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Tous les articles par L'Etoile de Normandie

  • Dernière revue de presse normande de l’année 2016

    Toujours fidèle au poste, notre collaboratrice Poule d’Eau a tenu la revue de presse normande pour le compte de la rédaction de l’Etoile de Normandie ces derniers jours… Voici le résultat de ses glanes dans l’actualité régionale:

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    • On prépare le réveillon avec la gastronomie normande, évidemment…

    http://www.paris-normandie.fr/actualites/saint-pierre-du-vauvray–rencontre-avec-l-ancien-chef-etoile-henry-portier-CG7910765?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=1c209e29d9-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-1c209e29d9-137315997

    • Avec le cidre de glace aussi (il n’y a pas que le brouillard givrant dans les pages de Ouest France):

    http://www.ouest-france.fr/normandie/crouttes-61120/le-cidre-de-glace-de-la-galotiere-ne-laisse-pas-de-marbre-4703499

    • Par contre pour rejoindre votre réveillon, on évitera le train:

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/basse-normandie/greve-regionale-pas-train-entre-caen-alencon-samedi-dimanche-1163899.html

    http://www.normandie-actu.fr/greve-sncf-ligne-caen-alencon-tours-31-decembre-ter-previsions_248923/

    http://www.ouest-france.fr/normandie/argentan-61200/trop-de-monde-le-train-bloque-la-gare-d-argentan-4706753

    • De même, on évitera de réveillonner avec le sous-préfet d’Argentan:

    http://www.ouest-france.fr/normandie/argentan-61200/sous-prefecture-d-argentan-l-accueil-du-public-transfere-alencon-4711380

    • Quant à un réveillon scandinave au Groenland, c’était possible aux XI et XIIe siècles…

    http://www.europe1.fr/sciences/cest-un-refroidissement-climatique-qui-a-entraine-la-disparition-des-vikings-du-groenland-2938457

    • Le 500ème anniversaire de la fondation du Havre sera aussi une fête internationale:

    http://www.normandie-actu.fr/havre-destination-voyage-2017-colombie-washington-japon-figaro-tourisme-normandie_248927/

    • Dieppe: ils passeront le réveillon dehors:

    http://www.paris-normandie.fr/region/a-dieppe-les-migrants-expulses-une-nouvelle-fois-AH7900211?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=31f4155b3d-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-31f4155b3d-137315997

    • La plus méconnue des grandes abbayes normandes sort enfin de son sommeil:

    http://www.ouest-france.fr/normandie/saint-pierre-sur-dives-14170/cure-de-jouvence-pour-l-abbaye-de-saint-pierre-sur-dives-4710199

    • Confirmation du mépris jacobin pour l’enseignement des langues régionales à l’Education Nationale:

    http://www.lamanchelibre.fr/actualite-241523-langue-normande-au-college.html#.WGTr5hxvm6s.facebook

    • Pour le réveillon, dégustons nos huîtres normandes! (Et non pas des Marennes d’Oléron affinées en Normandie…):

    http://www.paris-normandie.fr/actualites/economie/l-antre-de-l-huitre-affinee-seduit-les-gastronomes-a-pourville-GX7891329?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=5b9865aaf0-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-5b9865aaf0-137315997

    http://www.lamanchelibre.fr/actualite-243581-dans-la-manche-libre-soir-une-premiere-en-france-un-distributeur-automatique-de-fruits-de-mer.html

    • Les vétérinaires normands résistent dans les déserts ruraux: il est vrai qu’il y a plus de bêtes que d’hommes intelligents dans certains terroirs…

    http://www.paris-normandie.fr/region/les-veterinaires-desertent-les-zones-rurales-la-normandie-resiste-XX7891356?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=5b9865aaf0-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-5b9865aaf0-137315997

    • Les querelles au sein d’un conseil municipal valent bien celles au sein d’un couple… Un conte de Maupassant à lire ci-après:

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/seine-maritime/pays-de-caux/fecamp/demission-serie-commune-seine-maritime-1162981.html

    • Les vrais Montois passent à la télé française… (Pour la TV brésilienne, on attend toujours la mise au point officielle du conseil régional de Normandie!)

    http://www.ouest-france.fr/normandie/avranches-50300/le-mont-saint-michel-les-francais-du-13-h-15-en-tournage-4708581

    • Massacre immobilier en perspective au coeur du centre ville de Caen: quand on assèche le marais, on ne prévient pas les grenouilles!

    http://www.ouest-france.fr/normandie/caen-14000/projet-republique-caen-le-parking-deja-desaffecte-4708803

    • Pour le réveillon, ne pas oublier les chocolats normands:

    http://www.ouest-france.fr/normandie/dans-l-eure-le-chocolat-cluizel-l-esprit-de-famille-4701473

    • Triste réveillon en perspective dans les services de l’hôpital public en Normandie:

    http://www.lamanchelibre.fr/actualite-244353-dans-hopital-du-calvados-elle-se-plaint-une-prise-en-charge-inadmissible.html

    • Le retour de la matière grise en Normandie?

    http://www.ouest-france.fr/normandie/vernon-une-ecole-d-ingenieurs-5-5-millions-d-euros-4701484

    • Promouvoir le savoir-raire normand: la matière grise normande a surtout des mains!

    http://www.normandie-actu.fr/premiere-normandie-caen-accueillera-2018-finales-nationales-olympiades-metiers_248403/

    • Faire de la bicyclette en regardant passer les navires sur la Seine:

    http://www.paris-normandie.fr/region/la-velo-route-voie-verte-longera-la-seine-aux-andelys-pc-MB7883943?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=79c6003d57-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-79c6003d57-137315997

    • Comment accéder au Pont Flaubert en voiture? Où il est désormais plus difficile de circuler sur les rives de la Seine que sur la Seine elle-même…

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/seine-maritime/metropole-rouen-normandie/rouen/liaison-a150-a13-enquete-publique-acces-sud-au-pont-flaubert-rouen-s-ouvrira-janvier-1155397.html

    • Il est plus que temps de revenir à une agriculture… normale en Normandie!

    http://www.normandie-actu.fr/dans-petit-village-normandie-extension-porcherie-cree-polemique_248532/

    http://www.ouest-france.fr/normandie/souleuvre-en-bocage-14350/souleuvre-en-bocage-la-recomposition-bocagere-prend-racine-4706695

    http://www.lamanchelibre.fr/actualite-243111-la-video-coup-de-poing-sur-suicide-des-agriculteurs-la-manche-aussi-touchee.html

    • Vers la fin des demi-échangeurs sur l’A13: le mépris féodal de la SAPN pour les usagers normands n’a jamais été un demi-mépris…

    http://www.normandie-actu.fr/normandie-nouvel-echangeur-entre-rouen-paris_248193/

    • L’industrie, le plus vivant et le plus contemporain de nos patrimoines normands:

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/basse-normandie/manche/sud-manche/filature-vendre-manche-1160655.html

    • La SNCF méprise ses usagers normands, pas la pluie!

    http://www.ouest-france.fr/normandie/saint-pierre-sur-dives-14170/saint-pierre-sur-dives-les-usagers-de-la-gare-n-ont-plus-de-toit-4707175

    • Le chômage baisse en Normandie plus vite qu’ailleurs en France car on y met plus qu’ailleurs les chômeurs en formation…

    http://www.tendanceouest.com/actualite-207853-normandie-la-courbe-du-chomage-continue-son-inversion.html

    • Au Havre, la solidarité s’organise pour être plus efficace:

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/seine-maritime/pays-de-caux/havre/au-havre-tirelires-sdf-au-comptoir-commerces-1161947.html

    • Confirmation: il y a bien des navires et du trafic dans le port de Cherbourg!

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/basse-normandie/manche/nord-cotentin/cherbourg-en-cotentin/2017-annee-record-port-cherbourg-1161959.html

    • Les vrais Normands sont avant tout des historiens:

    http://www.ouest-france.fr/normandie/aubry-le-panthou-61120/le-livre-les-panthou-dix-siecles-d-histoire-normande-paru-4705007

    • La flaconnerie de luxe normande domine le marché mondial et se montre, en conséquence, à Paris:

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/paris-nouveau-musee-du-parfum-expose-flacons-verrerie-verescence-mers-bains-1160741.html

    • Ouvrons la bibliothèque normande pour la nuit du réveillon et faire comme les Islandais:

    http://www.ouest-france.fr/normandie/hector-malot-ce-celebre-auteur-meconnu-4705020

    • Nous vivons une époque moderne: les salles polyvalentes c’est mieux que les églises surtout quand il s’agit de célébrer Noël!

    http://www.paris-normandie.fr/region/des-benevoles-decus-par-le-transfert-de-la-veillee-de-noel-du-gymnase-de-saint-jouin-bruneval-a-l-eglise-de-gonneville-la-mallet-KK7840194?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=7986f02fff-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-7986f02fff-137315997

    • Miracle dans le Perche: Sainte Ségolène a marché sur une route solaire…

    http://www.paris-normandie.fr/actualites/economie/segolene-royal–la-route-solaire-est-une-idee-de-genie-CK7840422?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=7986f02fff-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-7986f02fff-137315997

    • La solidarité normande à l’épreuve:

    http://www.paris-normandie.fr/region/pres-de-rouen-les-personnels-de-l-anider-denoncent-les-conditions-de-travail-degradees-YA7839661?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=7986f02fff-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-7986f02fff-137315997

    • Un vrai Normand candidat à la proue de l’esnèque normand:

    http://www.tendanceouest.com/actualite-207363-david-nicolas-maire-avranches-candidat-a-la-presidence-du-grand-sud-manche.html

    • Le bouchon du Mantois est difficile à faire sauter:

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/eure/evreux/ligne-nouvelle-paris-normandie-lnpn-objections-trace-mantes-evreux-1160401.html

    • La Normandie est une grande région maritime mais les Normands pensent que la mer est surtout en Bretagne:

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/etude-insee-littoral-normand-pourrait-etre-plus-dynamique-1159469.html

    • ENFIN!

    http://www.ouest-france.fr/normandie/deauville-14800/le-pole-metropolitain-de-l-estuaire-de-la-seine-verra-le-jour-en-2017-4699404

     
  • Ouest France attrape froid dans le Grand ouest du brouillard givrant…

    On savait qu’ils étaient un brin givrés dans la rédaction rennaise de Ouest-France… dès qu’il s’agit du Grand Ouest. Une preuve supplémentaire avec ce marron glacé sans aucun intérêt proposé par un bonhomme de neige pigiste à Ouest-France sauf pour ce qui concerne la géographie proposée: dans le brouillard givrant, l’Ouest est à l’Est ou l’inverse…

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    http://www.ouest-france.fr/meteo/meteo-flocons-brouillards-givrants-et-verglas-dans-l-ouest-4711208

    Météo. Flocons de neige, brouillards givrants et verglas dans l’Ouest

    Modifié le 30/12/2016 à 18:27 | Publié le 30/12/2016 à 10:57

    • Brouillards givrants et neige ce vendredi matin dans la région de Rennes, comme ici à Janzé. Brouillards givrants et neige ce vendredi matin dans la région de Rennes, comme ici à Janzé. | Philippe Renault / Ouest-France

    Cette fois, ça y est, l’hiver est là. Températures négatives, brouillards givrants, verglas et légers flocons de neige recouvrent les villes, les routes et les campagnes ce vendredi matin – et pas que dans l’Ouest : toute la moitié nord de la France est en vigilance jaune neige-verglas. Couvrez-vous, on part faire une petite balade en blanc.

    Pour voir où Philippe Renault se balade, c’est par là:

    http://www.ouest-france.fr/meteo/meteo-flocons-brouillards-givrants-et-verglas-dans-l-ouest-4711208

     
  • LA QUESTION REGIONALE EN FRANCE: Etat des lieux depuis la Normandie réunifiée…

    Au lieu d’apaiser la question régionale, la dernière réforme territoriale qui a labouré la géographie régionale française en dépit du bon sens tout en ne permettant pas une vraie clarification des compétences ni une vraie autonomie financière au profit des conseils régionaux, n’a fait que raviver cette question. Jamais depuis que l’on veuille bien parler sérieusement de l’idée de région dans ce vieux pays centralisé jacobin autoritaire, la confusion n’avait été aussi totale.

    La question régionale en France, ce n’est plus l’achèvement serein du grand chantier de la décentralisation commencé au lendemain de l’échec du référendum gaullien de 1969, c’est désormais une vaste foire, un bordel fumant et fumeux avec des élus locaux ne sachant plus comment lire l’avenir le plus immédiat face au retrait de l’Etat central qui a trop longtemps fait croire à tous les acteurs locaux que la décentralisation était le chantier d’une vraie régionalisation démocratisant une République trop arbitraire et autoritaire alors qu’il ne s’agissait surtout que d’une déconcentration, voire d’une externalisation à moyens constants sinon en baisse des politiques publiques de l’Etat vers les collectivités territoriales.

    La supercherie décentralisatrice avait, jusqu’à la dernière réforme, épargné la géographie: c’est désormais la géographie de la France elle-même qui est atteinte faute d’avoir eu le temps et les moyens techniques et intellectuels de penser la plus grande réforme territoriale depuis 1790: manifestement, l’idée régionale n’intéresse personne dans les cabinets et les salons parisiens… Un truc de ploucs et de bouseux qui ne saurait attirer l’attention et la curiosité intellectuelle d’élites politico-médiatiques parisiennes qui en savent plus long sur ce qui peut se passer à New York ou à San Francisco qu’à Châteauroux ou à Belley.

    Ils ont bien tort, c’est certain, tous ces « bullocrates » enfermés dans leur bulle d’ignorer le pays tel qu’il est, tel qu’il grogne aussi de plus en plus: la question régionale fait donc partie de ce réel qu’ils refusent de voir jusqu’à ce qu’une colère que personne ne saura voir venir depuis les beaux quartiers de Paris, vienne renverser les urnes…

    Dans ce triste paysage d’une idée régionale française englacée en son hiver (un grand brouillage givrant fait greloter la France depuis plusieurs jours…), il y a la belle exception normande où la question régionale ne se pose enfin plus et où l’on est, de plein pied, dans le projet politique régional au point que la Normandie, loin de tout romantisme régionaliste (partout ailleurs en échec) a la possibilité de devenir le laboratoire d’une idée régionale pratique, en action, pour proposer enfin des solutions collectives, démocratiques  et locales face à la grande défaillance de l’Etat central jacobin.

