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Tous les articles par L'Etoile de Normandie - 3. page

  • MISSION ATTRACTIVITE: construire la « marque » Normandie à partir d’une maîtrise d’usage démocratique normande

    Au titre du collectif citoyen et républicain « Bienvenue en Normandie » nous avons pu participer, le mardi 6 décembre 2016 de 18heures à 21heures dans l’ancienne salle de réunion du conseil régional de l’ex Basse Normandie à l’abbaye aux Dames à Caen, au premier atelier « Normandielab » qui avait pour but de poser un diagnostic et une prospective sur l’attractivité de la Normandie à partir des idées, avis et remarques d’un panel de décideurs, acteurs de la société civile normande.

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    La prochaine réunion aura d’ailleurs lieu le 10 janvier 2017, le jour de la Saint Guillaume… On espère que cette dernière date a été choisie de façon délibérée et qu’elle sera mieux diffusée auprès des acteurs concernés car, la veille au soir à Caen, il y avait aussi une réunion de réflexion sur l’attractivité future de l’agglomération Caen la Mer. On a beau être plongé dans l’enfer pavé de toutes les belles promesses de la société numérique, on n’a pas encore tous acquis le don de l’ubiquité.

    L’organisation du travail du « panel d’acteurs » a été réalisée par deux animateurs du cabinet Co-managing avec un souci d’efficacité quelque peu directif qui aura pu, parfois, contraindre la spontanéité des échanges ainsi que leur densité car l’opération a consisté en un écrémage successif à partir des réflexions de plusieurs groupes de travail sur plusieurs sujets pour aboutir à la rédaction de grandes idées générales sur des cartons colorés adhésifs qu’il a fallu commenter, expliquer et justifier, l’animatrice faisant pendant ce temps, une captation sonore de nos échanges à l’aide de son smartphone.

    Malgré ce cadrage directif faussement ludique (par exemple: se jeter une balle pour faire circuler la parole dans le groupe), de nombreuses idées et réflexions sur la Normandie, son image, son potentiel, ses difficultés ont jailli: la méthode participative et collaborative a été appréciée et les professionnels du cabinet Co-Managing (un cabinet parisien…) nous ont, globalement, laissé notre liberté de parole.

    Cependant, le problème que d’aucuns ont soulevé à la fin de la réunion et surtout après (il en est toujours ainsi et on appelle ça, d’ailleurs, « l’esprit d’escalier ») c’est celui de la gestion de toutes ces belles idées normandes issues de la société civile normande ainsi consultée en profondeur et avec patience lorsque toutes ces belles idées normandes parviendront au bout de…

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    Car le risque est grand, avec cette méthode, que le dernier filtrage à la sortie de l’entonnoir des synthèses successives, ne consiste à sélectionner que les idées souhaitées ou confortant l’a priori ou le préjugé de la maîtrise d’ouvrage ou d’oeuvre qui a  mis en branle cette expérience bienvenue de maîtrise d’usage plus ou moins démocratique dont le rôle n’est certainement pas de justifier la vision surplombante d’une institution publique en mal de légitimité.

    Et on sait que la République française par essence, verticale, centralisatrice et autoritaire, a de grosses difficultés avec la fameuse horizontalité démocratique issue d’une société civile, libre et responsable: ce constat critique vient d’ailleurs d’être rappelé avec force par onze associations citoyennes françaises à propos d’un lénifiant et improbable sommet du « Partenariat international pour un gouvernement ouvert » qui se tient ce 7 décembre 2016 à Paris puisque la France vient de prendre la présidence de cette initiative internationale lancée par le président américain Barack Obama.

    Nous ne pourrons que partager que le scepticisme de la société civile française face à l’absence de culture de la démocratie d’exercice ou de la « maîtrise d’usage » chez les dirigeants français qu’ils soient publics ou privés:

    Capture d'écran du logo du Partenariat pour un gouvernement ouvert, ou

    https://www.franceculture.fr/numerique/comment-gouverner-autrement-grace-au-numerique

    Du communiqué officiel de ces onze associations publié ce 7 décembre 2016, nous extrayons ceci:

    « 3/ Un système de participation citoyenne de façade biaisé par des  conflits d’intérêts

     Beaucoup de communication pour flatter le citoyen et des consultations instrumentalisées qui masquent des passages en force et l’action des lobbies

     Le gouvernement et les administrations ont multiplié les consultations : pour le projet de loi République numérique, sur l’Europe des startups, pour le projet de loi Égalité et Citoyenneté, pour le projet de loi Égalité réelle outre-mer, pour l’élaboration de la charte de participation du public au dialogue environnemental, pour l’élaboration de la stratégie internationale de la France pour le numérique, pour l’élaboration de la stratégie numérique de l’Agence française de développement…

     Les opérations de communication organisées à l’occasion de ces consultations suggèrent que l’avis de chaque citoyen jouerait un rôle déterminant

    (« Écrivons ensemble la loi numérique » pouvait-on ainsi lire lors de la consultation sur la Loi République numérique).

     En pratique, il n’en a rien été et certaines associations l’ont dénoncé :

    « Ce n’est pas la multiplication des consultations et autres embryons de processus participatifs qui redressera le cap, tant que les logiques politiques d’autrefois continueront de prévaloir. Depuis deux ans, la société civile n’aura à la fois jamais été autant consultée et aussi peu entendue […]. La logique participative a été constamment instrumentalisée pour masquer la persistance de la mainmise de la machine administrative et des lobbies installés » écrivait ainsi la Quadrature du Net en mai 2016 qui concluait à un « bilan catastrophique ».

     En outre, tout en communiquant sur sa capacité d’écoute du citoyen, le gouvernement n’hésitait pas à imposer ses décisions quitte à court-circuiter les mécanismes parlementaires usuels (6 utilisations de l’article 49-3 de la Constitution à l’occasion des lois « Macron » et « El Khomri », trois lois de prorogation de l’état d’urgence présentées, discutées et promulguées en moins de 72h) et à faire fi de la mobilisation historique de la société civile ayant donné naissance au mouvement « Nuit Debout ». 

     Même le Conseil d’État a déploré publiquement « un défaut du travail gouvernemental ». En effet, le gouvernement avait saisi le Conseil économique, social et environnemental (une représentation institutionnelle de la société civile) et d’autres organismes trop tardivement de manière à ce qu’il était impossible que leur avis permette « d’en tirer le moindre profit pour améliorer, voire infléchir, [le] projet de loi », conduisant ainsi « à une véritable dénaturation de ces procédures consultatives, rendues obligatoires soit par la Constitution elle-même, soit par la loi ».

     Le constat est sans appel : le gouvernement multiplie les consultations pour donner l’impression à la société civile qu’elle « co-construit » la politique du pays mais il reste sourd à l’avis des citoyens et à celui de leurs représentants, dès que les questions soulevées ou la tonalité ne lui plaisent pas. »


    A priori, le tout beau et tout neuf pouvoir régional normand ne devrait pas être concerné par cette critique fondamentale:

    • Parce que la mission attractivité Normandie n’est pas une communication de crise mais bel et bien une communication de projet.
    • Parce que la Normandie préexiste depuis plus 1100 ans à la commande institutionnelle pour créer une « marque » Normandie.
    • Parce que la société civile normande est plus légitime, plus outillée et plus puissante pour parler de Normandie que l’institution régionale qui vient enfin d’être réunifiée pour la bonne simple raison que c’est la société civile régionale qui a su préserver la belle idée d’unité normande face à une classe politique défaillante pendant les années de la division.
    • Parce que la Normandie est une civilisation dont l’ampleur, la profondeur et la complexité ne sauraient être enfermées dans une simple communication publicitaire (On ne lance pas LA Normandie comme une savonnette sur le marché).
    • Parce qu’enfin, le patrimoine culturel, juridique et politique d’une Normandie où le souci du droit est constant depuis plus de 800 ans,  oblige à ce que soit enfin expérimentée de façon authentique une maîtrise d’usage démocratique normande dans le cadre de la Mission Attractivité Normandie qui ne saurait être considérée comme une « usine à gaz » de plus décourageant les intelligences et les enthousiasmes de notre printemps normand.

    Nous exigeons, tout simplement, que les conclusions, les réflexions, les idées de la société civile normande ainsi consultée en profondeur aient une réelle valeur PRESCRIPTIVE  auprès de la future agence de l’attractivité régionale qui aura en charge de les mettre en action.


    Compte-rendu du « Normandielab » du 6 décembre 2016:

    Dans la salle « Guillaume » de l’abbaye aux Dames à Caen, nous étions environ une trentaine de personnes, des décideurs de la société civile normande venus essentiellement des trois départements ex bas-normands (la réunion étant caennaise, sachant que plusieurs réunions avaient lieu un peu partout en Normandie), des chefs d’entreprise, des présidents d’association, des représentants d’institutions ou d’agences… On notera la présence du président de Brittany Ferries ou du directeur de la marque « Gourmandie » à cette réunion.

    Le travail a commencé par un jet d’idées et de réflexions normandes sur des feuilles adhésives à positionner ensuite sur quatre grandes feuilles blanches:

    1) ce qui nous enthousiasme en tant que Normands

    2) le constat de l’attractivité normande aujourd’hui

    3) ce qui nous met en colère en tant que Normand

    4) ce qui nous inquiète pour l’avenir de la Normandie

    Sur le premier point, la notoriété exceptionnelle de la Normandie est apparue avec évidence, ainsi que le poids du patrimoine culturel et historique, la variété et la beauté des paysages, la présence de la mer, la gastronomie, les savoir-faire etc… Pour expliquer cette notoriété normande qui ne date pas seulement de 1944, j’ai insisté particulièrement sur l’idée que la Normandie est une civilisation dont les réalisations sont enseignées à l’école dans le monde anglo-saxon.

    Sur le second point, est apparu le contraste paradoxal entre les potentiels normands et la réalité. J’ai évoqué l’image d’un jardin en friche, d’une jachère identitaire. Beaucoup de « pépites normandes » cachées avec le constat des difficultés collectives et psychologiques normandes: l’individualisme frileux, l’indécision, le replis sur soi, le localisme, le manque de vision globale, ne pas savoir se vendre ou se défendre. Ne pas se connaître assez. Constat aussi que la réunification est une chance (pour nous c’est un juste retour à la normale) et qu’il y a un réveil normand, l’éveil d’une fierté d’être Normand… comme les Bretons?

    Sur ce point, j’ai indiqué que le caractère normand avait des points très positifs: un individualisme lucide et prudent qui prend le temps démocratique nécessaire pour décider. Mais surtout dire qu’il fallait arrêter de se comparer sans cesse à la Bretagne: l’identité normande est d’une autre nature et heureusement. Il ne s’agit pas d’un chauvinisme régional de plus mais d’un existentialisme: être non pas plus Normand que les autres mais être plus soi-même grâce à la Normandie.

    Sur le troisième point: la déshérence de la Normandie en matière de transport a sauté au yeux de tous. Mais aussi la fuite des jeunes. Ainsi qu’une image peu flatteuse notamment donnée par les grands médias audiovisuels (l’effet pluie météo). L’esprit bocain normand et un certain « repli identitaire » et sur le passé agacent certains acteurs de la société civile. Une personne a évoqué la question essentielle de la faiblesse des revenus et salaires en Normandie (inférieurs à la moyenne nationale): une sacrée difficulté si l’on souhaite attirer et retenir les talents!

    Sur le point de savoir si l’héritage patrimonial normand pouvait être un facteur d’attractivité, j’ai fermement expliqué (pour parler comme certains dans le groupe) que « performer un territoire dans un top de n’importe quoi pour être le plus fun, le plus cool ne correspondait pas à la Normandie »: ces sornettes seront prochainement ringardisées par les échéances du changement climatique, d’un retour à une société plus humaniste, solidaire, authentique, spirituelle, plus lente (eux ils disent « slow ») si l’on veut survivre (lire à ce sujet le dernier essai de Paul Jorion).

    Fort de ce constat et d’autres remarques allant dans le même sens (l’art de vivre) faites dans d’autres groupes,  la notion de « Normandie, région humaniste » est ressorti assez nettement. Enfin, j’ai évoqué (sur l’un des « post-it » et je fus bien le seul) la question stratégique déplorable du reflet médiatique régional normand par la presse quotidienne régionale dominante notamment en ce qui concerne l’information sur les formations diplômantes à destination des lycéens de l’académie de Caen.  à croire qu’il ne faut pas critiquer Ouest-France à Caen!

    Sur le quatrième point, le plus délicat, à savoir des inquiétudes: la question de la peur de l’avenir, du repli sur soi, d’un risque de fracture territoriale entre une Normandie des villes et une Normandie des champs est ressortie assez vite. La question des déserts ruraux et des « zones blanches » est ressortie aussi. Mais, à mon grand étonnement, aucune allusion chez les autres acteurs et décideurs normands présents à mes inquiétudes concernant l’Axe Seine et le risque possible d’une nouvelle sujétion des forces vives normandes à la région parisienne.

    Je fus le seul à en parler et à prendre la parole pour justifier cette inquiétude alors que les autres acteurs n’y voyaient qu’une évidence qui ne méritait pas qu’on en parle davantage. Etre proche de Paris c’est tellement évident et c’est tellement avantageux… Eh bien non justement! L’animatrice a d’ailleurs noté que c’était la première fois que ce sujet si grave, si essentiel pour l’avenir même de la Normandie (Axe Seine, LNPN, CPIER, schéma stratégique) était évoqué dans l’une des réunions de la Mission attractivité (organisées sur le périmètre de l’ex Basse-Normandie, précisons…) Mieux vaut donc tard que jamais!

    Enfin, le moment était venu d’imaginer de façon bien improbable pour toutes celles et ceux qui n’avaient pas, en venant à la réunion, quelques idées normandes fortes et précises, d’imaginer la Normandie forte, attractive et rayonnante à l’horizon 2056 (soit, quarante années après le lancement de la marque « Normandie »)

    Sur ce dernier point, j’avoue avoir travaillé un peu plus que les autres pour proposer une Normandie, première destination du tourisme culturel en Europe (jugé trop ambitieux: j’ai rétorqué que c’était déjà le titre de gloire de la Normandie à la fin du XIXe siècle), une Normandie, première région française de l’innovation humaniste, de l’économie sociale et solidaire, centrée sur la recréation des individus avant de prendre la parole devant les autres, pour défendre une Normandie anti modèle idéologique au matérialisme technicien ultralibéral dominant voué à un effondrement mondial prochain, en proposant une Normandie existentialiste celle d’un « individualisme aristocratique », se déclarant « sire de sei » (souverain de lui-même) valorisant un art de vivre, une civilisation humaniste ou la spiritualité n’est pas loin (la Normandie ou l’anti bronze-cul ou l’anti spot à bobos métros fatigués de poursuivre ce qu’ils ne seront jamais).

    Bref! « la Normandie, région dandy » (ça a beaucoup plu au Monsieur de l’IRQUA).

    Dans la même veine d’idée, certains on défendu une Normandie reine de la qualité agro-alimentaire (on pourrait aller même vers la création d’une filière normande du luxe alimentaire, ai-je précisé)… Certains ont rêvé d’une Normandie, première région française pour les énergies marines renouvelables et leader européen dans les bio-matériaux et la chimie verte. Certains ont rêvé d’une université normande unifiée figurant dans le classement de Shanghaï (ah les classements!). D’autres, ont repris l’idée du collectif des Quinze géographes universitaires normands d’une Normandie du télé-travail vivant au rythme de sa « métropole normande jardin » à partir du triangle Caen, Rouen Le Havre au coeur d’une Normandie complètement désenclavée et dont les butoirs parisiens de la gare Saint Lazare ne seraient plus le terminus… Enfin, j’ai évoqué une Normandie de l’économie maritime enfin souveraine avec un système portuaire normand entièrement unifié et un gouvernement portuaire au Havre pour expérimenter enfin un peu en France de ce communalisme portuaire qui fait la réussite des grands ports maritimes de l’Europe du Nord.

    Dans cette affaire, quelqu’un a fait remarquer qu’on avait oublié de parler du cheval. J’ai dit alors à cette personne que la Normandie était à 50 contre un face au Grand Paris: pour l’instant, le défi est d’intéresser les Normands à la Normandie, de les enthousiasmer avec la Normandie. Sur ce point on sera confiant et ce pour deux raisons:

    1) l’héritage normand est tellement prestigieux qu’il donne une légitime fierté qui n’a de compte à rendre à personne: la Normandie est déjà connue et appréciée dans le Monde entier.

    2) Les valeurs normandes et la matière normande sont très positives. Et c’est une véritable jubilation que de moucher tous les grincheux défaitistes et déclinistes à grands coups de baffes normandes!

    L’idée normande commence déjà à remonter le moral à toute une société civile régionale.

    Elle permet aussi de remonter le niveau: c’est un véritable annoblissement collectif.

    La normandisation de la Normandie va donc pouvoir se faire.

    Restera donc à nous préparer à l’étape suivante, décisive: la normandisation de l’enjeu national de l’AXE SEINE… sous le nez du Grand Paris.

    C’est le grand pari normand.

    Conclusion:

    J’ai rappelé que la Normandie était une civilisation et qu’il fallait une démarche globale d’attractivité: le marketing territorial n’est pas suffisant.

    Le patron de la Britanny Ferries a fait remarquer qu’il doutait d’une affirmation régionale en matière de marketing afin de ne pas troubler l’image de la destination France (On aurait pu lui faire remarquer que les Bretons n’ont pas le monopole du marketing régional, tout en pratiquant un marketing qui restera plus perturbant pour l’image de la France que le futur marketing territorial normand).

    D’une manière générale, les acteurs présents ont apprécié la soirée et le fait que les idées qui ont jailli étaient assez nombreuses: tous ont salué le début d’un processus très positif.

    Affaire à suivre! Puisqu’il s’agit de nos affaires normandes!

     
  • OUEST FRANCE vs HERVE MORIN : un quotidien breton ne saurait rouler à 100% pour la Normandie!

    Poule d’Eau, notre collaboratrice avait repéré la chose dans la dernière livraison de sa revue de presse normande, à savoir, la bourde d’agenda d’Hervé Morin annulant le matin même une réunion générale avec les 156 proviseurs des lycées normands prévue à Beuzeville et qui sera reportée au 14 décembre 2016.

    On pourra légitimement dire d’Hervé Morin qu’il est cavalier (et il l’est au sens strict du mot en tant qu’éleveur et propriétaire de chevaux, le cheval étant un fleuron de la Normandie, on ne le dira jamais assez!). Des raisons personnelles sont invoquées: n’y aurait-il qu’un président de région à ne pas en avoir? Les responsables publics ont droit d’avoir une vie privée. Les journalistes, les proviseurs tout comme les simples citoyens aussi.

    Pour le reste, Monsieur Morin fait de la politique en tant que responsable politique national. C’est son affaire et cela nous éloigne de nos affaires normandes tout comme l’article ci-dessous que l’on trouvera suspect lorsque d’une affaire, certes désagréable pour les proviseurs concernés (qui ont été prévenus juste à temps au moment de partir) mais qui relève du fait divers, on en fait une affaire politique tout simplement.

    On se posera donc la question:

    Pour qui roule Jean-Christophe Lalay?

    Et on ne pourra que sourire à la lecture de la conclusion de cet énième article d’un quotidien breton soutenant la Normandie comme la corde soutient le pendu:

    La leçon normande de Monsieur Lalay adressée à Hervé Morin est aussi crédible qu’une leçon de sociale démocratie donnée par François Fillon!


     

     
  • Un hymne à la gloire du CAMEMBERT

    C’était une bonne idée et il fallait y penser. Deux Normands de Camembert l’ont fait… à la demande du maire de la célèbre commune fromagère normande:

    http://www.normandie-actu.fr/normandie-camembert-hymne-officiel-gloire-celebre-fromage_245748/

    Camembert Normandie.

    À Camembert, ils écrivent un hymne «officiel» à la gloire du célèbre fromage

    Dans le petit village de Camembert, situé dans l’Orne, Wilfrid Hubert et Henry Steimen ont coécrit une chanson, l’hymne officiel à la gloire du célèbre fromage et du village.

    Mise à jour : 05/12/2016 à 15:27 par La Rédaction

    (photo d'illustration : Fotolia)

    En Normandie, des artistes préparent une chanson à la gloire du célèbre fromage normand. (photo d’illustration : Fotolia)

    À la demande du maire du petit village de Camembert (Orne), situé dans le pays d’Auge, Wilfrid Hubert, alias Willy, auteur, compositeur et interprète, et son complice, Henry Steimen, ont coécrit une chanson, « l’hymne officiel » à la gloire du fromage et du village, rapportent nos confrères du Réveil Normand.

    > LIRE AUSSI : Insolite. En Normandie, ils lancent un avis de recherche pour retrouver un camembert disparu

    Les deux compositeurs recherchent des artistes professionnels et amateurs implantés sur le territoire du pays du Camembert afin de les associer à leur aventure pour l’enregistrement de la chanson.

    Des musiciens recherchés

    « Nous recherchons des musiciens pour faire les arrangements. Nous aimerions aussi avoir un chœur de quelques adultes ou d’enfants », présentent les artistes au Réveil Normand.

