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Tous les articles par Quevilly Espace Images

  • ROUEN. Les bénévolats de solidarité et du souci de l’autre à travers le monde, thème de la conférence de l’association Dialogue Amical.

    L’accompagnement humaniste.

    Aujourd’hui, l’esprit des soins palliatifs a trouvé de très nombreuses applications. Ses valeurs dominantes sont l’attention à l’autre, à sa souffrance et à la personne dans toute sa dignité. Il repose sur une qualité relationnelle fondée sur le « souci de l’autre », c’est-à-dire l’éthique. Elle se traduit concrètement par la qualité de présence à l’autre, générant un sentiment de confiance et de respect des secrets de chacun, constitutif de la dignité humaine. « Nous allons tous vieillir. Et nous aurons tous besoin de la dimension sociale et altruiste de nos entourages afin de nous accompagner dans cette étape« . Lucie Hacpille, cancérologue pneumologue, présidente de l’association Dialogue Amical résume ainsi ce pourquoi elle s’est engagée il y a de nombreuses années aux côtés de bénévoles désirant renforcer « le lien entre la ville et l’hôpital« .  Dialogue Amical est née à la suite de l’ARSPA (Association pour l’Aide et la Recherche en Soins Palliatifs et Accompagnement). « Cette structure est une réponse aux demandes des malades, des familles et des soignants dans le but de développer l’accompagnement par des bénévoles, pendant les phases difficiles induites par la maladie » souligne le docteur Hacpille. Forte de sa trentaine d’adhérents, l’association développe des relations humaines dans toutes les saisons de la vie, y compris en fin de vie et s’inscrit donc dans les réflexions éthiques de notre société moderne. Chaque bénévole donne de son temps selon ses disponibilités et ses contraintes personnelles et professionnelles. En outre, Dialogue Amical est aujourd’hui engagée, via des conventions, avec le service des urgences adultes du professeur Luc-Marie Joly et la direction des droits des patients ainsi qu’avec le site d’Oissel. « Depuis 2012, nous travaillons sur un projet innovant visant à réduire les incivilités, les plaintes, les angoisses ou le stress qui peuvent survenir chez les patients et leur entourage dans le cas d’une hospitalisation impromptue« . Mais savoir écouter voire comprendre ne s’improvise pas. C’est pourquoi l’un des principaux crédos de Dialogue Amical est axé sur la formation de ses bénévoles. « Nous organisons des formations pour nos bénévoles accompagnants, en formation initiale comme en formation continue, la plupart étant ouvertes au public. Nous proposons aussi aux associations ou entreprises qui interviennent dans le domaine de l’accompagnement des malades et de leurs familles, l’organisation de conférences et de formations pour répondre à leurs problématiques« . Une fois par an, l’association invite une sommité médicale à venir débattre. C’est le professeur David Olivière, universitaire et conférencier, responsable pédagogique au Saint-Christopher’s Hospice de Londres, parrain pédagogique de Dialogue Amical, qui viendra animer le rendez-vous de cette année, ouvert à tous, sur le thème « Les bénévolats de solidarité et du souci de l’autre à travers le monde ». Jeudi 3 novembre 2016 – 19 h 30 – 22 h 00 – Halle aux toiles – Rouen.

     
  • LE PETIT-QUEVILLY. Nathalie Petit, propriétaire du Bar du Centre, se sent bien dans sa ville et veut tout faire pour l’agrément de sa clientèle.

    Des clients chouchoutés.

    Devanture refaite à neuf, intérieur soigné, climatisation, plage d’ouverture élargie, fleurs sur les tables… Nathalie Petit, arrivée à Petit-Quevilly depuis 7 ans ne se lasse pas de transformer son commerce à destination de sa clientèle. « Les gens me sont fidèles, il est logique de leur apporter ce qu’ils viennent chercher dans mon établissement! ». Naguère grande vitrine de l’épopée USQ en coupe de France de football, le bar-tabac accueille encore les férus des jaunes et noirs même si le lieu des matchs a changé. Café du matin, pause sandwich le midi ou jeux hippiques l’après-midi et apéro le soir, chacun y trouve son petit bonheur. « Nous avons beaucoup d’habitués » confie Nathalie, « ce sont des gens qui se sentent bien ici. C’est vivant avec le centre commercial, le métro, la bibliothèque. Moi aussi je m’y plais bien. Les habitants m’ont adoptée, c’est réciproque ». Et pour peaufiner ce « vivre ensemble », Nathalie rajoute quelques cordes à son arc. « Pendant le Ramadan, j’ai testé de rester ouverte tard le soir. Ca a plu. Je poursuis donc dans ce sens. De 6 h à 22 h jusqu’au vendredi et de 7 h à 21 h le samedi. Retransmission en direct des matchs de foot d’importance et, à terme, entourage de la terrasse… ». Mais, à échéance plus proche, Nathalie étudie l’impact de l’arrivée du paquet de cigarettes « générique ». « En effet, c’est le 1er novembre prochain que doit entrer en vigueur le paquet de cigarettes dit « neutre », sur lequel toute indication de marque sera invisible. Je redoutais l’organisation d’un nouveau dispositif afin de ne pas faire attendre la clientèle tandis que je serais le dos tournée pour trouver la marque demandée parmi des dizaines de références…. ». Elle s’oriente vraisemblablement vers l’acquisition soit d’un meuble électronique qui, à l’aide d’un clic sur un écran posé près de la caisse, de choisir grâce à de mini-photos, la marque et le type de cigarettes souhaitées, soit d’un système de LED qui identifie le choix du client. « Quoi qu’il en soit, nous serons prêts lorsque les premiers paquets nous seront livrés. La clientèle peut être rassurée ». 

     
  • ROUEN. Huguette, Une nouvelle petite adresse Rouennaise où mettre les pieds sans modération.

    Une histoire de famille.

    « J’ai toujours su que, si un jour je menais un projet de création ce serait avec Quentin et personne d’autre! ». Gwendoline Thorel, 27 ans, s’est tenue à cette idée. Avec Quentin, son frère de 22 ans, elle vient d’ouvrir une nouvelle adresse où il fait bon venir déguster petits gâteaux fins, gourmands et viennoiseries croustillantes. Forte d’une licence en management hôtellerie restauration, Gwendoline a mûrement pensé son installation. Quentin, pris lui-aussi de passion pour cette aventure, a orienté ses études en ce sens. « Bac, Fac de droit, Institut national de la boulangerie pâtisserie (INPB)… J’ai mis tous les atouts de mon côté ». Leur projet, ils l’ont mené seuls de bout en bout. Etude de marché, relations avec les banques, lancement des travaux… « C’est l’aboutissement du désir de remettre au goût du jour des recettes anciennes, celles de nos grand-mères, de ces gâteaux qui, dans nos mémoires, flattent encore notre odorat, nos papilles… ». Dans un bel écrin refait à neuf, alliant le moderne et l’ambiance XVIIIe siècle, l’on pourra venir déguster tartes salées, veloutés, croque-monsieur, tartes aux pommes d’antan et la fameuse « Chocorange », l’une des spécialités de Quentin. Installé devant le « mange-debout » à l’intérieur ou sur l’une des tables de la terrasse chauffée avec plaid douillets à disposition, le client de passage ou l’habitué rencontrera un plaisir gustatif pour un déjeuner entre 7 et 12 Euros. Avec en prime, le plaisir du quartier piétonnier du Gros-Horloge. « Huguette – Maison Thorel » – 3, rue Massacre – Place Laboubée – Rouen – 02.35.36.66.02.

     
  • ROUEN. Le centre d’oncologie Frédéric Joliot s’équipe d’un accélérateur de particules destiné au traitement anticancéreux par radiothérapie.

    Le mal en ligne de mire.