    Depuis notre Normandie réunifiée, l’Etoile de Normandie vous propose un petit tour d’horizon de la question régionale en France: Savoie, Alsace, Pays Basque, Bretagne et Corse, la question régionale va s’inviter dans les prochaines élections présidentielles et législatives…


     

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    1) SAVOIE: réunifier le mouvement régionaliste savoyard et unifier la Savoie pour exister davantage dans une nouvelle région trop grande…

    Un nouveau parti régionaliste savoyard vient d’être créé: « 100% Savoie » avec l’idée de rassembler de façon pragmatique tous les Savoyards intéressés par les problématiques de leur territoire. Il s’agit avant tout d’arrêter tout romantisme régionaliste sur l’autonomie savoyarde voire « savoisienne » pour se concentrer sur l’objectif le plus immédiat: obtenir la fusion des deux départements savoyards (73 et 74) en un seul pour peser plus fortement dans le nouveau machin régional « avernorhodalpin ». Les régionalistes savoyards comprennent enfin que le seul projet réaliste, à terme, est celui proposé par Hervé Gaymard, député LR de Chambéry et président du conseil départemental de Savoie qui milite pour une fusion départementale des deux « Savoie ». Une problématique que nous connaissons bien…

    Lire le dossier proposé par l’Essor savoyard (22/12/16 édition d’Annecy):

    30-12-2016 17;19;09

    30-12-2016 17;22;43

    30-12-2016 17;25;01

    30-12-2016 17;26;59

     


     2) ALSACE: relancer le projet de la collectivité territoriale unique après l’échec du référendum de 2013 et dans le cadre du nouveau machin « Grand Est » qui n’intéresse personne sauf son actuel président, l’alsacien Philippe Richert.

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    La fusion du grand machin « Est » entre une Champagne parisienne et une Alsace de plein pied avec l’Allemagne et une Lorraine isolée au centre est une aberration géographique totale qui ne saurait durer. La question alsacienne se pose d’autant plus vivement qu’elle a été créée de toute pièce par un Premier ministre et un ministre de l’Intérieur socialiste (MM. Valls et Cazeneuve) idéologiquement méfiants contre toute revendication régionaliste ayant une base territoriale: arguant de l’échec de la classe politique alsacienne dans sa tentative de créer une collectivité territoriale unique (les élus du Haut-Rhin craignant le monopole de la métropole strabourgeoise: ça nous rappelera quelque chose…), le gouvernement, dans le cadre de l’âpre débat sur la réforme territoriale de l’été 2014, s’est jeté sur l’Alsace pour la dépouiller de sa qualité régionale tout en obligeant Lorrains et Champenois à aller dans la lointaine Strasbourg.

    Les Alsaciens, à l’instar des Normands, étaient attachés à l’institution régionale pour permettre des projets utiles au territoire et n’étaient régionalistes que pour le patrimoine historique et culturel (promotion de la langue alsacienne). Le gouvernement a donc commis sur le régionalisme alsacien une grave erreur d’analyse car ce n’était pas, jusqu’à présent, un régionalisme politique. Désormais, par la volonté des Jacobins de Paris, il est en train de le devenir… S’il s’agissait de détruire toute idée régionale à l’Est de Paris tout en effrayant le public par les excès dont on ne sait quelle subversion régionaliste qui n’existe que dans les cerveaux les plus étroitement jacobins (par exemple: chez les élus départementalistes qui s’opposent à l’épanouissement des régions), on ne s’y serait pas pris autrement!

    Désormais, l’Alsace se retrouve dans la même situation que la Savoie: fusionner deux départements pour exister dans un grand machin néo-régional qui ne ressemble à rien et qui ne rassemble personne sauf son président de région… Seul point positif pour le moment: la stratégie de marketing territoriale lancée par la défunte région Alsace en 2013 est un vrai succès renforcé par la nécessité de s’affirmer et de s’unir davantage puisque la région Alsace n’existe plus depuis le 1er janvier 2016 faisant regretter à certains l’échec du référendum de 2013.

    http://www.marque-alsace.fr/

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    Les dernières nouvelles de la question alsacienne à lire ci-après (l’Alsace, édition du 6 novembre 2016):

    http://www.lalsace.fr/actualite/2016/11/06/la-question-alsacienne-va-t-elle-influencer-le-vote

    La « question alsacienne » va-t-elle influencer le vote ?

    Le député-maire de Molsheim, président de LR 67, Laurent Furst, a décidé d’interroger les candidats à la primaire de la droite et du centre sur leur vision de l’avenir de l’Alsace. Un sujet important lors du vote?

    Le 06/11/2016 05:00 par Yolande Baldeweck , actualisé le 07/11/2016 à 07:21 Vu 3568 fois
    À l’origine de la pétition « Rendez-nous l’Alsace » (14 169 signataires), Laurent Furst vient d’interpeller les candidats à la primaire de la droite et du centre pour connaître leur position. Vont-ils maintenir la réforme institutionnelle ? Les Juppé, Sarkozy, Fillon, Lemaire, Kosciusko-Morizet se sont tous montrés prudents, lors de leur passage dans la région. Laurent Furst, lui, se dit persuadé que les candidats vont répondre à son questionnaire. « Si 3 000 ou 4 000 des 14 000 signataires de la pétition votent aux primaires, cela peut jouer au niveau national » , explique le député-maire de Molsheim, soutien de Jean-François Copé.

    Il suffit d’une loi

    Prenant à rebrousse-poil certains de ses amis politiques, il juge que « rien ne sert à mettre ce débat sous le boisseau ». « Car il ressurgira à la présidentielle et aux législatives. On peut compter sur le Front national pour l’alimenter » , argumente Laurent Furst en mettant les candidats en garde : « Si les prochaines régionales se déroulent selon le même périmètre et le même scrutin, alors qu’on sera à mi-mandat, on aura du mal à garder le Grand Est » , pronostique-t-il. Et d’observer : « Il a eu la création du Grand Lyon en coupant en deux le département du Rhône, Paris va fusionner avec le département, la Corse aura une assemblée unique. À chaque fois, il a suffi d’une loi… »

    Le sujet est régulièrement abordé par les élus qu’il rencontre. Que 213 maires et 675 élus municipaux ont signé la pétition témoigne, à l’entendre, d’un intérêt certain. « C’est le moment ou jamais de questionner les candidats » , soutient également le député et président du conseil départemental 68, Eric Straumann, pour qui la fusion des départements – souvent évoquée – doit « s’accompagner du transfert de nouvelles compétences, y compris de l’État ».

    « Le statut de l’Alsace reste ancré dans l’esprit des gens. Des maires en parlent. La question se pose moins à Strasbourg où les gens se sentent partie prenante de l’Eurométropole. Mais il y a un bloc pour lequel la réforme n’est pas digérée » , observe Geoffroy Lebold, secrétaire départemental-adjoint de la fédération LR – et par ailleurs référent pour Nicolas Sarkozy. Il a davantage de « retours de militants tractant dans le nord de l’Alsace ».

    « L’autre soir, nous avons animé une réunion à Marckolsheim avec le maire, Frédéric Pfiegersdoerffer, et avec Fabienne Keller, pour Alain Juppé. À deux reprises, nous avons été questionnés sur l’Alsace » , confirme Brigitte Klinkert, vice-présidente du conseil départemental du Haut-Rhin. Souvent, elle est interpellée sur la grande région par des personnes qui l’identifient comme soutien du maire de Bordeaux.

    « S’ils n’ont pas d’affection pour le Grand Est, nos concitoyens ne réduisent fort heureusement pas l’Alsace à une question institutionnelle » , considère le député de Saverne/Sarre-Union Patrick Hetzel, membre de la garde rapprochée de François Fillon. « Les vrais questionnements portent sur l’emploi, le pouvoir d’achat, la sécurité et le terrorisme » , assure-t-il, en reconnaissant : « Certains de nos électeurs nous disent : construisez un vrai projet d’avenir pour l’Alsace, mettez-vous d’accord entre vous… »

    Patriotisme « France »

    « Les parlementaires feraient mieux d’élaborer un projet avec les grands élus, sans voix dissonante » , fait remarquer en écho le maire de Mulhouse, Jean Rottner, membre du bureau exécutif du Grand Est.Ilest proche de Nicolas Sarkozy qui prône, lui, le retour au conseiller territorial. Pour autant, Jean Rottner estime que « ce n’est pas le débat du moment ». « Avec une situation économique désastreuse et un président à 4 %, il faut chercher les responsabilités là où elles se trouvent. Je me bats pour Mulhouse et le Sud Alsace » , riposte-t-il.

    « L’ambiance générale est au patriotisme, à droite comme à gauche, tournée vers la question France » , souligne l’universitaire Philippe Breton, directeur éditorial de l’Observatoire de la vie politique en Alsace. Pour lui, « la question de l’identité régionale ne peut se poser que si l’autorité de l’État est assurée. Sinon elle n’aura pas d’écho… » À suivre.


     

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    3) PAYS BASQUE: le jacobinisme français montre son vrai visage au Pays basque. Le régionaliste basque ayant une sale réputation, le jacobin depuis son bureau parisien se lache… lâchement au point qu’on pourrait se demander si l’actuel et tout nouveau ministre de l’Intérieur d’un gouvernement finissant ne s’est pas cru bizuté au point de commettre un brutal et inutile excès de zèle contre des militants pacifistes qui avaient le malheur d’être aussi des régionalistes basques. Consternant!

    Lire ci-après, le compte-rendu proposé par le quotidien Libération (19/12/16, Emmanuel Fansten, Florian Bardou):

    http://www.liberation.fr/france/2016/12/19/controverse-apres-l-arrestation-des-artisans-de-la-paix-au-pays-basque_1536381

     Controverse après l’arrestation des «artisans de la paix» au Pays basque

    Des policiers du Raid et de la PJ sécurisent les lieux après une opération anti-terroriste visant une cache d'armes présumée de l'ETA, le 16 décembre 2016 à Louhossoa (Pyrénées-Orientales)

    Des policiers du Raid et de la PJ sécurisent les lieux après une opération anti-terroriste visant une cache d’armes présumée de l’ETA, le 16 décembre 2016 à Louhossoa (Pyrénées-Orientales) Photo IROZ GAIZKA. AFP

    Les cinq militants interpellés vendredi doivent répondre de chefs d’accusation à caractère terroriste. Or, pour des élus de tous bords, ils n’ont fait qu’organiser une opération de destruction d’armes d’ETA.

    C’est, selon le ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux, «un coup» porté à l’organisation séparatiste armée basque Euskadi ta Askatasuna (ETA). Transférés de Bayonne à Paris, les cinq militants pour la paix au Pays basque interpellés à Louhossoa (Pyrénées-Atlantiques) dans le cadre d’une opération policière franco-espagnole devraient être déférés ce mardi. Une enquête a été ouverte par le parquet antiterroriste.

    Que s’est-il passé ?

    Vendredi soir, il est 20 h 35 lorsque les hommes du Raid font irruption dans une maison de Louhossoa. A l’intérieur, les policiers mettent la main sur un arsenal impressionnant : 29 armes de poing, 9 fusils d’assaut, 12 pistolets mitrailleurs, 2 roquettes, des chargeurs, des détonateurs, des produits explosifs et 3 000 munitions. Les trois occupants sont aussitôt interpellés. Deux autres sont arrêtés vingt minutes plus tard, à proximité. Aussitôt placés en garde à vue et entendus à la PJ de Bayonne, tous expliquent avoir voulu «détruire» ces armes et médiatiser leur action pour «enclencher le processus de désarmement d’ETA». L’organisation a renoncé à la lutte armée depuis 2011. De nationalité française, ces cinq personnes sont issues de la gauche basque et connues pour leur engagement en faveur de la paix dans la région. Il s’agit de Jean-Noël Etcheverry, dit Txetx, militant non violent des mouvements écologistes Bizi !, Michel Berhocoirigoin, ancien président de la chambre d’agriculture alternative du Pays basque, Michel Bergouignan, viticulteur, ainsi que deux journalistes indépendants, Stéphane Etchegaray et Béatrice Haran-Molle, éditorialiste de l’hebdomadaire Médiabask, par ailleurs propriétaire de la maison. Contactée par Libération, Juliette Bergouignan, 64 ans, épouse de l’un des interpellés et militante du mouvement pour la paix Bake Bidea, affirme ne pas avoir «eu connaissance des détails de cette action». «Une chose est certaine : aucune de ces personnes n’a ou ne fait partie d’ETA et toutes ont œuvré pour la paix», assure-t-elle.

    Qu’est-il reproché aux militants basques ?

    Vendredi matin, quelques heures à peine avant le coup de filet, une enquête préliminaire a été ouverte pour «association de malfaiteurs» et «infraction sur la législation sur les armes et les explosifs en bande organisée», le tout en relation avec une entreprise terroriste. Mais cet épineux dossier, confié conjointement à la PJ de Bayonne, à la Sdat et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), est le fruit d’un long travail de renseignement. «Toute l’opération a été initiée et supervisée par les services antiterroristes espagnols», explique une source policière en France. Depuis, la plus grande confusion règne sur les détails de l’opération. Légalement, la possession d’armes reste un délit formel, quelle qu’en soit la cause. «Ils ont essayé de mettre en place un désarmement sans avoir pris les précautions nécessaires», expliquait lundi à Mediapart Raymond Kendall, ancien secrétaire général d’Interpol pour qui les interpellés «connaissaient bel et bien les risques qu’ils prenaient». Le débat devrait désormais tourner autour de la qualification terroriste des faits, aucun des mis en cause n’appartenant à ETA.

    Pourquoi ces arrestations sont-elles critiquées ?

    Depuis samedi, l’annonce des cinq arrestations suscite un tollé parmi les élus et la société civile basque, tous bords confondus. Fidèle de François Hollande, la sénatrice des Pyrénées-Atlantiques Frédérique Espagnac (PS) a tweeté son soutien aux militants «non violents», «engagés pour la paix». Dans un communiqué, les eurodéputés écologistes Pascal Durand et José Bové, ainsi que Yannick Jadot, candidat à la présidentielle, exigent une «libération immédiate». Une demande reprise dans une pétition en ligne sous le hashtag #Artisansdelapaix, signée lundi soir par 14 000 personnes et portée par la Confédération paysanne.

    Très remonté, le maire centriste de Bayonne, Jean-René Etchegaray, fustige pour sa part le «cynisme» de cette opération policière, «une erreur» selon lui. Samedi, lors d’une manifestation de soutien aux «artisans de la paix» qui a réuni 4 000 personnes selon les organisateurs, l’édile UDI était en première ligne, aux côtés des députées socialistes et du vice-président LR du département. «Cela fait cinq ans qu’on attend encore une réaction de l’Etat pour enclencher le processus de paix. Si sa réaction, c’est d’envoyer la police, c’est pour nous incompréhensible, dénonce le maire de Bayonne. Pour le démantèlement des armes détenues par ETA, l’intervention de l’Etat est nécessaire. Or, l’Etat espagnol et l’Etat français restent sourds à ces demandes de remise des armes d’ETA dont l’engagement pour le processus de paix est sincère depuis cinq ans.» Pour Jon Palais, de l’association Bizi !, «on se retrouve dans une situation absurde dans laquelle une organisation qui veut rendre les armes ne peut pas le faire.» En France, ETA reste cependant dans le collimateur de la justice puisque 9 enquêtes préliminaires et 21 informations judiciaires sont en cours dans le contentieux basque.