     

     
  • LE HAVRE: PREMIER PORT EXPORTATEUR MONDIAL DE VINS ET DE SPIRITUEUX

    Autrefois, le célèbre vin de Bordeaux prenait la mer à Pauillac dans la Gironde. Aujourd’hui il embarque dans des conteneurs à partir du port du Havre… La Bourgogne se trouve un accès maritime au Havre (pas encore Anvers ou Marseille…) A quelques jours des assises de la Normandie organisées au Havre, Ouest-France fait une heureuse pause dans sa litanie sur les ports bretons en chantant la louange du plus grand port normand…

    http://www.ouest-france.fr/normandie/le-havre-76600/le-havre-arrose-le-monde-de-vins-francais-4659437

    Transport maritime. Le Havre arrose le monde de vins français

    Modifié le 06/12/2016 à 13:44 | Publié le 06/12/2016 à 07:31

    Pour le transport des vins français, le Havre offre une plateforme portuaire très performante.

    Pour le transport des vins français, le Havre offre une plateforme portuaire très performante. | Archives Ouest-France

    Le Grand port maritime du Havre est devenu le numéro un mondial pour le transport des vins et spiritueux. À l’export, les vins français partent notamment vers les États-Unis et la Chine.

    Un milliard de bouteilles 

    325 millions de bouteilles de vin, 105 millions de champagne, plus de 285 millions de spiritueux… Les statistiques pour l’année 2015 impressionnent le néophyte. « Plus d’un milliard de bouteilles de vins et spiritueux sont passées, en un an, par le port du Havre », compte Hervé Cornède, directeur marketing et commercial d’Haropa, l’alliance entre les ports du Havre, Rouen et Paris.

    Dans son bureau au-dessus des quais havrais, trône la « Milliardième bouteille », du champagne de la maison Drappier. Une bouteille symbolique. En 2014, pour la première fois de son histoire, Haropa a contribué à importer et exporter plus d’un milliard de bouteilles en une année. Un rythme qu’il faut désormais tenir.

    Lire aussi : Port du Havre. Parfums pour les Émirats et champagne pour la Chine

    La Bourgogne connectée à la mer

    Novembre, avec le beaujolais nouveau, est une période d’activité intense. Cette production, très tournée vers l’export, passe par les quais du Havre. « Les beaujolais nouveau, de par leur date de lancement mondial chaque troisième jeudi de novembre, requièrent une logistique rapide et fiable, explique Adrien Duboeuf-Lacombe de la maison Georges-Duboeuf, l’un des poids lourds du beaujolais. Le port du Havre nous permet de répondre à cette contrainte de temps par un « transit-time » écourté et une solide expertise. »

    Le « transit-time », la clé du transport maritime. Le Havre est à six jours de New-York, 27 de Hongkong, 33 d’Osaka et peut toucher 600 ports dans le monde. « Notre offre est très compétitive sur le marché des grands ports européens », se félicite Hervé Cornède.

    Une position géographique favorable ne suffit pas pour expliquer le succès du Havre dans ce domaine. « Nous avons dû développer des équipements spécifiques pour cette filière, explique le directeur marketing. Il existe, sur le port, cinquante-cinq entrepôts agréés vins et spiritueux. Beaucoup de vins sont transportés en conteneurs réfrigérés. Cela nécessite aussi des investissements. Nous travaillons avec les logisticiens spécialistes de cette filière. Ils sont tous sur le port du Havre. »

    La sécurité, avec une police portuaire de 130 agents, et la simplification des démarches douanières sont d’autres enjeux travaillés de longue date par le port.

    Le Havre renforce aussi sa proximité avec les principaux marchés de production viticole. Exemple: depuis 2013, Le Havre travaille avec le port de Gron (Yonne) « pour connecter la Bourgogne à la mer ».

    Lire aussi : Port. Le Havre des pilotes et des porte-conteneurs géants 

     
  • La Normandie, un « tigre » viking? Une tribune de Sébastien BOURDIN dans Ouest-France

    A quelques jours du 8 décembre 2016 date retenue pour les « assises de la Normandie » organisées par Ouest-France au Havre, le quotidien ligéro-breton publie des tribunes et analyses d’acteurs normands parlant de la Normandie… On a envie de dire: mieux vaut tard que jamais!

    Nous avons notamment relevé la tribune suivante, proposée par Sébastien Bourdin de l’Ecole de Management de Normandie:


    http://www.ouest-france.fr/normandie/assises-de-la-normandie/la-normandie-peut-elle-devenir-un-futur-tigre-viking-economique-4660475

    La Normandie peut-elle devenir un futur « Tigre viking » économique ?

    Modifié le 06/12/2016 à 12:39 | Publié le 06/12/2016 à 12:39

    • Sébastien Bourdin, Enseignant-Chercheur à l’Institut du Développement Territorial (IDéT), Laboratoire Métis, École de Management de Normandie.
    • Sébastien Bourdin, Enseignant-Chercheur à l’Institut du Développement Territorial (IDéT), Laboratoire Métis, École de Management de Normandie. | Photo : DR

    Deux enseignants-chercheur à l’École de Management de Normandie, Sébastien Bourdin et François Raulin, nous livre leur point sur les conditions de la réussite normande.

    Le jeudi 27 novembre 2008 se déroulait le 91e congrès des maires de France au cours duquel Nicolas Sarkozy plaidait pour un rapprochement volontaire entre régions.

    Le président de la République de l’époque souhaitait une réflexion sur une nouvelle organisation des territoires.

    Il avait cité le cas normand comme exemple : « il y a deux Normandie, on les aime, mais en faut-il deux ? ».

    A l’époque, les deux présidents de région (Alain le Vern et Laurent Beauvais) étaient « volontaires pour une expérimentation poussée », pas pour une fusion.

    Une région enfin réunifiée…

    Six ans plus tard (le 8 avril 2014), Manuel Valls – ancien Premier ministre- annonçait vouloir diviser par deux le nombre de régions dans le cadre de l’Acte III de la décentralisation.

    La date du 1er janvier 2016 a officiellement acté la réunification de la Haute et la Basse-Normandie en une seule et même région, refermant ainsi la page de près de 60 années de séparation.

    Outre l’aberration historico-culturelle, ces années de division ont malheureusement freiné les coopérations à l’échelle de la Normandie et bloqué les leviers de croissance économique des différents gisements de potentiels (territorial, historique, culturel, géographique, etc.).

    Depuis la réunification, la nouvelle présidence régionale a la volonté de corriger le tir en lançant la Mission Normandie Attractivité qui verra la création d’une future agence de l’attractivité normande.

    Alors, avec le renforcement de la décentralisation via la loi NOTRe (2015) et la progression des recettes budgétaires régionales par une ponction de la TVA, la Normandie peut-elle devenir ce « tigre viking » (en référence à ses origines), à l’image du « tigre celtique » irlandais des années 2000 ?

    …aux atouts géographiques et aux potentiels économiques évidents

    D’abord, la Normandie possède de nombreux atouts géographiques mais ne semble pas encore en tirer pleinement parti.

    Elle est située à proximité directe de lieux de premier plan dans l’économie mondiale.

    Par exemple, ses côtes donnent sur la Manche, l’axe maritime le plus fréquenté du Monde.

    De plus, elle se situe à mi-chemin des deux plus grandes métropoles démographique et économique de l’Europe occidentale, à savoir Paris et Londres, ainsi qu’à proximité de la mégalopole européenne (axe fortement urbanisé s’étendant de Londres à Milan en passant par le Benelux, l’Allemagne et la Suisse).

    En termes de visibilité internationale, la Normandie fait très bonne figure. Elle serait d’ailleurs la région la plus connue au monde derrière la Californie.

    En outre, le poids de l’histoire n’y est pas étranger. En effet, le débarquement de 1944 sur les plages normandes a largement contribué à sa notoriété et les commémorations annuelles très médiatisées permettent de la pérenniser.

    La notoriété doit se traduire par une marque

    Dans une moindre mesure, la conquête de l’Angleterre en 1066 par Guillaume le Conquérant et ses troupes ont contribué à diffuser durablement le terme « Norman » dans la culture anglo-saxonne : « Norman architecture » (architecture normande), « Norman conquest » (invasion normande), « norsemen » (les vikings), etc.

    De manière plus anecdotique, on peut aussi citer les pionniers normands qui ont marqué historiquement leur empreinte au sein de l’espace nord-américain.

    Citons parmi les plus significatifs : René-Robert Cavelier de La Salle (explorateur de la Louisiane), Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville (fondateur de la ville de la Nouvelle-Orléans) ou encore, de manière insolite, les nombreux migrants vers la Nouvelle-France au XVIIe siècle qui ont laissé un héritage génétique et patronymique important (Pierre Tremblay, Jean Gagnon, Zacharie Cloutier, etc.).

    Par conséquent, cette notoriété de la Normandie doit se traduire par une marque, à l’instar d’initiatives réussies qui ont vu le jour en termes de marketing territorial, fédérant acteurs publics et privés (« Alsace » ou « Only Lyon » par exemple).

    La notoriété est un élément important de la compétitivité des territoires.

    Gérard-François Dumont rappelle par exemple que ce qui a sauvé le plus vaste quartier européen d’affaires – La Défense – durant ses graves difficultés a été la décision de permettre aux entreprises qui s’y implantaient de mettre Paris comme adresse, appellation mondialement connue, au lieu de Courbevoie ou Puteaux.

    Accueillir Paris sans subir

    Derrière ses atouts, la Normandie doit résoudre de nombreux problèmes auxquels elle est confrontée.

    D’abord, elle souffre d’une proximité presque étouffante avec la région parisienne qui lui « aspire » une partie de ses forces vives (en particulier les jeunes diplômés).

    L’enjeu majeur pour la Normandie est d’accueillir Paris sans le subir.

    Jusqu’alors, la division entre Haute et Basse Normandie a engendré de l’inertie politique et une absence de vision globale accélérant ainsi la mise sous tutelle parisienne de ces deux ex-régions.

    En effet, la Haute-Normandie a notamment accueilli dans les années soixante la déconcentration industrielle parisienne.

    Aujourd’hui, avec du recul, on se rend bien compte qu’il s’agissait d’un cadeau empoisonné puisque la Normandie a accueilli les ouvriers et la pollution mais pas les ingénieurs et les cadres qui eux sont restés à Paris.

    Parmi les problèmes liés à la proximité parisienne, on évoque souvent également la fuite des jeunes cerveaux. Chaque année, plus de 4000 jeunes post-bac quittent les académies de Rouen et Caen sans y revenir par la suite.

    Retenir étudiants et nouveaux diplômés

    Par conséquent, la Normandie de nouveau unifiée doit réfléchir à des nouveaux modes d’organisation capables de retenir sur son territoire les étudiants et les nouveaux diplômés.

    Ensuite, une autre problématique plusieurs fois évoquée par le collectif des quinze géographes normands est celle de la gouvernance régionale et de la répartition équitable des tâches entre Caen et Rouen.

    Les Normands sont longtemps restés indifférents vis-à-vis de cette réunification prétextant l’inutilité de cette question.

    Cette dernière a pourtant été l’occasion de faire ressurgir une identité et des racines communes.

    La question maintenant est de savoir si faire de la culture et de l’histoire de la Normandie un projet régional d’attractivité et de compétitivité sera efficace.

    L’absence d’un réel projet pour la Normandie vient essentiellement du fait que depuis 1956, l’État aménageur a coupé en deux la Normandie.

    Depuis, l’ex-Haute regardant vers Paris et l’ex-Basse regardant vers le Grand-Ouest n’ont jamais réussi à mettre en place de grands projets en commun.

    Avant de devenir un « Tigre », la Normandie doit faire rugir ses léopards

    Pourtant, singulièrement, la Normandie est riche de potentialités socio-économiques et territoriales donc tout l’intérêt de la fusion est de lui donner un poids suffisant pour la rendre attractive.

    Enfin, dans un contexte de compétition accrue entre les territoires, la Normandie doit espérer une meilleure coopération entre tous ses acteurs publics et privés avec une vision stratégique à long terme (à l’image des objectifs du CESER de Bretagne sur 20 ou 30 ans).

    La réflexion en cours sur le projet Axe Seine lui constitue un moyen de consolider ses activités économiques, notamment dans les filières industrielle et logistique où elle joue actuellement les premiers rôles au niveau national.

    Ce projet territorial associant la métropole parisienne (projet du Grand Paris) permettra de renforcer son attractivité et d’attirer de nouveaux investisseurs en faisant l’hypothèse d’une meilleure accessibilité ferroviaire.

    Les récents évènements organisés par la région Normandie rassemblant les grands acteurs économiques et les citoyens du territoire et la volonté de créer une marque territoriale sont autant de signaux positifs.

    À la Normandie d’affirmer ses ambitions et de faire rugir ses léopards.


     Commentaire de Florestan:

    On ne pourra que partager les constats et analyses ci-dessus pour mieux rappeler les deux urgences pour l’avenir même de la Normandie:

    Normandiser la Normandie

    Normandiser l’Axe Seine

     
  • Sédiments du GPM de ROUEN en baie de Seine: la fronde des élus de la Côte Fleurie

    Nous l’avons déjà dit: il n’y a pas de pilote normand de la baie de la Seine normande. La question du « clapage » des sédiments de dragage du chenal d’accès au port de Rouen au large de la Côte Fleurie ravive des vieilles rancunes que l’on croyait dépassées depuis le retour à l’unité normande… Faute d’une culture suffisante de la maîtrise d’usage démocratique à pratiquer très en amont des projets d’aménagement, l’intérêt général normand risque de subir de nouvelles avanies de la part de ceux qui sont élus pour en prendre soin!


    http://www.paris-normandie.fr/region/trouville-sur-mer-s-oppose-a-l-immersion-des-sediments-du-port-de-rouen-au-large-de-ses-cotes-YB7641274?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=a4517e5e55-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-a4517e5e55-137315997#.WEakYHopo1g

    Trouville-sur-Mer s’oppose à l’immersion des sédiments du port de Rouen au large de ses côtes

    Publié 05/12/2016 á 22H34

    Environnement. Cabourg, Dives, Merville-Franceville, Gonneville, Villers et aujourd’hui Trouville. La grogne enfle contre le projet d’Haropa port de Rouen d’immerger ses sédiments de dragage au large de la Côte Fleurie. Explications.

    3 000 bateaux empruntent chaque année le chenal de navigation (photo d’archives)
    3 000 bateaux empruntent chaque année le chenal de navigation (photo d’archives)
    Plusieurs maires s’opposent au souhait du port de Rouen d’immerger au large de la Côte Fleurie, à 17 km des côtes précisément, ses sédiments de dragage. La motion votée à l’unanimité par le conseil municipal de Trouville-sur-Mer, a fait l’objet d’une surenchère de la part d’Henri Luquet, conseiller du groupe d’opposition « Trouville en marche ». L’élu, par ailleurs représentant du Grape Normandie (Groupement régional des associations de protection de l’environnement), a émis de sérieux doutes sur la crédibilité à apporter à une étude rassurante en matière d’impact, « voulant nous faire prendre des sédiments pollués pour des matières inoffensives. Une étude financée par le port lui-même et réalisée de surcroît par une personne qui appartiendrait depuis au personnel GPMR. »

    Contrôle externe

    Dans l’attente de la réalisation d’un « contrôle externe fait par un organisme indépendant », Henri Luquet a encouragé les maires de la côte normande à faire pression sur le conseil départemental afin qu’il rende un avis défavorable au projet…

    « Cette thèse a été réalisée par une étudiante doctorante à l’université de Caen, précise le port, et financée en partie par Haropa « dans le cadre d’une convention de formation par la recherche… » Ce qui est clairement indiqué dans le dossier d’enquête. Rien d’anormal donc dit Haropa, confirmant que cette personne a bien effectué « un remplacement de cinq mois en CDD au port de Rouen, où elle n’est plus aujourd’hui. »

    Le port préférant insister sur les conclusions des expérimentations effectuées sur le site du Machu, portant sur l’impact biologique et sédimentaire de l’immersion. : « Les expérimentations ont montré une forte résilience des organismes vivant au fond de l’eau avec entre autres, une recolonisation rapide… » Les poissons reviendraient donc en masse dans les zones de clapages. « Des zones, contrairement à ce qui a pu être dit, où il ne sera pas interdit aux pêcheurs de travailler. »

    4,5 millions de m3 de sédiments par an

    Ces désaccords se sont exprimés dans le cadre de l’enquête publique organisée dans 68 communes (40 du Calvados, 18 de Seine-Maritime, 10 de l’Eure), du 14 octobre au 17 novembre. L’enquête vise à autoriser le port de Rouen à immerger en baie de Seine orientale, à 11,5 km de l’embouchure du fleuve et à 17, 9 km des côtes du Calvados, sur la zone du Machu, près de 4,5 millions de m3 de sédiments par an pendant 10 ans.

    Ces sédiments résultent du dragage nécessaire du canal de la Seine pour permettre aux 3 000 bateaux qui l’emprunte chaque année, d’accéder au port de Rouen.

    « Ce ne sont pas des déchets pollués, mais des sables qui arrivent par la marée dans la partie aval de l’Estuaire et qui sont ramenés en mer, précise le port. Des sédiments qui ne peuvent pas être stockés ni utilisés dans la fabrication du béton… »

    D’où la nécessité de les immerger. Le site dit de Kannick, utilisé depuis 1977 pour ces dépôts en mer, arrive à saturation. « Le nouveau site du Machu, est plus éloigné de 5 km des Côtes que le site actuel… » A la colère des maires, le port réplique « qu’il travaille à la recherche d’un nouveau site depuis dix ans. Tous les maires concernés ont été invités à des réunions d’information… »

    Tous ne sont pas opposés à l’immersion. Le maire de Deauville, Philippe Augier, ayant indiqué récemment, « que toutes les études scientifiques faites montrent qu’il n’y a pas de nuisance… »

    Le maire de Cabourg, Tristan Duval, juge à l’inverse que le projet aura de « fortes incidences sur la santé et la biodiversité… »

    Ce que réfute évidemment Haropa, renvoyant aux suivis d’expérimentation qui peuvent être consultés en détail sur le site internet de Haropa port de Rouen : www.rouen-haropaports.com

    Aujourd’hui l’enquête publique est close. Contrairement à ce qu’avancent certains maires, les Départements n’ont pas d’avis à rendre. La procédure suit son cours, « le port de Rouen répond aux observations faites dans l’enquête publique… » Le commissaire enquêteur émettra un avis favorable ou défavorable.

    Et d’ici fin décembre, la préfète, qui pourrait si elle le jugeait nécessaire, passer outre un avis défavorable, autorisera ou non l’immersion des sédiments au large de la Côte Fleurie.

    Marie-Christine Urset avec correspondant

    mc.urset@presse-normande.com


     

    Commentaire de Florestan:

    Tant qu’un préfet aura le droit de passer outre l’avis d’une enquête d’utilité publique, il demeurera vain de parler de démocratie entre deux élections en France. S’il y a bien une région française qui pourrait expérimenter la maîtrise d’usage démocratique des projets d’aménagement, c’est bien la Normandie!

     
  • BERNARD CAZENEUVE PREMIER MINISTRE: enfin un homme d’Etat à la tête du gouvernement!

    Extraordinaire! Depuis l’Elysée et Matignon, la France va pouvoir enfin être gouvernée pour être… gouvernée sans qu’une arrière pensée dominée par un calcul politicien ne trouble en permanence la pensée de l’action publique.

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    Bernard CAZENEUVE, le plus régalien des ministres, (on l’a vu à la manoeuvre avec le plus grand des sang-froids lors de la crise terroriste de l’année 2015) se retrouve à être le Premier ministre d’un quinquennat en phase terminale pour le compte d’un Président de la République « vacant » enfin totalement disponible jusqu’en avril prochain pour le service de la France.

    Alors qu’un Macron est en marche pour aller on ne sait où, on voit, au contraire, la montée du ministre des ministres (traduisons: serviteur des serviteurs) au plus haut sommet du gouvernement avant que Bernard Le Normand ne reparte vers son cher Cotentin à l’instar d’un Cincinnatus retrouvant sa charrue.

    Car après l’élection présidentielle de 2017, le grand patron du « Cazeneuveland » est déjà très attendu: dans le Nord-Cotentin Nucléaire les dossiers brûlants ne manquent pas. Voudrait-il se les coltiner? Rien n’est moins sûr…

    1) Le chantier de l’EPR de Flamanville qui s’enlise à plus de 11 milliards d’euros!

    2) la pagaille financière et technologique du côté d’AREVA avec une non moins grande pagaille financière du côté d’EDF

    3) L’avenir en question des énergies marines renouvelables avec des arbitrages en cours du côté de grandes multinationales étrangères (Siemens, General Electrics…) et, partant, l’avenir même du port de Cherbourg (futur terre plein des Flamands destiné à la construction des futures éoliennes marines)

    4) L’avenir de la filière hydrolienne dans le Raz-Blanchard sans parler du plan « hydrogène » développé par le département de la Manche

    5) Enfin, un sujet cher à celui qui avait réussi à créer une grande agglomération urbaine à Cherbourg, la question politiquement sensible des fusions de communes et de communautés de communes dans un Nord Cotentin abreuvé par l’argent de l’électro-nucléaire…

    Il est probable que depuis la tour de contrôle de Matignon, le Premier ministre Bernard Cazeneuve n’ait à expédier que les « affaires courantes » tout en prenant des arbitrages et des décisions importantes et utiles en dehors de toute pression politique immédiate: le Nord-Cotentin devrait en profiter ainsi que la Normandie dans son ensemble.