    Ambiance déco paisible (sol effet parquet), couleurs douces sur les murs et panneaux lumineux au plafond, la pièce est claire et spacieuse, loin des austères salles de traitement que d’aucuns peuvent avoir fréquentées. Au centre, telle un « transformer » tout droit sorti d’un film de science-fiction, la « bête » est là! Le Truebeam, une machine à la précision submillimétrique destinée à détruire les cellules cancéreuses d’un patient en utilisant un faisceau de rayons X ou des électrons lors de séances de radiothérapie.  « Cet investissement de plus de 2 millions d’euros permet un traitement plus précis des lésions cancéreuses » explique Stéphanie Mollet, cadre de santé au sein de l’équipe des manipulateurs en charge du maniement de cet accélérateur de particules nouvellement installé au Centre Frédéric Joliot, (clinique Saint-Hilaire)  l’un des établissements privés les plus importants de Normandie où les docteurs Philippe Gomez, Harizo Randria, Abderraouf Radji, Sandrine Mezzani et leurs équipes, traitent environ 1200 malades par an. « Cet appareil est ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle en matière de traitement par radiothérapie. Depuis que ce procédé dit « de rayons » existe, l’objectif des professionnels de santé a été de pouvoir traiter les zones cancéreuses sans altérer celles, saines, qui, néanmoins, étaient touchées par les faisceaux. Cette précision « chirurgicale » permet en outre de réduire la durée des séances ainsi que les effets secondaires du traitement qui, dorénavant ne concerneront plus que les zones ciblées« . Parallèlement au volet médical, tout a été fait dans ce nouvel endroit pour accueillir le patient dans les meilleures conditions. Chantal, une ex patiente qui a profité de ce dispositif et qui était présente lors de l’inauguration officielle du Truebeam témoigne de son expérience. « C’est évidemment un lieu où l’on préfèrerait ne pas avoir à venir mais quand on y est… Alors la décoration, la sensation d’espace, de respirer est importante. Pour y être venue quotidiennement pendant plusieurs semaines, je peux affirmer que je ne m’y suis jamais sentie stressée ou inquiète. De la lumière, de la musique, un peu comme « chez soi »… Et des techniciens toujours à l’écoute! Même si tout cela ne soigne pas directement, je peux dire que cela participe de la bonne santé mentale menant vers la rémission« .

     
  • ELBEUF. L’association Amicalement Vôtre va combler un besoin flagrant au cœur de la commune en accentuant le lien social et la passerelle pour l’insertion.

    Une entrée, un plat, un dessert pour 4 Euros.

    L’aventure humaine se poursuit pour l’association « Amicalement Vôtre », crée en 2012  par Josiane Troley, sa présidente. Dès 2013, l’initiative « Seconde Vie » naissait avec pour objectifs la contribution au recyclage des objets valorisables, l’ouverture d’une plateforme d’insertion sociale et professionnelle pour un public présentant des difficultés ou handicaps. 2016 sera l’avènement d’un projet, répondant à une grande demande sur le territoire elbeuvien. Un restaurant, « l’Arc en ciel » et une épicerie solidaires. « Nous y sommes presque » confie Josiane Trolley. « Dans notre local de 330 de la rue Henry, nous aménageons un restaurant de 60 places où, pour 4 Euros, il sera possible de se restaurer avec une entrée, un plat, un dessert. Sur l’arrière du bâtiment nous implantons une épicerie, attendue depuis 10 ans sur la commune. Elle sera destinée au public le plus fragile, orienté par les travailleurs sociaux ». Petit plus, des animations partagées seront organisées sur le thème du « vivre ensemble », traitant de l’économie, de la diététique, de la cuisine … Pourtant, ce projet a failli ne pas voir le jour. En cause ? « Nous louons ce local à la SCJO Jessy Guezouly qui a omis de nous dire que, inoccupé depuis 8 ans, celui-ci n’était plus aux normes, loin s’en faut et que d’important travaux devaient être engagés! » regrette Josiane. « Et tout cela à nos frais bien entendu… Aujourd’hui, ce sont plus de 10 000 euros qui ont été engagés. Fort heureusement que nous avons pu compter sur les bénévoles qui se sont investis, à des partenaires qui nous soutiennent via leur fondation comme la SNCF, VINCI, EIFFAGE, SIMPLY MARKET, la Région et la banque alimentaire du Houlme ». Pour autant, l’association a encore besoin de quelques matériels. Electriques (disjoncteurs 380, tableau, prises, luminaires, radiateurs) ou mobilier (tables, étagères, plan de travail inox …). « Nous ferons tout pour pouvoir être opérationnels en décembre » soutient Josiane, « mais si l’on peut nous aider… ce serait encore mieux ». Contact : Josiane Troley au 06.22.63.25.15.

     
  • LE PETIT-QUEVILLY. L’Association d’assistantes maternelles Les Fripouilles dans le besoin.

    Le local de l’association d’assistantes maternelles « Les Fripouilles » a été cambriolé. Résultat : plus ou presque plus de jouets pour les enfants ! Ci-dessous, le message de la présidente qui fait appel au bon coeur de chacun afin de reconstituer un parc minimum pour les petits.

    Demande dons de jouets extérieurs suite cambriolage à l’association “les fripouilles”
    On se démène, on se sacrifie même parfois pour que nos petits aient des jeux et jouets à leur disposition et surtout en très bon état et des petits cons nous volent leurs jouets. En 1 an et demi, ça fait la 3 ème fois que l’association se fait cambrioler ! Ça commence à bien faire zut !!!!!!!! Cette bande de morveux escalade la grille et nous volent tous nos jouets qui sont à l’extérieur. J’ai même fait faire une grande plaque sur la grille pour éviter qu’on voit le jardin et elle a était installée mi-avril mais non, ça ne suffit pas !!!!! Ils arrivent à pénétrer et à voler les jouets ARGHHHHHHHHH
    C’est inadmissible de voler et encore plus lorsque ça appartient à des enfants ! Je suis persuadée que ce sont eux-même des enfants qui ont fait ça punaise !
    Nous n’avons plus de tricycles, trottinettes, porteurs, pousseurs, ballons, maison en plastique !!! Plus rien Pfffffffffffffffffffffffff Nous reste encore les balancelles et toboggans mais jusqu’à quand ???
    L’assurance ne prend pas en charge le vol car les jouets n’étaient pas enfermés ou attachés (heuuu ben si ils étaient enfermés puisque les voleurs ont escalader la grille fermée à clef lol) mais non, ça ne marche pas. M’en doutais !!!!!!! De toute manière, on paye mais lorsqu’il y a des dégâts ou des vols, on arrive jamais à ce faire rembourser Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
    Bon, ce petit message pour vous demander une aide.
    Nous faisons appel à votre générosité pour trouver des dons de jeux extérieurs en bons états SVP styles : tricycles, porteurs, trotteurs, trottinettes, ballons, maison en plastique pour des enfants qui ont entre 3 mois et 3 ans.
    Si par hasard une personne pouvait nous prêter également une caméra de surveillance pour une période de 2 mois, elle serait la bienvenue aussi (bon, je rêve peut être mais qui ne tente rien, n’a rien)
    Les fripouilles et leurs assistantes maternelles vous remercie d’avance pour chaque geste que vous ferez à notre encontre.
    Vous pouvez me contacter via Facebook.
     
  • LE PETIT-QUEVILLY. La promotion du 1er janvier des médaillés d’honneur du travail reçue à l’hôtel de ville.

    Les dinosaures de l’emploi.

    Même si la conjoncture indique que les futurs salariés ne dérouleront pas toute leur carrière professionnelle dans une seule et unique entreprise, il en reste néanmoins beaucoup pour qui ce vécu a été une réalité. Ils sont 37 Quevillais à avoir ainsi reçu l’honneur d’être médaillés pour le temps passé au service de leurs sociétés. Le maire Frédéric Sanchez les en a remerciés et a délivré un message d’optimisme quant à la situation de l’emploi futur. « Je ne sais pas si cela va mieux ainsi qu’il a pu être dit… mais, au niveau de la commune, sache que l’équipe et les services municipaux font tout ce qu’il faut pour tendre vers cet objectif! ». Ravis de ce discours et des petits cadeaux qui allaient avec, les récipiendaires ont posé pour la traditionnelle photo. Il s’agit de Christophe Beynel, Olivier Brocard, Claude Doublet, Alexandre Dupuis, Carine Gélin, Isabelle Thiam, Frédéric Vigneron (médaillés Argent), Nourrédine Benguellil, Françoise Chollet, Thierry Couffrant, Chantal Destremont, Franck Fernandez, Philippe Humez, Catherine Languet, Dominique Lemarchand, Chrysline Leboustouller, Laurent Petitpas (médaillés Vermeil), Abderahmann Ben Hadj Seddik, Abdelmalek Bouguedada, Mohamed Boukricha, Aline Da Silva, Jean-Luc Gabala, Marc Haffray, Alain Lange, Christine Le Corfec, Daniel Letouq, Carole Legris, Agnès Maréchal, Pascal Picard (médaillés Or) et Marc Davanne, Jean-Marie Desombre, Béatrice Desombre, Myriam Ecrépont, Manuel Lopes-Mendès, Véronique Simon, Adama Thiongane, Brigitte Thiongane (médaillés Grand-Or).

     
  • ROUEN. Santé. Le Comité local de La Ligue contre le Cancer aux petits soins pour les patientes.

    Le bien-être en ligne de mire.