     

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    4) BRETAGNE: le constat est rude pour nos amis régionalistes bretons. La Bretagne n’est toujours pas réunifiée et les grands barons bretons du parti socialiste, pourtant si habiles pour faire bénéficier depuis Paris toutes sortes d’avantages au profit des Bretons, se sont montrés incapables de s’unir pour obtenir la plus élémentaire des revendications régionalistes bretonnes à l’occasion de la dernière réforme territoriale, à savoir, recouvrer l’unité de la Bretagne en faisant coïncider la géographie administrative et politique contemporaine avec la géo-histoire, privilège qui n’a été accordé qu’à la… Normandie voisine! 

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    http://lepeuplebreton.bzh/2015/07/02/reunification-de-la-bretagne-plusieurs-villes-affichent-leur-engagement/

    Le rouennais François Hollande a bien essayé de convaincre MM. Le Drian et Auxiette de faire l’unité bretonne dans le cadre d’une grande région Loire-Bretagne, mais le breton Le Drian, fidèle à ses convictions régionalistes bretonnes (et on ne saurait que l’approuver sur ce point) a refusé jusqu’au dernier moment le principe de cette fusion dont ne voulait pas non plus le ligérien Auxiette. La question a donc été figée et la Bretagne est passée à côté de la réforme territoriale. Il est vrai que pour résoudre la question bretonne, il faudrait descendre à l’échelle départementale en renforçant le droit d’option régional pour un département après consultation des populations concernées par référendum: le référendum récent organisé en Loire Atlantique sur l’afffaire de l’aréoport de Notre Dame des Landes montre que c’est possible même si le résultat n’en fut pas très concluant (abstention).

    Un référendum sur la réunification de la Bretagne reste la principale revendication de nos amis de l’Union Démocratique Bretonne (UDB):

    http://www.presseocean.fr/actualite/politique-ludb-veut-son-referendum-sur-la-reunification-de-la-bretagne-16-02-2016-184576

    Il reste que si l’actuelle carte régionale devait être retouchée et elle le sera forcément tant cette dernière est mauvaise, elle ne pourrait l’être que par l’exercice de ce droit d’option régional qui reste à accorder pleinement aux départements. Il faut savoir qu’en 2014, lors du débat parlementaire sur la nouvelle carte régionale, ce droit d’option avait été renforcé par les sénateurs mais qu’il a été retoqué en lecture finale à l’Assemblée Nationale où la majorité gouvernementale socialiste n’y a vu qu’une dangereuse boîte de Pandore à refermer au plus vite! Sera-t-elle réouverte par le maire de Carhaix, Christian Troadec qui a décidé de se présenter aux prochaines élections présidentielles pour que la question régionale puisse enfin exister dans le débat politique national?

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    http://christiantroadec2017.fr/

    Lire ci-après l’exposé du breton Christian Troadec sur la question régionale en France qu’un honnête régionaliste normand ne pourra qu’approuver:

    http://christiantroadec2017.fr/les-identites-regionales/

    Je suis le candidat des identités régionales

    Il y a dans ces identités une vitalité, un potentiel de créativité, une envie d’initiative, un besoin fort d’être soi-même, qu’il suffit de leur donner des droits nouveaux et légitimes pour libérer une énergie qui contribuerait à une nouvelle respiration de la France.

    La diversité culturelle, thème de jolis discours n’est pas une réalité en France. Mon action consistera à rétablir une justice, là où la diversité ne s’exerce pas en raison de choix politiques partiaux.

    La France est probablement le pays le plus centralisé d’Europe. Tout se décide à Paris. C’est encore plus vrai pour les politiques culturelles, où 66 % du budget du ministère de la culture (hors audiovisuel) sont dépensés en Île-de-France !

    L’exemple flagrant est celui de l’audiovisuel public : France Télévision et Radio France sont de véritables empires audiovisuels gérés de Paris et souvent pour Paris. Seule une maigre partie de la contribution à l’audiovisuel public payée par les   régions revient aux régions. Il n’existe pas aujourd’hui de chaîne de télévision ou de radio à vocation « régionale ». Quelques « décrochages » sur France 3, les stations de radios locales de Radio France, mais rien de cohérent. Un cas tristement unique en Europe !

    Le statut des langues de France dépend du bon vouloir d’un Etat et parlement excessivement centralisateurs. Après un long enterrement de la ratification par la France de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires – commencé sous Chirac, poursuivi par ses successeurs et confirmé par le Sénat en 2015 – il est grand temps que les régions prennent le pouvoir pour gérer des questions qu’elles seules sont à même d’administrer et qui pourrait leur être confiées par dévolution. De vrais sujets peuvent être cités en exemple : en Alsace, Bretagne, Catalogne, Corse, Occitanie, Pays Basque, la gestion des écoles associatives et immersives bilingues ; en Corse, la coofficialisation de la langue demandée par l’Assemblée de Corse ; dans les régions qui en expriment le besoin, la création de pôles audiovisuels et la régionalisation d’une partie du produit de la taxe de la redevance en raison du service rendu aux territoires.

    Nos régions doivent être en mesure de mettre en place la politique culturelle qui leur convient sans devoir en référer à chaque fois au préfet de région, représentant de l’État qui doit valider presque tous les choix que font celles-ci. Il faut un transfert de toutes les compétences culturelles et des moyens d’accompagnement à leur juste mesure.

    Sur ces bases, nous construirons une nouvelle politique de décentralisation en transférant aux Conseils régionaux les budgets nécessaires pour assumer leurs responsabilités auprès des populations.

    Nous proposerons une loi-cadre afin de reconnaître dans leurs droits les communautés régionales, et inciter les initiatives institutionnelles et associatives pour qu’elles agissent en faveur du développement de nos langues et cultures.

    Ainsi, nous conduirons la France à réparer une injustice et lui permettrons de rejoindre le concert des démocraties européennes.


     

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    5) CORSE: pacification de l’île avant 2018 et le futur statut de collectivité territoriale unique d’Outre mer. Peut-être qu’enfin, en Corse, la question régionale va pouvoir trouver le début du commencement d’une solution. Après la Normandie, la plus évidente et la plus ancienne région-province de France, la Corse, la plus régionaliste de nos régions: deux régions symboles à chaque bout du spectre du régionalisme français qui pourraient devenir les exemples démontrant enfin que la culture centraliste et autoritaire française a assimilé l’idée régionale…

    Lire ci-après, les explications officielles et exhaustives du projet institutionnel corse proposées non pas par on ne sait quel site internet régionaliste corse mais par le site officiel « vie publique » géré par le… Ministère de l’Intérieur: à croire qu’il faille poser effectivement des bombes pour que l’état jacobin français prenne un régionaliste au sérieux…

    Vie publique - au coeur du débat public

    http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/collectivites-territoriales/categories-collectivites-territoriales/quel-est-statut-corse.html

    La Corse, souvent assimilée à une région, est une collectivité territoriale à statut particulier, au sens de l’article 72 al. 1er de la Constitution. Jusqu’à la création, en 2014, de la métropole de Lyon – qui partage avec elle aujourd’hui ce statut – , la Corse était la seule collectivité territoriale appartenant à cette catégorie.

    À compter du 1er janvier 2018, la « collectivité de Corse » (et non plus « collectivité territoriale de Corse ») deviendra une collectivité à statut particulier en lieu et place de la collectivité territoriale de Corse et des départements de Corse du Sud et de Haute-Corse.

    Un statut spécifique depuis longtemps

    Alors que la Corse a longtemps été un département comme les autres, la politique de régionalisation et l’impossibilité de constituer des régions métropolitaines ne comprenant qu’un seul département ont conduit à la création des deux départements de Corse du Sud et de Haute-Corse par la loi du 15 mai 1975.

    Les revendications locales vers plus d’autonomie ou en faveur de l’indépendance ont avivé le souhait de doter la Corse d’un statut spécifique. C’est dans ce sens qu’elle est devenue une région métropolitaine avant les autres par la loi du 2 mars 1982 portant statut particulier de la région Corse, complétée par la loi du 30 juillet 1982 relative aux compétences. Ces lois prévoyaient que l’organisation de cette région tient compte de ses spécificités résultant de sa géographie et de son histoire.

    La Corse était ainsi dotée d’une Assemblée de Corse et de compétences assez étendues. Ce statut régional anticipé a perdu de son originalité avec la fixation des règles de fonctionnement des autres régions métropolitaines (loi du 6 janvier 1986).

    De ce fait, des revendications nouvelles ont vu le jour, s’appuyant sur les exemples de régions insulaires d’autres pays d’Europe qui bénéficient d’un statut d’autonomie (Sardaigne, Sicile, Baléares, Canaries et Madère). Elles ont abouti avec la promulgation de la loi du 13 mai 1991 portant statut de la collectivité territoriale de Corse qui fait de la Corse une collectivité territoriale à statut particulier. Si celle-ci n’est donc plus une véritable région, elle est malgré tout régie, dans tous les cas où n’existe aucune disposition spécifique, par le droit applicable aux régions.

    Toutefois, de manière originale pour une collectivité décentralisée française, elle connaît un mécanisme de responsabilité politique de l’exécutif devant l’Assemblée de Corse, celle-ci pouvant en effet voter une motion de défiance (un peu sur le modèle du système parlementaire allemand).

    La loi du 22 janvier 2002 relative à la Corse lui a donné des compétences nouvelles, mais n’en a pas modifié le statut.

    La collectivité de Corse

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 comporte plusieurs dispositions relatives à la Corse (art. 30 et s. de la loi NOTRe) : désormais elle n’est plus qualifiée de « collectivité territoriale », mais de « collectivité de Corse » ; celle-ci constitue, à compter du 1er janvier 2018, une collectivité à statut particulier au sens de l’article 72 de la Constitution, en lieu et place de la collectivité territoriale de Corse et des départements de Corse-du-Sud et de Haute-Corse.

    Elle s’administre librement, dans les conditions fixées par la loi et par l’ensemble des autres dispositions législatives non contraires relatives aux départements et aux régions.

    En outre, compte tenu de cette création, la loi procède à la définition des règles de fonctionnement des institutions de cette collectivité, notamment :

    • modalités des transferts des biens,
    • droits et obligations des trois anciennes collectivités ;
    • création d’une conférence de coordination des collectivités territoriales en Corse réunissant des membres du conseil exécutif de Corse, le président de l’Assemblée de Corse, les présidents des communautés d’agglomération, les maires des communes de 30 000 habitants ou plus, un représentant des collectivités territoriales et groupements de collectivités des territoires de montagne, huit représentants élus des présidents des communautés de communes et huit représentants élus des maires des communes de moins de 30 000 habitants ;
    • élargissement des pouvoirs du président du Conseil exécutif de Corse ;
    • retour au sein de l’Assemblée de Corse des membres de l’exécutif en cas de démission collective ou de vote d’une motion de défiance ;
    • modalités du contrôle de la légalité des actes adoptés par les autorités corses ;
    • compétences des autorités corses…
     
  • Il ya 950 ans: Guillaume le Conquérant couronné ROI d’ANGLETERRE, le 25 décembre 1066

    L’événement est passé totalement inaperçu en France voire en Normandie et cela ne nous surprendra pas car la geste de Guillaume Le Conquérant n’est pas dans la culture scolaire française. Du côté anglais, cet anniversaire a été commémoré dans une certaine discrétion elle aussi car cet événement fondateur est douloureusement paradoxal: à l’occasion d’un Noël de fer, de feu et de sang, le couronnement du duc normand c’était aussi la naissance d’une nouvelle civilisation dont les effets durent jusqu’à aujourd’hui. Sauf que la puissante civilisation anglo-normande qui a forgé l’Angleterre moderne dont nos voisins et cousins anglais sont si fiers (puisque l’Angleterre a dominé le monde de 1815 à 1914 en créant le cadre idéologique de la mondialisation contemporaine) s’est installée sur la table rase des élites anglo-saxonnes.

    Coronation of William the Conqueror as king of England, on 25 December 1066. The ceremony was held at Westminster church, the original church on the site of what is now Westminster Abbey.:

    La scène du couronnement de Guillaume dans l’abbaye de Westiminster reconstituée dans l’esthétique de la célèbre broderie de Bayeux  de la fin du XIe siècle et dont on sait qu’il nous manque la fin…

    Quelques semaines après la tragique défaite d’Harold Godwinson sur la colline ensanglantée d’Hastings, dans un climat de fièvre obsidionale voire de fin du monde ou de fin d’un monde, le duc Guillaume de Normandie qui avait été dûment désigné par le roi Edouard le Confesseur pour être son successeur, devenait roi d’Angleterre le jour de Noël 1066 sous les voûtes de l’abbatiale de Westminster près de Londres par acclamation de la foule présente dans le sanctuaire. Or c’est en entendant cette clameur venant de l’intérieur de l’édifice que la garde normande protégeant le monastère à l’extérieur et craignant un coup de force des derniers partisans du roi défunt et parjure, s’alarma inutilement et mit le feu au village jouxtant l’abbaye pour l’isoler complètement.

    C’est dans la douleur que fut enfantée l’Angleterre normande qui allait ainsi devenir quelques siècles plus tard, l’état nation le plus puissant du monde…

    Pour prendre connaissance des circonstances précises de cette journée historique du 25 décembre 1066, en français:

    http://www.histoirenormande.fr/noel-1066-guillaume-est-couronne-roi

    Voir aussi l’article proposé par la Manche Libre:

    http://www.lamanchelibre.fr/actualite-242993-normandie-le-25-decembre-1066-guillaume-etait-couronne-roi-angleterre.html

     Normandie : le 25 décembre 1066, Guillaume était couronné roi d’Angleterre

    Normandie : le 25 décembre 1066, Guillaume était couronné roi d'Angleterre

    Revivez l’épopée de Guillaume le Conquérant avec « La cathédrale de Guillaume ».

    – CB-OT-Bayeux-Intercom

    Le 25 décembre 2016

    Ce dimanche 25 décembre 2016 est le 950e anniversaire du couronnement de Guillaume le Conquérant comme roi d’Angleterre. L’occasion de revenir sur le parcours de ce Normand hors norme.

    Le 25 décembre 1066, Guillaume le Conquérant touchait au but, et devenait roi d’Angleterre, après avoir vaincu Harold à Hastings le 14 octobre de la même année. Ce dimanche 25 décembre 2016, nous fêtons donc les 950 ans de ce couronnement.