    • Lire la brève parue ce 6 décembre 2016 jour de la Saint Nicolas (le vrai nom du Père Noël):

    http://www.paris-normandie.fr/breves/normandie/bernard-cazeneuve-le-normand-succede-a-nouveau-a-manuel-valls-MD7647583?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=d167c1c4a7-Alerte_Info12_4_2015&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-d167c1c4a7-137315997#.WEaVMXopo1h

     Bernard CAZENEUVE le Normand succède à nouveau à Manuel VALLS

    CHERBOURG (NORMANDIE). Bernard Cazeneuve, 53 ans, succède à Manuel Valls au poste de Premier ministre. Manuel Valls, désormais engagé dans la course à la présidentielle 2017, a remis sa démission ce matin à François Hollande qui a aussitôt nommé l’un de ses plus fidèles au poste de Premier ministre.

    Bernard Cazeneuve effectuera cinq mois à Matignon, un record de brièveté, le dernier en date étant celui d’Edith Cresson, qui était resté dix mois en poste.

    Né le 2 juin 1963 à Senlis, dans l’Oise, Bernard Cazeneuve a été maire de Cherbourg de 2001 à 2012. Il a également été député de la 5e circonscription de la Manche de 1997 à 2002, puis de 2007 à 2012. Il fut également conseiller général de la Manche de 1994 à 1998 et maire d’Octeville de 1995 à 2000 avant de devenir deuxième adjoint au maire de Cherbourg-Octeville en 2000. De 2004 à 2007, il fut également premier vice-président du conseil régional de Basse-Normandie en charge du développement économique, de la politique maritime et du tourisme.

    En mai 2012, François Hollande l’a nommé ministre délégué aux Affaires européennes. À la suite de l’affaire Cahuzac, il est devenu ministre délégué au Budget avant de rejoindre la place Beauvau, au ministère de l’Intérieur depuis le 2 avril 2014, date à laquelle il avait succédé à Manuel Valls. Deux ans et demi plus tard, Bernard Cazeneuve succède à nouveau à Manuel Valls.


     

     Lire aussi:

    http://www.lefigaro.fr/politique/2016/12/06/01002-20161206ARTFIG00118-bernard-cazeneuve-l-homme-qui-ne-voulait-pas-etre-premier-ministre.php

    Commentaire de Florestan:

    Bernard Cazeneuve va revenir à Cherbourg car c’est un port d’attache.

     
  • EMPLOIS: VIVE LA PREFERENCE REGIONALE NORMANDE!

    Le 3 décembre 2016, le quotidien Paris-Normandie posait une question de fond bien utile au débat public régional. Nous pensons comme beaucoup d’autres que dans une logique d’intelligence économique et territoriale, il est du devoir de la collectivité territoriale régionale normande d’agir et de ne plus subir une conjoncture économique qui dépend, désormais, des soubresauts du monde entier.  Il ne s’agit pas d’être contre le libre -échange mais de ne plus être naïvement libéral tout en restant à poil lorsque les autres nous taillent des croupières avec de la fourrure sur le dos et des griffes pour se défendre.

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    La défense de nos emplois est une absolue priorité: la résolution de la question sociale ( notamment celle du chômage) commence là. Et c’est parce qu’une certaine gauche de gouvernement a oublié cette évidence fondamentale qu’elle risque d’être, hélas, écartée prochainement des responsabilités nationales.

    Puisqu’à Paris ou, pire, à Bruxelles, on ne perçoit toujours pas l’urgence de cette question, c’est donc aux régions de prendre localement et concrètement les choses en mains: la Normandie, une fois encore, va servir de laboratoire.

    Lire ci-dessous l’article proposé par Paris-Normandie, assorti des commentaires de Florestan:


     

     Débat en Normandie : vraiment possible, la préférence régionale dans les marchés publics ?

    Publié 03/12/2016 á 21H20

    Notre débat.

    Pour d’évidentes raisons économiques, la préférence régionale gagne aujourd’hui les marchés publics, à l’image de la région Normandie. Elle suscite des espoirs mais aussi quelques doutes.

    Hervé Morin, (UDI),
    Hervé Morin, (UDI),
    Frédéric Sanchez,
    Frédéric Sanchez,
    Comme une tendance lourde. La proximité a la cote auprès des consommateurs, des clients et des élus. C’est dans l’air du temps de privilégier les acteurs, les créateurs et les talents locaux. Si en plus elle peut contribuer à impulser une nouvelle bouffée d’air à l’emploi en Normandie… En tout cas, la Région y croit. Jusqu’à impulser une « politique régionale d’appels d’offres au service de l’économie normande ». Fin novembre, les conseillers régionaux ont voté des principes (voir notre infographie) pour « moderniser les échanges, faciliter le partage de l’information de la commande publique, mettre en avant les entreprises qui valorisent les savoirs professionnels et les partagent avec les apprentis normands. »

    Bref, le patron de la nouvelle collectivité, Hervé Morin (lire ci-dessous) veut faire du « réflexe normand un marqueur de son identité économique. » Évaluée entre 300 et 400 millions d’euros par an, la commande publique du Conseil régional devrait aller en priorité aux TPE et PME d’ici (en la faisant passer de 50 à 70 %). Le bâtiment est en première ligne. Ses représentants ont signé une charte des bonnes pratiques, marquant cet engagement. « C’est essentiel pour nous. Elle formalise la volonté du Conseil régional de travailler avec le tissu local. Nous avons discuté pied à pied, pris notre temps pour trouver les bons arguments. Le texte permet de s’assurer que l’acheteur public n’est plus ciblé uniquement sur les prix les plus bas mais aussi sur le mieux disant dans la qualité », assure Alain Piquet, président de la FFB Normandie (Fédération française du bâtiment).

    Des règles d’appels d’offres revues afin de privilégier les entreprises normandes… les filières courtes y sont déjà rodées. « L’idée était de redonner une chance aux structures locales des filières alimentaires d’avoir accès aux marchés publics », explique Stéphanie Heuzé, chargée des circuits courts aux Défis Ruraux. Un travail en amont a permis de fédérer une trentaine de producteurs (fruits et légumes, produits laitiers, volailles…) de Seine-Maritime et de l’Eure sous l’appellation « Nos paysans normands », qui approvisionnent des cantines et des points de livraison. Depuis cinq ans, les communes de Rouen et Bois-Guillaume sont regroupées dans un syndicat mixte pour la livraison vers la cuisine centrale, qui prépare 7 500 repas par jour (primaires, maternelles, crèches, centres de loisirs…). Même logique d’achats pour Harfleur, Gonfreville et Gainneville. « On trouve les moyens de rédiger aujourd’hui les marchés publics pour que les petits producteurs puissent y répondre. En tout cas, relocaliser l’alimentation dans les services publics, c’est en fort développement d’un point de vue politique, environnemental et sociétal », remarque Soizic Watrin, chargée de mission à « Nos paysans normands ».

    Si le terme de préférence régionale n’est prononcé que du bout des lèvres par différents interlocuteurs, il est bien assumé auprès des élus de droite du conseil régional. Des représentants de l’Ordre des architectes, bientôt également concernés par une charte de bonne conduite, ont été un peu étonnés de l’entendre lors d’une réunion récente sur le sujet. « La préférence régionale ne peut pas être un critère pour retenir une équipe », lâche Anne Bettinger, architecte au Havre et vice-présidente à l’ordre de Normandie, attachée à la commission des marchés publics. Selon elle « dans un contexte de dumping social avec les honoraires comme seul critère, il faudrait un appel d’offres en deux temps pour s’attacher aux propositions et aux projets. »

    Commentaire de Florestan: vive la préférence régionale normande!

    « Rien à voir avec du favoritisme »

    Alain Piquet, également patron d’une entreprise de 35 salariés à Caen, avoue ne pas être à l’aise avec cette « dénomination un peu compliquée de préférence régionale. Grâce à des bases juridiques, c’est-à-dire un décret de mars dernier nous avons donné de la souplesse au tissu local. Rien à voir avec du favoritisme. »

    Commentaire de Florestan: quand un patron libéral se tire une balle dans le pied, ses salariés sont mal à l’aise…

    Pourtant, malgré cet arsenal réglementaire, l’avocat caennais Henri Allain, spécialiste des marchés publics s’étonne, délibération sous les yeux, de « cet affichage délibéré tendant à favoriser des entreprises locales. » Il s’appuie sur une jurisprudence qui dénonce de tels procédés parce que « jugés discriminatoires car ils contreviennent aux principes de liberté d’accès à la commande publique et d’égalité de traitement des candidats. » Sur les critères de prix et de qualité, le juriste remarque que « la région utilise les deniers publics pour favoriser l’entreprise locale en commandant artificiellement des prestations plus chères que ce qu’elle aurait dû acheter. »

    Commentaire de Florestan: parce que c’est une meilleure gestion des deniers publics de faire appel à la qualité qui plus est normande que d’avoir à surpayer les malfaçons du moins disant ayant travaillé avec la main d’oeuvre du monde entier (mal payée…)

    Hervé Morin souhaiterait étendre cette préférence régionale aux cinq Départements regroupés dans le G6 normand. Deux autres conseils régionaux (Rhône-Alpes et Paca) viennent de voter ce même principe. L’Association des régions de France assure que ce n’est qu’un début. Comme une tendance lourde…

    Patricia Lionnet

    De la difficulté de privilégier les intérêts locaux sans se replier

    Cette nouvelle politique régionale en matière d’appels d’offres, est-ce vraiment le moyen de donner un nouveau souffle à l’économie normande ?
    Hervé Morin : « C’est un engagement de la campagne électorale. Promesse tenue ! Il n’y a pas que parler français sur les chantiers ou la sous-traitance dont on parle beaucoup. C’est un ensemble de mesures qui montre que les collectivités peuvent s’engager dans les économies locales, à la mesure des investissements qui sont majeurs. Je trouve cette démarche logique quand on dit soutenir l’économie régionale. »
    Frédéric Sanchez : « Je suis favorable à ce que la dépense d’investissement profite, bien sûr, à l’emploi local. Et ce n’est pas uniquement à titre de conseiller à la Région, mais comme président du deuxième investisseur de Normandie. Ces pratiques existent depuis longtemps à la Métropole avec près de 90 % de nos dépenses qui tendent vers cette orientation. Et ce n’est pas étonnant avec les chantiers autour de l’eau, l’enfouissement des colonnes, la construction d’équipements… »
    Parler de préférence régionale dans le domaine de la commande publique, n’est-ce pas abusif, voire illégal ?
    H.M. : « J’affirme et je signe notre choix de préférence régionale ! Nous avons travaillé avec la fédération du bâtiment sur un ensemble de clauses pour mener au mieux ce vaste projet. Le prix était trop souvent le principal critère. Je vois trop d’architectes de la région parisienne choisis au détriment de ceux de la région, avec des offres anormalement basses. J’ai donné des consignes claires pour ne pas faire bosser à l’extérieur, sauf élément démontrant que c’est impossible. C’est ahurissant qu’on se pose encore la question. »
    Commentaire de Florestan: les commissaires politiques ne sont plus castristes, on les trouve désormais dans la presse nationale française libérale de gauche (Libération, Le Monde etc…). Après on s’étonne qu’il y a un divorce entre le peuple et les élites!
    F.S. : « Je vous avoue que je goûte peu à ce terme parce qu’il a tendance à renvoyer vers un débat national, si vous voyez ce que je veux dire. Le sujet principal aussi bien pour la Métropole que pour la Région est de faire travailler des entreprises de toutes tailles et qu’elles agissent pour l’emploi dans un cadre sociétal et environnemental favorable grâce à des clauses précises. Et il s’agit aussi bien de grandes sociétés nationales du BTP que de la petite entreprise locale. »
    Commentaire de Florestan: « Couvrez ce sein, que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées; Et cela fait venir de coupables pensées. » Le Tartuffe, III, 2 (v. 860-862).
    N’y-a t-il pas un risque de protectionnisme économique, voire de repli sur soi ?
    H.M. : « Absolument pas ! Ce n’est pas un repli sur soi. Il faut des fondations solides pour pouvoir aller voir ailleurs, en Russie ou en Iran par exemple, et peut-être à Taïwan l’an prochain. Il est d’autant plus simple d’aller chercher des parts de marchés à l’étranger quand le marché régional est profond. »
    F.S. : « Il faut faire attention effectivement de ne pas grossir artificiellement certaines difficultés, de ne pas pousser certains seuils. La préférence régionale pourrait suggérer une fermeture des frontières. J’alerte les concitoyens sur une conception dangereuse d’une forme de protectionnisme qui ruinerait certaines entreprises. Attention à ne pas nous couper des flux internationaux. Quand on se ferme, on s’appauvrit.. Je rappelle que la Normandie est l’une des régions les plus exportatrices de France. »
    Commentaire de Florestan: les pompiers pyromanes sont généralement les premiers à crier au feu!
    Avec la préférence régionale normande en matière d’emploi, nous voilà enfin dans le bois dur. Courage Monsieur Morin… Il ne faut pas écouter les tartuffes du libéralisme qui se sont toujours trompés! Si les chiens aboient c’est que la caravane normande est en train de passer! Enfin...
     
  • Actualité du mois de novembre 2016 en Normandie

    Comme d’habitude, la rédaction de l’Etoile de Normandie a reçu à son courrier l’excellent panorama mensuel de l’actualité normande proposé par Didier Patte (alias Guillaume Lenoir) pour le compte du Mouvement Normand.

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    On prendra attention aux faits de cette actualité qui montrent à quel point la Normandie est un enjeu national ayant une dimension internationale de par un commerce régional normand largement tourné vers l’exportation: on ne pourra donc que déplorer le manque d’intérêt pour la Normandie du côté des pouvoirs parisiens.

    La Normandie doit se normandiser d’urgence… Car charité ordonnée commence par soi-même!

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  • Le CIDRE NORMAND séduit NEW YORK

    Le prestige normand nous ouvre toutes grandes les portes de l’Amérique: quel privilège!

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    Le cidre normand fait pétiller d’envie les Américains: allons-y et soyons fiers de la qualité normande!

    La Normandie c’est une perspective ambitieuse d’être dans le haut de gamme dans tous les domaines: la qualité exceptionnelle de la matière normande nous oblige à l’excellence.

    A condition d’une prise de conscience normande en Normandie (c’est l’enjeu de la « normandisation » de la Normandie) et que la future marque « Normandie » ne saurait reproduire en Normandie ce qui se fait trop facilement ailleurs.

    Et le meilleur moyen de ne pas reproduire ce qui se fait trop facilement ou trop médiocrement ailleurs, c’est de faire de la Normandie une marque de luxe.

    Exemple avec le cidre de promme, produit banal et « médiocrisé » quand il passe dans l’essoreuse du process industriel d’un gars, vous savez, qui a toujours « raison »…

    Ou élixir d’exception qui se déguste sur les plus belles tables à l’égal des plus grands vins!


     http://www.ouest-france.fr/normandie/assises-de-la-normandie/la-folie-americaine-du-cidre-normand-4649771

    La folie américaine du cidre normand

    Modifié le 03/12/2016 à 10:22 | Publié le 03/12/2016 à 10:21

    • Jérôme Dupont dirige le domaine Dupont à Victot-Pontfol, au cœur du pays d’Auge. Jérôme Dupont dirige le domaine Dupont à Victot-Pontfol, au cœur du pays d’Auge. | Photo : Ouest-France

    Jean-Jacques LEROSIER.

    Premier ambassadeur du cidre dans le monde, le domaine Dupont, ancré à Victot-Pontfol dans le pays d’Auge, pétille aux États-Unis.

    « Il se passe des choses avec le cidre normand aux États-Unis. »

    À la tête du Domaine Dupont qu’il dirige avec sa sœur Anne-Pamy, Jérôme Dupont, 46 ans, vend là-bas plus de 60 000 bouteilles de cidre, chaque année.

    « Une belle aventure, poursuit-il. Tant sur la côte est que sur la côte ouest, nous avons su surfer sur la forte vague des bières artisanales. On peut trouver du cidre sur les plus belles tables de New York.»

    Installée depuis quatre générations à Victot-Pontfol au cœur du pays d’Auge, sur un domaine de cinquante hectares dont 30 en vergers de pommes à cidre, la maison Dupont est ainsi devenue le premier ambassadeur du cidre dans le monde.

    « Notre produisons 60 % de calvados et 40 % de cidre. Dans les deux cas, nous exportons plus des deux-tiers. »

    A l’export, il faut savoir que calvados et cidre ne représentent que 5 % des volumes du cognac ! « Pas d’affolement. Nous restons des lilliputiens. »

     Un manque de fierté

    Le cidre normand en a sous le pied, Jérôme Dupont en a la certitude.

    À la condition de jouer la carte de l’excellence. « Avec Matthieu, le sommelier, Arnaud le maître de chais, et notre équipe de dix personnes, nous avons toujours le souci de monter en gamme, de se remettre en question. »

     Aux États-Unis, la mode du cidre « ne peut que s’amplifier avec, maintenant, la nouvelle vogue des spiritueux artisanaux. Nos clients américains veulent retrouver un terroir, une authenticité. »

    Cela tombe bien, c’est pile-poile la carte à jouer de la Normandie.

    La seule ombre au tableau vient du pays d’ici. « Les Normands ne sont pas assez fiers de leurs productions cidricoles. C’est dommage ! Pourtant, rien de mieux qu’un bon cidre brut avec le carré d’as des fromages normands, camembert, pont-l’évêque, livarot et neufchâtel ! »


     Commentaire de Florestan:

    Ne pas oublier aussi que le cidre Normand n’est pas qu’augeron! Dans l’ex Haute-Normandie il y a un syndicat professionnel des cidriers normands très actif dont voici le site:

    http://www.cidre-normand.fr/

    Les cidres à découvrir

     

     

    Sauf qu’il faudrait enfin réunifier le cidre normand pour valoriser ce potentiel normand exceptionnel à sa juste mesure!

    Annuaire des producteurs

     
  • Même sur un terrain de foot, les valeurs normandes se font respecter!

    « C’est mon dreit et j’y ti! »

    … dit un célèbre dicton normand. Sur la terre qui a vu naître il y a plus de 900 ans une coutume et une loi qui fondèrent la tradition occidentale de l’Etat de droit, on ne plaisante pas avec les droits individuels garantis par la loi commune ou avec un engagement contractuel dûment signé et reconnu entre deux parties.

    Les supporters du Stade Malherbe Caen ont fait revenir les joueurs sur le terrain.

    Que ce soit en 1087 le jour des funérailles du duc-roi Guillaume sous les voûtes de l’abbatiale Saint Etienne, lorsqu’il avait fallu rembourser sur le champ ce qu’on devait à un propriétaire ayant crié Haro pour avoir été exproprié afin de construire ladite abbatiale ou que ce soit par une froide et morne soirée de 2016 lorsque le Stade Malherbe est tombé dans un pot de moutarde dijonnaise, le Normand à Caen ou ailleurs en Normandie, exige que son droit soit respecté!

    S’obliger à supporter, pendant l’un de ses pires matchs depuis quinze ans, le club de football qu’on s’est engagé à supporter mérite de la part des footeux professionnels en cause un minimum de respect que lesdits supporters normands ont réclamé avec une colère aussi forte que maîtrisée: impressionnant!

    Voir ci-après la vidéo qui a impressionné aussi les journalistes sportifs de Canal Plus:

    https://www.facebook.com/canalfootballclub/videos/10154304913163897/?pnref=story

    Voir aussi la presse locale:

    http://www.libertebonhomme.fr/2016/12/03/video-la-colere-des-supporters-du-stade-malherbe-caen-apres-le-match-nul-contre-dijon/

     
  • IMAGE REGIONALE NORMANDE: encore quelques erreurs grossières…

    Sur la dernière lettre d’informations diffusée par Paris-Normandie, nous sommes tombés sur ce qui suit:

    http://www.paris-normandie.fr/region/lillebonne–anais-auvray-ou-les-joies-et-regrets-d-une-miss-ronde-MN7609349?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=8c8e89cb40-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-8c8e89cb40-137315997

    Lillebonne : Anaïs Auvray, ou les joies et regrets d’une Miss ronde

    Victime d’une prise de poids en quelques mois, pour raison de santé, elle avait hésité, attendu une édition, avant de se porter candidate, encouragée par les siens. Aujourd’hui, Anaïs Auvray ne regrette en rien d’avoir participé, le 3 septembre dernier, à l’élection de Miss ronde Haute-Normandie, à Elbeuf. « J’incite toutes les femmes rondes à y participer », dit la Lillebonnaise de 22 ans, qui a remporté cette couronne, encore en attente de légitimité, mais qui lui a « redonné confiance ». Prétendante au titre national, le 21 janvier dans la Vienne, la demoiselle use avec plaisir et générosité de son titre, pour aider des associations. Avec pour seul regret de ne pouvoir accueillir à Lillebonne, l’élection régionale 2 017.