    Véronique et Solange en sont persuadées : « Lorsqu’on est atteinte d’un cancer, notre première préoccupation et celle de nos proches est celle qui va faire en sorte de nous conduire à la guérison ou à la rémission. Néanmoins, les traitements que nous avons à subir entraînent presque immanquablement des effets secondaires. Et ceux-ci affectent très souvent notre vie quotidienne ». Julie, animatrice en prévention au comité local de La Ligue contre le Cancer le sait bien et organise régulièrement des journées bien-être en direction des patientes confrontées ou l’ayant été, à la maladie. « Il est nécessaire de considérer le soin dans son entière dimension » explique-t-elle, « proposer à la personne un accompagnement coordonné est l’objectif des soins de support. Ils consistent à mettre à sa disposition, à côté des traitements spécifiques du cancer, des soins et soutiens qui diminueront les effets secondaires et amélioreront la qualité de vie ».  Manucure, réflexologie, musicothérapie, art thérapie ou  danse thérapie sont autant d’ateliers qui sont appréciées par les patientes. Dernièrement, l’après-midi « Espace beauté printanier » a fait le plein. Deux nouveautés ont particulièrement attiré ces femmes soucieuses de leur esthétique et de leur condition physique. L’institut du cheveu Norgil est venu présenter des solutions capillaires adaptables lors des chutes de cheveux imputables à la chimiothérapie. Pour les gourmandes, Julie avait préparé un atelier « smoothie », déclinant des fruits et légumes bio en provenance de chez « Bio c Bon », un commerçant du quartier qui s’est joint à l’opération.

     
  • SANTE. L’Agence de biomédecine appelle à la mobilisation des jeunes hommes pour le don de moelle osseuse.

    Un acte indolore et salvateur.

    Selon la récente étude d’un institut de sondage, « la majorité des hommes interrogés déclarent connaître le don de moelle osseuse (96 %) et savent qu’il sauve des vies (69 %) notamment de malades atteints de leucémies. Pourtant, les donneurs de moelle osseuse inscrits en France sont des femmes (66 %) ». Or, il s’avère que plus le registre sera riche de profils variés, plus les chances seront grandes de trouver un donneur compatible pour chaque malade. Actuellement, les hommes représentent 34 % des donneurs. Ils sont donc en minorité sur le registre. Pourtant, leurs caractéristiques biologiques sont plus favorables au succès d’une greffe. Elles s’expliquent par l’absence chez les hommes des anticorps développés naturellement par les femmes lors de grossesse, qui compliquent la bonne tolérance du greffon pour le malade.Forte de ce constat, l’agence de biomédecine a mis l’accent sur la sensibilisation de ce public dans le cadre de la 11e semaine de mobilisation pour le don de moelle osseuse. Pour ce faire, des bus, aux couleurs de la campagne sont partis à la rencontre du grand public lors d’une tournée de 12 étapes à travers les grandes villes de France. Dernièrement, c’est à Rouen que médecins, donneurs et patients greffés ont fait de la pédagogie sur ce don en tentant de lever les freins auprès des hommes pour les rassurer et les convaincre de l’importance de s’inscrire. « Nous devons informer sur les idées reçues » confie Aurélie Labois, médecin hématologue à Rouen, « 6 hommes sur 10 croient à tort que le prélèvement s’effectue dans la colonne vertébrale. Ils confondent avec un prélèvement de la moelle épinière. Près d’un tiers d’entre eux craignent ainsi que le don soit risqué et douloureux. Or il n’en est rien. Il y a deux modes de prélèvement. Le plus pratiqué est celui dans le sang appelé cytaphérèse et l’autre, plus rare, chirurgicalement au niveau du bassin. Mais jamais dans la colonne vertébrale ! ». Vincent, 39 ans, est là pour en témoigner, lui qui maintenant, fait partie des 248.000 donneurs potentiels inscrits sur le fichier français. « Comme souvent dans un engagement, le pas est franchi pour une bonne raison. La mienne a été motivée suite à la maladie de l’une de mes connaissances. Tout a commencé il y 6 mois quand j’ai postulé. Au premier rendez-vous pour l’inscription j’ai subi une prise de sang classique. Puis ont suivis plusieurs examens pour affiner mon profil. Mais rien de douloureux! Je suis ensuite passé au tribunal… Et oui, il faut signer un consentement pour donner une partie de ses cellules souches. Rien de douloureux non plus… Et puis le « grand jour » est arrivé! Une seringue dans un bras, une seringue dans l’autre. 2,2 fois la masse sanguine de mon corps ont transité, durant 3 heures à travers les tuyaux et une machine qui a récupéré ce dont elle avait besoin! Pas de stress, de douleur ou autres effets. C’est tout simple et, cerise sur le gâteau, je sais d’ores et déjà que mon don a été attribué à un malade qui va pouvoir être sauvé ». Car, parmi les inscrits, il y en a qui ne seront jamais prélevés, n’étant pas compatibles avec un patient! Pour devenir donneur de moelle osseuse, il faut : être en parfaite santé, être âgé de 18 à 50 ans, accepter de répondre à un entretien médical et effectuer une prise de sang au moment de l’inscription définitive se connecter sur www.dondemoelleosseuse.fr pour s’informer et se préinscrire.

     
  • ROUEN. Sports. A moins d’un an du début du championnat du Monde de Handball masculin, le recrutement des bénévoles a commencé.

    Les secrets d’un tournoi réussi.

    Désignée pour organiser le championnat du Monde de Handball masculin en 2017, la France se prépare à accueillir le gratin de ce sport médiatisé par les divers exploits des joueurs de notre équipe nationale  que, tour à tour depuis 1992 l’on a surnommés « Bronzés, devenus « Barjots », « Costauds » puis enfin « Experts ». 15 rencontres de la phase de poule se dérouleront au Kindarena de Rouen, l’un des 8 sites retenus en France. Au cours de ce tournoi des meilleurs, si le spectateur vient avant tout pour voir du jeu et du spectacle, il le devra non seulement aux équipes sportives présentes mais également aux services de logistique et d’accueil qui, durant la durée de l’évènement, travaille, souvent dans l’ombre, afin que tout se déroule le plus sereinement possible. Qui donc, hormis des bénévoles, peut assurer ce genre de prestations? C’est pourquoi, à moins d’un an du début de cette manifestation, le recrutement des bénévoles en pays rouennais a-t-il débuté avec une première session dans les locaux de la Ligue Normandie de Handball à Oissel. « Le Comité d’Organisation a reçu 107 candidatures et compte recruter plus de 200 bénévoles pour la totalité de la période rouennaise » explique Eric Ropin, l’un des 7 recruteurs assignés à cette tâche. « Nous allons faire passer des entretiens aux candidats afin de connaître leurs motivations, leurs compétences, leurs disponibilités… ». (Sur l’ensemble de la compétition, ce sont 1 800 bénévoles au total qui devront être recrutés pour 8 sites en France). « Nous avons besoin de personnels pour 17 fonctions opérationnelles (accréditation, billetterie, hospitalités, aménagement et logistique …) dans lesquelles nous avons 68 missions bénévoles ». Reçus un à un pour une entrevue d’environ 45 minutes, les candidats ont tous un point commun : l’amour du handball! Pour Souleymane Dia, 51 ans, éducateur sportif « dans le civil », « cette candidature coulait de source ». « Il est évident pour moi de venir aider ma famille, celle du handball! Depuis l’âge de 13 ans je baigne dans ce monde et c’est tout naturellement que je postule. J’ai déjà participé au championnat du Monde féminin en 2007, je sais qu’elles sont les attentes d’une telle organisation. Je crois que j’ai une conscience évènementielle… Je serais fier de mon pays si le tournoi se déroule le mieux possible ». Pour ceux qui seraient intéressés, les prochaines séances de recrutement à Oissel se dérouleront le 26 avril et le 9 mai. Il faut, pour postuler, s’inscrire sur le site internet dédié : www.benevoles.francehandball2017.com.

     
  • ROUEN. Sortir. L’artiste peintre Véronique Louis-Lucas expose son coup de cœur pour San Francisco sou la forme d’un carnet de voyage pictural.