    Une date bien choisie

    La date de Noël n’est pas choisie au hasard pour le Normand : il s’agit, par cet acte, de marquer son appartenance au christianisme. Un choix qui n’allait pas de soit pour Guillaume, descendant de Vikings qui étaient tout sauf chrétiens.

    La couronne brille de mille feux

    Le jour du couronnement, raconte un témoin de l’époque, il reçoit la « couronne d’or ornée de pierres rayonnantes, brille de toutes parts d’une vive lumière« ,  « semblable au firmament, qui, les nuages dissipés, étincelle du feu des étoiles.« 

    Une figue marquante de l’histoire

    Guillaume le Conquérant est une des figures les plus marquantes de l’histoire normande, française, anglaise et européenne : sa conquête a changé l’histoire du continent.
    Fin stratège, bon gestionnaire de son royaume, combattant hors-pair, de haute stature, il n’a pas fini de faire parler de lui, près de mille ans après ses exploits.

    Revivez l’épopée de Guillaume

    Dans le cadre du 950e anniversaire de la bataille d’Hastings et du couronnement de Guillaume le Conquérant en Angleterre, l’Office de tourisme de Bayeux crée l’événement avec « La Cathédrale de Guillaume ». Une mise en lumière de la Tapisserie dans son écrin d’origine.

    Pratique. Gratuit. Dernières séances le mercredi 28, le samedi 30 et le dimanche 31 décembre 2016, à 18 h, 18 h 30, 19 h, 19 h 30 et 20 h. Tél. 02 31 51 28 28.

    A LIRE AUSSI.

    25 décembre : sacre de Guillaume

    Commentaire de Florestan:

    La ville de Bayeux aurait pu prétendre au titre de « capitale culturelle » de la Normandie pour l’année 2016 qui s’achève…


     

     Voir enfin et surtout en anglais:

    http://www.westminster-abbey.org/our-history/royals/william-the-conqueror

    la

    Depuis le sacre de Guillaume Premier d’Angleterre, il y eut 38 cérémonies de couronnement royal sous les voûtes de l’abbatiale de Westminster. La dernière cérémonie eut lieu  le 2 juin 1953 et elle fut l’occasion de la première retransmission télévisée internationale.

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    http://www.telegraph.co.uk/news/picturegalleries/royalty/8154128/Royal-wedding-Westminster-Abbeys-historic-moments.html?image=2

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    L’abbatiale de Westminster actuelle a été entièrement reconstruite en style ogival « français » à partir de 1245 sur ordre d’Henri III sur les fondations de l’abbatiale normande.

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    Le choeur de l’abbatiale où depuis la suppression des moines bénédictins par le roi Henri VIII est chanté un office quotidien par une maîtrise dirigé par un maître de chapelle. L’abbatiale de Westminster est donc le coeur vivant des plus anciennes traditions anglaises et elle fait office de panthéon national en accueillant en ses murs monuments et tombes des célébrités britanniques.

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  • Rédaction de l’Etoile de NORMANDIE: VACANCES de NOEL du 23 au 30 décembre 2016

    La rédaction de l’Etoile de Normandie va prendre quelques jours de vacances bien méritées à l’occasion de la fête de Noël: il n’y aura donc pas de nouveaux billets sur l’actualité normande du 23 au 30 décembre 2016 proposés par Florestan, votre serviteur, au titre du collectif BEN. Cependant, la modération sera assurée comme d’habitude par Dominique ou Michel: n’hésitez pas donc à commenter le site! De son côté, Marie-Noëlle, alias « Poule d’eau » continuera à faire la revue de presse normande pour que ne soyons pas pris au dépourvu à notre retour…

    Néanmoins, si l’actualité normande le nécessitait vous pouvez toujours laisser un message ou une pièce jointe à l’adresse mail de la rédaction de l’Etoile de Normandie:

    bienvenorm@yahoo.fr

    On vous rappelle quelques prochains rendez-vous normands importants:

    • Dimanche 25 décembre 2016: cérémonie commérative du 950ème anniversaire du couronnement de Guillaume Le Conquérant en tant que roi d’Angleterre à Londres en l’abbaye de Westminster.
    • Mardi 10 janvier 2017, jour de la Saint Guillaume, accueil de l’écrivain et publiciste Alexandre JARDIN dans le cadre de notre séminaire « Normandie » de l’Université Populaire de Caen. Auditorium du Musée des Beaux arts, enceinte du château ducal. 18/20h00.
    • Vendredi 13 janvier 2017 (la date est-elle bien choisie?): conférence de presse commune d’Hervé Morin et de Valérie Pécresse sur l’avenir de l’AXE SEINE.

    D’ici là, la rédaction de l’Etoile de Normandie vous souhaite de très chaleureuses fêtes de Noël et une bonne fin d’année 2016 avec vos familles, vos amis, vos proches.

    En 2017, comme vous le savez, ça va … valser! La preuve:

    Vidéo. Manuel Valls enfariné à Strasbourg

    Un mot pour finir… Et ce n’est pas glorieux pour les Normands et la Normandie:

    La Normandie serait la région de France où les personnes âgées restent le plus souvent seules lors des fêtes de fin d’année. D’une manière générale, les Normands sont lucides (voire trop) sur l’appauvrissement symbolique des ces « fêtes » de fin d’année. Reflet d’un certain défaitisme, d’une inquiétude ou d’une résignation, voire d’un nihilisme vécus quotidien. Il y a l’éparpillement des familles aussi. Des jeunes et des enfants qui vivent loin de la Normandie où sont restés les parents retraités et les grands parents. Il ne faut pas oublier nos aînés normands. Il a fait très froid en 2016 et pas sûr que la météo sociale et politique en 2017 soit plus clémente…

    Lire l’article, très pertinent, ci-dessous proposé par Normandie Actu:

    http://www.normandie-actu.fr/noel-personnes-agees-normandie-plus-isolees-france_247451/

    À Noël, les personnes âgées de Normandie sont les plus isolées de France

    D’après une étude de Retraite Plus, en Normandie, 25% des résidents de maisons de retraite passeront Noël dans la plus grande solitude. 1/4 des résidents ne reçoit aucune visite.

    Mise à jour : 16/12/2016 à 19:50 par Solène Bertrand

    25% des résidents de maisons de retraite de Normandie passeront Noël isolés. (Photo : Fotolia)

    25% des résidents de maisons de retraite de Normandie passeront Noël isolés. (Photo : Fotolia)

    Noël, une période où la solitude se fait cruellement sentir, notamment chez les personnages âgées demeurant dans des Ehpad (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Retraite Plus, organisme d’orientation en maison de retraite, publie une étude sur le taux d’isolement des résidents de maisons de retraite à Noël.

    La Normandie arrive en tête, classée dans le Flop 3 des régions où les aînés sont les plus isolés. 1/4 des résidents normands ne recevra aucune visite pour les fêtes.

    Taux de résidents en maison de retraite qui restent seuls à Noël par région (Source : Retraite Plus)

    Taux de résidents en maison de retraite qui restent seuls à Noël par région (Source : Retraite Plus)

    > LIRE AUSSI : Un Français sur dix vit dans la solitude. Au Havre, une association rompt l’isolement

    La Normandie dans le Flop 3

    En France, cinq millions de personnes et parmi elles, une personne âgée sur quatre, souffrent de solitude, selon l’étude réalisée par le Credoc pour la Fondation de France. Ce sentiment de solitude ou d’isolement est accru au moment des fêtes de fin d’année, si la famille est absente ou si le lien familial fait défaut. Le taux de résidents en Ehpad qui restent seuls à Noël est variable selon les régions.

    D’après l’étude de Retraite Plus, la Normandie est la plus mauvaise élève. Avec 25% des résidents en maison de retraite qui resteront seuls à Noël, elle caracole en tête du Flop 3 des régions où les aînés sont les plus délaissés. Les personnes concernées par cette solitude manquent généralement d’autonomie et de moyens, n’ont pas d’enfants ou leur famille est éloignée géographiquement.

    (Source : infographie Retraite Plus)

    Top 3 des régions les moins solidaires de leurs aînés. (Source : infographie Retraite Plus)

    Dans le Top 3 des régions les plus solidaires figurent au contraire les Hauts-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, et la région PACA.

    (Source : Retraite Plus)

    Top 3 des régions les plus solidaires. (Source : infographie Retraite Plus)

    > LIRE AUSSI : Carte. La Normandie, pas très généreuse avec ses associations

    Seuls 13% des résidents normands fêteront Noël en famille

    Toujours selon cette étude, seuls 13% des résidents de maisons de retraite en Normandie fêteront Noël chez leurs proches. 62% recevront de la visite, mais 25% resteront seuls.

    Seule chaleur humaine pour ces personnes esseulées, celle des personnels encadrants qui les accompagneront au cours de cette douloureuse période.

    Noël, fête de la solitude pour 25% des résidents d'Ehpad en Normandie. (Source : Retraite plus)

    Noël, fête de la solitude pour 25% des résidents d’Ehpad en Normandie. (Source : Retraite plus) En France, 19% des résidents de maisons de retraite passent Noël seuls dans leur établissement. (Source : Retraite Plus)

    En France, 19% des résidents de maisons de retraite passent Noël seuls dans leur établissement. (Source : Retraite Plus)

    Solène Bertrand


    Commentaire de Florestan:

    Ne pas oublier nos aînés et ne pas oublier enfin que la Normandie demeure l’un de nos rares sujets de réjouissance collective sinon le seul dans les temps plutôt sombres qui s’annoncent.

     
  • AVRANCHES 22/12/2016: 1ère conférence de la BAIE du MT ST MICHEL. Les Bretons vont-ils enfin respecter les Normands?

    A Avranches, en Normandie (et non pas en Bretagne) s’est tenue la première conférence de la Baie du Mont Saint Michel qui va devenir l’instance de discussion et de décision pour l’ensemble des collectivités terrritoriales concernées par le littoral de la baie du Mont Saint Michel qui va du cap Lihou, Granville en Normandie au Nord-Est à la pointe du Grouin, Cancale en Bretagne à l’Ouest. Au premier chef, deux régions sont évidemment concernées: la Normandie à l’Est et la Bretagne à l’Ouest.

    Dans le cadre de cette conférence vont être discutés les projets d’aménagement et de valorisation du patrimoine environnemental de la baie à l’échelle pertinente: Ségolène Royal a compris le message de l’UNESCO qui avait menacé il y a deux ans de retirer son précieux label au site si étaient confirmés les projets d’éoliennes terrestres prévus sur les « montjoyes », c’est à dire, les belvédères à partir desquels les pélerins autrefois pouvaient voir enfin le Mont au loin. Autre impératif: assurer la qualité de l’eau dans la baie en maîtrisant les pollutions agricoles et assurer le maintien de l’authenticité et la qualité des paysages en évitant le mitage pavillonnaire et l’accroissement des zones commerciales aux entrées des villes.

    Une évidence: la géographie impose la coopération entre la Normandie et la Bretagne.

    Une autre évidence: le Mont Saint Michel est géographiquement et historiquement situé en Normandie, dans l’ancien diocèse d’Avranches, province ecclésiastique de Rouen et dans le département de la Manche. La baie du Mont Saint Michel est bretonne à l’Ouest, de Saint Georges de Gréhaignes au pied du massif de Saint Brelade jusqu’à la pointe du Grouin sur la commune de Cancale: c’est la plus grande partie de la baie plus dominée d’ailleurs par le Mont Dol situé dans les terres que par le Mont St Michel, situé à l’extrémité Est dans la partie normande de la Baie que l’on nomme d’ailleurs, la « petite baie » par oppostion à la « grande baie » qui correspond à la partie bretonne.

    VRAIE GEOGRAPHIE DE LA BAIE DU MONT SAINT MICHEL:

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    A l’Est du gros trait rose: la Normandie. A l’Ouest: la Bretagne. La coopération est évidente, la géographie de la baie du Mont Saint Michel est bel et bien partagée entre les deux régions. Mais pourqu’il y ait coopération il faudrait respect entre les deux partenaires. Visiblement, ce n’est pas le cas:

    FAUSSE GEOGRAPHIE TOURISTIQUE BRETONNE VISIBLE SUR UN SITE

    OFFICIEL BRETON:

    http://www.tourismebretagne.com/decouvrir-les-destinations/saint-malo-baie-du-mont-saint-michel

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    Les Bretons fâchés avec la vraie géographie pourvu que ça les arrange…

    Extrait de la propagande:

    « Le Couesnon, dans sa folie, mit le Mont Saint-Michel en Normandie » mais cela n’empêche pas la baie d’être en Bretagne. Ce site exceptionnel à la porte nord de la région est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Plusieurs phénomènes admirables sont ainsi reconnus : un paysage maritime magnifique, des marées détenant le record de France avec 14 m d’amplitude, un patchwork de polders, des alignements mytilicoles, un joyau architectural mythique se reflétant sur l’immensité iodée.


     

    Bien entendu, devant le Mont Saint Michel lui-même, les deux rives du Couesnon aujourd’hui canalisé sont normandes: autant le panneau routier annonçant l’entrée en Bretagne est bien à sa place loin sur la rive gauche du Couesnon (à la hauteur de St Georges de Gréhaignes) autant le nouveau panneau « région Normandie » est-il mal situé, en retrait symbolique immédiatement sur la rive droite du Couesnon juste après le pont routier qui le franchit…

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    Le panneau breton est situé au bon endroit: rien à redire!

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    Le nouveau panneau « région Normandie » est situé sur la rive droite du Couesnon, juste après le pont routier alors que l’automobiliste roule depuis plus de trois kilomètres déjà en Normandie, dans le département de la Manche. On se demande qui travaille à la DIRNO dans le coin… C’est tout simplement mesquin!


     

    De cette première réunion de la conférence de la baie du Mont Saint Michel installée par la préfète de Normandie, Nicole Klein, David Nicolas, le maire d’Avranches, en tant que puissance invitante nous propose le petit compte rendu suivant:

    https://www.facebook.com/david.nicolas.58511?fref=ts

    Ce matin, la première Conférence de la Baie s’est tenue à la salle Victor Hugo d’Avranches, sous la présidence de madame Klein, préfète de la région Normandie. Ce fut un moment fondateur et essentiel pour l’avenir du pays du Mont-Saint-Michel.

    Le travail de l’InterScot mené par Erick Goupil, Jean-Pierre Carnet, Pierre-Yves Mahieu et Louis Thébault a été souligné. Les collectivités bretonnes et normandes ont affiché une réelle volonté de concourir à la protection et à la valorisation de toute la Baie classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979.

    Ensuite, en début d’après-midi, j’ai proposé la visite du Scriptorial d’Avranches à la Préfète de Région, ainsi qu’aux sous-préfets de Saint-Malo et d’Avranches. Cet équipement est un atout pour notre territoire et je remercie une nouvelle fois les équipes de ce musée qui font vivre notre patrimoine !

