. Le jeu des acteurs y est resplendissant. A voir et… à entendre ». 
     
  • Rouen – Père Noël en Seine.

    A Rouen, la Seine est un lieu incontournable de l’animation. Les habitants la comparent à une veine où coulerait le sang de leur ville. Dimanche après-midi, ce constat a encore été prouvé. D’un côté le Panorama XXL avec sa file d’attente de plusieurs milliers de personnes, de l’autre, l’arrivée du père noël en Vélonautic proposée par l’association des commerçants des Docks 76. Une véritable ovation lui a été réservée à proximité du pont Flaubert par un public nombreux venu en famille. Bien plus qu’une simple opération commerciale, ce rassemblement festif aura été l’occasion de souligner l’énergie et la bonne volonté dépensée par plusieurs intervenants de la société rouennaise. «La plus belle des récompenses à cette débauche d’effort, c’est le sourire des enfants» s’est félicité François Lenoir, le président de l’association. Que ce soit Villetard et ses bateaux, le Grand port maritime pour ses autorisations, LM communication pour ses dons, l’Escapade pour avoir déplacé sa péniche facilitant le parcours ou encore l’association School bus pour la fourniture du traineau qui a ensuite emmené les enfants et la gendarmerie maritime qui a assuré la sécurité, tous ont donné de leur temps et de leur opiniâtreté pour la réussite de ce sympathique évènement. Nul doute que Jessica, la jeune commerçante aux Docks 76, disparue tragiquement en fin de semaine et laissant ses confrères dans le désarroi, aurait aimé assister à ce rendez-vous de la convivialité. Cette journée lui sera donc dédiée.

     
  • Petit-Quevilly – Réveil Quevillais.

    La salle de l’Astrolabe a, dans une ambiance brésilienne, accueilli le show de fin d’année des majorettes du Réveil Quevillais. Ce fut l’occasion pour le président Sylvain Pernelle de récompenser certaines d’entre elles qui se sont illustrées tout au long de l’année. Il a ainsi félicité Lou-Anne Bréant et Manon Lefebvre pour leur médaille d’or aux championnats de France ainsi que Rachel Tavarès et Angèle Lemoine pour leur médaille de bronze lors de cette même compétition. Durant cette soirée, une partie de l’ancienne fanfare maintenant dissoute s’était reconstituée avec le projet de participer de nouveaux à certains événements. 

     
  • Petit-Quevilly – Noces d’Or des époux Clémençon.

    En présence de leurs proches et notamment de leur fils Pascal et de leurs petits-enfants Jean-Baptiste, Nicolas et Damien, Jean-Claude et Andrée Clémençon se sont dit à nouveau oui en mairie après avoir convolé il y a cinquante ans. Ce couple de commerçants retraités et habitant la commune depuis 2012 s’est promis de vivre encore pleinement sa retraite au cours de laquelle tous deux  aiment, entre autres choses, à parcourir le monde.