    C’est une maison bleue …

    Dans l’un des textes qui figurent sur son site internet, Véronique Louis-Lucas affirme :  » Pour lire un tableau Il faut une cuillère bondée d’abandon, une dose d’accueil et, au fond de soi, un sourire intarissable…. ». Tout cela semble réuni dans l’installation qu’elle propose au Pavillon du 17e siècle du Jardin des Plantes de Rouen. Dans une vaste salle aux boiseries d’époque, l’artiste peintre, qui a fréquenté les Beaux-Arts de Beaune (21), est diplômée de l’Ecole de communication visuelle de Paris et qui possède un CAP de de Doreur à la feuille Ornemaniste, a choisis de partager un coup de cœur en le présentant sous la forme d’un carnet de voyage. « J’ai eu l’opportunité d’aller, en juin dernier, à San-Francisco » se souvient-elle, les yeux pétillant. « Coup de foudre, coup de cœur ? J’ai été séduite par cette ville « européenne », berceau de la Beat génération, de la communauté Gay, par sa tradition de tolérance et à l’avant-garde de l’émancipation des minorités ». Il en résulte 18 tableaux grands format, disposés comme une invite au voyage. « On a parfois l’impression de vivre sur un tapis volant, de quitter terre et de foncer dans un rêve si souvent aperçu » commente Véronique, « c’est comme cela que j’ai vécu ce voyage à San Francisco. Surprise de bout en bout, enchantée comme une enfant arrachée à sa routine … Ce sont ces flashs grands comme mes yeux quand ils sont éblouis, que je veux donner à voir, à ceux qui y sont allés, qui en rêvent ou qui en reviennent. J’effeuille mon carnet de voyage aux 4 vents de cette liberté que j’ai sentie si forte dans ce décor géant ». Nob Hill, Pacific Heights, le Golden Gate, les fameuses rues en montagnes russes et la non moins célèbre « Maison bleue » dans son architecture Victorienne … autant de lieux et de quartiers mythiques que l’artiste s’est employée à fixer sur la pellicule pour, de retour dans son atelier de Bois-Guillaume, transposer sur la toile, colorée, vivante et, c’est une réussite, en parvenant à y retranscrire l’émotion qu’elle a ressenti en les voyant « en vrai »! « A tous ceux qui veulent la Vie plus grande balayée par un grand courant d’air marin, je dédie cette exposition, pour qu‘elle leur fasse du bien » conclut l’artiste à l’adresse de ceux qui voudront, le temps d’une visite, voyager en sa compagnie. San Francisco… Carnet de voyage par Véronique Louis-Lucas, jusqu’au 24 avril, de 15 h à 19 h au Pavillon du 17esiècle du Jardin des Plantes. Entrée libre.

     
  • ROUEN. Santé. L’Association régionale des parcs et jardins de Haute-Normandie remet un chèque de 10 000 Euros à la fondation Charles Nicolle.

    En marche !

    Depuis sa création en 1988, l’Association Régionale des Parcs et Jardins de Haute Normandie s’emploie à sauvegarder et mettre en valeur des parcs et jardins de notre région. Comme chaque année, l’association organise une opération baptisée « les Jardins du cœur », au bénéfice de la Fondation Charles Nicolle présidée par le professeur Eric Mallet. « Au cours de cette action, une trentaine de parcs et jardins ouvrent leurs espaces au grand public qui, en contrepartie, fait un don pécuniaire » détaille Bruno Delavenne le président de l’ARPJHN. « L’an dernier, l’opération a permis de récolter 10 000 Euros qui ont contribué à l’acquisition d’une plateforme de marche de type « Gait Rite ». En recevant cette somme vendredi dernier, le professeur Eric Mallet s’est félicité « de la possibilité pour la Fondation de fournir au CHU des équipements auxquels il ne pourrait pas prétendre autrement ». Satisfaction également pour le docteur Julien Leroux, chirurgien orthopédique et pédiatre, « ravi de bénéficier d’une telle avancée dans le diagnostic et le suivi des pathologies qui affectent la marche des enfants, des adolescents et des personnes âgées ». « Cet équipement est un outil d’évaluation de la marche qui se compose d’un tapis muni de capteurs, de caméras, et d’un logiciel d’analyse. Il permet d’enregistrer la marche d’une personne. Il est facile à utiliser et aisément déplaçable. Ce matériel complète et améliore nettement les possibilités d’analyse et de suivi longitudinal des enfants. Il permet de vérifier l’effet des appareillages, des injections de toxines botuliques, des postures, ou encore des chirurgies proposées à ces enfants et adolescents. Cette année encore, l’ARPJHN renouvelle ses « Jardins du cœur ». L’opération se déroulera le week-end des 18 et 19 juin 2016.

     
  • ROUEN. Le temps d’une journée, Korian Le Jardin s’est transformé en palais des mille et une nuits.

    Ouverture sur le monde.

    « Faire venir les belles choses dans l’établissement », tel est le crédo des équipes de l’Ehpad Korian le Jardin dirigé par Sanâa Achammachi-Messaoud et animée par Herminie Rascar. « Régulièrement, nous organisons pour nos 63 résidents toutes sortes d’activités » décrit Herminie, « déjeuners à thème quatre fois par an, rencontres intergénérationnelles avec des petits élèves de l’école Raspail ou encore, pour ceux qui le peuvent, sorties et balades ludiques ». Dernièrement, la grande salle de l’établissement s’est parée de couleurs orientales, de musiques et de danses de « là-bas » avec la présence d’Anissa Ouazar venue agrémenter la journée consacrée aux pays des mille et une nuits. Cerise sur le gâteau, la présence, dans l’après-midi, de l’artiste de renommée internationale Karim Jaafar, qui, avec patience et dans un silence et une admiration impressionnant, a exécuté pleins et déliés, exerçant son art de la calligraphie pour le plus grand bonheur des pensionnaires. Korian Le jardin situé avenue des Martyrs-de-la-Résistance à Rouen, s’emploie depuis plusieurs années à faire vivre son établissement en permettant des ouvertures sur le monde et faire en sorte que vieillir ne soit pas une sinécure mais une étape de la vie. Depuis un an, 8 lits sont réservés pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. « Dans cet espace baptisé Aloïs, on s’y trouve comme à la maison. Notre but n’est pas l’utopie de croire que l’on va guérir ces gens » confie Sâana, nous nous concentrons simplement sur leurs capacités qui ont été préservées. On s’appuie dessus pour améliorer un quotidien que nous voulons le plus serein possible ».

     
  • ROUEN. Phénomène encore inexpliqué, la mort subite du nourrisson peut être évitée en appliquant certaines règles mises en évidence.

    Des bodies pour les tout-petits.

    Le 6 juin 2015, à l’initiative du Rotary club Rouen – Collines, 900 mélomanes se réunissaient en la cathédrale Notre-Dame de Rouen afin d’y « recevoir » le Requiem de Mozart, servi par le chœur Concordia, 3 chorales, des solistes et des bénévoles. Cette soirée exceptionnelle a eu pour effet, non seulement de ravir les amateurs de musique classique et de chant choral mais également de générer 14 000 Euros de recette. Cette somme a dernièrement été remise par Christian Becquart, actuel président du Rotary club Rouen – Collines au Professeur Éric Mallet, président de la Fondation Charles Nicolle, contribuant ainsi à sa nouvelle campagne visant à sensibiliser et à prévenir contre la « mort subite du nourrisson » (MSN). « Cette idée est devenue évidente il y a deux ans », raconte Christian Becquart, « quand Sabine et Patrick Moron, membres du club, ont eu la tristesse d’être confrontés à l’immense peine de perdre leur petit-enfant. Alors que le moment était certainement plus propice aux pleurs, Sabine et Patrick ont voulu apporter leur pierre à l’édifice de sensibilisation et d’information; Ils ont décidé de s’investir dans cette prévention et c’est, tout naturellement que le Club leur a apporté son soutien ». Baptisée « je dors sur le dos, je jouerai sur le ventre », cette campagne est la suite logique d’études lancées et dirigées par le professeur Mallet qui ont fait apparaître que les morts étaient plus fréquentes lorsque les bébés étaient couchés sur le ventre. « Parfois, des enfants âgés entre 0 et 6 mois, décèdent dans leur sommeil, sans raison apparente » explique le professeur Mallet. « Ce phénomène, que l’on n’a toujours pas expliqué, a été appelé « mort subite du nourrisson ». Première cause de décès des tout-petits, la MSN frappe moins d’un bébé sur 1000. Néanmoins, nous avons constaté, en préconisant le couchage sur le dos, une baisse, en France, de 1500 à 500 décès. Il est donc essentiel d’apprendre les bons gestes aux parents et de répéter les conseils de prévention en menant des campagnes qui sauront convaincre et séduire les familles ». L’idée retenue par la Fondation et le Rotary Club a été de faire confectionner 5000 bodies, ces sous-vêtements portés par les bébés. Ils couvrent le corps de la nuque aux fesses, s’ouvrent au niveau de l’entrejambe afin de faciliter le changement des couches et est fait de coton pour ne pas irriter la peau du bébé, avec des boutons-pression pour limiter les manipulations. Les nouveau-nés des maternités du CHU-Hôpitaux de Rouen, du Belvédère et de la clinique Mathilde recevront ces petits vêtements encourageant le couchage sur le dos et les distribueront aux mamans venant accoucher. Imprimé sur le devant, le slogan « Je dors sur le dos, je jouerai sur le ventre » viendra rappeler le réflexe à acquérir afin de prévenir ce syndrome inattendu et inexpliqué qui terrifie encore les parents.

     
  • ROUEN. A mi-chemin entre deux grands rassemblements, le Musée maritime remet l’eau à la bouche des amateurs de grands voiliers.

    L’appel du large.