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    Lire aussi le compte-rendu plus complet proposé par La Manche Libre commenté par nos soins:

    http://www.lamanchelibre.fr/actualite-242631-manche-une-conference-pour-gerer-les-interets-de-la-baie-du-mont-saint-michel.html

    Manche : une conférence pour gérer les intérêts de la baie du Mont-Saint-Michel

    Manche : une conférence pour gérer les intérêts de la baie du Mont-Saint-Michel

    La conférence de la baie s’attachera à gérer les intérêts environnementaux et touristiques de la baie du Mont-Saint-Michel de Saint-Malo à Granville.

    Le 22 décembre 2016 à 16:00

    Jeudi 22 décembre, Avranches (Manche) a accueilli la conférence de la baie, première réunion du nom, qui réunit les élus et les acteurs économiques de la baie du Mont-Saint-Michel de Granville à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). Cette conférence s’occupera des intérêts environnementaux et économiques de la région. Quant à la gestion des ouvrages issus des grands travaux du Mont-Saint-Michel, elle sera tranchée dans un rapport qui sera rendu public au mois de janvier 2017.

    Sous la présidence de Nicole Klein, préfète de la Région Normandie, s’est tenue jeudi 22 décembre à Avranches (Manche) la première conférence de la baie. Pour les élus et les acteurs économiques de la baie, bretonne et normande, du Mont-Saint-Michel, elle doit être un lieu de « co-construction » pour une meilleure gestion des éléments naturels et du patrimoine de la baie, vecteurs d’activités touristiques.

    Un plan de gestion

    La conférence de la baie devra mettre en place un plan de gestion dont l’écriture a débuté sous l’impulsion des élus bretons et normands dans le cadre de l’Interscot, syndicat mixte qui traite des questions d’urbanisme à l’échelle des pays : Pays de la Baie pour le sud-Manche et Pays de Fougères et Saint-Malo pour le nord de l’Ille-et-Vilaine.

    Un lieu de partage « non institutionnel »

    « Cette conférence doit être le lieu de partage de nos réflexions dans un cadre non institutionnel », a déclaré Anne Gallo, vice-présidente de la Bretagne. « En 2017, nous aurons des fiches actions concrètes. Les enjeux sont environnementaux et économiques. Le tourisme doit gagner en qualité d’accueil », a souligné Marie-Agnès Poussier-Winsback, vice-présidente de la Normandie. 

    Commentaire de Florestan: les Normands réclament d’être respectés concernant le Mont St Michel qui est normand par l’Histoire et la géographie.

    L’exemple du Val de Loire

    Cette initiative n’est pas unique. Le Val de Loire, inscrit à l’Unesco, a rédigé un plan de gestion qui sert de référentiel aux acteurs de cette région patrimoniale de Touraine. Dans la baie du Mont-Saint-Michel, le déclic est venu d’un conflit. L’Etat, sur l’injonction de l’Unesco à la suite de plusieurs projets d’éoliennes dans la baie du Mont-Saint-Michel, avait proposé un plan de protection drastique de la baie. Ce plan avait déclenché une levée de boucliers chez les élus bretons et normands. La ministre de l’Environnement, Ségolène Royal s’était d’ailleurs déplacée à Pontorson pour déminer la situation. Et elle avait confié aux élus le soin d’écrire leur projet. Avec la conférence de la baie, c’est chose faite.

    Les sujets délicats réglés dans un rapport

    La conférence de la baie ne réglera pas la question de la gouvernance du Mont-Saint-Michel. Nicole Klein a bien spécifié en préambule qu’elle ne s’occupera pas du devenir du barrage, des parkings, des navettes et du centre d’information touristique. Tous les sujets délicats.

    Commentaire de Florestan: il faut un établissement public du Mont St Michel avec une présidence normande.

    Cazeneuve au Mont-Saint-Michel ?

    Ces questions seront réglées par un rapport commandé par l’ex Premier ministre Manuel Valls lors de sa visite au Mont-Saint-Michel. Ce rapport co-écrit par Nicole Klein et Philippe Bélaval, directeur du Centre des Monuments Historiques devrait être officiellement rendu à Bernard Cazeneuve, l’actuel Premier ministre, lors d’une visite au Mont-Saint-Michel, programmée au mois de janvier 2017. A noter que l’ex-Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait lui aussi commandé un rapport sur la gouvernance du Mont-Saint-Michel après 2015, publié en mars 2014 et co-écrit par une mission d’inspection menée par des inspecteurs généraux de différentes administrations.

    Commentaire de Florestan: Le Premier Ministre cherbourgeois doit savoir, en principe, que le département de la Manche descend au Sud jusque dans l’Avranchin et son Mont St Michel. On peut raisonnablement penser que Bernard Cazeneuve va traiter le sujet avec la plus grande attention.

    La vision de Philippe Bas

    Philippe Bas, président du conseil départemental de la Manche, présent à la conférence de la baie, a livré des pistes de réflexion. Sur la question des navettes et des parkings : « c’est à l’équilibre. Les conditions d’accueil se sont améliorées mais on ne peut s’en désintéresser. » Et le barrage ? « Il doit être de la responsabilité de l’Etat pour sa maintenance. » Quant au centre d’information touristique, il nécessite « l’implication de toutes les intercommunalités et des régions. »

    Commentaire de Florestan: Philippe Bas est encore un Bas-Normand prêt à baisser son froc devant les Bretons qui vont se taper l’incruste!

    La référence à la Bretagne est, certes, légitime dès lors qu’il s’agira de présenter aux touristes la Baie du Mont Saint Michel mais il faudra surtout créer une maison de la Normandie et du Mont St Michel sur place ne serait-ce que pour permettre le lien organique entre l’abbaye du Mont Saint Michel et le Scriptorial d’Avranches qui parait historiquement et géographiquement plus pertinent que le lien entre le Mont St Michel et… Saint Malo.

    A moins que les Normands décident (et ils devraient le faire…) de communiquer auprès des télespectateurs brésiliens sur « Saint Malo cité corsaire normande » à cause des exploits d’un Surcouf!

    Autre question (qui n’est pas subsidiaire…): Hervé MORIN qui est devenu depuis le 1er janvier 2016 le lointain, très lointain, successeur du duc Richard 1er qui fonda en 966 l’abbaye bénédictine normande bâtie fièrement au sommet d’un rocher perdu au milieu de nulle part, va-t-il enfin s’occuper de l’avenir du Mont Saint Michel?

     
  • ACCUEILLIR les réfugiés en NORMANDIE: pour relever le niveau… des NORMANDS. Tout simplement!

    Sur l’antenne de France CULTURE dans la matinale proposée ce 22 décembre 2016 on pouvait écouter un reportage plutôt édifiant sur l’accueil culturel en France des réfugiés issus des pays en guerre d’Afrique et du Proche Orient:

    https://www.franceculture.fr/emissions/le-choix-de-la-redaction/et-si-partageait-la-culture-avec-les-migrants

    Atelier organisé par l'Orchestre de Chambre de Paris

    C’est la société civile qui se débrouille, qui multiplie les initiatives soit individuelles, soit familiales ou associatives sans aucune aide publique, sans aucun soutien institutionnel. Le reportage concernait la région parisienne bien sûr mais aussi Lyon, Lille ou Montpellier. Ici un orchestre symphonique organise le collectage des chansons traditionnelles qu’apportent avec eux les migrants. Là ce sont des sorties accompagnées à la bibliothèque ou encore des visites au musée, au théâtre, au cinéma, à l’opéra…

    Et l’un des acteurs de cet accueil « à la française » de dire qu’il n’était pas là pour imposer « la vraie » culture française, « gauloise héritée du passé » (sic!).

    Dans un autre reportage entendu la veille le 21 décembre 2016 sur la même antenne (l’émission de reportages « Les pieds sur terre »), on pouvait entrer dans l’intimité familiale d’un couple de cadres quarantenaires habitant l’Essonne et leurs deux filles qui s’était porté volontaire auprès du SAMU social de l’Ile de France pour accueillir à la maison un réfugié soudanais, un étudiant en mathématiques fuyant l’enfer du Darfour.

    Reportage à écouter d’urgence tant il est édifiant!

    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/elan-de-solidarite

    De gauche à droite : Hadjo (27 ans, migrant soudanais), Solène (13 ans), Romain et Anne-Caroline (les parents accueillants) et Camille (16 ans) en train de jouer à Blokus.

    A l’avenant:

    La famille d’accueil française redécouvre la vraie cuisine. La famille d’accueil française face à la très ferme volonté du soudanais d’apprendre la langue de Molière et de Corneille fait l’effort inédit de ne plus s’avachir dans le franglish. La famille d’accueil française s’oblige à sortir avec son hôte soudanais au cinéma, mais aussi au musée ou à la bibliothèque municipale du coin car apprendre le français avec des BD ou des livres pour enfants qui traînent à la maison ne suffit pas à leur hôte venu se réfugier dans la banlieue Ouest de Paris pour fuir une guerre civile. Mieux: la famille d’accueil française redécouvre ce que peut signifier dans le quotidien le rituel d’une tradition religieuse vivante puisque leur hôte soudanais est musulman. La famille française d’accueil découvre soudain que dans le quotidien il n’y a pas que l’écran du smartphone, le jogging du dimanche matin ou les courses du samedi à l’hyper…

    Et c’est là que l’on doit mettre le doigt sur l’un des plus grands paradoxes français:

    A savoir, l’accueil d’êtres humains étrangers tous porteurs de traditions vivantes qu’ils aiment et respectent dans un pays mort à lui-même, effondré dans un individualisme consummériste nihiliste et pratiquant un universalisme artificiel avec un surplomb médiatique bien pensant qui culpabilise cette majorité de Français qui ne vivent pas comme des bobos métros surtout branchés sur les standards culturels et idéologiques d’une mondialisation à l’américaine et qui serait finalement heureuse de redécouvrir pour elle-même les plus belles traditions culturelles et spirituelles françaises car quand on accueille un étranger qui respecte sa langue maternelle, son pays et ses traditions (bref! un être humain normal) on ne saurait transmettre seulement Ikéa, Carrefour, Mac Do, Picard, Facebook ou Christophe Maé…

    L’accueil des réfugiés, contrairement au discours d’angoisse xénophobe du Front National ou de l’écrivain Renaud Camus craignant « le grand remplacement » de la population française par des masses d’immigrés, est l’occasion d’un sursaut salutaire et d’un regain d’intérêt pour les fondamentaux de la civilisation française dans toutes les familles d’accueil car les hôtes étrangers veulent être acceuillis par de vrais hôtes (la langue française est merveilleuse puisque le mot « hôte » signifie à la fois celui qui reçoit et celui qui est reçu) et non pas sur le parking d’un supermarché.

    Et c’est parce que la Normandie, riche pourtant d’un patrimoine historique et d’héritages culturels et spirituels extraordinaires, est devenue une friche, une jachère identitaire dans la tête de la plupart de nos concitoyens normands préoccupés d’abord par les contraintes d’un quotidien socio-économique de plus en plus incertain, qu’il faut développer l’accueil des réfugiés en Normandie:

    Car l’humanité des réfugiés qui ont vu le pire de l’Humanité exige de nous le meilleur de nous-même, car avant d’avoir le culot d’exiger le respect des migrants et de les obliger à l’assimilation et à l’intégration à la civilisation française ou normande, encore faudrait-il que nous soyons nous-mêmes respectables et respecteux de notre propre culture, d’être capable du minimum de curiosité intellectuelle et spirituelle pour la Normandie ou pour la France et permettre ainsi des interfécondations stimulantes tant pour le réfugié réconforté de retrouver une maison pour se reconstruire lui-même que pour l’accueillant normand ou français qui redécouvre aussi pour lui-même en cette occasion, de précieux trésors oubliés.

    Malheureusement, le discours politique dominant dans la perspective des prochaines élections présidentielles à cause du surplomb idéologique xénophobe du Front National qui est la réponse en miroir au surplomb idéologique médiatique dominant du gauchisme culturel des bobos de centre ville, ne propose aucun accompagnement, aucune prise en charge, aucune réflexion intelligente pour aider la société civile française et normande disposée à redécouvrir pour elle-même le patrimoine culturel français et normand en le faisant découvrir aux réfugiés qui font preuve, contrairement à tous les clichés affligeants qu’on nous inflige au sujet des étrangers, d’une grande curiosité intellectuelle pour la culture du pays ou de la région d’accueil parce qu’ils sont, dans la plupart des cas, enthousiastes à l’idée de faire partager leurs traditions vivantes après avoir fait l’expérience de la même chose avec leurs hôtes français.

    Il y a douze ans, j’ai fait moi-même cette expérience humainement enrichissante d’accueillir chez moi un réfugié politique congolais fuyant de toute urgence la répression du dictateur  Laurent Kabila. Il est resté chez moi plus de trois mois: juriste de formation et passionné par l’Histoire, mon hôte africain était très heureux de me faire découvrir l’histoire peu connue en France des mouvements et leaders politiques de la Libération africaine des années 1960 tout en discutant avec moi d’Histoire de France, en partageant dans la cuisine, les mille et une façon africaines d’accomoder une volaille normande après avoir dégusté ensemble des huîtres de Saint Vaast et un coeur de Neufchâtel en évoquant la geste de Guillaume Le Conquérant ou l’histoire du Mont St Michel.

    A Avranches, heureusement, David Nicolas, le maire, a parfaitement compris tous les enjeux culturels et identitaires de l’accueil en Normandie des réfugiés: en animant, par exemple, un atelier de dégustation de galettes normandes au sarrazin.

    https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1875414069359711&set=picfp.100006734080547.1875414059359712&type=3&theater

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    Et des Normands intégrés aux Sarrazins ou des Sarrazins intégrés aux Normands, on a déjà connu ça…

    https://palermenormande.wordpress.com/

    L’extraordinaire décor normanno-arabe de la salle « Roger » du palais des Normands à Palerme:

    salle-de-roger

    En outre, avec les réflexions profondes de Léopold Sedar Senghor, le plus normand des grands écrivains africains, nous avons le luxe d’avoir le cadre intellectuel de proposer un accueil normand pour tous les étrangers, puisque Senghor définit avec la « Normandité » l’identité normande comme le résultat d’un carrefour des civilisations entre le Nord et le Sud:

    http://www.cercle-richelieu-senghor.org/component/content/article.html?id=67

    senghor

    Avec la Normandie soyons donc fiers d’accueillir chez nous le Monde entier!