    Barmaid à Port-Jérôme-sur-Seine, conseillère en lingerie à domicile promouvant son travail sur le net, la demoiselle a su profiter de son statut pour compléter ses revenus et un planning désormais chargé. « Je travaille aussi dans un magasin de prêt-à-porter grâce à ça. Ça les intéressait, d’autant qu’ils possèdent un rayon grande taille », explique avec une aisance assumée la jeune femme. Mais c’est surtout aux autres qu’elle fait profiter de sa couronne et de son écharpe : « Je suis contente. Ça me permet de participer à plein de choses ».

    Pas d’élection à Lillebonne

    Membre, avant l’élection, des Messagers de l’espoir, association qui soutient les familles d’enfants gravement handicapés et dont elle a été élue ambassadrice en 2015, Anaïs s’y engage plus encore. Hier, vendredi, elle était présente à Pavilly pour une soirée Incroyable talent. Elle espérait participer ce week-end au Téléthon à Petiville. Et le dimanche 11 décembre, elle rejoindra la Course pour l’espoir, au profit du Téléthon. Voilà ainsi deux casquettes pour se rendre utile. Et être sollicitée. Par exemple par l’asso Noa Lûu mon combat, qui soutient la recherche contre une maladie génétique rare dans la région. « Ils m’ont appelée mais je travaille », regrette-t-elle. Dans des missions plus classiques, la miss a aussi accompagné les prétendantes à d’autres élections Miss ronde régionales pour leur rappeler que se présenter sur une scène, parler de soi et se montrer avec ses rondeurs n’était pas aisé.

    Le jugement d’autrui, parfois médisant avant l’élection, reste d’ailleurs trop souvent négatif. « Les gens ont beaucoup de mal à accepter qu’une Miss puisse être ronde et pourquoi elle l’est. Le regard est parfois difficile », commente Anaïs. « Lors d’un marché de Noël à Caudebec, je me suis senti parfois dévisagée. J’ai souri. Sans réponse. Le comité et ses actions ne sont pas encore assez connus. Je fais le maximum pour nous promouvoir. J’ai notamment demandé à faire le coup d’envoi de matches. Oui, il y a encore du travail…, souffle la Lillebonnaise. Mais soyez quand même positif dans votre article. À part ça, tout se passe bien. J’ai reçu beaucoup de gentils messages aussi. » « Cette élection m’a beaucoup aidée. Elle m’a donné beaucoup de confiance en moi. »

    L’élection de janvier, pour laquelle elle partira une semaine à l’avance, pour la préparation et les répétitions des filles, constituera sans doute une autre étape. Il n’y aura plus huit concurrentes mais 29. Un calendrier des Miss. Et un vote via Internet. Sa maman a promis d’être là le jour J. « Il y aura trois dauphines. J’aimerais bien au moins ramener une écharpe dans ma région. J’en serais fière », glisse Anaïs. Assumant ses rondeurs, elle se prête toujours aussi à des séances photos, comme à ses 19 ans, lorsqu’elle avait une autre morphologie. Là aussi, pour mettre en valeur les femmes rondes et faire évoluer les mentalités, souligne-t-elle.

    Le seul vrai regret de l’aventure sera sans doute l’absence d’élection Miss ronde Haute-Normandie à Lillebonne en 2017. La ville de la gagnante 2 016 devait théoriquement en être l’hôte. Mais le comité et Anaïs n’ont pas trouvé d’accord pour obtenir une salle avec la mairie de Lillebonne. En mai prochain, c’est à Bretteville-du-Grand-Caux que la couronne changera de tête. « J’ai mis en avant Lillebonne. C’était l’occasion de faire participer ses commerçants et d’attirer un public », se désole-t-elle.

    A. R.

    https ://www.facebook.com/ComiteMiss RondeFranceHauteNormandie/


     Commentaire de Florestan:

    Le sujet est délicat, sensible car cela touche au respect le plus élémentaire que nous nous devons en tant qu’êtres humains. Néanmoins, ce type d’actualité et la façon dont elle est visuellement traitée risque de nourrir la moquerie, le ricanement tant sur les personnes en cause que sur le territoire qui essaye de faire parler de lui au travers de cet énième concours de beauté qui enferme les femmes telles qu’elles sont et quelles que soient leurs formes, dans une logique de comice agricole que l’on peut juger dégradante au final.
    Bref! La jolie normande, qu’elle soit « ronde » ou non… c’est une fille ou c’est une vache. Voilà pour le premier point!
    Second point: c’est une bonne décision de ne pas organiser en 2017 un concours « Miss ronde Haute-Normandie » pour la bonne et simple raison que la Normandie est désormais réunifiée. Que l’on fasse, si on y trouve un quelconque intérêt à valoriser les personnes ou notre région, un concours « Miss ronde Normandie » au lieu de se contenter d’un demi-jambon qu’il soit maigre ou gras… Car il ne serait y avoir une demi-fierté normande qu’elle soit ronde ou non!
    Surtout lorsque notre Miss ronde de Lillebonne a grand coeur…
    Enfin, au sujet de la photo de presse ci-dessus, la pause de la bien jolie (et elle l’est véritablement) Miss ronde Haute-Normandie 2016 au sommet de la falaise d’aval d’Etretat, nous fera aussi et surtout penser qu’il est plutôt dangereux de se promener au bout de la falaise. A la fin de son roman consacré à « une vie », celle d’une femme cauchoise pleine d’illusions en tête, Guy de Maupassant nous rappelle l’évidence:

    Cap-Ail-9733

     
    D’où l’idée d’un nouveau concours de beauté féminine à diffuser partout en France à partir de l’exemple normand:
    L’élection de MISS COEUR  NORMANDIE pour mettre en valeur une belle âme, une belle initiative solidaire portée par une jolie normande, qu’elle soit ronde ou non…
    +
     
  • PAUVRES NORMANDS: le financement du RSA est remis en cause

    Entre défausse financière d’un Etat central impécunieux et donneur de leçons sociales (ou socialistes) et élus locaux tentés par un idéal de Ténardier de la gestion comptable, les bénéficiaires normands du RSA risquent de ne pas voir passer le Père Noël cette année.

    Le_Chat_en_Pere_Noel

    En tous points, ce qui suit est consternant!

    Lire l’analyse précise du problème proposée par la feuille d’informations Normandie XXL:

    http://www.normandiexxl.com/article.php?id=1848

    Quatre présidents de départements normands écrivent à Manuel Vals

     G à D : Sébastien Lecornu, Alain Lambert, Philippe Bas, Jean-Léonce Dupont

    Collectivités. Ce sont les 4 mousquetaires du RSA, Sébastien Lecornu (Eure), Alain Lambert (Orne) Philippe Bas (Manche) Jean-Léonce Dupont (Calvados) qui ont décidé d’envoyer un recours gracieux au Premier Ministre pour contester le poids dans leurs budgets des revalorisations du RSA. Pascal Martin (Seine-Maritime), dans sa dernière conférence de presse a lui aussi protesté contre les charges supplémentaires imposées par l’Etat aux départements, mais il n’a pas rejoint l’équipe de frondeurs.

    De quoi s’agit-il ?

    Après une revalorisation du RSA de 2 % chaque année, pour atteindre une hausse finale de 10 % sur le quinquennat, les Présidents constatent que la compensation promise n’est pas intervenue. Il est bien stipulé dans la loi que lorsque l’Etat crée de nouvelles dépenses pour les Départements, il doit les couvrir au centime près. Ce qu’il ne fait pas. Le reste à charge à régler par les départements est devenu insupportable au point que certains départements sont littéralement au bord de la cessation de paiement. Dans l’Eure, le Président a même refusé de régler la nouvelle hausse (la CAF règle néanmoins la totalité des allocations aux bénéficiaires).

    Pour protester, les élus ont choisi la technique du recours gracieux qui est la démarche légale que tout citoyen peut utiliser quand il juge que l’administration prend à son encontre une décision qui lui est défavorable. Le courrier adressé au ministre rappelle que « toute charge nouvelle incombant aux collectivités territoriales du fait de la modification par l’Etat, par voie réglementaire, des règles relatives à l’exercice des compétences transférées est compensée… ».

    A titre d’exemple pour le département du Calvados la non compensation de ces augmentations représente environ 2 millions d’euros par année depuis 2013.

    « Les collectivités locales assument leur responsabilité en participant à la résorption du déficit public. Il est inacceptable que, parallèlement à la baisse des dotations de l’Etat, le gouvernement  décrète des dépenses supplémentaires, décidées unilatéralement, qui s’imposent aux collectivités et en particulier aux départements. Ces dépenses impactent toujours au final les contribuables locaux » explique le courrier.

    Il est à craindre que dans la grande instabilité qui règne désormais au sein du Gouvernement (la lettre a été envoyée avant l’annonce de jeudi soir de François Hollande) les services du Premier Ministre aient plutôt la tête ailleurs…et il serait étonnant qu’une réponse arrive avant la fin de la mandature… Affaire à suivre.


     

    Lire aussi dans la presse régionale:

    http://www.ouest-france.fr/normandie/saint-lo-50000/le-conseil-departemental-attaque-l-etat-sur-la-gestion-du-rsa-4652594

     
  • En attendant son inscription à l’UNESCO: SAVOURONS la bière de l’abbaye normande de SAINT WANDRILLE!

    La Normandie est une terre d’abbayes. On peut même dire que l’ordre monastique bénédictin a réalisé le premier aménagement du territoire normand au XIe siècle: sans le réseau bénédictin, les ducs-rois de Normandie et d’Angleterre n’auraient jamais pu mettre en oeuvre la puissance publique normande.

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    abbaye-st-wandrille-grand

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    L’abbaye de Saint Wandrille-Rançon est, dans la continuité de l’abbaye mérovingienne de Fontenelle, la plus vieille abbaye normande, la plus illustre aussi (le Mont Saint Michel a été fondé par cette abbaye) et après plus d’un millénaire d’histoire, elle existe toujours en tant que communauté monastique.

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    Dernière épisode dans cette riche histoire séculaire pleine de péripéties, la création d’une bière d’abbaye entièrement concoctée par la communauté monastique: une vraie  bière d’abbaye, celle de la plus authentique abbaye de Normandie!

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    Pour découvrir l’abbaye millénaire de Saint Wandrille-Rançon-Fontenelle:

    https://www.st-wandrille.com/fr/

     


    http://www.paris-normandie.fr/actualites/economie/une-biere-monastique-artisanale-a-saint-wandrille-rancon-CI7596400?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=57d1778c80-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-57d1778c80-137315997

    Une bière monastique artisanale à Saint-Wandrille-Rançon

    Publié 01/12/2016 á 18H49

    Saint-Wandrille-Rançon. Les moines bénédictins ont officiellement dévoilé leur nouvelle production, conçue de leurs mains et dans l’intimité de leur cloître : une bière artisanale faite maison, 100 % française.

    Le frère Mathieu Landri a été formé pour pouvoir fabriquer La Saint-Wandrille
    Le frère Mathieu Landri a été formé pour pouvoir fabriquer La Saint-Wandrille
    Une recette originale qui a du succès
    Une recette originale qui a du succès
    Une blonde tirant sur l’ambrée, ronde, rafraîchissante, et avec du caractère… Hier, les moines bénédictins de l’abbaye de Saint-Wandrille ont enfin dévoilé leur nouvelle production : La Saint-Wandrille. La seule et unique bière d’abbaye française, 100 % normande. Le début du projet remonte à 2015, lorsque le père abbé Jean-Charles Nault propose à deux moines de la communauté de se former par des maîtres brasseurs de Douai, puis à l’école de brasserie de Nancy. « Nous ne sommes pas des brasseurs habituels. Avant ça, aucun de nous ne savait faire, ni déguster de la bière. Je savais que c’était un mélange de malt et de houblon, mais je n’en savais pas plus ! » a confié, amusé, le frère Mathieu Landry, moine devenu brasseur aux côtés du frère Christian Ponche. L’idée : trouver de nouvelles ressources économiques pour subvenir aux besoins des frères. Une activité qu’ils harmonisent avec leur vie de prière.

    Une bière de partage

    Puis au printemps 2016, la machine est lancée et la communauté voit les choses en grand. Un local est aménagé pour accueillir la future brasserie et ses quatre cuves de fermentation de 2 000 litres chacune. « Il fallait un matériel proportionné aux attentes de cette activité, et le plus automatisé possible », a ajouté le frère Mathieu.L’entreprise tourne à 4 000 bouteilles par semaine. Maltage, brassage, filtration, fermentation… Depuis, dans l’intimité du cloître, « les frères brasseurs travaillent avec rigueur et précision, pour façonner une recette à base de houblon et de céréales. On voulait créer une bière de partage, afin que nous puissions en faire un moment de convivialité. On est tous très fiers », a expliqué le frère Benoît. « Nous avons mis dix-huit mois à trouver une recette originale. Nous voulions faire une blonde typée qui tire sur l’ambrée avec une vraie fraîcheur, et aussi des arômes très épicés qui font penser aux jardins médicinaux des abbayes médiévales », a ajouté le frère Mathieu. Disponible dans la boutique de l’abbaye depuis le mois d’août, « La Saint-Wandrille », format 50 cl à 6,5 % d’alcool, est désormais distribuée à l’extérieur, dans tout le réseau monastique, et même chez certains cavistes de la région, pour la plus grande joie du frère Benoît. « Une reconnaissance des professionnels nous tenait à cœur, et c’est réussi. »

    Grâce à cette nouvelle entreprise, une fois les comptes équilibrés, la communauté des moines bénédictins espère dans les années à venir réaliser quatre projets phares : restaurer l’aile Mauriste et le cloître, construire une nouvelle hôtellerie et consolider l’abbatiale. En attentant, les moines bénédictins veulent « se laisser du temps » et « laisser se faire le rythme monastique ». Pour un premier brassin, élus et fidèles de l’abbaye ont été séduits et chacun allait de son commentaire lors de la dégustation. « Un bon produit », « amer mais comme il faut », « un peu fruitée… » Tous ont pris plaisir, avec modération bien sûr, à découvrir cette bière monastique. Santé !

    Pauline BRASSART

    L’abus d’alcool est dangereux pour la santé,

    à consommer avec modération.

    pratique

    Où trouver La Saint-Wandrille ?

    Au prix de 4,50 €, la bière de l’abbaye
    Saint-Wandrille en bouteille de 50
     cl
    est disponible à la boutique de l’abbaye,
    et sur le site de vente en ligne (www.boutique-saintwandrille.com)
     
  • SAPN: un nouvel échangeur à la HAIE TONDUE… Pour mieux tondre les moutons normands?

    La SAPN que nous avons rebaptisé ici sous le nom de « Sangsue aux Normands » est une vraie féodalité d’Ancien Régime (c’est une ferme générale comme on disait avant 1789) qui symbolise l’état de sujétion du territoire normand aux logiques radiales et radicales dominantes Paris-Province (en l’occurrence, une autoroute Paris-Deauville puis vaguement Paris Normandie pour être plus sûrement aujourd’hui Paris-Bretagne) qui consiste davantage à traverser au plus vite un territoire plutôt qu’à le desservir…

    Exemple éclairant à la hauteur du lieu bien nommé « la Haie Tondue », sur le plateau à l’Ouest de Pont L’Evêque en direction de Caen qui permet de quitter l’autoroute gratuitement vers Caen sans pouvoir la reprendre dans la même direction. Ce demi-service tout comme l’absence d’un échangeur sur la Risle à la hauteur de Pont Audemer symbolisent parmi d’autres exemples, le mépris des territoires normands par la SAPN.

    Et pour que cette dernière s’intéresse à nos territoires, nos collectivités vont devoir payer… avant que cela ne soit le tour, au final, des automobilistes normands avec l’installation de « gares de péage » (sic!) là où il n’y en avait pas!


     

    http://www.ouest-france.fr/normandie/normandie-un-million-d-euros-pour-avoir-un-demi-echangeur-sur-l-13-4652508

    Normandie. Un million d’euros pour avoir un demi-échangeur sur l’A 13

    Modifié le 02/12/2016 à 19:37 | Publié le 02/12/2016 à 18:37

    Le conseil régional de Normandie et le Département du Calvados sont prêts à financer chacun à hauteur de 500 000 € le demi-échangeur de la Haie-Tondue, près de Pont-l’Évêque. Le coût global est estimé à 3 millions d’euros.

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    La région Normandie et le Département du Calvados posent un million d’euros sur la table de la SAPN, la société des autoroutes Paris-Normandie, concessionnaire de l’autoroute A13.

    Leur but : « Convaincre la SAPN de mener à bien l’aménagement de cet ouvrage important pour le territoire», déclarent Hervé Morin, Président de la Région Normandie et Jean-Léonce Dupont, Président du Département du Calvados dans un communiqué.

    Ils visent un objectif : une mise en service à horizon 2020-2021, concomitamment à celle de la mise à six voies de la section Pont-L’Evêque-Dozulé.

    http://www.ouest-france.fr/normandie/a13-dozule-pont-leveque-trois-voies-3669325

    Ce demi-échangeur avait été inscrit au plan de relance autoroutier de 2015. Le coût prévu de cet équipement est de 3 millions d’euros.

     
  • Le HARAS de Saint Lô enfin sauvé par les collectivités territoriales normandes

    Les négociations avec l’Etat furent longues et âpres mais elles n’ont pas cédé: le montant proposé par les collectivités territoriales normandes a été finalement accepté pour le maintien du pôle hippique saint-lois… L’émir du Qatar ne peut tout de même pas s’offrir tous les bijoux de famille d’une France vendue à l’encan!

    http://www.ouest-france.fr/normandie/saint-lo-50000/haras-de-saint-lo-l-offre-de-rachat-des-collectivites-acceptee-4652579

    Haras de Saint-Lô : l’offre de rachat des collectivités acceptée

    Modifié le 02/12/2016 à 21:01 | Publié le 02/12/2016 à 19:51

    • Le haras de Saint-Lô va être racheté 1,5 millions d'euros par la Région, le Département, Saint-Lô Agglomération et la Ville de Saint-Lô. Le haras de Saint-Lô va être racheté 1,5 millions d’euros par la Région, le Département, Saint-Lô Agglomération et la Ville de Saint-Lô. | Archives Ouest-France

    Après d’âpres négociations, menées depuis plusieurs mois, la Région, le Département, Saint-Lô Agglomération et la Ville de Saint-Lô sont parvenues à faire accepter leur offre de rachat du haras, à hauteur de 1,5 millions d’euros, par l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE).

    La Région, le Département, Saint-Lô Agglomération et la Ville de Saint-Lô ont obtenu, jeudi 1er décembre, le droit de racheter le haras de Saint-Lô pour la somme de 1,5 millions d’euros. L’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE), au nom de l’État, en espérait 5 millions. Il a finalement validé la proposition commune après d’âpres négociations. « Ce terrain d’accord permettra de maintenir les activités actuelles du site, avec une participation de la Région et du Département à hauteur de 190 000 € par an et de Sain-Lô Agglo et de la ville de Saint-Lô à hauteur de 127 000 € par an », assurent, ce vendredi 2 décembre, les quatre collectivités dans un communiqué.

    Les quatre collectivités ont obtenu que l’IFCE continue à participer au projet du pôle hippique, en finançant encore en partie les 24 agents qui travaillent sur le site, « à hauteur de près de 300 000 € en 2017, participation dégressive pour arriver à 200 000 € en fin de convention en 2020 ».

     
  • La nouvelle carte normande des formations d’aide-soignants et d’infirmières

    Après plusieurs semaines de polémiques plus ou moins justifiées tant sont grandes les inquiétudes de nos concitoyens concernant l’extension du désert médical, David Margueritte, vice-président régional à la formation, a présenté à l’abbaye aux Dames à Caen, le 29 novembre 2016, la nouvelle carte régionale des écoles d’aide- soignants et d’infirmières:

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    http://www.paris-normandie.fr/region/trop-d-infirmiers-et-d-aide-soignants-au-chomage–la-region-veut-tailler-dans-les-centres-de-formation-AJ7218299#.WECs9X0neM8

    La carte diffusée en octobre 2016 reste la même à peu de choses près: Argentan doit fusionner avec Falaise tandis que l’institut privé de St Martin des champs sous Avranches restera ouvert.

    Voici le communiqué officiel:

     Conformément aux engagements pris par David Margueritte, Vice-Président en charge de la formation et de l’apprentissage, lors de la réunion du 24 octobre 2016, en présence des directeurs des Instituts de Formations en Soins Infirmiers (IFSI) et des Instituts de formation Aide-Soignant (IFAS), la Région est en mesure d’annoncer, ce jour, la reconfiguration définitive de la carte des formations d’aides-soignants et d’infirmiers.

    Après un mois de concertation et de dialogue constructif avec les différents dirigeants des hôpitaux publics et privés, les directeurs d’établissements et les élus locaux, il sera présenté en Assemblée Plénière du 15 décembre 2016, une redistribution des quotas de places de formation à l’échelle normande.