    Sagrès, Belem, Mir, Dar Moziescy, Cauthtémoc … A l’évocation de ces noms prestigieux, de multiples images des diverses Armada reviennent à la mémoire des amoureux de la Seine, de Rouen et de la marine à voile. Afin de faire revivre ces instants d’émotion durant lesquels les géants des mers remontaient langoureusement le lit sinueux du fleuve pour venir s’accrocher aux rives de la ville, le Musée maritime, fluvial et portuaire de Rouen  a ouvert les portes de la péniche Pompon rouge le temps d’une exposition baptisée « Retour sur l’Armada », retraçant les instants fastueux de la dernière mobilisation des grands voiliers. L’installation regroupe des dizaines de photographies prises lors de l’Armada de 2013 sur les quais à Rouen par les adhérents du Photo club rouennais, en partenariat avec l’association « L’Armada de la Liberté », organisatrice de cet événement. « Vues d’ensemble, détails, en couleur ou en noir et blanc, l’Armada est présentée sous toutes ses formes, du lever au coucher du soleil » confie Marie-Odile Degon, la présidente du musée. Parallèlement, François Gambier, membre de l’association, a accepté de présenter plusieurs de ses clichés de voiliers en navigation sur la Seine pris à l’occasion de leur remontée de la Seine. Les photos sont teintées Sépia et il y a une raison. « Le jour de l’arrivée des navires, le temps était gris. En couleur, les images auraient été ternes et fades, c’est pourquoi j’ai préféré les développer en Sépia. Cela leur donne un cachet qui colle bien avec l’aspect historique des bateaux ». Avec cette exposition, le Musée maritime, fluvial et portuaire confirme sa vocation de témoin actif de la vie passée, présente et à venir sur les quais du port. « Aujourd’hui, nous recevons des groupes scolaires et allons au-devant des personnes âgées dans les établissements spécialisés afin de leur faire découvrir le monde maritime », explique la présidente. Maquettes, squelette de baleine, atelier de construction, divers bateaux sont également visible dans cette caverne d’Ali Baba. « Retour sur l’Armada est visible du mardi au dimanche de 14 h à 18 h, jusqu’au 29 mai 2016, dans la péniche le Pompon rouge. Musée Maritime de Rouen‎, Quai Emile-Duchemin – Hangar 13, 76000 Rouen.

     
  • ROUEN. Le bistrot de la Place de la Pucelle invite au voyage dans le terroir en toute simplicité.


    Un nouveau patron et un nouveau chef pour « La part des anges ».

    Les habitués ont fini par dire « on va déjeuner aux Anges… ». Ils ne croient pas si bien dire tant, lorsque l’on en sort, l’impression d’avoir passé un moment divin reste ancrée. Vincent le nouveau propriétaire depuis février n’est certes pas Dieu mais, accompagné de Quentin son chef en cuisine et de Gwendoline au service, il se pose, en tous cas, en apôtre du bon. « Notre crédo c’est la convivialité. Pas de chichis mais de la tenue dans les assiettes. On privilégie les plats locaux, Normands, faits maison ». Venu sur le tard à la restauration après avoir longuement travaillé pour réaliser ce rêve d’avoir un jour son endroit pour distiller de la bonne humeur et du plaisir, Vincent Hérout pense avoir trouvé le bon concept. Idéalement situé sur l’une des plus belles places de Rouen, durablement ensoleillée et entièrement dédiée aux piétons,  l’établissement à la décoration repensée peut accueillir soixante personnes assises en terrasse pour une limonade ou un café et plusieurs dizaines en salle pour un déjeuner de qualité en toute simplicité. Cerise sur le gâteau, si habituellement la Part des anges ne fait brasserie que le midi, elle peut fonctionner en soirée sur réservation de groupes. Elle dispose ainsi d’une salle à l’étage, d’une trentaine de couverts, avec vue stupéfiante sur la place, les colombages de ses maisons et l’hôtel de Bourgtheroulde en vis-à-vis. Pour autant il ne faudra pas en oublier de déguster le contenu des assiettes préparées par le chef Quentin Eloy, passionné de cuisine, prêt à servir un « bœuf cidré », (oui oui, la bête s’en est enivrée), un burger Normand au camembert ou encore un Tiramisu Normand ! Des plats dont la « fourchette de prix oscille entre 10 et 14 Euros. La Part des Anges – 4, place de la Pucelle – 76000 Rouen – 02.35.07.65.49.

     
  • ROUEN. La Métropole met en œuvre son plan d’actions pour préserver la biodiversité de son territoire

    A la reconquête Les terres du Moulin à Vent.

    En termes de compétences, la Métropole Rouen Normandie encadre de nombreux domaines d’activités. Au titre de celles-ci, l’institution est en charge de la politique en faveur de l’eau, de l’agriculture, de la forêt, des paysages et du développement touristique ainsi que des activités de pleine nature. Engagée depuis plusieurs années dans un programme d’actions, elle vient d’acquérir 102 hectare de terres auprès de la société d’aménagement foncier et d’établissement rural (SAFER) sur les communes d’Anneville-Ambourville et de Bardouville afin d’y aménager le site écologique « Les terres du Moulin à Vent » par des actions de conservation, de protection et de prévention. Mercredi après-midi, Frédéric Sanchez, le président de la Métropole, Franck Roger le maire de Bardouville, Eric Lefevbre le maire d’Anneville-Ambourville ainsi que Hubert Dejean de la Batie, vice-président de Région Normandie et Jean-Pierre Girod, le président du Parc Naturel des Boucles de la Seine, ont présenté les grandes lignes du plan d’action qui est mené sur ce premier site de grande ampleur. « Les objectifs sont de protéger la ressource en eau du captage de Bardouville, restaurer les milieux naturels remarquables et notamment les milieux silicicoles dont la préservation est jugée prioritaire, mettre en valeur le paysage, vecteur d’attractivité pour des activités connexes en matière de tourisme vert, de circuits de randonnées, maintenir et développer une activité agricole, et plus particulièrement une agriculture tournée vers une gestion durable des ressources et des circuits courts de distribution ».  Les 102 hectares qui viennent s’ajouter aux 10 que la Métropole possédait déjà, vont faire l’objet d’un appel à candidatures pour que ces parcelles soient mises à disposition des exploitants agricoles. Les heureux élus géreront ces lieux selon un cahier des charges environnemental très strict. Cet appel à projet s’annonce comme le premier d’une longue série au fur à mesure des rétrocessions de terrains de l’entreprise FCH Sablières Capoulade qui y exploite actuellement les sous-sols. Le coût de cet ambitieux projet a été estimé à 1,162 millions d’Euros. Il fait l’objet d’un soutien financier de l’Europe au titre du FEDER, de la Métropole Rouen Normandie, de la Région Normandie et de l’Agence de l’Eau Seine Normandie.

     
  • ROUEN. Les collaborateurs du groupe MATMUT fins prêts pour leur participation au Free Handi’se Trophy, édition 2016.

    Une aventure humaine et sportive.

    Laurence et Julie sont  gestionnaires sinistre, Romuald ingénieur système, Cyrille référent technique. Ils font partie de l’équipe baptisée « les Zygo’Mat »et vont prendre part, entre le 20 et 28 mai prochains à l’édition 2016 du Free Handi’se Trophy qui devrait réunir 23 équipes. Le concept est simple. Chaque groupe  est composé de quatre collaborateurs, deux valides et deux en situation de handicap (qu’il soit moteur, mental, sensoriel ou psychique) qui, tout au long du challenge, se relaient en binômes handi-valide tous les 25 km. Ils ont pour mission de traverser la France avec deux moyens de locomotion mis à leur disposition : un canoë et un vélo tandem adapté. Tout au long du parcours, des épreuves de cohésion permettent à chaque équipe d’engranger des bonus. Ce n’est pas la vitesse qui est valorisée mais la capacité du groupe à « finir le travail » sans laisser personne sur le bas-côté. « Depuis de nombreuses années, leur employeur, le groupe MATMUT, participe et est partenaire officiel de ce raid réunissant des entreprises déterminées à engager des actions fortes pour faire bouger les lignes sur le handicap. Le groupe s’investit et se veut un acteur attentif sur le sujet de l’emploi et du handicap » explique Olivier Dufour, qui pilote la Mission Handicap au sein de la direction des ressources humaines du groupe. « L’objectif est de faire bouger les lignes sur l’emploi des personnes en situation de handicap dans l’entreprise en général ». A les voir, bien malin qui pourrait déterminer qui, de ces concurrents, est handicapé ou non! « Dans l’esprit collectif, la personne handicapée est celle qui se déplace en fauteuil roulant » ajoute Olivier. « Certains déficits ne sont pas toujours visibles pour autrui mais sont bien présents pour ceux qui en sont atteints ». Et chacun des concurrents sélectionnés pour cette « partie de plaisir »,  a son avis sur la conception du vivre ensemble. Cyrill se dit « fier de travailler dans une entreprise qui a, depuis longtemps, consacré des énergies à faire en sorte que valides et non valides cohabitent en bonne harmonie, pour le bien-être au travail de tous. Ce défi va être l’occasion de pousser encore plus la convivialité, sans discrimination et sans a-priori ». Laurence, qui, dès qu’elle le peut, s’entraîne dans la salle de sport de l’entreprise, a hâte de partir. « Cela fait un moment que je voulais le faire. Enfin, j’ai été tirée au sort! Je pense que cela va être un grand moment de cohésion, empreint de pudeur, de sincérité et de savoir-être ». Il en faudra car nos champions vont dormir en bivouac et c’est là que l’Humain prendra tout son sens. Romuald quant à lui est serein. « Je suis sportif, je pratique régulièrement, mon binôme pourra compter sur moi! ».  » Si l’on veut faire en sorte que le handicap ne soit plus vu comme étranger, mais comme un élément de singularité, il suffit parfois d’un peu d’écoute, d’ouverture aux autres et d’intelligence pour admettre la différence et reconnaître les talents » conclura Olivier Dufour.