     
  • NOEL EN NORMANDIE / NOUE EN NORMAUNDIE

    Merci à Maît Gires de nous avoir envoyé le petit conte de Noël bien de chez nous à poster devant la crèche: il fait froid et dur dehors. Alors que le beau sapin vert se retrouve à demi avalé dans la calende noire du Diable dans une rue de Berlin ensanglantée et que nos amis Allemands n’auront aucune envie de chanter cette année la petite étoile du matin ou la jolie rose sortie du vieux tronc d’Isaïe, on vous invite non pas à chauffer dans la noirceur mais à vous chauffer le coeur car beaucoup de foyers vont rester froid ce Noël 2016.

    A lire non sans émotion la petite comptine de Noël qui suit: tendre et lucide elle est bien normande!

    cp-noel-en-normandie

    une crèche de « Noué » en normand (Mait’ Gires/ J Ph JOLY) Noué en Nourmaundie

    Es vents du tchu d’l’an
    Aux vents de fin d’année

    I fait brin caôd et alo,
    I plleut et ch’est l’abat d’iâo et alo !

    Il ne fait pas très chaud et alors
    Il pleut et pas qu’un peu, et alors

    Guette, dauns eun cllos
    Lo oû *hâot bouot du *hamé
    Eune lumyire cha yest censément eun solé !


    Observe dans un champs
    Là au bout du village
    Une lumière qui est presque un soleil

    Lé prémyi dépêchi par ichin
    Cha yest lé quetoun
    Dé l’ouvrage, bouon,
    annyi pou’li y-en a brin !


    Le premier arrivé ici
    C’est l’âne
    Du travail, eh bien,
    Aujourd’hui il n’y en a pas

    Ch’est l’hivé sû té, sû mé,
    Ryin qu’eune tiarraée
    Pouor eun béquéré.
    Lé boeu itou s’racache ilo
    Car no prêche d’eun bézot…


    C’est l’hiver sur terre et sur la mer
    Ne reste qu’un peu d’herbe
    Tout juste de quoi donner à un agneau
    Le bœuf aussi arrive
    Car on parle d’un dernier né

    Derryire la bijude v’lo dauns le bruneu
    la lavandyire et l’vuus péqueu
    Lé tchuraé et lé brouetteus
    Tous les métyis et dé de maême
    Le cache pouque magene.
    Guette, les maôves en trivelaine
    S’muchent sû l’hâodene.


    Derrière la baraque voici dans la brume
    La lavandière, et le vieux pécheur
    Le curé et l’entremetteur
    Tous les métiers et même
    Le commis du meunier sans doute.
    Regarde les mouettes par centaines
    Se protègent à l’abri de la dune.

    Dauns che mounde grédin
    j’soumes byin des euns !
    Ma, des couops, no tergi d’quei avei l’espé,
    Eun sourire, eun mot jatil vyinra p’têt
    D’eun des syins qui coupes-sa le pan et la quette.

    De ce monde cupide
    Nous faisons partie !
    Mais des fois on attend de quoi espérer
    Un sourire ; un joli mot viendra peut être
    D’un de ceux qui coupe le pain et la chaîne

    Pouor fechounaer des batiâos, des maisouns
    Faôt eun querpentyi, dame, yest à venin
    reide dreit dauns sen quemin
    La sciette à la man,


    Pour fabriquer des bateaux et des maisons
    Il faut un charpentier, or, le voilà
    Marchant droit dans son destin
    La petite scie à la main

    Sa fème, Marie cache à la suute en gimant
    Sen bézot ne vyinra paés yens
    I reste derryire des haôtes murales…

    Sa femme Marie va à sa suite se lamentant
    Son petit ne viendra pas là
    Il est enfermé derrière de grands murs

    Dauns lé cyil no veit
    Que niolent les Roués


    On voit dans le ciel
    les Rois qui badinent

    Sount-i innochents !
    Les voilà bien idiots

     
  • A Pîtres, à Tourouvre et à Rouen, la NORMANDIE prépare l’INDUSTRIE française du XXIe siècle

    La Normandie forte de son riche passé a déjà un futur: sur une route produisant de l’électricité grâce à des panneaux solaires incrustés dans le revêtement, une voiture autonome sans chauffeur propulsée à l’hydrogène et personnalisée pour le plus grand confort de son propriétaire, roule dans le silence… Elle a été assemblée en Normandie grâce à une imprimante 3D qui a fabriqué les pièces grâce à de la poudre de métal atomisée au gaz produite en Normandie.

    Non, ce n’est pas de la science fiction: c’est l’avenir industriel de la Normandie dans vingt ans et dont les premiers jalons sont posés aujourd’hui:

    Dans le Perche à Tourouvre, avec l’inauguration du premier kilomètre de route départementale dont le revêtement garni de cellules photovoltaïques va pouvoir fabriquer de l’électricité. L’expérience normande est une véritable première mondiale et un vrai pari sur l’avenir: il s’agit de profiter de l’actuelle explosion du secteur de l’électricité photovoltaïque en Chine qui engendre la baisse phénoménale du prix du KWH de l’électricité solaire pour que cette technologie, pour l’instant coûteuse, devienne rentable. Il suffirait d’équiper 25% du réseau routier français pour assurer l’autonomie nationale en électricité, à condition que cette technologie démontre sa fiabilité: on peut compter sur la météo normande (et les tracteurs normands) pour la mise à l’épreuve nécessaire de cette route solaire percheronne qui doit pouvor résister aussi à ça:

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    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/12/21/en-normandie-une-route-solaire-au-banc-d-essai_5052352_3244.html

    En Normandie, une route solaire au banc d’essai

    Ségolène Royal doit inaugurer, jeudi, un tronçon routier de 1 km recouvert de panneaux photovoltaïques. Une première, financé par l’Etat à hauteur de 5 millions d’euros.

    LE MONDE | 21.12.2016 à 11h13 • Mis à jour le 21.12.2016 à 16h03 | Par Pierre Le Hir

    Test de route solaire à Tourouvre (Orne), en octobre 2016

    Après l’autoroute du soleil, voici la route solaire. Un tronçon long de 1 km, sur une voie départementale desservant la petite commune normande de Tourouvre-au-Perche (3 400 habitants), dans l’Orne, dont la chaussée a été recouverte de dalles photovoltaïques.

    Cette infrastructure doit être inaugurée, jeudi 22 décembre, par la ministre de l’environnement, Ségolène Royal, qui en fait un exemple de la transition énergétique dans les territoires. Ce projet, sans précédent au monde par sa taille, suscite pourtant des critiques, en raison d’un rendement énergétique incertain et d’un coût élevé. Le financement, de 5 millions d’euros, a en effet été assuré par une subvention de l’Etat.

    L’idée de déployer des panneaux solaires sur le réseau routier, afin de produire de l’électricité sans empiéter sur les surfaces agricoles ou les espaces naturels, n’est pas neuve. Voilà plus de dix ans, un couple d’Américains de l’Idaho, Scott et Julie Brusaw, avait ouvert la voie en créant la société Solar Roadways. Depuis, des initiatives similaires ont été lancées dans plusieurs pays, notamment à Berlin ou dans la banlieue d’Amsterdam. Mais, jusqu’ici, les expérimentations n’ont été réalisées que sur de très petites sections de route.

    Le concept a changé d’échelle, avec le projet Wattways porté par l’entreprise de travaux publics Colas (groupe Bouygues) et l’Institut National de l’Energie Solaire (INES) qui associe le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et l’université de Savoie. Au terme de cinq années de recherche et de tests menés en Vendée, dans les Bouches-du-Rhône et dans les Yvelines, la route solaire normande va constituer le véritable banc d’essai.

    Lire aussi :   Bouygues prend la « route du soleil » pour produire de l’électricité

    Sur 2 800 m2, des panneaux photovoltaïques en forme de dalles ont été collés sur l’asphalte. Au sein de ce revêtement, les feuilles de silicium générant le courant sont enrobées dans une résine protectrice qui, affirment les partenaires de Wattway, les rend « capables de supporter la circulation de tout type de véhicule, y compris les poids lourds », tout en assurant une bonne adhérence entre les pneus et la chaussée. Ces modules sont fabriqués par la société coopérative de production (SNA) basée elle aussi à Tourouvre-au-Perche.

    Fabrication de panneaux photovoltaïques par la société coopérative de production SNA, à Tourouvre, en novembre 2016.

    L’électricité produite rejoint le réseau de distribution local, via un raccordement direct. D’après la société Colas, une surface de 20 m2 suffit à approvisionner un foyer en électricité (hors chauffage) et 1 km de route équipée fournit l’équivalent de la consommation de l’éclairage public d’une ville de 5 000 habitants.

    « La route solaire s’inscrit dans la transition énergétique : promesse de croissance verte, création d’emplois, innovation », s’était félicitée Ségolène Royal lors du lancement du chantier, en octobre. Un peu vite, elle avait alors annoncé que la production attendue était de « 17 963 kilowattheures (kWh) par jour », avant de rectifier sur le site internet du ministère, qui ne fait plus état que de « 790 kWh par jour », soit vingt-deux fois moins.

    « Gadget »

    Ce sont bien les performances de cette infrastructure, au regard de son coût, que mettent en cause certains experts. « Il s’agit sans doute d’une prouesse technique, mais, pour developper les renouvelables, il y a d’autres priorités qu’un gadget dont on est certain qu’il est très cher sans être sûr qu’il marche », pense Marc Jedliczka, vice-président du Réseau pour la Transition énergétique (CLER) et directeur général de l’association Hespul, spécialisée dans le photovoltaïque.

    Lire aussi :   Tesla veut racheter le fabricant de panneaux solaires SolarCity

    Le président du syndicat des énergies renouvelables (SER), Jean-Louis Bal, réserve quant à lui son jugement sur la viabilité du procédé : « Quels seront son coût, sa productivité et sa durée de vie ? Pour l’instant, je n’ai pas les réponses. »

    A 5 millions d’euros le kilomètre, la perspective, envisagée par la ministre, de paver de silicium 1 000 km de routes exigerait d’y consacrer 5 milliards d’euros. Cela, alors que le prix du watt-crête (puissance maximale) raccordé se monte, pour l’actuelle route solaire, à 17 euros contre seulement 1,30 euro pour le photovoltaïque posé en grande toiture, et moins de 1 euro pour les installations au sol.

    Le site normand est un démonstrateur. A terme, les promoteurs de Wattway espèrent se rapprocher des coûts de production du solaire classique, pour pouvoir passer à la commercialisation de leur procédé. Pour l’heure, ils ont en portefeuille une centaine de petits projets de tronçons photovoltaïques expérimentaux, dont une moitié en France et l’autre à l’étranger.

    Lire aussi:

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/basse-normandie/orne/premiere-route-solaire-au-monde-sera-inauguree-ce-jeudi-orne-1158943.html


     

     Dans l’Eure à Pîtres avec l’annonce faite ce 21 décembre 2016 lors d’une conférence de presse donnée par Hervé Morin de l’arrivée d’une usine unique au monde où pourra être fabriqué d’ici octobre 2018, 40000 tonnes de poudre de métal atomisée au gaz qui permettra de recréer une filière métallurgique normande compétitive de très haute qualité, compatible avec l’environnement et capable de rivaliser avec l’acier et la métallurgie conventionnelle qui s’est délocalisée en Chine et en Inde avec les conséquences que nous savons.

    « Metalvalue Powder » c’est le nom de ce magnifique projet industriel qui va coûter 75 millions d’euros (dont 50 millions apportés par les collectivités territoriales normandes) et qui devrait créer plus de 100 emplois dans ce qui pourra être considérée comme la plus grande start up de France conduite par un pool d’industriels français emmenés par Vallourec. La Normandie a été choisie en raison de la forte présence de l’industrie automobile, d’un savoir-faire métallurgique ancien toujours opérationnel et du haut niveau de recherche développement déjà proposé dans notre région sur la question des matériaux innovants et du traitement des métaux (on pensera à l’ionisation des métaux mise au point sur le site du GANIL de Caen).

    Suivre la conférence de presse sous le lien suivant:

    https://www.facebook.com/Normandieactu/?fref=ts

    Voir aussi l’article de Normandie Actu:

    Pîtres 

    Une centaine d’emplois annoncés en Normandie : Metalvalue Powder s’installe dans l’Eure

    Mercredi 21 décembre 2016, Metalvalue, jeune start-up, a annoncé l’installation prochaine d’une usine de production de poudre métallique d’acier atomisé au gaz, dans l’Eure.

    Mise à jour : 21/12/2016 à 16:24 par Élodie Armand

    La Région Normandie a investi plusieurs millions d'euros dans le projet de Metalvalue Powder, présidé par Alain Honnart (à droite). (©Région Normandie)

    La Région Normandie a investi plusieurs millions d’euros dans le projet de Metalvalue Powder, présidé par Alain Honnart (à droite). (©Région Normandie)

    C’est officiel, Metalvalue Powder s’installe en Normandie. C’est en septembre 2017 que sera posée, à Pîtres (Eure), la première pierre de la  « plus grosse usine au monde de production de poudre métallique d’acier atomisé au gaz ». Mise en route prévue un an plus tard.

    Lors d’une conférence de presse au siège de la Région Normandie, à Rouen, mercredi 21 décembre 2016, Hervé Morin, président de Région, et Alain Honnart, président de Metalvalue Powder, ont annoncé l’embauche d’une centaine de personnes.

    Technologie de « rupture » bientôt accessible

    Basée en Suède et en France, Metalvalue est spécialisé dans la poudre métallique d’acier atomisé en gaz. Technologie « de rupture », décrite comme plus résistante à la corrosion et aux hautes températures que d’autres métaux, la poudre produite à Pîtres sera notamment utilisée comme matière première dans les imprimantes 3D des entreprises automobiles et aéronautiques, pour créer des pièces métalliques prêtes à l’emploi.

    Produire en grande quantité et à moindre coût

    Utilisée auparavant par des niches, l’ambition avouée de Metalvalue est de la produire en grande quantité et à moindre coût pour la rendre plus compétitive, à hauteur de 40 000 tonnes de poudre par an, soit l’équivalent de la production mondiale actuelle. Si le prix actuel s’aligne entre 80 et 400 euros le kilos, Metalvalue projette de l’abaisser à « quelques dizaines d’euros ».

    > LIRE AUSSI : Des entreprises normandes en quête de marché russe

    Selon Alain Honnart, ancien directeur industriel de Comex Vallourec, l’usine alimentera celle de production en Suède et à Étain (Moselle) (dont l’ouverture est annoncée en 2017), et une quinzaine de partenaires licenciés.

    On a signé un contrat de licence en Allemagne et en Italie, et hors d’Europe. En France, ce sera dès janvier .

    En collaboration avec une fonderie locale

    L’usine de Pîtres sera approvisionné par la fonderie basée à Pîtres, Manoir Industries. Avec la signature d’un accord fin juillet 2016, celle-ci a d’ores et déjà prévue d’investir 25 millions d’euros pour assurer la quantité d’acier nécessaire à l’usine.