    Six instituts de formation d’aides-soignants sont proposés à la fermeture au cours des deux prochaines rentrées au sein des établissements suivants :

    CHIC Alençon, Centre Hospitalier Bernay, Centre Hospitalier Coutances, LEP G. Coty du Havre, CH Côte Fleurie/Honfleur, EPSM Caen. La concertation avec ces différents territoires a, en outre, conclu aux aménagements suivants par rapport au projet d’évolution initial :

    • L’IFSI de Falaise demeure, afin de ne pas fragiliser la démarche de groupement hospitalier en cours avec Argentan,
    • Sous réserve de la mise en œuvre des engagements pris en faveur de l’Hôpital de Falaise dans le cadre de la création du GHT Falaise-Argentan, l’IFAS d’Argentan et de Falaise fusionnent, 
    • Les IFSI et les IFAS de Vire et de Flers fusionnent afin de créer un institut unique, avec une seule direction,
    • L’IFAS privé d’Avranches, demeure, en raison des investissements récents consentis par la Polyclinique de la Baie. 

    Au final, en fonction des recommandations de l’Agence Régionale en Santé (ARS), pour 2017, 1 520 places de formation continueront d’être proposées à l’échelle de la Normandie (soit – 114 places au total) selon des modalités revisitées pour permettre une meilleure insertion professionnelle dans la durée et fluidifier les sorties selon les différents territoires.

    S’agissant des places de formations d’aides-soignants, la Région Normandie continuera de former le même nombre d’élèves, soit 1 162 places au total.

    Ces nouvelles organisations sont les conséquences de la transformation de l’offre de santé imposée par l’Etat s’agissant de la réduction du nombre de formations d’infirmiers décidées par l’ARS. Elles permettront de sécuriser ces instituts et leur implantation sur les territoires dans la durée.

    Cette nouvelle carte assurera un haut niveau de qualité de la formation sanitaire et sociale respectueuse à la fois de l’équilibre des territoires et de l’intérêt des contribuables normands.

    Parallèlement, la Région Normandie s’engage dans des investissements de nature à assurer des conditions de formation satisfaisantes pour les étudiants.


     Commentaire de Florestan:

    Sur le fond, cette réforme était nécessaire pour adosser la meilleure formation possible aux plateaux hospitaliers les plus actifs pouvant offrir aux étudiants le plus d’opportunités pratiques et théoriques pour se former.

    L’urgence reste néanmoins de combattre la progression du désert médical notamment dans les arrières pays ruraux. On aimerait sur ce vrai sujet une ARS plus active pour accompagner les réels efforts déployés par les collectivités territoriales pour lutter contre une démographie médicale difficile. Il faudra en passer par des mesures nationales sur la question du numérus clausus et sur de vraies incitations auprès des médecins pour qu’ils viennent s’installer en zone rurale.

    Enfin, on notera que l’Etat laisse la Normandie tomber au moment de mener une réforme difficile: quelques semaines avant la mise au point définitive de cette nouvelle carte des formations aux soins infirmiers, on apprenait le départ de Nicole Ricomes de l’ARS Normandie… pour la région « Hauts-de-France ».

     

     
  • La revue de presse normande de POULE d’EAU

    Poule d’Eau revient nous proposer la revue de presse normande dont notre collaboratrice a le secret!

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    • Thomas Pesquet photographie la Normandie depuis l’espace:

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/basse-normandie/calvados/caen-la-mer/caen/normandie-vue-thomas-pesquet-1145541.html

    © Facebook ESATHomas Pesquet

    Sur cette image, on reconnaitra en noir la Manche, le Pas de Calais et la mer du Nord. Sur la rive continentale française resplendit l’île de lumière parisienne et sur la rive anglaise d’en face brille le soleil du Grand Londres. Vers la droite: la galaxie des autoroutes belges et le réseau serré des étoiles urbaines neerlandaises. Vers la gauche en haut, apparait la Normandie dans une relative pénombre régulièrement piquée des points lumineux qui signalent la géographie urbaine normande: trois petites étoiles à la magnitude équivalente autour de la baie de Seine. Il n’y a donc pas de soleil normand mais une constellation qui mériterait plus de… considération!

    • Le patrimoine normand en son haut lieu: le site de l’ancienne abbaye de Jumièges « la plus belle ruine de France » selon Victor Hugo

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/celliers-abbaye-jumieges-restaures-accueillir-nouveau-public-1145737.html

    • L’économie maritime normande dans sa diversité: il n’y a pas que la Bretagne!

    http://www.ouest-france.fr/normandie/saint-vaast-la-hougue-50550/accastillage-facnor-simplifie-l-utilisation-des-grands-voiliers-4649787

    • 1944 et ses conséquences…

    http://www.ouest-france.fr/normandie/une-tonne-d-equivalent-tnt-deminee-sur-les-cotes-normandes-4649760

    • Hervé Morin a des problèmes d’agenda…

    http://www.ouest-france.fr/normandie/exclusif-normandie-herve-morin-pose-un-lapin-aux-proviseurs-4649818

    • Rembousez! remboursez! le spectacle de Pole emploi (quel mépris!)

    http://www.normandie-actu.fr/pole-emploi-rembourser-intermittents-normandie_245168/

    • Le tissu entrepreneurial normand ne fait pas tapisserie:

    http://www.tendanceouest.com/actualite-203847-planete-crea-rassemble-les-entrepreneurs-de-normandie-a-caen.html

    • CMA-CGM: Marseille passe avant Le Havre:

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/armateur-francais-cma-cgm-entend-supprimer-au-havre-soixantaine-postes-1145095.html

    • Répétons-le: il y a quatre fromages normands

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/c-est-lire-fromages-normandie-1145151.html

    • Bel exercice de décentralisation culturelle: la musique classique au coeur du bocage normand…

    http://www.ouest-france.fr/normandie/cerisy-belle-etoile-61100/l-orchestre-regional-la-maison-familiale-rurale-4635310

    • Après la victoire du pot de rillettes sarthoises, le centre explose:

    http://www.europe1.fr/politique/morin-je-ne-veux-pas-que-les-centristes-soient-les-duflot-de-demain-2915537

    • La Normandie région de retraités?

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/basse-normandie/66500-fonctionnaires-normands-retraite-10-ans-1144749.html

    • Une église sauvée par les habitants:

    http://www.tendanceouest.com/actualite-203983-en-seine-maritime-appel-aux-dons-pour-restaurer-une-eglise-menacee.html

    • Les câbles sous-marins ne sont pas fiables: à méditer quand il faudra implanter éoliennes et hydroliennes en mer:

    http://www.romandie.com/news/La-moitie-des-cables-electriques-transmanche-hors-service-apres-une-tempete/757439.rom

    • A quand le « rouge et or » dans la communication du conseil départemental de la Seine-Maritime?

    http://www.normandie-actu.fr/breves/le-departement-de-seine-maritime-soigne-son-image_245031/

    • Mission attractivité normande à Saint Lô: 80 personnes dans la salle…

    http://www.lamanchelibre.fr/actualite-226681-manche-une-reunion-publique-sur-comment-faire-rayonner-la-normandie-.html

    • Paris se contrefout de la Normandie: une nouvelle preuve!

    http://www.tendanceouest.com/actualite-203885-alenconune-greve-contre-la-fermeture-du-safd-de-paris.html

    • Crépidules forniqueuses à Saint Malo: une entreprise normande va réussir là où les Bretons ont échoué…

    http://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-malo-35400/cancale-un-repreneur-normand-pour-les-crepidules-4644534

    • Faute d’étalons…

    http://www.ouest-france.fr/normandie/argentan-61200/bientot-un-parc-de-loisirs-au-haras-national-du-pin-4646819

    • Une vedette parisienne à Trouville ne dira jamais qu’elle est… Normande!

    http://www.paris-normandie.fr/loisirs/antoines-de-caunes-et-trouville-sur-mer–je-suis-vraiment-chez-moi-ici–LI7569508?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=2df9fdbf1c-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-2df9fdbf1c-137315997#.WECUYX0neM8

    • Dieppe: le désert médical progresse

    http://www.normandie-actu.fr/polemique-fermeture-services-urgence-normandie-ars-dement-elu-monte-creneau_244734/

    • Le conseil départemental de la Seine Maritime au bord de la faillite:

    http://www.normandie-actu.fr/finances-2017-departement-seine-maritime-sera-dans-le-rouge-budget-pascal-martin_244867/

    • L’aître Saint Maclou de Rouen, un patrimoine d’exception:

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/seine-maritime/metropole-rouen-normandie/rouen/rouen-restes-defunts-aitre-saint-maclou-vont-etre-analyses-1144171.html

    • Une commune normande voudrait changer de département pour fusionner avec sa voisine (tant qu’il ne s’agit pas de changer de région…):

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/basse-normandie/pont-farcy-commune-du-calvados-veut-se-marier-manche-1144127.html

    • A Gournay en Bray, les petits vieux ont froid…

    http://www.paris-normandie.fr/region/gournay-en-bray–les-locataires-des-seminor-se-plaignent-cette-annee-encore-du-froid-IB7571082?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=2df9fdbf1c-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-2df9fdbf1c-137315997#.WEChNX0neM8

     
  • CHAPEAU BAS MONSIEUR HOLLANDE!

    Décidément, la vie politique française va de surprises en surprises! Et la dernière est proprement historique… Car c’est la première fois dans l’histoire de la 5ème République qu’un président de la République sortant refuse de se présenter pour un nouveau mandat.

    Avec une grande lucidité, une gravité et un courage politique qu’on ne pensait plus revoir au plus haut sommet de l’Etat, François Hollande comprenant qu’il n’avait plus aucune marge de manoeuvre politique pour pouvoir gagner les prochaines élections présidentielles, rejoint dans l’Histoire contemporaine de notre pays la grandeur d’un Général de Gaulle démissionnant après son échec au référendum de 1969.

    On pourra faire tous les reproches à l’homme politique, on pourra regretter toutes les erreurs ou échecs d’un mandat qui s’achève dans les épreuves et dans l’inquiétude pour l’avenir, on pourra constater avec tristesse le champ de ruines idéologique à gauche mais saluons pour finir…

    François HOLLANDE,

    le président de la République

    qui a osé réunifier notre

    Normandie

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    Sur la plage de Ouistreham, le 6 juin.

     

    CHAPEAU BAS MONSIEUR HOLLANDE…

     

     

     

     
  • LA NORMANDIE: LA REGION UNESCO en FRANCE

    Depuis les années 1820, la Normandie fait l’admiration des touristes (à commencer par les Anglais) pour son patrimoine historique et culturel. C’est en Normandie que furent inventés le « monument historique », le guide touristique pour visiter villes, sites et monuments, le tourisme culturel au point que ce sont les érudits normands au tournant des années 1830 autour de la haute figure d’Arcisse de Caumont qui inventèrent en France la notion de patrimoine et de région patrimoniale à valoriser en tant que telle.

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    Arcisse de Caumont, l’un des fondateurs de la Normandie patrimoniale.

    La Normandie peut être considérée, en soi, comme un « monument historique » et notre région aurait pu figurer parmi la liste des « lieux de mémoire » français identifiés par l’historien Pierre Nora au titre du patrimoine historique, architectural, juridique et littéraire ou culturel.

    C’est donc non sans raison que la Normandie cumule les inscriptions sur la liste du patrimoine de l’Humanité labelisée par l’UNESCO.

    La Normandie détient d’ailleurs, privilège unique, un double record pour une région française: celle d’avoir le plus d’inscriptions UNESCO et celle d’avoir le plus de certification AOC/ AOP car on ne saurait dissocier la qualité de l’agriculture avec la qualité de la culture…

    Conclusion: la Normandie est la région la plus « patrimoniale » de France. C’est une chance. Un luxe. Mais attention… Noblesse oblige!

    Au titre de l’UNESCO, et en attendant d’autres dossiers devant aboutir d’ici quelques années, la Normandie a, désormais sur son sol, pas moins de 7 sites, monuments, objets ou pratiques culturelles labellisées:

    • Au titre des sites et monuments:

    Le Mont Saint Michel (1979)

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    La baie du Mont Saint Michel (1983)

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    Le site de St Vaast La Hougue et l’île de Tatihou, au titre du patrimoine français Vauban

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    La ville du Havre reconstruite par l’architecte Auguste Perret (2005)

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    • Au titre des objets:

    La tapisserie de Bayeux

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    La dentelle d’Alençon

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    • Au titre des pratiques culturelles:

    Le carnaval de Granville, 142ème édition en 2017

    • Dossiers en cours d’instruction par l’UNESCO:

    Les sites des plages du Débarquement de 1944 (mémoire universelle du XXe siècle)

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    Le droit normand (îles anglo-normandes et université de Caen)

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    Le site des falaises d’Etretat (impressionisme)

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    Le clos-masure cauchois (paysage typique)

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    • Ce qui, en Normandie, pourrait être inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO:

    Les manuscrits médiévaux du Mont st Michel conservés à Avranches (rarissime cas d’un fonds de scriptorial monastique du Haut- Moyen-âge encore conservé)

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    Le haras national du Pin (l’un des coeurs de la tradition équestre occidentale)

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    La cathédrale Notre-Dame de Coutances (une qualité architecturale proche de la perfection)

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    L’abbatiale Saint Ouen de Rouen (le plus grand patrimoine de vitraux du XIVe siècle du monde)

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    La Normandie recèle une densité patrimoniale encore exceptionnelle malgré les destructions massives de 1944: ainsi, le département du Calvados reste le second département français pour le nombre de sites, bâtiments ou objets inscrits sur la liste des MH après les vingt arrondissements de Paris et si Lisieux n’avait pas été bombardée, la capitale du Pays d’Auge serait aujourd’hui inscrite sur la liste UNESCO pour l’architecture urbaine en bois.

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    Cependant, en ce début de XXIe siècle, la situation du patrimoine monumental et paysager en France est plus que jamais inquiétante: les grandes associations nationales de défense du patrimoine français viennent d’ailleurs d’éditer un livre blanc alarmiste sous la forme d’une « lettre ouverte » adressée à l’attention des candidats de la prochaine élection présidentielle

    https://www.fondation-patrimoine.org/fr/national-0/actualites-3/detail-lettre-ouverte-aux-francais-et-a-leurs-elus-sur-le-patrimoine-5565

    Au nom d’une conception épicière et utilitariste du progrès, de l’impératif de lutter contre le changement climatique et de développer à tout prix les énergies renouvelables, d’étendre les infrastructures de transports, de développer sans imagination l’immobilier, l’industrie ou l’agro-industrie, de laisser faire l’étalement urbain et de faire des économies financières en baissant les subventions publiques pour l’entretien et la sauvegarde de ce patrimoine encore exceptionnel,  l’enlaidissement généralisé de notre époque « moderne » s’accélère: cela n’est pas sans provoquer certains enjeux qu’il faudra, un jour ou l’autre, trancher avec un certain courage politique car on ne saurait courir deux lièvres à la fois…

    Ainsi, pour d’évidentes questions d’esthétique, d’authenticité, de typicité ou de simple respect de l’esprit des lieux, il paraît peu compatible de classer sites et monuments remarquables à l’UNESCO tout en autorisant des éoliennes sur chaque colline ou au large des plages du Débarquement, en laissant proliférer des lotissements aux architectures banales et médiocres, des entrées de villes entre zones de ceci ou de cela et autres ronds-points ou lampadaires qui portent à un haut degré d’incandescence la laide banalité pratique qui signe notre époque sans âme. (Le milliardaire Jean-Claude Decaux appréciera…)

    france-defiguree

    https://laatstewisent.wordpress.com/2012/01/06/les-francais-ces-esclaves-dociles/

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    On ne saurait éventrer haies du bocage, talus cauchois ou couper les futaies pour produire toujours plus et plus mal dans l’agriculture dite « conventionnelle » tout en espérant les retombées d’une manne touristique venue du Monde entier pour admirer ici ce qui reste de ces paysages normands que contemplèrent les peintres de l’Impressionnisme.

    La Normandie bénéficie d’une rente de situation exceptionnelle malgré un XXe siècle qui fut pour elle le moment d’une modernisation agressive et douloureuse pour obtenir la paix et la prospérité au prix, hélas, d’une standardisation des objets, des formes, des lieux qui confine à une laideur universelle que l’on retrouve désormais dans le Monde entier.

    La Normandie est donc la région française la plus distinguée à l’UNESCO: cela doit être un motif de fierté qui exige de nos décideurs publics et privés le meilleur en terme de qualité de l’aménagement du territoire normand car il ne faudrait surtout pas être un coq français de plus chantant à tue tête les deux pieds dans la merde!

    EOLIENNE vs CATHEDRALE: Le MATCH du siècle!

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    http://www.lamanchelibre.fr/actualite-52657-eolienne-et-cathedrale-la-ville-de-coutances-demande-droit-de-reponse-a-tf1.html

    Isolation par l’extérieur: Ségolène ROYAL autorise la disparition de toutes les façades authentiques… Il y avait pourtant moyen d’éviter que l’enfer ne soit toujours pavé de bonnes intentions écologiques!

    getimage

    https://www.pressreader.com/france/ouest-france-la-baule-gu%C3%A9rande/20160901/281633894671408


     

    Le Carnaval de Granville est donc inscrit sur la liste du patrimoine immatériel de l’Humanité de l’UNESCO:

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/11/30/97001-20161130FILWWW00364-le-carnaval-de-granville-classe-par-l-unesco.php

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    Le carnaval de Granville classé par l’Unesco

    • Par lefigaro.fr avec AFP
    • Mis à jour le 30/11/2016 à 20:17

    Le carnaval de Granville (Manche) a été inscrit aujourd’hui sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, a annoncé l’Unesco dans un communiqué.

    « Attirant 100.000 spectateurs chaque année, le carnaval de Granville contribue à l’unité de la communauté et confère un sentiment d’appartenance. Les connaissances se transmettent au sein des familles et des comités » d’organisation, explique l’agence des Nations unies. « Deux mille cinq cents carnavaliers passent six mois à créer une quarantaine de chars, en s’inspirant, avec humour, de l’actualité, de personnalités politiques et de célébrités », précise l’Unesco. A la fin du carnaval, un roi de papier mâché est jugé et brûlé dans le port, selon le communiqué.

    Son président, l’ancien ministre Philippe Bas (LR), a fait part de « sa grande fierté », face à cette « reconnaissance internationale ». La prochaine édition est prévue du 5 au 9 février 2017, selon le site internet des organisateurs. Port de pêche spécialisé dans les coquillages, situé en bordure de baie du Mont-Saint-Michel, Granville compte 14.000 habitants.

    Plusieurs autres carnavals dans le monde ont déjà été classés par l’Unesco. La liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité comptait jusqu’à ce jour 336 éléments inscrits, a précisé le conseil départemental de la Manche. « Cette année 37 dossiers étaient proposés à travers le monde avec comme unique candidature française celle du carnaval de Granville », selon ce département normand, qui « accompagne le carnaval depuis de nombreuses années ».

     
  • 1944 / 2016 La Normandie, fille aînée de la PAIX: APPEL pour une SOLIDARITE des VILLES NORMANDES avec ALEP

    « La meilleure forteresse des tyrans, c’est l’indifférence des peuples » Etienne De La Boétie

    Depuis plusieurs jours, dans le cadre de l’atroce guerre civile syrienne, la cité historique pluriséculaire d’Alep, bien connue de nos chevaliers normands du XIIe siècle, est en train d’acquérir dans la sueur, le sang et les larmes, le terrible statut de « ville matyre », un statut que nous connaissons que trop bien en Normandie car nos villes normandes ont subi, elles aussi, dans une autre guerre et pour les meilleures raisons du monde, un terrifiant « urbicide »

    L’urbicide ou destruction systématique d’une ville entière avec ses civils est un crime de guerre défini par une convention internationale des années 1950…

    Mais après Caen, Saint-Lô, Rouen, Le Havre, Vire (liste hélas non exhautive) en 1944…

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    Voici ALEP depuis 2011 et surtout depuis 2016…

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    Une section des remparts de la citadelle d'Alep s'est effondrée après l'explosion d'un tunnel.

    http://www.lefigaro.fr/international/2015/07/12/01003-20150712ARTFIG00125-syrie-la-citadelle-d-alep-en-partie-devastee-par-une-explosion.php

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    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20160815-syrie-bataille-alep-conflit-urbain-rebelle-guerre-humanitaire-regime

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    http://www.francetvinfo.fr/monde/revolte-en-syrie/syrie-vivre-a-alep-c-est-attendre-la-mort_1845673.html

    http://www.france24.com/fr/20130807-syrie-images-a-lappui-amnesty-international-alerte-devastations-a-alep

    Les Normands doivent-ils rester les bras croisés? Vu ce que nos aïeux ont vécu? Vu ce que le béton de nos villes reconstruites nous rappelle sans cesse?

    En 1993, il y avait eu depuis Caen, un grand mouvement de solidarité des Normands à l’égard de Sarajévo et de Mostar  villes « martyres » dans la guerre civile post-yougoslave.

    Et aujourd’hui, à l’égard d’Alep?

    Faut-il que tout le monde s’en lave les mains?

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    On pourra toujours dire que c’est leur guerre et que cela ne nous regarde pas. Mais avec les attentats que nous subissons désormais sur le sol français, ce sont aussi nos morts.