     
  • ROUEN. La jeune chambre économique de Rouen veut mettre en avant les entreprises locales à travers le filtre de la génération Y.

    Une entreprise Y c’est quoi ?

    Soucieuse de jouer son rôle de locomotive dans le paysage économique, la Jeune chambre économique de Rouen (JCER) mène, tout au long de l’année, des projets qui visent à mettre en avant l’entreprise locale, ses atouts, ses forces vives et ses perspectives. L’une de ses récentes initiatives résulte de deux constats. Tout d’abord, la reconnaissance de la « génération Y ». En Jeans, baskets, des écouteurs stéréo sur les oreilles, des parties de ping pong dans les open spaces, un verre de vin et des chip’s durant les réunions… Caricaturée, la « génération Y » pourrait être ainsi décrite. Cela serait réducteur mais pas plus que ce terme qui englobe tout ce que l’on veut bien y mettre pourvu que cela ne ressemble à rien de connu du passé ! « Une jeunesse déroutante, à la croisée de l’impertinence, de la créativité, de la vitesse et des révolutions qui animent le quotidien » ainsi que s’accordent à la définir certains « experts »… On l’aura compris, la « génération Y » serait celle de jeunes gens, nés entre 1980 et 1997, qui n’acceptent pas les codes traditionnels du monde du travail. Ils souhaitent notamment, préserver leur temps libre, rêvent d’entrepreneuriat et ne veulent plus entrer dans les grandes entreprises et y faire de longues carrières comme ont pu le faire leurs aînés. Parallèlement à ce concept, il y a l’état des lieux fait par la JCER sur l’entreprise locale.  » En France ou ailleurs, Normandie rime avec « vaches », « pommes » ou encore « plages du débarquement ». Et pourtant… les entreprises innovantes du territoire font de la Normandie bien plus qu’un simple musée à ciel ouvert! » confie Amélie Canhan, actuelle présidente de la jeune chambre. Dans ce contexte, une dizaine de membres et observateurs de la JCER ont choisi de donner un coup de projecteur sur l’économie locale, avec pour filtre la « génération Y ». « Nous recherchons des entreprises se reconnaissant dans cette définition de « génération Y » avec lesquelles nous souhaitons développer leur image positive auprès des habitants ». « En filigrane, c’est un peu le contrepied à ce qui s’expose de la « génération Y » qui veut être mis en avant. Prouver que ce mode de fonctionnement est adaptable, non seulement dans les start-up, le numérique mais également dans des secteurs comme le commerce, l’alimentaire ou le bâtiment » conclut Cédric Challamel, past-président de la JCER. 

     
  • ROUEN. La jeune Seinomarine avait quitté sa commune de Bourdainville pour rallier le grand large.

    Matelot Noémie Picard, de la Royale.

    Les lecteurs de Paris-Normandie avaient fait sa connaissance l’année dernière (notre édition du 17/03/2015) alors qu’elle suivait sa formation à l’école des mousses de Brest. Elle était alors âgée de 17 ans et s’engageait dans l’aventure de sa vie, fruit d’une passion pour la mer née des parties de pêche avec son père Fabrice. Depuis, de l’eau (de mer) a coulé sous le pont de son engagement. Noémie, la jeune Bourdainvillaise a aujourd’hui 18 ans et, à l’occasion d’une permission d’une quinzaine de jours, elle est venue saluer les membres du CIRFA Marine de Rouen, ceux-là même qui l’ont accompagnée dans sa démarche de l’époque. Hasard de l’existence, au même moment, le Trois-Mâts Belem escale lui aussi dans le port Normand, navire sur lequel Noémie a fait ses premières armes. Accompagnée par le Maître-Principal Lallemand du Cirfa Marine et du Commandant de « Belem » ainsi que de Francis son papa, elle est revenue sur sa jeune expérience au sein d la Royale. « Les choses se déroulent à cent à l’heure et ça me plaît! C’est du travail, du travail et encore du travail… Dix mois à l’école des Mousses de Brest avec au menu  l’apprentissage de la sécurité, la manœuvre, la manipulation des armes, les machines, le pont, la passerelle… Les périodes de doute loin de la famille sont vite derrière car l’immersion est complète. A l’issue de cette période à Brest, direction Saint-Mandrier dans le Var, le fief de la Navale pour un mois de formation… ». Et puis, en juillet dernier, le Matelot Noémie est affecté sur le fleuron de la flotte française, le porte-avions « Charles de Gaulle », direction la Méditerranée dans le cadre de l’opération « Arromanches 15.2 » destinée à la lutte contre Daech. « C’est une ville flottante. 2000 personnels dont 800 femmes. On n’a pas le temps de voir tout le monde, on vit surtout avec nos équipiers. Ce fut une expérience très enrichissante« . Retour à Toulon où elle est maintenant domiciliée, Noémie choisit sa voie, son métier. « Cela touchera les opérations et les systèmes de combat, la détection, l’utilisation de l’armement et les situations tactiques…« . En clair, elle sera l’œil des bâtiments sur lesquels elle embarquera. Un métier technique, sophistiqué et d’instinct. Cela lui va bien à Noémie, l’instinct, elle qui a su le mettre au service de son avenir…

     
  • ROUEN. La 53e édition des "24 heures motonautiques" de Rouen va se dérouler les samedi 30 avil et dimanche 1er mai 2016, autour de l’île Lacroix.

    Capitale du motonautisme durant deux jours.

                                   

    Courues chaque année depuis 1963, année de leur création, les 24 Heures Motonautiques de Rouen, qui constituent le plus grand évènement d’endurance motonautique au monde, va encore une fois rassembler les meilleurs compétiteurs de la discipline issus de plus de 20 nations qui viendront s’affronter autour de l’île Lacroix les samedi 30 mai et dimanche 1eravril prochains. Philippe Buquet, le président du Rouen Yacht Club, organisateur de la course, a dernièrement détaillé le contenu de cette nouvelle mouture. « Au-delà de la compétition sportive qui verra s’affronter les meilleurs compétiteurs du moment, cette épreuve normande proposera aux 250 000 visiteurs attendus, une immersion dans l’univers du motonautisme. Exploits sportifs, spectacles, découvertes et émotions seront ainsi au rendez-vous des 24 Heures Motonautiques de Rouen, version 2016 ». Les nouveautés de cette édition résident dans le changement de l’implantation du parc à bateau. « Les travaux entrepris sur les quais rive gauche ont en effet entraîné le déplacement de ce parc stratégique vers l’Ouest. Il trouvera place entre la scène de musiques actuelles le 106 et le pont Guillaume le Conquérant. Le village grand public sera quant à lui situé sur les quais bas de la rive gauche, près de la Prairie Saint-Sever alors que l’espace VIP se trouvera sur le pont Boieldieu avec vue sur la course ». Parallèlement à l’évènement sportif, ce week-end se voudra festif et familial. « Afin que cet évènement soit une grande fête, nous nous appuierons sur l’expertise de l’agence DP Events » poursuit Philippe Buquet, « elle aura en charge le village grand public ainsi que l’espace VIP ». Au menu, des stands forains, des points de restauration rapide, diverses performances de graffeurs, un podium d’animation et, cerise sur le gâteau, la mise à disposition d’un petit train gratuit pour effectuer les liaisons entre paddock et prairie, à destination du public et des équipes. Dans l’exploit et le respect, 20 nations, 160 compétiteurs et 200 bénévoles contribueront à la réussite de ce nouvel opus.

     
  • ROUEN. La foire internationale de Rouen avait décidé de mettre les femmes à l’honneur en ce lundi de Pâques. Elles sont venues en nombre.

    Une journée pour elles.