    Selon Alain Honnart, la production est à 20% de ses capacités, et devrait atteindre le plein rendement avec l’ouverture de l’usine. Le secteur  Recherche & Développement de Metalvalue y sera également sous-traité, jusqu’à l’ouverture d’un laboratoire de la start-up.

    Bernard Leroy, président de la communauté d’agglomération Seine-Eure, s’est réjouit de son installation sur « un territoire dont la moitié des emplois sont industriels avec des entreprises qui exportent entre 70 et 80% de leur production ».

    On est heureux car cela conforte l’activité de Manoir Industries, fonderie historique bientôt centenaire, qui va ainsi doubler ses effectifs dès le lancement de sa production.

    « Combien de fois s’est-on interrogé sur la survie de cette usine ? », l’a d’ailleurs interpellé Hervé Morin. « Là on associe une vieille usine de territoire avec une industrie de rupture et on donne un nouvel avenir à Manoir industries. »

    > LIRE AUSSI : Economie, transports… Le bilan du président de région, un an après son élection

    L’alliance devrait permettre de créer  une centaine d’emplois d’ingénieurs, techniciens et ouvriers localement, soit le double d’effectifs actuellement en poste sur les trois sites existants en France. Des employés de l’ancienne usine Vallourec de Déville-lès-Rouen pourraient en faire partie.

    Mais au fait, pourquoi la France ?

    La production étant majoritairement électrique, le prix de l’électricité en France est un atout majeur pour Metalvalue Powder. Autre atout du site de Pîtres, la proximité avec la fonderie permettra à l’acier d’être rapidement transporté dans l’usine pour pour y être pulvérisé. Le métal liquide en fusion est soumis, à froid, à des jets de gaz puissant pour transformer l’alliage en petites billes, d’1/4 à 1/10e de millimètre qui seront ensuite traitées. Selon Alain Honnart, la production de cette poudre nécessite 1 kilo d’acier pour 1 kilo livré, contre 3,4 kg pour 1 kilo livré habituellement.

    La Normandie, bastion de la poudre métallique d’acier ?

    La start-up, née deux ans auparavant, a d’autres ambitions : créer une « usine modèle » pour produire directement des pièces avec sa matière, à raison de 1 000  tonnes par an, et un laboratoire Recherche & développement. Si aucun localisation n’a encore été annoncée, la Région s’annonce intéressée.

    Ainsi, dans l’installation de la future usine Metalvalue Powder, elle intervient directement dans le capital de 50 millions d’euros, grâce au fonds Normandie Participation, à hauteur de 1,5 million d’euros.

    Plusieurs millions d’euros ont aussi été versés, via le dispositif « Impulsion développement », pour soutenir le projet. Hervé Morin s’est félicité de cette rencontre entre « intelligence publique et intelligence privée » qui peut avoir « de nombreuses retombées dans le secteur automobile et aéronautique. »


     Commentaire de Florestan:

    N’en déplaise à certains, démonstration est faite que le gars Morin à la tête de la Normandie ne fait pas le… pitre!

    En terme de communication c’est aussi une réussite: un joli cadeau de Noël déposé aux pieds d’une Normandie qui ne sent plus le… sapin!


     Enfin à Rouen, on se prépare à accueillir le World motor show en 2018 qui est le grand rendez-vous mondial de tous les spécialistes et experts de la motorisation dans le monde entier. Le World Motor Show de Rouen ambitionne d’être pour le moteur ce que Davos est pour la politique ou Las Végas est pour le High Tech numérique, le grand rendez-vous mondial incontournable et stratégique de tous les acteurs d’une filière ou d’un sujet essentiel.

     

     
  • AVENIR DU MONT ST MICHEL: Les NORMANDS se préparent… Les lobbies bretons aussi!

    Pour entretenir la confusion dans l’esprit du grand public, à l’instar du lobby du tabac qui affirmait des années durant que la cigarette n’avait rien à voir avec le cancer.

    Exemple avec une CCI de Brest sans vergogne qui transmet aux apprentis étrangers « primo-arrivants » une géographie régionale doublement erronnée!

    http://www.ciel.fr/apprendre-francais/excursions-bretagne.htm

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    FUMER PROVOQUE LE CANCER

    Le but? Distiller le doute en remettant en cause des vérités scientifiquement établies à destination d’un grand public peu informé. Ainsi, nombre de supports ou de liens sur Internet vont présenter un Mont Saint Michel qui ne serait pas normand ou pire, situé au milieu de nulle part « entre Bretagne et Normandie » parce que la majeure partie de la baie du Mont Saint Michel est en Bretagne. La manipulation consiste à confondre le Mont St Michel authentiquement normand par sa géographie et son histoire avec la baie du Mont Saint Michel.

    Après la tentative d’annexer le Mont Saint Michel dans la stratégie touristique des métropoles bretonnes de Rennes et Nantes que nous avons dénoncée ici même et avant que ne soit installée le 22 décembre 2016 à Avranches, la toute nouvelle conférence de la baie du Mont Saint Michel qui va succéder à l’actuel syndicat mixte de rétablissement du caractère maritime du Mont présidé par Hervé Morin et qui doit disparaître car les travaux sont finis, voici que Normandie ACTU a eu la bonne idée de nous rappeler les dernières tentatives plus ou moins maladroites ou malhonnêtes de jouer avec la géographie et l’histoire de la Normandie alors que la frontière administrative entre le département de l’Ille et Vilaine et celui de la Manche héritée de l’ancien découpage diocésain, est l’une des plus anciennes de France puisqu’elle remonte au IVe siècle après JC avec la création de la Seconde Lyonnaise dans laquelle va s’inscrire la province ecclésiastique de Rouen dont dépend le diocèse d’Avranches puis le futur duché de Normandie.

    C’est ainsi que TV Globo la grande télévision publique brésilienne a proposé récemment un documentaire situant le Mont Saint Michel en Bretagne:

    http://www.normandie-actu.fr/documentaire-bresilien-situe-mont-saint-michel-bretagne_247775/comment-page-1/#comment-276200

    Insolite. Un documentaire brésilien situe le Mont Saint-Michel… en Bretagne

    Vendredi 9 décembre 2016, un documentaire, diffusé sur la plus grande chaîne de télévision brésilienne, a situé le Mont Saint-Michel en Bretagne. Précisions.

    Mise à jour : 20/12/2016 à 10:09 par La Rédaction

    bretagne-mont-saint-michel-630x0.png

    Diffusé vendredi 9 décembre 2016, un documentaire d’une grande chaîne de télévision brésilienne a situé le Mont Saint-Michel en Bretagne (capture d’écran).

    Si le Mont Saint-Michel pouvait pleurer, nul doute qu’il se noierait. Sur Google, il est présenté comme emblème de la Vendée. Et voilà qu’au Brésil, l’émission Globo Reporter a ouvert son documentaire dédié à la Bretagne… avec l’îlot historique de la Manche, vendredi 9 décembre 2016. Selon nos confrères de La chronique républicaine, les reporters ont retracé la géographie de la Bretagne du Mont Saint-Michel « à la forêt de Brocéliande, en passant par Saint-Malo, Cancale, Locronan et le château de Fougères. »

    150 millions de téléspectateurs

    L’émission a été diffusée sur Globo, première chaîne brésilienne avec 150 millions de téléspectateurs par jour. De quoi assurer… normalement, une bonne communication pour la Région. Mais cessons de nous en prendre aux Brésiliens, rappelez-vous, en novembre 2015, c’est un manuel scolaire qui avait commis l’erreur.

    > LIRE AUSSI Insolite. Le Mont Saint-Michel présenté par Google comme emblème… de la Vendée


    Du côté normand, on s’organise et la réunification va enfin nous donner le poids nécessaire à l’établissement d’un dialogue franc et ferme d’égal à égal avec les Bretons.

    Au niveau institutionnel, les Normands sont aux commandes: Laurent Beauvais ci-devant président de la région Basse Normandie a présidé l’actuel syndicat mixte du rétablissement du caractère maritime du Mont dont les élus Bretons sont sortis puis revenus pour en sortir définitivement. Hervé Morin préside aujourd’hui cette structure qui doit disparaître au profit d’une nouvelle instance, la conférence de la baie du Mont St Michel. En outre, c’est à la préfète de la région Normandie, Nicole Klein, déjà coordinatrice pour le Mont inscrit à l’UNESCO, que  Manuel Valls a confié la réflexion sur l’avenir institutionnel de la baie et du Mont St Michel: c’est ce rapport qui devrait être présenté publiquement lors de l’installation de la toute nouvelle conférence de la baie qui aura lieu à Avranches le 22 décembre 2016: à Avranches donc, en Normandie… A cette conférence, la partie normande de la baie et le Mont St Michel seront représentés par Agnès Poussier-Winsback, la maire de Fécamp qui sait ce que « abbaye normande » peut signifier.

    Lire ci-après, le communiqué officiel diffusé pour présenter cet événement:

    20-12-2016 18;17;57

     

    Mais le plus important c’est que ce soit l’Avranchin terre normande et qui entend le rester qui décide de s’organiser pour échapper au triste sort de carpette de la Bretagne voisine:

    Il semble qu’un champion soit enfin trouvé en la personne de David Nicolas, le fringuant maire d’Avranches, un vrai érudit normand qui a compris l’essentiel. Faire d’Avranches, la capitale d’un pays du Mont Saint Michel et la porte de la Normandie. Car le travail ne va pas manquer pour faire rayonner plus encore la Normandie « montoise »: il reste à définir précisément le futur statut du Mont St Michel et ses abords immédiats (on parle d’un établissement public à l’instar de celui du château et parc de Versailles dont il faudra attribuer, à terme, une présidence normande). Il faut aussi une représentation auprès de l’association internationale des sites inscrits à l’UNESCO: à notre connaissance, le Mont St Michel et sa baie n’ont toujours pas d’élu local référent officiellement désigné. Enfin, il faut procéder au rapprochement et à la coordination la plus étroite possible entre la Réunion des Musées Nationaux qui gère l’abbaye du Mont Saint Michel et le Scriptorial d’Avranches qui propose la muséographie qu’on refuse de présenter au Mont St Michel et qui, surtout, conserve l’inestimable trésor des manuscrits médiévaux du Mt St Michel qui à eux seuls mériteraient d’être inscrits à l’UNESCO…

    Ainsi, il apparaît évident que David Nicolas semble être « the right man at the right place »

    http://www.ouest-france.fr/normandie/avranches-50300/mont-saint-michel-normandie-d-nicolas-candidat-la-presidence-4693796

    Mont-Saint-Michel-Normandie : D. Nicolas candidat à la présidence

    Modifié le 20/12/2016 à 12:36 | Publié le 20/12/2016 à 12:36

    • David Nicolas, maire d'Avranches (au centre), est candidat à la présidence de la communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie. David Nicolas, maire d’Avranches (au centre), est candidat à la présidence de la communauté d’agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie. | DR.

    par Mauricette GUITTARD.

    Élu maire d’Avranches en 2014, David Nicolas est candidat à la présidence de la future communauté d’agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie. Il est le premier candidat déclaré.

    C’est par un communiqué envoyé aux journaux locaux lundi soir, quelques minutes avant l’ouverture du conseil municipal d’Avranches, que David Nicolas, maire d’Avranches et élu communautaire, a fait savoir qu’il est candidat à la présidence de la future communauté d’agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie,

    Un candidat « porté par un collectif d’élus du Sud-Manche […]. Cette candidature […] résulte d’une décision collective. Notre projet communautaire est fédérateur. Il repose sur le respect des maires, des communes et des bassins de vie. […]

    Nous défendons un fonctionnement communautaire de proximité fondé sur les pôles territoriaux auxquels chaque commune pourra librement adhérer. […]

    Nous vivons dans un pays remarquable dont le Mont-Saint-Michel constitue le fer de lance. La Normandie devra compter avec nous pour développer sa stratégie.

    […] La méthode de travail que David Nicolas préconise est collégiale, respectueuse des personnes et des territoires. La constitution de services réactifs et efficients est notre priorité. Nous comptons maîtriser les dépenses de fonctionnement et la fiscalité. […]. »

     
  • Léo MARJANE la chanteuse interprète des Amoureux du HAVRE est décédée: elle avait 102 ans!

    Léo MARJANE est décédée le 16 décembre 2016

    https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9o_Marjane

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    Les Amoureux du Havre, c’est une belle chanson écrite par Léo Ferré qui l’a rendue célèbre en 1950 dont voici les paroles à redécouvrir sous les deux liens suivants car nous n’avons pas pu retrouver sur Youtube une version interprétée par Léo Marjane.

    D’abord une très belle version orchestrale proposée par Catherine SAUVAGE:

    https://www.youtube.com/watch?v=eFEfWEQQ27M

    Puis une version plus intimiste proche de la valse musette originale Interprétée par Germaine MONTEIRO. On regrettera, avec les images choisie par le youtubeur hispanophone qui a posté la vidéo, que l’imaginaire romantique parisien recouvre l’imaginaire du port du Havre: redoutable effet « Axe Seine » qui tue les paroles de cette merveilleuse chanson!

    https://www.youtube.com/watch?v=A1NTqrEp9s0

     

    LES AMOUREUX DU HAV

     

     
     
  • Pour les fêtes de fin d’année: faire bombance et bonne chère avec la Normandie

    Certains sur ce site par leurs commentaires, diffusent des caricatures du genre: les éleveurs et exploitants agricoles normands seraient trop grippesous pour être intelligents et faire la conversion de l’agriculture et l’agroalimentaire normands vers la haute qualité labelisée et le bio.

    On pourra rétorquer que si l’agriculture normande n’est pas à la pointe en terme de surfaces pour le bio c’est que les exploitants Normands plus prudents mais aussi plus individualistes que leurs collègues d’une région voisine où par la force d’un véritable collectivisme paysan des terroirs entiers avaient basculé dans l’enfer agro-industriel productiviste, n’ont tout simplement pas besoin d’avoir recours à la démarche d’une certification bio (même si elle intéresse de plus en plus aussi en Normandie) pour la bonne et simple raison que la plupart des éleveurs normands (à l’exception notable il est vrai du département de la Manche ou du bocage virois quelque peu contaminés par l’exemple d’une région voisine) n’ont jamais voulu cesser de faire le métier qu’ils savaient faire et qu’ils aimaient faire à l’instar de certains grands crus de la Bourgogne qui ont toujours fait du vin bio sans pour autant le faire savoir car la réputation et la tradition pouvaient suffire.