    C’est pourquoi, les Normands qui habitent dans une ville reconstruite d’après la Seconde Guerre Mondiale (et nous sommes nombreux à être dans ce cas) devraient se mobiliser pour que la société civile régionale et nos élus et nos décideurs publics manifestent un soutien d’une manière ou d’une autre pour les habitants d’Alep qui subissent en ce moment un urbicide.

    Car en tant que Normands nous savons tous ce que mot terrible signifie.

    Mais au delà de la tragique actualité sans cesse répétée depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale d’une ville écrasée sous les bombes avec des civils en dessous, il faut rappeler que si nous devons nous mobiliser aujourd’hui, c’est aussi parce que la Normandie a une longue histoire d’intimité avec l’idée de PAIX:

    1) Depuis 1944 et le Débarquement sur les plages normandes pour libérer l’Europe de l’enfer nazi:

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    Le Mémorial de Caen créé en 1986 est moins un énième musée sur la guerre qu’un lieu de réflexion sur la Paix ayant désormais une réputation mondiale. On pourra ajouter aussi d’autres initiatives normandes pour valoriser ce terrible héritage pour que le témoignage de l’expérience normande sur la guerre et sur la paix soit toujours transmis notamment aux jeunes générations: ainsi, le Prix Bayeux-Calvados honorant chaque année le courage des reporters de guerre car dans une guerre, la première victime c’est la vérité. Ou encore, l’institut international des Droits de l’Homme basé à Caen.

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    2) Mais dans son histoire plus lointaine, si ce n’est à son origine même, la Normandie est liée à l’idée de Paix:

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    On pourrait, d’abord, rappeler les noms de grandes personnalités normandes qui ont oeuvré à la paix en essayant de concevoir et d’organiser une paix internationale ou universelle: Aristide Briand (né à Nantes mais qui se trouve enterré chez nous) avait voulu dès les années 1920 faire l’indispensable réconciliation franco-allemande. Pierre de Coubertin, fonda l’Olympisme moderne en tant qu’alternative pacifique et sportive au nationalisme belliciste. L’abbé Pierre Irénée Castel de Saint Pierre, dès le début du XVIIIe siècle avait proposé un projet de « paix perpétuelle » qui inspira Jean-Jacques Rousseau et Emmanuel Kant car ce prélat normand né à Saint Pierre Eglise, avait aussi pensé à l’idée d’une fédération des états européens…

    On pourrait aussi penser à la paix entre les religions, sujet qui nous revient violemment à la figure et qu’une conception laïcarde de la laïcité nous empêche de penser clairement aujourd’hui en France: l’histoire normande a bien des choses édifiantes à nous dire sur ce sujet brûlant…

    A l’avenant:

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    Gravure en coupe montrant le « Temple » protestant du Grand Quevilly.

    C’est en Normandie que l’Edit de Nantes de 1598 mettant fin à trente années terrifiantes de guerre civile religieuse entre Catholiques et Protestants fut le mieux appliqué en France car les Normands ont voulu que l’expérimentation inédite d’une coexistence pacifique entre deux confessions religieuses soit scrupuleusement fondée sur le droit: on retrouve là la vieille tradition normande de primauté du droit sur les affaires publiques qui est encore de nos jours la façon la plus efficace d’établir une paix durable…

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    C’est dans l’espace anglo-normand que les communautés juives ont pu trouver asile et une paix relative jusqu’à l’orée du XIIIe siècle: les ducs-rois de Normandie et d’Angleterre avaient même favorisé l’implantation et la reconnaissance de communautés juives dans leurs villes. Guillaume le Conquérant passe ainsi pour être le fondateur de la communauté juive de Londres tandis que les ruines de la « maison sublime » de Rouen datées du début du XIIe siècle, seraient celle de la plus vieille synagogue de l’Europe occidentale.

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    http://le50enlignebis.free.fr/spip.php?article2692

    C’est aussi dans le Royaume normand d’Italie du Sud du XIIe siècle que furent trouvés des accomodements raisonnables et les compromis indispensables  à la coexistence pacifiques entre les trois grandes religions du Livre dès lors que tous les sujets s’étaient astreints à respecter le… droit normand!

    Et au final, si l’on devait remonter jusqu’à la source même de l’aventure normande, en tant que civilisation, on trouverait les deux grands fondements suivants:

    1) la Normandie, fille aînée de la Paix: car le chef norvégien Rollon fait le pari politique réussi de mettre sa violence militaire au service d’un projet pacifique. Rétablir l’unité, la paix et la prospérité de l’ancienne Seconde Lyonnaise, province ecclésiastique de Rouen à la demande de l’archevêque qui l’a fait chrétien en sa cathédrale sous le nom de Robert 1er. A la suite de cette impulsion initiale, les ducs de Normandie n’auront de cesse de légitimer leur pouvoir par le fait d’établir ou de rétablir la paix en épargnant aux habitants de la duché Normandie les dures réalités des guerres privées féodales.

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    On pourra ainsi fêter en 2017, l’anniversaire du concile de Caen de 1047 réuni sous l’autorité du duc Guillaume, qui fut l’un des premiers conciles imposant l’interdiction de toute violence armée sur la voie publique: le grand mouvement pour une « paix de Dieu » lancé par Gerbert d’Aurillac pour juguler les violences des seigneurs de la guerre féodale devient, pour la première fois en Normandie, une véritable paix publique, celle garantie par le duc.

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    La chapelle « Sainte Paix » situé à Caen, près de la gare, commémore encore aujourd’hui les décisions du concile de 1047.

    2) la Normandie, fille aînée du droit: car depuis le début, le pouvoir comtal puis ducal en Normandie a été fondé sur l’idée de faire respecter une coutume juridique puis un véritable droit écrit ayant une portée universelle de par les principes mis en oeuvre.

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    « L’esprit de la Coutume de Normandie avec un recueil d’arrêt notable du même parlement » – Rouen, Chez J.B Besongne 1720

    Principe de respect de l »intégrité et de la liberté de la personne humaine et principe de résistance à l’arbitraire de tout pouvoir. Ce qui fait que la Normandie peut être considérée comme l’un des berceaux de l’esprit constitutionnel occidental dans le sens qu’en Normandie, le pouvoir y a longtemps été légitimé par le service du droit et que le droit n’y a jamais été mis au service du pouvoir.


     

     Le 26 juillet 2016, le Père Jacques Hamel était assassiné par un apprenti djihadiste dans son église de Saint Etienne du Rouvray. Ce prêtre s’étant depuis longtemps engagé au service de la cause du dialogue inter-religieux notamment avec l’Islam est mort en martyr de la Paix religieuse.

    http://www.normandie-actu.fr/interview-martyr-vie-et-mort-du-pere-jacques-hamel-l-auteur-de-la-biographie-se-confie_233589/

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    Le 2 août 2016, à l’occasion des obsèques du Père Jacques Hamel, la cathédrale de Rouen devenait une maison de la consolation et de l’apaisement pour tous ainsi qu’un signe de paix et d’unité pour la Normandie mais aussi pour toute la France: depuis ce jour-là on peut dire que la cathédrale de Rouen est redevenue la « primatiale » de Normandie…

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    L’archevêque de Rouen, Monseigneur Dominique LEBRUN par ses gestes et ses paroles a été très apprécié par tous en accueillant les diverses communautés culturelles et religieuses, à commencer par les Musulmans de l’agglomération rouennaise qui avaient besoin d’apaisement.

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    http://www.lexpress.fr/actualites/1/actualite/pretre-assassine-le-suspect-en-contact-avec-les-tueurs-defere_1820955.html

    Hervé Morin a annoncé qu’il souhaitait organiser en Normandie un forum mondial de réflexion sur la Paix dont la première édition aurait lieu en 2017:

    Hervé Morin et Jean-Baptiste Gastinne : le train est au cœur de leur préoccupations

    http://www.normandie-actu.fr/en-normandie-herve-morin-veut-creer-un-davos-pour-la-paix_213599/

    Mais pour que cette heureuse initiative improprement nommée pour l’instant de « Davos normand de la Paix » ne soit pas une opération de marketing territorial de plus, il faudrait que tout ce qui nous arrive en ce moment tant à Alep qu’à Saint Etienne du Rouvray cet été ou encore dans nos villes et ports avec des réfugiés fuyant le désespoir, soit intégré dans la démarche: la question de la paix est au coeur de notre histoire normande et Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, « primat de Normandie » vient d’en être le dernier acteur privilégié…


     DROIT DE SUITE au 30 NOVEMBRE 2016:

    GRANDE DISTRIBUTION DE SAVON D’ALEP pour tous ceux qui voudraient s’en laver les mains!

    La réduction militaire des derniers quartiers de la ville d’Alep rebelles à la tyrannie de Bachar Al Assad est à l’oeuvre avec encore sur place des milliers de civils, des familles placés sous les bombes. Ces quartiers vont prochainement tomber sous les coups des bombardements des aviations russes et syrienne (pro-régime Assad) avec, sur place, des milices étrangères coalisées (chiites irakiens, iraniens, libanais, supplétifs afghans, mercenaires privés russes) qui s’en prennent à des  rebelles syriens qui ont eu le tort de défendre Alep contre les djihadistes de Daesh…

    Pour en savoir plus:

    Des habitants du quartier Al Moyaser fuient les bombardements du régime, à Alep, le 29 novembre 2016

    https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins-2eme-partie/alep-allons-nous-laisser-faire-2eme-partie

    C’est un urbicide en cours qui risque d’être doublé d’un massacre de populations civiles de grande ampleur.

    Le silence des consciences est assourdissant, notamment en Occident.

    Les Normands qui ont vécu 1944 ne doivent plus se taire!

     
  • PAYS de BRAY: solidarité normande avec les agriculteurs

    Voici une belle initiative de solidarité normande qui a toute sa place sur l’Etoile de Normandie:

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/seine-maritime/suicide-agriculteurs-mis-scene-spectacle-interactif-pays-bray-1144219.html

    Le suicide des agriculteurs mis en scène dans un spectacle interactif dans le Pays de Bray

    © France 3 Normandie

    La Normandie est la troisième région la plus touchée par le suicide des agriculteurs. Dans le pays de Bray où la crise laitière aggrave le phénomène, une troupe de théâtre a choisi d’évoquer ce sujet sur une scène de théâtre.

    300 agriculteurs se sont suicidés en France, en 2010 et 2011, selon une étude de l’agence de santé publique. C’est 20 % de plus que dans le reste de la population. 
    Dans le Pays de Bray, très touché par le phénomène à cause de la crise laitière, le sujet reste encore parfois tabou. Les agriculteurs sont souvent des taiseux qui ne parlent pas de leurs soucis au grand jour. 
    Pour prévenir ce fléau, une troupe de théâtre a mis en scène ce sujet dans un spectacle interactif auquel 130 personnes ont assisté, ce lundi 28 novembre, à Forges les Eaux. 
    L’objectif pour le metteur en scène était justement d’exposer au grand jour le mal-être des agriculteurs en difficulté, de repérer ce type de situation et de montrer qu’il était impératif d’écouter ces personnes. 
    Grâce à sa forme interactive, les spectateurs ont pu monter sur scène pour réagir aux situations présentées et tenter d’intervenir pour changer le destin. 

    VIDEO : le reportage de Jean-Marc Pitte et Bruno Belamri (montage : Marie-Céline Varin) avec les interviews de : 

    • Alain Folastre, éleveur laitier 
    • David Hostein, metteur en scène troupe papillon noir

    Commentaire de Florestan:

    Vite! Que l’on change rapidement de modèle agricole et agro-alimentaire! La Normandie et ses labels de qualité sont en partie la solution… notamment dans un Pays de Bray qui a du coeur!

     
  • NORMANDISATION des politiques publiques régionales: commençons par la CULTURE!

     L’unité normande réelle et concrète se construit petit à petit avec la chance d’avoir une idée plutôt précise et positive des objectifs: faire rayonner encore plus fortement des réalités normandes pour certaines pluri-séculaires et reconnues dans le Monde entier et qui préexistaient largement à la collectivité territoriale régionale normande qui doit en avoir la charge.

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    Le paradoxe normand consiste a faire l’inverse de ce qui doit se faire ailleurs, péniblement, dans les autres grands machins régionaux: harmoniser les politiques publiques régionales pour enfin les mettre au service d’une région qui existait déjà tandis qu’il faudra, ailleurs, créer une région qui n’existe pas à partir de politiques publiques régionales totalement divergentes et étrangères qu’il faut fusionner pour… fusionner.

    Nous avons donc la chance, sinon le luxe unique, d’avoir une vraie région fondatrice de toute une civilisation reconnue dans le Monde entier et dotée d’un patrimoine et d’un potentiel d’une qualité et d’une densité exceptionnelles pour que la réorganisation des politiques publiques régionales normandes (malgré la stratégie de la terre brûlée anti-normande menée jusqu’en 2013 par Alain Le Vern dans l’ex Haute Normandie) soit un exercice ayant, tout simplement, du sens tant pour les élus en charge de la région que pour les personnels territoriaux qui vont devoir les mettre en oeuvre concrètement.

    La fierté d’être normand, mieux, d’être concrètement au service de la Normandie est donc une force extraordinaire dans un moment particulièrement inquiétant de notre histoire contemporaine française où, dans l’effondrement moral dans lequel nous sommes tombés, il est convenu de douter de tout et d’aboyer après toutes les rares caravanes qui passent encore.

    Mais il est de la responsabilité essentielle des élu(e)s régionaux normands qui pilotent l’actuelle réorganisation en cours de ne pas gâcher ce précieux avantage en imposant concrètement sur le terrain des réalités qui seraient contraires à l’idéal normand que l’on doit servir.

    Ainsi, le chantier normand aborde-t-il, ces temps-ci, un domaine particulièrement sensible où il importe plus qu’ailleurs que les réalités soient en accord avec les discours publics des élus régionaux: ce champ tout particulièrement normand est celui de la culture.

    Pourquoi?

    1° Parce qu’en soi, la Normandie matrice de la civilisation anglo-normande aux XI et XIIe siècle, terre d’écrivains, de juristes, d’artistes et de scientifiques, région où furent inventés le tourisme culturel et balnéaire et la notion de monument historique est un objet culturel déjà pour partie labellisé sur la liste de l’UNESCO du patrimoine mondial de l’Humanité.

    2° Parce qu’étant désormais la seule vraie région sur la carte, la Normandie a le devoir d’approfondir les politiques publiques de décentralisation culturelles dans une certaine proximité géographique avec l’une des régions les plus rayonnantes du monde en matière de culture, à savoir, la région parisienne ce qui implique de passer clairement de l’idée un peu paresseuse de diffuser la culture en « région » (la collectivité territoriale régionale ne serait qu’un robinet à finances de plus pour aider à la diffuser d’une offre culturelle dont la prescription se fait à Paris) à l’idée de soutenir une authentique « culture régionale » en assurant , en priorité, la promotion des acteurs normands de la culture, l’émergence des talents et des savoir-faire normands, en valorisant le patrimoine culturel et historique normand comme l’une des voies possibles vers l’universel.

    La réorganisation des politiques publiques culturelles normandes commencent donc par ce qui est le plus évident: la Normandie des livres, de l’édition, des librairies, des imprimeries et des hommes de lettres dont le nouveau fleuron, relevant une vieille tradition normande remontant au XVIe siècle d’imprimer tous les livres lus sur la place parisienne, est, sans nul doute, l’abbaye d’Ardenne près de Caen devenu cet écrin abritant un exceptionnel Institut de la Mémoire de l’Edition Contemporaine (IMEC) qui subit actuellement la concurrence frontale d’institutions parisiennes soucieuses du déclin de Paris comme capitale mondiale des lettres…

    Seconde évidence: la Normandie de l’image et l’image de la Normandie.

    Depuis la révolution picturale de l’Impressionnisme voire, depuis l’arrivée des coloristes anglais qui hantèrent notre littoral dès les années 1820, la Normandie est une terre privilégiée de fabrication des images: peinture, photographie et cinéma y sont des réalités anciennement implantées. Mais avec les quarante dernières années de déclin dans la division, le rayonnement normand en cette matière essentielle de l’image s’était affaibli parce qu’il semble plus enthousiasmant de se mobiliser pour créer ou valoriser à partir de rien (intellectuellement c’est plus simple et c’est moins exigeant) plutôt que de porter la lourde responsabilité complexe de transmettre tout un patrimoine, tout un héritage dèjà riche et précieux en matière d’image avec le risque de faire passer la Normandie pour un objet de musée n’intéressant que des vieux faute d’attirer à lui les plus jeunes…

    Il y a un aristocratisme culturel normand qu’il faudrait totalement assumer de façon élégante et décontractée: il suffit d’observer le savoir-faire en ce domaine de nos cousins britanniques.

    La prochaine étape sera celle du futur FRAC (Fonds régional d’art contemporain) qui va être prochainement installé dans l’ancien couvent de la Visitation rue Caponière à Caen (dans des bâtiments historiques restaurés et transfigurés par l’architecte Rudy Riciotti): nous suivrons de près l’opération, notamment pour rappeler qu’il faudrait enfin  « normandiser » le FRAC.

    Viendra ensuite, le tour de la musique et du spectacle vivant avec la perspective de récupérer pour la Normandie, un label de scène nationale d’Opéra pour combler l’immense trou en matière d’Opéra et d’enseignement supérieur de la musique et de la danse existant entre Bordeaux et Paris: l’opéra et l’enseignement supérieur de la musique classique n’étant pas, semble-t-il, une priorité à Nantes ou à Rennes, profitons-en!

    Viendra enfin, pour assurer une « normandisation » complète des politiques publiques régionales culturelles, la création d’une véritable politique culturelle valorisant le patrimoine culturel authentiquement normand avec une urgence: le sauvetage du patrimoine linguistique normand en associant le collectage, l’archivage pour sauver une mémoire collective qui est en train de disparaître (travail indispensable fait actuellement par la Loure) et le soutien actif à la création culturelle contemporaine d’expression normande ainsi qu’à la transmission de ce patrimoine linguistique aux jeunes générations normandes dans un cadre scolaire ou associatif.

    Cela passe aussi par la diffusion à tous les jeunes lycéens normands entrant en classe de seconde d’un manuel présentant toutes les ressources régionales normandes.

    Car la friche la plus déplorable au coeur de la jachère culturelle normande c’est le constat que les jeunes normands ne connaissent pas ou peu la Normandie et quand ils la connaissent un peu, ils en ont une image tellement négative qu’ils préfèrent  la quitter à la première occasion:

    Si les nouvelles politiques publiques culturelles normandes devaient avoir un seul objectif ce serait celui d’en finir au plus vite avec ce scandale!


     

    Lire l’article ci-dessous proposé par la feuille d’informations Normandie XXL (28/11/16):

    http://www.normandiexxl.com/article.php?id=1830

    La culture en Normandie : phase 1 – soutien au livre et au cinéma

     Emmanuelle Dormoy

    Culture. C’est une approche par les deux bouts extrêmes de la transmission de la culture qu’ont présenté le 25 novembre, Emmanuelle Dormoy, vice-présidente de la Région Normandie en charge de la culture et du patrimoine, en présence de Jean-Paul Ollivier, Directeur Régional des Affaires Culturelles de Normandie.

    Nous parlons des deux bouts extrêmes car le livre, à l’origine de la vulgarisation de la connaissance, s’il garde cette vocation a largement perdu son monopole et est même totalement ignoré d’une certaine partie de la population au profit de l’audiovisuel pris dans toutes ses formes de la photographie au cinéma en passant par l’invasion de la vidéo. C’est sur ces deux points que la Région a choisi d’intervenir pour présenter ce que l’on peut considérer comme le début de sa politique culturelle, car n’en doutons pas théâtre, peintures, musiques et autres formes d’expression ne seront pas oubliés.

    Une Normandie plus attractive pour la production et l’accueil des longs métrages

    Pour que la Normandie devienne une des plus belles destinations cinématographiques françaises d’ici 2019, la Région doublera son soutien financier en direction de la création et de la production de longs métrages.

    Dès 2017 la Normandie se dotera d’une agence régionale dédiée au cinéma et à l’audiovisuel, fusion de la Maison de l’image (ex-Basse Normandie) et du Pôle image (ex-Haute Normandie). Cette agence sera située à Rouen. Elle est le fruit d’un travail commun débuté en septembre et associant les divers partenaires.

    A noter que la Mission Photographie actuellement portée par le Pôle Image Haute-Normandie sera à terme confiée à une autre structure dans le cadre d’un projet de politique régionale dédiée à la photographie. En accord avec Ville de Rouen, la galerie photo de Rouen continuera d’être soutenue dans le cadre ce nouveau projet en construction.

    Pour le développement de cette action il est prévu la création d’un fonds de soutien au cinéma et à l’audiovisuel harmonisé, avec un élargissement et un doublement des aides dédiées à la production de longs métrages.

    Jean-paul Ollivier

    Développer et moderniser la filière économique normande du livre

    Le soutien à la lecture relevant des échelons communaux et départementaux, la Région intervient principalement en direction de la filière économique du livre, à savoir les éditeurs, les libraires et les auteurs.