    Privilège de la gent féminine en ce lundi de Pâques à la foire internationale de Rouen : pas besoin de faire la queue pour faire l’acquisition d’un ticket d’entrée. L’organisation a décidé que celle-ci serait gratuite pour … 3000 d’entre elles. Les premières arrivées. Le message est bien passé tant le placier avait du mal à suivre la cadence de distribution de ces sésames aux portes de l’évènement. Et tout de suite après le passage des points de sécurité, c’est un univers familier qu’elles pouvaient retrouver dans le grand hall d’accueil. Celui de la beauté, du charme et de la mode. Diverses boutiques avaient en effet décidé de collaborer avec cette animation en proposant soit des prestations gratuites soit des remises très conséquentes sur certains articles. Cindy avait choisis de maquiller gracieusement toutes les femmes qui daigneraient s’assoir sur le fauteuil du stand de la société qu’elle a créée il y a 6 ans, « Strenga Make up ». « Je ne me destinais pas vraiment à ce milieu » confie la jolie rousse, « j’ai suivis un cursus littéraire et en classe de seconde, j’ai eu un déclic. Le maquillage, c’est ce que je ferai! J’ai décroché un diplôme, un cap esthétique puis j’ai suivi une formation dans une grande école parisienne et je me suis lancée avec Strenga Make Up. Et ça marche… ». Shooting, défilés de mode, mariages, cinéma et, très souvent télévision, Cindy balade sa mallette d’accessoires dans tous les milieux où la beauté est une vitrine. « Minutie, patience et surtout sociabilité sont les maîtres-mots pour réussir dans ce monde. Je dois réunir tout cela car mes clients reviennent régulièrement vers moi. Aujourd’hui, sur la foire, j’ai choisi d’embellir celles qui le désirent. C’est ma petite contribution ». 

     
  • ROUEN. Installé dans le Jardin des sculptures, le MBA Café a ouvert ses portes, pour le plus grand plaisir des visiteurs.

    Nourriture de l’âme et du corps.

    Aux dires de certains clients, « ce concept manquait cruellement! ». « Déjeuner ou même prendre un rafraîchissement entouré de tableaux monumentaux et de sculptures invitant au vagabondage de l’esprit est un luxe dont nous ne ferions pas l’économie… ». Rien que ça! Roger, Madeleine et Vivianne, trois retraités amoureux du beau ont voulu étrenner ce nouvel endroit au cœur même de leur balade favorite. « On se met à l’heure des jeunes » sourit Vivianne, « nous brunchons! ». Sur leur petite table inondée de la lumière diffusée par l’immense verrière, boisson chaude, tartine, confiture, fromage blanc, corbeille du boulanger, saumon mariné, œufs cocotte… « C’est de la gourmandise mais cela nous fait tellement de bien ! ». Ils sont une vingtaine à avoir profité de ce nouveau service du Musée des Beaux-Arts qui, après des expériences infructueuses, renouvelle l’expérience. Aux manettes du « MBA café », Sam s’affaire à contenter ses visiteurs. « Le matin je confectionne les produits. Rien n’est sous-traité, tout sort de mes mains. Du local, du frais, de la qualité! ». Ce cuisinier spécialisé dans la pâtisserie ne dénote pas dans cet univers artistique. A l’autre bout de la terrasse, deux jeunes amoureux profitent de leur dimanche. « Nous nous sommes promené dans la ville » confie Anne-Lise « nous faisons une pause gourmande et ensuite, nous visiterons le musée. Ce n’est pas la première fois mais là, on a l’impression d’avoir le temps, comme un dimanche… ». Au plus proche des œuvres, dans un cadre idyllique, le visiteur peut dorénavant s’accorder une pause autour d’un petit-déjeuner, d’un déjeuner ou d’un goûter, profiter d’une restauration légère et de qualité et d’un agréable salon de thé l’après-midi. Des brunchs sont également proposés chaque dimanche pour ceux qui voudraient faire de ce moment une étape gourmande dans leur week-end. Le MBA Café est ouvert tous les jours de 10 h à 18 h. Fermé le mardi et le 1er mai. Contact et réservations : Tél. : 06.41.15.06.96.

     
  • ROUEN. Divers rassemblements et points de blocage pour protester contre la loi travail.

    Mobilisations disparates en ce matin du mardi 5 avril. Plusieurs points de rassemblement étaient à signaler sans que l’on sache vraiment comment ils avaient été organisés. Des agents portuaires ainsi que des dockers avaient  décidé de bloquer les accès au pont Mathilde, entraînant un temps la fermeture du tunnel de la Grand’Mare obligeant les usagers à se détourner de leur parcours habituel. Ces mêmes dockers, rejoints par des employés des hôpitaux ou de la Carsat, ont pris l’initiative de bruler des dizaines de pneus sur le rond-point des Mariniers, bloquant de ce fait toute circulation sur le boulevard industriel de Sotteville. Une multitude de camions en transit et ayant emprunté le pont Mathilde se trouvaient redirigés vers les quais hauts de la rive gauche. Plusieurs centaines de manifestants s’élançaient alors depuis le cours Clémenceau avec, comme prévision de rejoindre l’Hôtel de ville. Mais à midi, le rassemblement était déjà dispersé.

     
  • ROUEN. Des dizaines de volontaires se sont laissé hypnotiser samedi après-midi sur le parvis de la cathédrale.

    Plongée dans l’inconscient.

    Quel dommage que la météo ne fut pas de la partie samedi après-midi car si le soleil et un peu de chaleur s’étaient invités sur le parvis de la cathédrale, nul doute que l’évènement qui s’y est déroulé aurait attiré encore plus. Sébastien Clée et quelques-uns des membres de son groupe « hypnose de rue Rouen » avaient donné rendez-vous au public de passage afin de lui faire découvrir ce phénomène qui, même s’il apparaît être à la portée de tout le monde, n’en demeure pas moins mystérieux, bluffant voire inquiétant. Sébastien et ses amis considèrent cette pratique comme « un art et une passion ». Nombreux seront les passants à vouloir tenter l’expérience et tous seront unanimes : « c’est une plongée dans notre moi intérieur et un anéantissement total de volonté… ». Nicola, 25 ans, n’y croyait pas plus que cela et pourtant … « En cinq minutes, Benjamin (l’hypnotiseur) m’a convaincu que mes pieds étaient collés au sol! Croyez-moi, je ne pouvais effectivement pas les bouger. Ce truc… c’est complètement irrationnel ». Julie, 36 ans, a eu un ressenti différent. « J’ai tenté une première fois de me laisser hypnotiser mais cela n’a pas fonctionné. J’étais trop tendue. L’appréhension peut-être, ou la peur de me laisser aller et perdre la maîtrise. J’ai voulu recommencer et là… complètement barrée! ». Le plus fort de ces démonstration aura sans été l’exemple de cette jeune femme, persuadée après quelques instants, d’avoir 5 ans, de s’appeler Juliette et d’habiter Lyon… Elle en rira à l’issue du numéro ne se rappelant plus avoir prononcé ces inepties. Pour le grand public, l’hypnose semble relever d’un éventuel don qui permettrait à certains d’influer sur d’autres. Or, en se renseignant ou se documentant, il s’apercevrait sans doute que le vrai hypnotiseur en fait, c’est lui! C’est la faculté de persuader son inconscient  de certaines choses, simplement suggérées par la personne qu’il a en face de lui ! Pas de mystère, pas de pouvoirs surnaturels, juste un discours et une manière de le tenir.

     
  • ROUEN. Cinq étudiants de l’école d’ingénieurs Esigelec initient un concours de chant entre des maisons de retraite du centre-ville.

    Et bien chantez maintenant.

    « Dans le cadre de nos études, nous devons organiser un projet initiation et créativité (PIC). Nous avons choisi d’organiser un concours de chorale entres des maisons de retraites du centre-ville de Rouen » décrit Sylvain Gilbert, responsable du projet,  » la fondation Lamauve, la résidence Tiers Temps et la résidence Sacré Cœur ont bien voulu participer à notre initiative ». C’est ainsi que depuis  le mois de février,  il se rend en compagnie de Romain Rouvière, Ayoub Mahjour, Robert Glaz et Nelson Angaye dans ces établissements pour animer des séances de répétition. « Ces séances ont permis un échange

    Intergénérationnel entre les personnes âgés et notre groupe ». La semaine dernière, le grand jour est arrivé avec, pour cadre, le grand salon de la résidence Tiers-Temps rue des Bons enfants. Dans un premier temps les chorales ont présenté la chanson qu’elles ont  travaillée pendant les séances de répétitions devant le jury composé de personnes ayants un rapport avec le chant et le public composé des autres participants, du personnel soignant et animateurs et de quelques invités. Puis dans un second temps un gouter a été servi pendant que le jury délibérait. Outre l’aspect concours, les résidents auront profité d’un après-midi pour se rencontrer, discuter et chanter.