    La Région Normandie renforcera son appui à ces acteurs économiques « pas comme les autres », en intervenant de manière plus uniforme en direction de l’ensemble de la filière. A titre d’exemples, les aides à la structuration des librairies et maisons d’éditions, au développement numérique et à la formation professionnelle continue seront élargies à l’ensemble des bénéficiaires du territoire. Moyens d’action :

    Une nouvelle agence régionale dédiée au livre et à la lecture, rassemblant l’actuel Centre Régional des Lettres et l’Agence Régionale du Livre et de la Lecture, s’implantera à Caen. Elle fédèrera l’ensemble des acteurs et des compétences dans le domaine du livre et de la lecture : écrivains, éditeurs, bibliothécaires, libraires, responsables d’associations à vocation littéraire. Elle sera un centre de ressources sur l’éco-système du livre, de la lecture et de l’écriture.

    Un fonds d’aide au développement de l’économie du livre unique sera créé dès 2017. Associant la Région Normandie, Le Ministère de la Culture, la DRAC de Normandie et le Centre National du Livre, ce dispositif unique d’aide au développement de l’économie du livre, viendra se substituer aux dispositifs précédents,  FAEL en Basse-Normandie et FDEL en Haute-Normandie, et les développer.

    Il s’agit de préserver l’équilibre économique de la filière du Livre, contribuer à son développement et à sa structuration, de soutenir la création littéraire, la diffusion du livre et l’ensemble des professionnels de la chaine du livre, de ravoriser l’accès au livre et à la lecture de tous les publics.


     

     voir aussi:

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/agences-regionales-du-cinema-du-livre-normandie-vont-fusionner-1143133.html

     
  • LE HAVRE 8 décembre 2016: L’avenir de la Normandie jugée aux assises de Ouest France

    Nous en avions déjà parlé ici: Ouest-France a décidé de s’installer au Havre et d’y proposer une édition de « Seine » qui se place au coeur battant d’une Normandie retrouvant son unité: à terme, il faudra médiatiquement couvrir cet espace estuarien, maritime, séquanien et métropolitain, la tripolitaine Caen Rouen Le Havre car c’est là que se trouve l’avenir d’une Normandie en train de renaître.

    Sauf qu’il ne faudrait pas que les « assises de la Normandie » qui seront organisées le jeudi 8 décembre 2016 dans le cadre du tout nouveau centre des congrès du Havre ne soient qu’une belle opération de communication à la gloire du quotidien ligéro-breton qui se « tape l’incruste » au coeur d’une nouvelle région normande qu’il n’a vraiment pas vu venir ou voulu voir venir, pour ne pas dire davantage…

    L’avenir de la Normandie c’est l’avenir de l’économie maritime en France et la normandisation de l’Axe Seine: il ne faudrait pas non plus qu’à l’occasion de ces « assises » le procès d’une Normandie trop timorée ou trop terrienne soit fait par les professionnels médiatiques de la Mer, à savoir, les Bretons. Au contraire, il est probable et même envisagé de laisser la parole aux acteurs normands de la maritimité qui font vivre la place portuaire du Havre. On espère simplement deux choses (voeux pieux):

    1) Que les vrais sujets de fond soient abordés: la panne actuelle de l’Axe Seine en attendant la « normandisation », le retard et l’enclavement logistique et ferroviaire des Grands Ports Maritimes Normands et l’impact du futur canal Seine Nord Europe sur l’économie logistique et maritime normande.

    2) Qu’on évitera la sempiternelle comparaison dévalorisante avec un soi-disant modèle breton

    Sur ce dernier point on ne pourra que partager la lucidité d’un Antoine Rufenacht qui avait déclaré récemment à Rouen, lors d’un déjeuner de l’association « Normandie Axe Seine »:

    « En France, la mer c’est les Bretons et ils veulent tout. Sauf que le grand commerce maritime ne les intéresse pas. Ils ne savent pas ce que c’est. »


     http://www.ouest-france.fr/normandie/l-avenir-de-la-normandie-en-debat-au-havre-4644507

    L’avenir de la Normandie en débat au Havre

    Modifié le 29/11/2016 à 18:42 | Publié le 29/11/2016 à 17:01

    • Quelle place européenne pour Port 2000, qui vient de fêter son dixième anniversaire ? Quelle place européenne pour Port 2000, qui vient de fêter son dixième anniversaire ? | DR

    Jeudi 8 décembre, Le Havre accueille les Assises de la Normandie, organisées par Ouest-France, en partenariat avec le marin. Lors de ce rendez-vous, il sera beaucoup question des enjeux maritimes.

    Ouest-France, en partenariat avec le marin, organise toute la journée du jeudi 8 décembre, au Havre, un nouveau rendez-vous : les Assises de la Normandie. Son objectif ? Contribuer à la mise en commun de forces normandes encore trop centrifuges, les valoriser, jouer plus collectif, rendre cette région normande et cette ville du Havre encore plus attractives.

    Cet événement Ouest-France se décline après les Assises de l’économie de la mer, qui viennent de se tenir à La Rochelle (Charente-Maritime). La mer, il en sera aussi beaucoup question au Havre. Plus terriens que marins, les Normands vivent encore trop souvent le dos tourné à la mer. La mer de la Manche est l’un des grands couloirs maritimes du monde. Normands et Havrais en saisissent-ils toutes les opportunités ? Autre question : quelle place, aujourd’hui, pour les énergies marines renouvelables ?

    Autant de sujets, parmi beaucoup d’autres, qui seront débattus au cours de cette journée de brassage, de confrontations et de rencontres organisée autour de quatre thèmes : La Normandie et le monde, la mer, les innovations et la culture. Une journée ouverte à tous, dans le tout nouveau centre des congrès du Havre.

    Jeudi 8 décembre, à partir de 9 h, au centre des congrès du Havre. Renseignements sur le site www.assisesdelanormandie.com.

    Le journal Ouest-France invite 25 de ses lecteurs de l’agglomération havraise, intéressés par ces sujets, à participer aux Assises de la Normandie. Pour cela, il suffit d’envoyer un mail avec ses coordonnées à l’adresse mail charlotte.cherel@ouest-france.fr. Attention, seuls les 25 premiers mails reçus seront pris en compte !


     

    Commentaire de Florestan:

    Ouest-France pratique le débat public censitaire des 25 premiers lèches-bottes!

    A l’université populaire de Caen, tous nos séminaires publics sont gratuits et l’entrée y est libre

     
  • 13 janvier 2017: VERS UNE NORMANDISATION DE L’AXE SEINE? ENFIN…

    Vous l’avez tous compris… La Normandie, tout le monde s’en fout!

    Et jusqu’à une date récente, les décideurs politiques normands n’étaient pas loin de s’en foutre aussi… au carré division normande aidant. En profitant du relatif confort de laisser à d’autres la charge, la responsabilité de décider de notre avenir à notre place avec pour conséquence de transformer une Haute Normandie rouennaise et séquanienne en banlieue de Paris et de transformer la Basse Normandie caennaise en ploukistan oriental d’un Grand Ouest ligéro-breton piloté à Nantes et Rennes.

    Sauf qu’il y a l’enjeu national de l’Axe Seine, à savoir celui de ne pas laisser tomber l’économie maritime française…

    Sauf qu’il y a le retour à l’unité normande depuis le 1er janvier 2016

    Sauf qu’il y a le réveil des consciences normandes face au constat de ce que la Normandie est devenue, cette friche, cet angle mort coincé entre la puissance de la région parisienne et le dynamisme métropolitain breton mais aussi face à l’immense potentiel d’un rayonnement normand, notamment à l’international qui renvoie l’acteur, le décideur normand a l’urgence d’en finir avec cet insupportable paradoxe d’être si attendu, célébré, apprécié, connu voire aimé à l’étranger et d’avoir à subir ici le mépris, la méfiance, l’ignorance, la défiance, le défaitisme voire une certaine « haine de soi » savamment entretenue par de vrais ennemis de l’idée régionale ou de l’idée normande, tout simplement, car la restitution du cadre géo-historique séculaire normand en ce début du XXIe siècle à moins de trois heures de bagnole à l’Ouest de la région parisienne est un véritable défi pour le centralisme jacobin parisien:

    En effet, il s’agit pour le grand pari normand de faire comprendre au Grand Paris et à tous les pouvoirs parisiens qu’une région et la plus authentique des régions désormais sur la carte de France, peut prendre en charge complètement le gouvernement d’un enjeu national: celui d’animer la première façade portuaire et maritime de France par le trafic et la variété des activités économiques.

    La Normandie? Tout le monde s’en fout… Surtout en ce moment à Paris.

    TANT MIEUX!

    En effet, nous considérons que c’est une opportunité, sinon une chance historique pour les Normands car quand Paris a le malheur de trop s’intéresser à nous cela donne plutôt des catastrophes: c’est d’ailleurs, en large partie, la raison du bilan normand désastreux des 50 dernières années suite à la modernisation brutale d’une Normandie dévastée par la Libération de 1944, reconstruite dans la nationalisation, la subordination et la division au nom de l’enjeu national de faire Paris sur Mer ou Le Havre port de Paris ou encore « Seine Métropole » (ce qui revient au même):

    De Delouvrier à Grumbach en passant par Rufenacht, certains dirigeants ont ainsi vendu la Normandie contre un plat de lentilles parisiennes. L’illusion de l’Axe Seine se déchire enfin:

    La Normandie tout le monde s’en fout!

    La Normandie est enfin réunifiée en ayant ôté le Haut et le Bas…

    Mais elle est totalement… à poil!

    Le moment est donc venu de nous intéresser enfin à nous-mêmes car on n’est jamais si bien servi que par soi-même, car charité bien ordonnée comme par soi-même… Etc, etc.

    Le moment est donc venu de NORMANDISER L’AXE SEINE

    Et il semble bien qu’Hervé Morin, après avoir expérimenté la « normandisation  » ferroviaire envisage désormais l’étape suivante, à en croire cet article paru dans Paris-Normandie (édition du 29/11/16):

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  • C’est confirmé: OUEST FRANCE, LE QUOTIDIEN LE PLUS POURRI DE FRANCE!

    Au cours de notre revue de presse quotidienne nous sommes tombés sur la page d’accueil du site Ouest-France ce 28 novembre 2016: nous pensions rendre compte du succès inédit de la séance de dédicace d’un livre consacré à l’histoire de la cathédrale de Bayeux samedi 26 novembre attirant une bonne centaine de personnes sous les voûtes du vénérable édifice normand. Mais on n’en parlera pas car sur la page d’accueil du quotidien ligéro-breton on pouvait aussi trouver des slogans plus ou moins publicitaires plutôt étranges… voire d’un goût douteux qu’on ne saurait trouver sur une édition Ouest France outre Couesnon:

    La preuve par les captures d’écran suivantes:

    capture OF Titre

    liens of

    Mt St Michel pourri

    http://www.lebonguide.com/destinations/basse-normandie/manche/mont-saint-michel

    http://www.lebonguide.com/qui-sommes-nous

    https://docs.google.com/forms/d/1wY1i47itzl7Jn1citM7jQZriPeFXSH_s5c3ImfpdCps/viewform?edit_requested=true

    La jalousie pourrit vraiment tout sur le site du quotidien le plus pourri de France!

     
  • RESEAUX FILLON: qui pour soutenir et défendre un AXE SEINE NORMAND? PERSONNE! (pour l’instant…)

    La victoire de François FILLON rassemblant comme jamais le peuple de la vraie droite est nette et sans aucune bavure. Dont acte!

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    Aussi, au delà des questions politiques essentielles qui vont dorénavant se poser à l’ensemble de notre pays lorsque le programme « révolutionnaire » de Fillon sera dévoilé, décortiqué, analysé et critiqué complètement (un programme si droitier qu’il réussit le tour de force de faire passer Marine Le Pen pour une passionaria de gauche; un programme en partie juridiquement et constitutionnellement impraticable etc… ), nous devons nous concentrer sur la seule question qui vaille:

    Et la Normandie là dedans?

    Quid des réseaux politiques qui pourraient être mobilisés pour défendre l’intérêt général normand, voire, un ENJEU NATIONAL porté, piloté et gouverné par la Normandie en cas de victoire définitive de François Fillon au printemps 2017?

    Car, pour lors, nous sommes sûrs hélas des deux constats suivants:

    1) L’AXE SEINE faute d’être normandisé et porté politiquement fait naufrage dans un méandre de la Seine en aval de Paris

    2) Le CANAL SEINE NORD EUROPE est porté par un puissant lobby politique nordiste qui s’étend de la gauche (Martine Aubry, Rémy Pauvros, Frédéric Cuvillier ) à la droite (Xavier Bertrand, Gérald Darmanin…)

    Dialogue ultime et pathétique dans la matinale de France Inter (28/11/16), après le billet drolatique de Sophie Aram, entre les deux invités de Patrick Cohen, à savoir le vibrionnant Gérald Darmanin (Nordiste pro Sarko passé chez Fillon) et le placide Edouard Philippe… A 8h58, toute dernière question de Cohen:

    « Qu’allez-vous faire aujourd’hui, ce lendemain de victoire de François Fillon? Edouard Philippe c’est d’ailleurs votre anniversaire, allez-vous le fêter? »
    Edouard Philippe: « Pas vraiment, je vais rentrer au Havre, j’ai une grosse journée de travail bien chargée qui m’attend avec beaucoup de réunions… »
    – Gérald Darmanin: (avec gourmandise): « J’ai aussi une grosse réunion qui m’attend. Avec Alain Vidalies, le secrétaire d’état aux transports pour assurer le lancement de ce grand projet de Canal Seine Nord Europe qui fait si peur au Havre ».

    Fin de citation, sans commentaire!


     Lire l’article de Paris-Normandie paru ce 28 novembre 2016: pas une seule allusion à l’avenir de la Normandie ce qui ajoute du pathétique au pathétique!

    http://www.paris-normandie.fr/actualites/francois-fillon-largement-vainqueur-de-la-primaire-a-droite-face-a-alain-juppe–analyses-et-reactions-en-normandie-HC7545911?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=4d454f32a1-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-4d454f32a1-137315997#.WDvy1nopo1g

    François Fillon largement vainqueur de la primaire à droite face à Alain Juppé : analyses et réactions en Normandie

    Publié 27/11/2016 á 23H15

    Victoire sans appel pour François Fillon. L’ancien Premier ministre l’a emporté très largement hier soir face à Alain Juppé. Le voilà donc désormais en route pour la présidentielle 2017 avec un socle électoral large, le nombre de participants à la primaire de la droite et du centre s’étant élargi au second tour, hier. François Fillon veut « changer le logiciel » pour « redresser la nation ». Quant à Alain Juppé, il a annoncé hier soir qu’il va se consacrer « pleinement » à sa tâche de maire de Bordeaux.


    Hier soir, à la Haute autorité, Alain Juppé et François Fillon ensemble pour conclure une séquence inédite à droite, celle des primaires (AFP)
    Hier soir, à la Haute autorité, Alain Juppé et François Fillon ensemble pour conclure une séquence inédite à droite, celle des primaires (AFP)
    François Fillon
    François Fillon

    « la victoire de la clarté », selon morin

    Soutien de Bruno Le Maire au premier tour, le président de la Région Normandie avait rejoint François Fillon pour le second. « Cette victoire témoigne d’une adhésion incontestable à l’homme et à son programme. C’est la victoire de la constance, de la clarté politique et d’une volonté de rompre avec une gouvernance molle et formatée. C’est aussi la victoire d’une conception noble de la politique : François Fillon n’a cédé sur rien, a tenu bon, face à une campagne de second tour très hostile, caricaturant ses propos. La victoire n’est est que plus belle », souligne Hervé Morin. Dès hier soir, il a par ailleurs appelé à « la construction d’un pilier centriste fiable, solide et loyal pour bâtir la majorité présidentielle de demain ».

    «J’ai senti cette vague qui a brisé tous les scénarios écrits à l’avance ». Depuis trois ans qu’il arpente la France, à l’écoute de ses habitants et des élus, François Fillon était sûr de lui. Et de son destin. Parfois moqué à droite et au centre, il répétait à l’envi qu’il serait présent au second tour, qu’il gagnerait la primaire et qu’ensuite… Le scénario pour l’avenir n’est pas écrit ni certain certes, mais l’ancien Premier ministre a franchi hier soir une étape majeure sur cette route dont il espère qu’elle le conduira jusqu’à l’Elysée dans un peu plus de cinq mois.

    « En homme libre »

    Sa victoire est sans appel face à Alain Juppé qui fut son ministre des Affaires étrangères après avoir été Premier ministre de Jacques Chirac il y a vingt et un an. Le score est clair et net : François Fillon l’emporte avec plus des deux tiers des voix. Rapidement d’ailleurs, dès 21 h hier, Alain Juppé a admis sa défaite et est apparu ému. « Je termine cette campagne comme je l’ai commencée : en homme libre, qui n’aura transigé ni avec ce qu’il est ni avec ce qu’il pense ». « J’apporte dès ce soir mon soutien à François Fillon », a lancé Alain Juppé avant d’annoncer qu’il va désormais se « consacrer pleinement » à sa « tâche de maire de Bordeaux ».

    Comme s’il avait décidé de tourner la page après cet échec à s’imposer alors que tous les sondages le donnaient encore largement vainqueur voilà trois semaines, Alain Juppé s’est longuement adressé aux jeunes auxquels il a lancé : « Continuez à porter l’idée de la France que nous avons partagée, une France apaisée et réconciliée ». « Pour apaiser et réconcilier, il faut aussi donner une espérance et mettre sa force au service de la générosité, du respect mutuel, de la justice », a-t-il dit, exhortant aussi à « tendre la main à nos frères européens » et à rester « vigilants pour mettre les révolutions scientifiques et techniques qui vont s’accélérer au service de l’Homme, la seule cause qui vaille ». En achevant son allocution hier soir depuis son QG, Alain Juppé a dit « avoir donné quarante ans de sa vie au service de la France et cela m’a apporté de grands bonheurs et quelques peines ».

    « Vaincre l’immobilisme »

    Quelques minutes après, c’est le vainqueur de cette primaire – inédite à droite – qui est apparu, souriant, devant ses soutiens. « C’est une victoire de fond bâtie sur des convictions », a lancé François Fillon, bien conscient que tout commence à présent. « Le quinquennat qui s’achève est pathétique », estime-t-il, appelant à « repartir de l’avant comme nous ne l’avons jamais fait depuis trente ans ». Rendant hommage à Alain Juppé – « un homme d’État et il le restera » – François Fillon répète qu’il aura « besoin de tout le monde ». « Je tends la main à tous ceux qui veulent servir notre pays », ajoute-t-il. « J’ai le devoir de vaincre l’immobilisme et la démagogie » ainsi que de « redonner confiance aux Françaises et aux Français », explique François Fillon, clamant que « la gauche, c’est l’échec, l’extrême droite, c’est la faillite » et ajoutant vouloir vaincre « ces partis politiques, pas vaincre ces Français déçus ».

    Dès l’annonce des premiers résultats, Nicolas Sarkozy, arrivé en troisième position le soir du premier tour avec 20,7 % des suffrages, a souhaité « bonne chance » à François Fillon « pour le combat qui l’attend ». « Le moment est désormais venu pour notre famille politique de se rassembler autour de François Fillon pour garantir l’alternance dont la France a plus que jamais besoin en 2017 », ajoute l’ancien chef d’État.

    Hier soir, François Fillon l’a donc emporté dans quasiment tous les départements français. Il va désormais poursuivre son chemin avec la volonté d’imposer « un changement complet de logiciel ». « François Hollande a abaissé la fonction », juge-t-il. « Mon ambition, ajoute-t-il, est de hisser la nation. Avec des primaires, c’est une espérance qui est née. Mon ambition est de la faire grandir pour la France et pour la république ».

    François Fillon devrait être investi dans les prochaines semaines par son parti. Il devra également dessiner les contours futurs de sa direction, prérogative incombant au vainqueur de la primaire selon les statuts LR. Il entend également dévoiler rapidement la liste – resserrée – des ministres de son futur gouvernement en cas de victoire présidentielle.

    « Bon candidat »selon le FN

    Les discussions avec les formations centristes devraient également figurer au programme, en vue des élections législatives. Avec comme inconnue la stratégie qu’adoptera François Bayrou, qui n’excluait pas de concourir à l’Elysée en cas de défaite de son champion, Alain Juppé. Hier, le président du MoDem a affirmé que le projet de François Fillon « pose en réalité de nombreuses questions ».

    Avec une gauche au pouvoir en miettes, François Fillon est pour l’instant en position de force pour la présidentielle (23 avril et 7 mai). Il sera donc un des principaux adversaires du Front national de Marine Le Pen, qui a jugé lors d’un déplacement à la Réunion que le Sarthois était un « bon candidat » pour elle.

    À gauche, tous les regards sont tournés vers François Hollande. Le chef de l’État doit en effet annoncer très prochainement s’il brigue ou non un second mandat dans une ambiance électrique avec Manuel Valls, qui n’exclut pas d’être candidat contre lui à la primaire organisée par le PS. Les deux hommes sont arrivés aujourd’hui un point de non-retour. Hier soir, l’hypothèse d’un remaniement ministériel, au plus niveau, était dans toutes les têtes.

    Stéphane Siret (avec AFP)

    s.siret@presse-normande.com

    Un vainqueur revenu de loin

    (commentaire de Florestan: surtout venu du Grand Ouest…)

    « Depuis trois ans, je sillonne la France à la rencontre de ses espoirs et de ses colères, de ses joies et de ses blessures. Je le fais avec humilité et discrétion, sans cameramen à mes trousses. Au fil de mes rencontres, une vérité s’est vite imposée : la plupart des problèmes des Français ont une solution et ignorée de ceux qui les gouvernent, c’est la liberté. » Ceux qui ont lu en diagonale le livre programmatique de François Fillon – Faire (Albin-Michel) – ne se souviennent sûrement pas des premières lignes écrites par l’ancien premier ministre (2007-2012). Or, depuis un peu plus d’une semaine, si elles n’expliquent pas tout, elles en disent long sur le destin de l’homme de la Sarthe.
    Il devra assumer
    Sorti exsangue, éreinté du quinquennat de Nicolas Sarkozy, François Fillon s’est d’abord évanoui. Laissant les quadras et les quinquas de son parti occuper le terrain médiatique et revendiquer l’investiture en 2017 au nom du renouveau. Et il est parti en campagne. Seul ou presque. Car lorsque l’on regarde autour de lui, pas de noms clinquants. Pas de personnalités qui électrisent. Son premier cercle, c’est le président du Sénat, Gérard Larcher, et le sénateur vendéen et président du conseil régional des Pays de la Loire, Bruno Retailleau. Il a cru pouvoir compter sur le soutien de Valérie Pécresse. Mais la présidente du conseil régional d’Ile-de-France s’est finalement tournée vers Alain Juppé. Depuis le 20 novembre, il est certes moins isolé. Les lemaristes, les sarkozistes et même les disciples de Jean-Frédéric Poisson se sont ralliés. Plus par ambitions personnelles que par conviction.
    Mais le plus dur reste à faire pour François Fillon. Car lorsque la campagne de la présidentielle sera lancée, il devra assumer le bilan du quinquennat Sarkozy. Il devra rendre des comptes. Et pas à seulement aux 3 millions de Français qui l’ont plébiscité hier.
    Candidat d’une droite assumée et décomplexée, d’un autre siècle, François Fillon aura quand même du mal à incarner une nouvelle façon de faire de la politique. Lui qui, depuis trente-cinq ans, a justement fait de la politique son métier. Sans aucune rupture. Elu plus jeune député de France, à 27 ans, après le décès brutal de son mentor, Joël Le Theule, François Fillon a ensuite été le ministre d’Edouard Balladur, d’Alain Juppé avant d’être choisi – à la vie, à la mort – par Nicolas Sarkozy en 2007.
    (Commentaire de Florestan: François Fillon le sarthois de Paris)
    « Il faudra aller vite »
    Lorsqu’il quitte sa circonscription de la Sarthe en juin 2012 pour mettre la main sur la deuxième circonscription de Paris, il fallait y voir un signe. Un retour dans la capitale pour mieux préparer la suite. « Si je suis élu en mai 2017, j’agirai immédiatement, en suivant un calendrier et une méthode que je suis déjà en train de tracer (…) Il faudra aller vite. Je me serai engagé sur un programme de relance radicale dont les mesures emblématiques ne pourront évidemment pas rester en suspens dans les nuées. » (« Faire », p. 305). Sur son nuage aujourd’hui, François Fillon a trop d’expérience pour croire qu’il est déjà arrivé.
    Thierry rabiller

    t.rabiller@presse-normande.com

    DANS nos Départements

    (Commentaire de Florestan: dans « nos » départements d’un quotidien normand qui n’est pas suffisamment diffusé dans le Calvados, l’Orne et la Manche)

    SEINE-MARITIME. La mobilisation du premier tour s’est confirmée avec le deuxième tour d’hier. Alors que les quelque 65 000 votants de Seine-Maritime avaient porté François Fillon en tête dimanche 20 novembre (43,8 %) suivi par Alain Juppé (26,8 %), puis Nicolas Sarkozy (22,2 %), ils ont à nouveau plébiscité le Sarthois hier avec plus de 67 % des suffrages pour 170 bureaux analysés sur les 183 ouverts sur le département (les résultats des derniers bureaux n’étaient pas encore certifiés). Selon les premières tendances, l’électorat était composé d’environ 20 % de nouveaux électeurs – des votants n’ayant pas pris part au scrutin du 20 novembre. Plus de 150 personnes ont également voté blanc. Les résultats définitifs devaient être connus peu avant 0 h.
    EURE. L’Eure n’a pas fait faux bond à François Fillon, bien au contraire. Les électeurs de la droite et du centre ont confirmé hier que l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy avait leur faveur en le plaçant très largement en tête avec 72,90 %. François Fillon augmente donc son score du premier tour (42,81 %) de 30 points et dépasse ici sa performance nationale. La participation aussi est en hausse par rapport au premier tour : 8,35 % contre 8,33 %, soit 35 345 votants. Dans ce département à la fois rural et industriel, Alain Juppé n’aura jamais réussi à rattraper son retard. L’ex-Premier ministre de Jacques Chirac obtient 27,10 %. Il y a une semaine, le maire de Bordeaux était arrivé à la 3e place (21,61 %) derrière Nicolas Sarkozy (22,53 %).

     

     
  • MENACE GRAVE CONTRE LA NORMANDIE: LE GANIL de CAEN placé sous la coupe d’un laboratoire grand parisien?

    L’actualité normande ce n’est pas la victoire de François Fillon au second tour de la primaire de la droite et du centre…

    Dernières nouvelles du jacobinisme français:

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    Alors que l’Etat central parisien, travaillé au corps par le copinage politicien ad hoc, a décidé sans vergogne de transférer la direction nationale de l’IFREMER à Brest, nous venons d’apprendre, selon une source bien informée, que le Grand Accélérateur National des Ions Lourds (GANIL) l’une des pièces maîtresses de la décentralisation française en matière de recherche fondamentale (décidée après le colloque de Caen de 1971), équipement de recherche scientifique unique en son genre en France et qui fait rayonner la Normandie dans le monde entier et dont les activités suscite l’organisation régulière d’un grand symposium international de chercheurs non pas sur le plateau de Saclay mais sur le « Plateau Nord de Caen côte de Nacre », le GANIL, donc, pourrait fusionner avec un laboratoire francilien.

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    Raynald Pain, de passage à Caen au GANIL le 2 décembre 2016. Après le passage, le 7 novembre 2016 de…

    François Hollande a inauguré le nouvel accélérateur de particules SPIRAL2 au GANIL

    http://www.ganil-spiral2.eu/spiral2/actualites/francois-hollande-a-inaugure-le-nouvel-accelerateur-de-particules-spiral2-au-ganil

    … Etrange!

    En effet, nous appris que sur fond d’un conflit déjà ancien entre le CNRS et le CEA qui coopèrent pourtant depuis le début pour permettre l’aventure du GANIL et de difficultés dans le pilotage local du GANIL via le Groupement d’Intérêt Economique (GIE) CYCERON où les collectivités territoriales concernées sont représentées (à savoir: Caen La Mer et la région Normandie), un certain Raynald Pain, par ailleurs directeur de l’institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) du CNRS, doit venir à Caen, le 2 décembre 2016 présenter ce projet de fusion du GANIL avec ce laboratoire francilien qui n’a pas l’air d’enchanter les personnels du GANIL à en croire leurs syndicats…

    Bien entendu, on ne trouvera rien sur ce déplacement à Caen de M. PAIN sur le site officiel du GANIL:

    http://www.ganil-spiral2.eu/leganil/actualites

    Nous n’en savons pas davantage. En revanche, il est possible de placer cette information dans un contexte qui devrait mettre en alerte tous les Normands authentiquement attachés à l’avenir de leur région:

    Ce contexte n’est pas favorable à la Normandie, fut-elle réunifiée, enfin! depuis quelques mois.

    Car le grand pari normand consiste à faire exister l’idée d’une certaine autonomie de commandement régional, dans la seule vraie région de France, à moins de trois heures de voiture à l’Ouest de la mégalopole parisienne et ses 12 millions d’habitants, première région urbaine d’Europe.

    Car le grand pari normand consiste aussi à faire comprendre aux pouvoirs parisiens qu’une région peut gouverner un enjeu stratégique national: l’axe Seine et le maintien d’une économie maritime française forte, en l’occurrence.

    Or force est de constater qu’il n’y a que les Normands pour s’intéresser à l’avenir de la Normandie et que les Normands se sont désintéressés de la Normandie pendant plus de 40 années de division.

    Car à Paris, de la Normandie, au mieux, on s’en fout.

    Pire! on s’y intéresse parfois mais seulement dans la perspective d’une subordination de la Normandie utile et stratégique pour la France et la région parisienne avec, à terme, sans mot dire, la fusion absorption de la Normandie à la région parisienne au nom de l’intérêt national d’ouvrir le Grand Paris sur une façade maritime dominée.

    Napoléon 1er, Paul Delouvrier, Antoine Grumbach et toute la haute fonction publique d’Etat ainsi que les grands élus franciliens ont pensé et pensent la même chose voire même certains élus régionaux soi-disant « normands » tel Alain Le Vern qui anticipait une Haute-Normandie banlieue de Paris et la disparition définitive de Rouen de la carte de France des métropoles régionales qui comptent.

    Répétons-le:

    Les Normands ne pourront compter que sur eux-mêmes pour démontrer l’utilité de la Normandie en tant que région un tant soit peu autonome vis-à-vis de l’hypercentre parisien.

    Répétons-le:

    Le géographe médiatique Jacques Lévy ne cesse de dire que la Normandie n’aurait pas les « ressources spatiales suffisantes » pour exister comme une vraie région à part entière si près de Paris.

    Le moment est donc venu d’apporter un ferme démenti à ces prophètes de malheur avec le courage politique nécessaire:

    Concrètement et précisément, le nouvel exécutif régional normand présidé par Hervé Morin qui a démontré depuis janvier 2016 son attachement authentique à la Normandie et son dévouement pour notre région doit dénoncer le SCHEMA STRATEGIQUE DE DEVELOPPEMENT DE LA VALLEE DE LA SEINE concocté par les hauts-fonctionnaires de Matignon pour le compte de l’actuelle majorité gouvernementale, voté par les majorités régionales normandes sortantes au printemps 2015 qui n’ont pas pris la peine d’en prendre vraiment connaissance et piloté par l’actuel préfet François Philizot, délégué interministériel au développement de la Vallée de la Seine.

    Ce texte programmatique et directeur (dont vous pouvez consulter le contenu en page d’accueil de l’Etoile de Normandie) organise, de fait, la mise sous tutelle de la Normandie utile et stratégique celle de l’Axe Seine par la région parisienne.

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    Le périmètre de la délégation interministérielle à la vallée de la Seine ignore le département de l’Orne qui, aux dernières nouvelles, s’interroge (notamment du côté d’Alençon) sur son appartenance au cadre régional normand: si le siphonnage de la Normandie par l’Axe Seine et le siphonnage de l’Axe Seine par la région parisienne devait se poursuivre, Alençon se verrait bien en carpette mancelle voire… ligéro-bretonne à défaut d’être la fière porte Sud d’une Normandie subordonnée à la région parisienne.

    Sous le vain prétexte d’agréger à une plus vaste échelle au profit d’un cadre territorial n’ayant aucune existence ni identité au nom d’un pseudo critère de performance et de visibilité plus grosse ou plus forte de la région parisienne à l’international, la méthode est celle des regroupements, des fusions et, à terme, de l’intégration dans la subordination aux grands pôles de commandement parisiens, des infrastructures, initiatives, institutions et autres « pépites normandes » qui font, tant bien que mal, encore rayonner la Normandie bien au-delà d’elle-même dans une région qui a un besoin cruel de garder le peu de matière grise qui lui reste après plus de 40 années de déclin et de siphonnage des énergies régionales d’une Normandie divisée pour le seul profit des métropoles et régions voisines.

    Nous n’avons pas (encore) la preuve du lien qui pourrait être fait entre l’application concrète de ce fameux schéma stratégique et l’annonce d’une fusion du GANIL normand avec un laboratoire grand parisien mais la cohérence de ces deux faits doit être relever et susciter l’inquiétude sinon l’alerte des décideurs normands les plus lucides alors qu’on nous rebat les oreilles avec les nécessités de l’intelligence territoriale régionale.

    Un retroplanning pour finir:

    2016 / 2020: consolidation de l’unité normande retrouvée

    2020 / 2025: normandisation de la Normandie et normandisation de l’Axe Seine

    2025 /2030: rétablissement du rayonnement régional normand autour de la tripolitaine Caen/ Rouen / Le Havre

    Pour éviter un autre scénario:

    2016 / 2020: unité normande inachevée, normandisation insuffisante

    2020/ 2025: Axe Seine dépassé au profit du corridor « Amsterdam- Marseille »

    2025: Rouen banlieue de Paris… définitivement. Caen technopole secondaire de la métropole universitaire de Rennes… définitivement.

     

     

     
  • LA NORMANDIE C’EST MAINTENANT: LE LIVRE

    La Normandie retrouvant son unité géo-politique et administrative depuis le 1er janvier 2016 après plus de deux siècles d’éclipse (1790) et après une cinquantaine d’années d’un dédoublement ou d’une division aux effets désastreux (1956) en terme de rayonnement et d’attractivité du territoire est, désormais sur la carte de France, la seule vraie région: les oiseaux de mauvais augure et les chiens qui aboient toujours quand passent les caravanes nous ont dit et nous disent encore que le choix de l’unité normande voulu par le président de la République François Hollande  à quelques jours de commémorer le 70ème anniversaire du débarquement de 1944, est le « choix du passé » (Alain Le Vern) ou l’expression d’un « régionalisme arriéré » (Marommix).

    Dans le même temps, dans toutes les démocraties occidentales, monte une sourde colère de peuples jusque-là silencieux contre la mondialisation néo-libérale et les insécurités économique, sociale et culturelle qu’elle génère. On observe le divorce total entre les « élites » et la population tout comme l’ouverture d’un fossé devenu abyssal entre l’archipel métropolitain qui profite de la mondialisation et des périphéries qui sont de plus en plus délaissées.

    La France, cet universalisme qui a raté la dernière mondialisation en cours, broie tout particulièrement du noir: on y consomme des montagnes d’anxyolitiques et on y est plus pessimiste sur l’avenir individuel ou collectif qu’en… Afghanistan!

    Y a-t-il des solutions?

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    Faute de connaître les propositions positives et enthousiasmantes que les croques-morts Le Vern et Marommix (parmi tant d’autres…) sont, par principe, incapables de formuler, nous avons décidé, par une salutaire provocation vitale, de leur cracher à leurs tristes figures hivernales un peu de printemps normand.

    Ici, nous faisons le pari de la Normandie pour que la conjoncture économique et sociale ne soit plus confondue avec la météo. Nous faisons le pari de la Normandie pour reconstruire ici et maintenant un morceau d’avenir collectif et humaniste respectueux de la terre, de l’air, de l’eau, des hommes, des plantes et des bêtes. Nous faisons le pari de la Normandie pour que les bonheurs individuels puissent converger en un bonheur public.

    En ces temps de profonde dépression collective et de mélancolies politiquement inquiétantes, nous faisons le pari de la Normandie, le seul objet collectif fondamentalement positif que nous avons à portée de main pour ici et maintenant.

    La Normandie en France c’est un passé prestigieux, un héritage aux richesses fabuleuses, une notoriété internationale exceptionnelle, c’est un présent en friche qui ne demande qu’à renaître et c’est surtout un avenir plein de promesses mais surtout des solutions.

    La Normandie c’est l’alternative sinon l’antidote.

    La Normandie c’est donc maintenant et nous n’avons plus le temps d’attendre car pour mettre en oeuvre alternatives et antidotes normandes, les décideurs comme la société civile régionale doivent reconquérir leur Normandie, ils doivent normandiser leur Normandie et en faire le modèle d’une renaissance française par les territoires et leurs habitants.

    En effet, la Normandie, seule vraie région de France a trois grands défis à relever sans tarder:

    1) Démontrer qu’il est possible de faire vivre une vraie région sous le nez de la plus puissante région urbaine d’Europe: c’est le grand pari normand face au Grand Paris.

    2) Démontrer qu’un enjeu national essentiel pour l’avenir de la France (le lien entre Paris et la mer et le maintien de l’économie maritime nationale) peut être pleinement confié à une région: c’est le grand pari normand de la « normandisation » de l’Axe Seine

    3) Démontrer enfin qu’il est possible de faire fonctionner en France une alternative au modèle dominant du centralisme autoritaire jacobin avec une véritable autonomie de la société civile vis-à-vis des pouvoirs institutionnels: c’est le grand pari normand d’une alternative « néo-girondine ».

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    En attendant une édition papier définitive à venir, vous pouvez découvrir et acheter une version numérique de ce livre sous les liens suivants:

    https://www.amazon.fr/Normandie-cest-maintenant-construction-territoriale-ebook/dp/B01N77PSWQ

    https://editionslesmilleniaux.wordpress.com/la-normandie-cest-maintenant/


     

    PREMIERE PARTIE: « LE PASSE » par Philippe CLERIS

    Introduction: le paradoxe normand

    I / « Le prestige géo-historique de l’évidence normande »

    II / « L’identité normande, un existentialisme »

    Conclusion: le « portrait identitaire » de la Normandie, une oeuvre collective

                       La Normandie, le jardin d’un enracinement libre et individuel

                       Embarquer dans un « esnèque » normand pour renouveler le contrat social français

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    SECONDE PARTIE: « LE PRESENT » par Florian HURARD

    I / « La Normandie, une région niée et dévitalisée »

    II / « La Normandie, une région vouée à se retrouver »

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    TROISIEME PARTIE: « LE FUTUR » par Chloé HERZHAFT

    I / « La Normandie, un formidable terreau »

    II / « L’avenir en Normandie, mode d’emploi »

    Conclusion: une Normandie universelle

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  • CARTICIPE LNPN (sic!): La LNPN n’est pas morte! La preuve c’est qu’on en cause encore…

    Le fait de parler encore de quelque chose qui n’est plus ou qui n’est pas encore permet de se dire que ce dont on parle existe au moins dans nos paroles.

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    Certains ont encore la naïveté de croire que le ministère de la parole est aussi celui de la magie performative du discours (on est à quatre semaines du passage du Père Noël) alors que ce ministère de la parole est, hélas, plus sûrement entre les mains de décideurs cyniques qui masquent ainsi leur incapacité à décider puisqu’ils n’en ont pas clairement les moyens, à commencer par les moyens financiers.

    Le projet de Ligne Nouvelle Paris Normandie illustre à lui seul toutes les maladies présentes de la démocratie française:

    1) Un manque de démocratie tout simplement avec l’arrogance d’une maîtrise d’oeuvre ou d’ouvrage (celle des haut-fonctionnaires couplée à celle des ingénieurs) qui précède toujours dans la condescendance et le mépris la maîtrise d’usage des citoyens-habitants-acteurs- usagers: en 2011 il y a eu un débat public organisé par la Commission Nationale du Débat Public avec une présentation biaisée et mutilée du réel et des possibles (scénario C d’emblée mis sur la touche) qui n’a aucune valeur prescriptive. Dans des démocraties plus adultes, (dans le Nord de l’Europe) c’est l’exercice d’une maîtrise d’usage prescriptive (dans le cadre d’un débat public sérieux et profond) qui donne la feuille de route aux maîtrises d’oeuvre et d’ouvrage.

    2) L’autoritarisme des savants qui savent mieux que tout le monde fait qu’en France il est extrêmement difficile de penser autrement ou de penser des alternatives: ainsi le modèle ferroviaire français. Depuis plus de trente ans, plus de 30 milliards ont été dépensés pour développer parfois au mépris du réel un modèle technique extraordinaire consistant à concurrencer l’avion par la grande vitesse ferroviaire. Alors qu’il eut été plus judicieux de concurrencer sérieusement la voiture avec la grande vitesse ferroviaire de proximité pour desservir un réseau urbain régional: c’est le problème fondamental d’une originalité normande qui ne cadre pas avec le modèle autoritaire du jacobinisme technicien français. La question avait été posée dès les années 1990 par un certain… Laurent Fabius lors du premier projet de LNVS « Liaison Nouvelle Normandie Vallée de Seine » qui, pour des raisons évidentes de géographie, nécessitait de développer un prototype ferroviaire différent du modèle économique et technique dominant du TGV: les ingénieurs d’Alstom tout à leur développement d’un TGV à 350 km/h avaient dit NIET pour un train roulant à … 250km/h.

    3)L’arbitraire discrétionnaire de l’Etat central français dispose des projets comme des lignes de crédits pour les réaliser non pas seulement sur les critères objectifs des finances disponibles ou des recommandations démocratiquement débattues dans un débat public mais surtout selon ces fameux « arbitrages en haut lieu » où les considérations néo-féodales du clanisme partisan l’emportent plus sûrement sur toutes les autres: des conséquences de cette tare profonde qui affecte la République française aussi bien à  gauche qu’à droite, seul le prince-président élu au suffrage universel direct, en est juge, en son âme et conscience. C’est la Monarchie, pour le pire ou le meilleur…

    Chers amis lecteurs et chères amies lectrices de l’Etoile de Normandie, vous voilà prévenus avant que d’aller papillonner sur le site ci-dessous:

    http://carticipe.lnpn.fr/#