     
  • ROUEN. Avec une deuxième édition réussie, le mini-festival Bulle de Panorama semble avoir trouvé son public.

    En lien direct avec les artistes.

    La première édition de Bulle de Panorama l’an dernier s’était révélée être un succès, une bonne raison pour renouveler l’opération une deuxième fois. Et les fans de bandes dessinées ne s’y sont pas trompés, se pressant en nombre dès l’ouverture de ce mini-festival. « C’est un rendez-vous que je ne voulais pas manquer » confie Romain, livres en main en vue de les faire dédicacer. « C’est une occasion rare de pouvoir rencontrer, voire discuter avec ces talents rouennais dont on parle de plus en plus souvent. Mon préféré ? Djony avec son album « Les Normands ont de la gueule ». Ce gars-là est plein d’humour, autodidacte et un coup d’œil et de crayon hors du commun ». Dans le hall des dédicaces, de petites files d’attente se forment pour obtenir le précieux paraphe mais les artistes ne se pressent pas pour autant, prenant soin de récompenser, délicatement et souvent par des dessins uniques, leurs fans enthousiastes. Mais avant d’arriver à leur niveau, certains visiteurs ont voulu en savoir plus sur ce « don » de la reprographie. « A la maison, les seuls livres que l’on ouvre sont des bandes dessinées » reconnait Thierry qui a amené ses deux fils, Jordan et Kévin. « En voyant qu’il  avait des cours de dessin on a décidé de s’inscrire ». Ils n’ont pas été les seuls à avoir cette idée. En effet, la première des quatre master-class programmées dans l’après-midi accueillait une vingtaine de personnes, des enfants mais également des adultes. Sous la direction de l’artiste Steve Bakerde, le secret a été levé sur la confection d’un scénario ou d’un story-board  ainsi que sur les techniques utilisées pour la mise en page ou la fluidité d’une bande dessinée. « C’est vrai que lorsqu’on lit une BD, tout semble couler de source alors qu’en amont il y a tout un travail préparatoire. Un peu comme au cinéma finalement » constate Thierry. De retour dans le hall, certains n’hésiteront pas à essayer leurs nouvelles connaissances sur « le cube », une installation imaginée par Gaétan Perreau, l’organisateur, où artistes et publics pouvaient se laisser aller à des esquisses, croquis et dessins tous plus farfelus les uns que les autres. « C’est un concept qui devrait être adopté par les divers salons BD de l’agglo » estime Thierry, « Le festival BD de Darnétal, le salon du livre jeunesse »… Rouen est déjà bien présent dans ce monde du dessin avec une vingtaine de librairies mais plus il y a de prétextes pour aborder cet art, mieux cela sera ».

     
  • ROUEN. Alexis Gruss et son spectacle équestre et aérien investissent le Zénith pour y présenter Pégase et Icare.

    Au sol et dans les airs.

    Depuis 20 ans, Alexis Gruss et sa troupe avaient interrompu leurs tournées à travers la France. En 2016, ils les reprennent pour 22 spectacles dans 11 Zénith, dont celui de la métropole rouennaise, les 12 et 13 avril prochains. « L’an passé, nous avons imaginé une nouvelle dimension dans le spectacle équestre et sa culture en nous produisant dans le prestigieux théâtre antique d’Orange dans le cadre des « Estriades » » confie Alexis Gruss. « De notre rencontre avec la compagnie d’artistes aériens « les Farfadais », est né le spectacle Pégase et Icare. Deux grandes figures de la mythologie grecque qui permettent d’évoquer, en les actualisant, les scènes d’une antiquité aux racines de notre culture ». 300 000 spectateurs ont déjà vu cette nouvelle expression de l’art équestre. Six générations d’écuyers de la famille Gruss symbolisent Pégase, le cheval ailé. Les Farfadais, quant à eux, comptent parmi les meilleurs acrobates au monde. Ils incarnent Icare, ce héros doté d’ailes d’oiseaux. Le spectacle, qui sera scindé en deux parties, verra tout d’abord une succession de 7 tableaux détaillant l’envol d’Icare et la maîtrise de Pégase. Sangles synchronisées, jockeys voltigeurs, diva volante … traduiront artistiquement cette progression jusqu’à l’avènement de cette épopée où Icare s’envole, trop près du soleil, sa chute et le combat victorieux de Bellérophon sur Pégase contre la Chimère … Il n’est pas trop tard pour revoir ces classiques afin d’être prêts pour près de trois heures de show avec 40 chevaux et plus de 20 artistes sur scène. Zénith de Rouen – Mardi 12 avril à 20 h et mercredi 13 avril à 15 h. Réservation dans les points de vente habituels.

     
  • LE PETIT-QUEVILLY. Sarah et Samira vont participer à la seizième édition du trophée Roses des Sables, un rallye exclusivement féminin.

    Deux roses au volant.

    Les jours défilent, la date du départ approche avec, au bout, l’avènement de leur rêve. Pourtant, Sarah Alexandre et Samira Talbi n’attendent pas que tout se déroule sans rien faire. De démarches administratives en recherche de mécènes, de formation au pilotage en collecte de dons à emporter, les préparatifs ne sont pas un long fleuve tranquille. Engagées sur la 16e édition du Trophée Roses des Sables qui se déroulera au Maroc, via l’Espagne du 13 au 23 octobre prochains, ces deux jeunes coiffeuses veulent faire de cette étape de leur vie, non seulement « un souvenir mais également une concrétisation de leur engagement solidaire au quotidien ». Et elles pensent pouvoir l’exprimer via cet évènement, créé en 2000 et qui, réservé exclusivement aux femmes, vise à leur apporter un véritable dépassement de soi lors d’une course dans la plus pure tradition des rallyes raids. « On ne se refait pas » reconnaît Sarah, la pilote, « nous sommes engagées au quotidien dans une association (Magik Solidarité). Avec nos moyens nous tentons de venir en aide, par des distributions de nourriture, vêtements, à ceux qui en ont besoin, notamment autour de la place Saint-Marc à Rouen. En tentant cette aventure nous voulons apporter notre aide aux populations reculées du Sud-Marocain en leur apportant des produits de première nécessité, peut-être même de l’argent ». Samira, la co-pilote, s’inscrit dans le même crédo. « Moi, je ne me sens bien que lorsqu’autour de moi les gens sont heureux! Cette compétition, qui n’en n’est pas vraiment une, sera l’occasion d’apporter ma pierre à cette solidarité. En même temps cela me permettra de marcher sur les traces de mes origines ». Afin que tout soit transparent, les deux globetrotteuses ont créé une association : « Chou Pink In Love ». « Cela nous permettra de recueillir des fonds, des dons en nature que nous distribuerons et des encouragements… ». Pour les suivre, les soutenir ou aider au financement de cette aventure : http://choupinkinlove.trophee-roses-des-sables.org/.

     
  • LE PETIT-QUEVILLY. Maurice et Germaine ont fait la démonstration que ceux qui ne sont pas centenaires, c’est qu’ils sont morts avant.

    Deux siècles et alors ?

    Des yeux embués, des sourires pour dissimuler l’émotion, des embrassades et des félicitations. Le repas convivial organisé par Jean-Pierre Desombres, le président du club de loisirs Flaubert s’est transformé samedi-après-midi en jardin de la confraternité, du souvenir et du sentiment de se sentir vivant. Vivant comme Maurice Lecouturier, centenaire, lui qui, en 2010 se demandait « si le Bon Dieu ne l’avait pas oublié »! Tant mieux car le bonhomme n’en a pas fini avec cette vie qu’il a su dérouler avec le courage de ceux qui ont connu l’enfer des camps de prisonniers, d’un métier physique, sans jamais rechigner, se plaindre ou accuser. « C’est la vie et c’est comme ça! La vie tu l’aimes ou tu la quittes… ». Peu disert sur son passé car, comme il le précise « c’est du passé » et qu’il préfère s’occuper du temps présent, on sait seulement, par sa fille Danielle, qu’il veille sur sa compagne Micheline et que, quand il le peut, se rend au club Flaubert, « histoire de voir les copains et les copines… ». Quelle joie également de le voir accueillir, en gentleman, son aînée, d’un an, Germaine Traub, adhérente du même club et au caractère bien trempé, comme lui. Pétulante centenaire et pleine d’humour, la doyenne de 5 générations de petits-enfants déjeune tous les jours au restaurant Pasteur où elle a ses habitudes et ses amis. Parties de dominos, chorale, petit goûter, Germaine  profite de la vie qu’elle considère « plus douce qu’avant ». La journée fut joyeuse, le repas copieux et le gâteau … géant ! En effet, le président, Jean-Pierre, fêtait également son anniversaire. Soixante-et-onze ans seulement …