    Les Bretons vont désormais faire du bio avec l’acharnement qu’on leur connait comme des Chinois. Il leur faut sortir de l’enfer qu’ils ont eux-mêmes créé à condition que ce nouvel acharnement pour un nouvel idéal ne finisse comme le précédent: une solidarité paysanne pour vivre au pays et faire vivre le pays qui a laissé ses initiatives et ses coopératives se transformer en monstres anonymes d’un agro-business qui ravage les campagnes bretonnes.

    Rien de tel ou si peu en Normandie…

    Exemples dans le Perche (article récemment paru dans l’hebdomadaire Marianne) et dans les prairies du Pré d’Auge (à l’Est de la plaine de Caen):

    éleveur normand 2

    éleveur normand 1

    éleveur normand 3

    Dans le Pré d’Auge, à Mery-Corbon:

    ferme des pâtis 1

    ferme des pâtis 2

     
  • ATTRACTIVITE REGIONALE: Faut-il une usine à gaz à tous les étages?

    Le Conseil Régional de Normandie constatant que la Normandie préexistait depuis plus de Onze siècles à l’actuelle réforme territoriale, que la Normandie pourtant dotée d’un immense et exceptionnel patrimoine, d’un potentiel économique porteur d’un enjeu national et d’un nom connu dans le Monde entier, n’était pas assez connue ni assez valorisée par les Normands, a décidé d’une stratégie globale d’attractivité normande.

    Nous avons déjà ici parlé de la Mission Attractivité Normandie actuellement en cours.

    Mais nous posons une autre question qui renvoie à la difficulté des élus locaux à comprendre et à accepter qu’une décentralisation réussie c’est une vraie régionalisation.

    Le conseil régional a donc toute légitimité, surtout en Normandie, à piloter une attractivité régionale à partir d’une agence ad hoc. Les autres grandes collectivités territoriales normandes ont donc intérêt à y participer en adaptant la politique générale normande d’attractivité aux spécificités de leur territoire. C’est le choix fait par l’agglomération Caen La Mer qui va proposer une attractivité normande « à la mode de Caen » sans pour autant se substituer localement à la Mission Attractivité Normandie.

    C’est la bonne stratégie, à condition de ne pas mettre le même soir la réunion sur l’attractivité caennaise et la réunion sur l’attractivité normande…

    attractivité à la mode de Caen

    En revanche, la décision prise par le Conseil départemental de la Seine-Maritime de se doter d’une agence de l’attractivité alors qu’une agence régionale normande de l’attractivité va exister à partir de 2017 (basée au Havre) est une mauvaise décision:

    http://www.tendanceouest.com/actualite-205445-une-nouvelle-agence-attractivite-en-seine-maritime-pourquoi-faire-.html

    Une nouvelle agence d’attractivité en Seine-Maritime : pourquoi faire ?

    Une nouvelle agence d'attractivité en Seine-Maritime : pourquoi faire ?

    La nouvelle entité départementale réunit Seine-Maritime Expansion, le Comité départemental du tourisme et l’Agence technique départementale. – © Alan Aubry

    Le 09 décembre 2016 à 21:49n

    Alors que le département de Seine-Maritime se dote officiellement d’une agence pour l’attractivité ce vendredi 9 décembre 2016, l’opposition s’interroge sur le rôle de ce nouvel organe. Explications.

    Pascal Martin, président du Département de Seine-Maritime, célébrait ce vendredi 9 décembre 2016 la naissance de Seine-Maritime Attractivité. Cette nouvelle association est née du mariage de trois institutions – Seine-Maritime Expenstion (SME), en charge du développement économique, le Comité départemental du tourisme et l’Agence technique départementale – qui ne font désormais plus qu’un.

    Quelle réparation des rôles avec la Région?

    Car si officiellement la réforme territoriale veut que le développement économique soit centralisé au niveau de la Région, le Département rappelle qu’il a lui aussi sa carte à jouer. « La loi NOTRe a rebattu les cartes et il a fallu s’adapter, reconnait Pascal Martin. Nous avons accepté de changer de méthode tout en continuant d’accompagner les petites communes. »

    À lire aussi: Réforme territoriale, ce que contient la loi NOTRe

    « Les communes des territoires ruraux n’ont pas les mêmes capacités que les métropoles comme Rouen, plaide également Jean-François Bruges, président de feu SME. Il fallait un outil de proximité, notamment pour les aider à aller chercher les fonds européens ».

    La gauche dénonce un manque de clarté

    Pascal Martin met en avant le lien avec le territoire mais la création de cette nouvelle institution fait grincer des dents la gauche.

    « Le maintien d’actions départementales diverses peut brouiller le message du guichet unique pour les entreprises, s’inquiète Frédéric Sanchez, président PS de la Métropole de Rouen. Concrètement, il n’y aura pas une politique économique normande mais cinq en fonction des départements. »

    Même son de cloche chez Nicolas Rouly, ancien président PS du Département. « Nous avions Seine-Maritime Expansion qui marchait très bien, la Région aurait dû intégrer ce qui existait chez nous, regrette-t-il. On ne comprend pas très bien à quoi cet outil seinomarin va servir ».

     
  • Le Mont Saint Michel raconté dans une BD normande

    Le Mont Saint Michel est normand: ce n’est pas une légende mais l’Histoire. Histoire racontée dans une bande dessinée imaginée par de jeunes créateurs normands à découvrir ci-après:

    BD Mt St Michel normand

     
  • PLAIDOYER pour une télévision régionale de qualité

    A la veille d’une énième réforme comptable du service public de la télévision régionale, un lecteur régulier de l’Etoile de Normandie nous a fait parvenir le texte à lire ci-après en forme de plaidoyer pour une une télévision régionale de qualité dont nous ne pouvons que partager les grandes lignes. La diffusion générale des informations normandes générales et réellement utiles à la société civile régionale normande est essentielle: tout ne peut pas se faire sur les réseaux sociaux et Internet.

                    

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    https://fr.wikipedia.org/wiki/France_3_Normandie

    Un journal régional TV quotidien couvrant l’actualité de TOUTE la Normandie (sortir enfin du localisme confondu avec la soi-disant « proximité ») ou dans le cadre de l’édition caennaise, rouennaise ou havraise, une édition normande commune sur les sujets les plus essentiels (généralement les sujets qui sont à l’agenda des réunions plénières du conseil régional) nous semble désormais indispensable et, n’en déplaise à notre lecteur régulier de notre webzine, cela n’existe pas encore assez: certes, cet intérêt général normand est déjà traité de façon spécifique dans le cadre de l’émission « enquêtes de région » . Encore faudrait-il une approche réellement investigante à l’instar de ce que nous propose avec talent et courage, la Normande Elise Lucet à l’échelle nationale et internationale avec ses émissions « Cash Investigation » ou « Envoyé Spécial ».

    Suggestions: on pourrait proposer un numéro « d’Enquêtes de région » sur l’avenir de la Normandie dans l’Axe Seine avec le Canal Seine Nord, sur la question de l’estuaire de la Seine (notre affaire de tunnel sous fluvial pour désenclaver le port du Havre) ou sur la question ferroviaire (LNPN) ou celle de l’aménagement du territoire entre le littoral et les arrières pays ruraux normands qui craignent d’être abandonnés.

    Et surtout de ne plus nous cacher le manque de moyens pour être ambitieux par le prétexte fallacieux que ces sujets 100% normands n’intéresseraient pas les télespectateurs normands…

    Avis aux journalistes curieux et courageux dont on ne saurait douter de la présence dans les rédactions normandes de FR3 Normandie.

    Lire le texte proposé par Sadviking:

     La réforme de France 3 (la Nième en 15 ans) avec la suppression des pôles de gouvernance au profit d’une renaissance des 12 directions régionales, dont la Normandie, n’est qu’une décentralisation en trompe-l’œil. Elle cache au contraire une centralisation renforcée dans laquelle Paris décidera de tout. Quant aux pôles s’ils disparaissent sur le papier, on en conserve certains aspects dans la mutualisation de certaines activités.

    S’agissant du passage de 10 à 35% de la part des programmes « à vocation régionale », il faut savoir que France 3 considère des émissions diffusées en national mais avec une touche régionale comme programme « à vocation régionale », par exemple « les nouveaux nomades » (fabriquée à partir de reportages de différentes antennes régionales), idem pour « In situ ». Dans notre région, la mutualisation fait qu’en place de programmes régionaux, les téléspectateurs ont droit, tout comme les Bretons, les Ligériens, les Centre-Val de Loiriens, à Littoral ou vue sur Loire, ce qui est effectivement « régional » vu de Paris. Donc il ne faut pas s’attendre à voir plus de programmes normands, les formats sont les mêmes dans toutes les régions, faute d’argent, de volonté et avec en plus bientôt la suppression de 500 emplois à FTV….

    Seule nouveauté, comme partout d’ailleurs, l’allongement à 55 minutes de l’émission « Normandie-Matin » qui sera rebaptisée « 9h50 en Normandie », pour le reste demeurent à l’antenne Normandie « enquêtes de région », « dimanche en politique » (deux éditions Caen et Rouen avec édition commune 1 fois par mois) et bien sûr et fort heureusement nos deux éditions Normandie, Caen et Rouen qui connaissent un très bon taux d’écoute notamment pour Caen. Je rappelle que dans chacune des deux éditions est insérée un sujet Normandie. Quant à la locale du Havre, elle n’est pas à ce jour menacée. En outre, notre région n’est pas la seule à disposer de deux stations régionales, n’en déplaise à certains, c’est le cas en Auvergne-Rhône-Alpes avec Grenoble, Lyon et Clermont-Ferrand, en « PACA » avec Marseille et Nice, ou encore en « Hauts-de-France » avec Lille et Amiens.

    Quant aux journalistes de France 3 en Normandie, dont nombre d’entre eux sont originaires de la région, ils se passent très bien des leçons de « normandisme » proférées ici ou là et font pour l’essentiel du très bon travail avec les moyens dont ils disposent. La télévision régionale a besoin d’être soutenue et non dénigrée.

     
  • LA QUESTION ORNAISE: Alençon, porte de Normandie, du Maine ou de la Bretagne?

    URGENCE: Le mépris pour l’ORNE doit cesser au plus vite!

     

    Le panneau des urgences ornaises doit-il indiquer la direction du Grand Ouest?

    Dans ce département, les élus s’interrogent et s’inquiètent: le plus rural des cinq départements normands se sent abandonné. On craint la concentration de l’intérêt normand sur le triangle métropolitain et estuarien Caen / Rouen / Le Havre sur fond d’augmentation des inégalités sociales et spatiales à toutes les échelles normandes entre les espaces ruraux et les espaces urbains métropolisés.

    On sait, par exemple, que l’Orne n’est pas dans le périmètre d’étude et d’action de Monsieur Philizot, le préfet délégué interministériel au développement de la Vallée de la Seine ce qui renvoie à une autre urgence: que les élus et décideurs normands s’occupent enfin par eux-mêmes d’une Normandie à ce point pensée par les autres qu’elle fut divisée en deux de 1956 à 2016 et qu’elle est menacée d’être toujours désarticulée et assujétie soit par la région parisienne à l’Est, soit par la puissante métropolisation ligéro-bretonne à l’Ouest dont la propagande est déversée quotidiennement notamment dans l’Orne par le journal Ouest France.

    http://portes-de-bretagne.fr/

    Pour demander au promoteur de ce centre commercial situé en Normandie au Nord de l’agglomération d’Alençon à proximité de la Nationale 12 pourquoi l’endroit s’appelle « Les Portes de Bretagne » au lieu de « Les Portes de Normandie » voir l’adresse suivante:

    • COORDONNÉES

      logo2

    • Route de Bretagne
      61000 ALENÇON

      contact@portes-de-bretagne.fr

    Dans la question normande, demeure la question ornaise: être une porte Sud d’une Normandie rayonnement, une terre authentique où il fait bon vivre ou alors n’être qu’un Ploukistan carpette devant la porte des autres, notamment celle de Bretagne ainsi que l’on peut déjà le voir à Alençon, qui par principe a un pied en Normandie et un autre dans le Maine selon la rive de la Sarthe.

    l’agglomération d’Alençon actuellement tentée par un rapprochement avec Le Mans devrait l’un des objectifs prioritaires d’une reconquête normande de la Normandie. Et on sait que la relation entre le Conseil régional et le conseil départemental est essentielle: or on sait que la relation Morin / Lambert n’est pas au beau fixe…

    Pendant, ce temps, Joachim Pueyo, le député-maire d’Alençon se sent bien seul… pour éviter que l’hôpital public desservant un bassin de vie de 80000 habitants ne soit plus un lieu de formation médical.


    Alençon En Normandie, le député Pueyo refuse la fermeture de l’institut des aides-soignants

    Joaquim Pueyo, député-maire d’Alençon (Orne), refuse la fermeture de l’institut de formation des aides-soignants d’Alençon-Mamers. Il demande à la Région de revoir sa copie.

    Mise à jour : 14/12/2016 à 10:11 par Manon Loubet Normandie Actu

    (© Archives Normandie-actu/AB)

    Joaquim Pueyo, député-maire d’Alençon (Orne), s’oppose à la fermeture de l’institut de formations des aides-soignants d’Alençon-Mamers, imposée par la Région. (© Archives Normandie-actu/AB)

    David Margueritte (LR), vice-président en charge de la formation et du développement des compétences à la Région Normandie, avait déclenché les foudres des infirmiers et aides-soignants, lundi 24 octobre 2016, en annonçant le projet de fermeture d’un institut de formations en soins infirmiers (IFSI) et de huit instituts de formation pour aides-soignants (IFAS). Le but affiché par la Région était de « lutter contre le chômage progressif dans les métiers d’infirmiers et d’aides-soignants ».

    > LIRE AUSSI : Pour Hervé Morin, la fermeture des écoles des aides-soignants est inévitable

    Un député remonté

    La réaction du député Joaquim Pueyo (PS) est sans équivoque. Il s’oppose « fermement à cette décision insuffisamment concertée », « qui affaiblit l’hôpital pivot du département de l’Orne engagé dans une restructuration qui nécessite des efforts importants des personnels ». 
    Le conseil de surveillance demande au président de la Région Normandie et aux conseillers régionaux de revoir ce projet de fermeture.

    Vendredi 9 décembre 2016, le conseil de surveillance du centre hospitalier Intercommunal (CHIC) d’Alençon-Mamers s’est opposé à l’unanimité à la fermeture de son IFAS.

    L’IFAS du CHIC répond aux besoins de recrutement de personnel de l’hôpital en offrant une insertion professionnelle à des élèves aides-soignants qui rencontrent souvent des problématiques financières, de logement ou de transports, écrit Joaquim Pueyo (PS), député-maire d’Alençon. Si cette fermeture était confirmée, le CHIC d’Alençon serait le seul établissement centre d’un Groupement hospitalier de territoire, sur les 11 que compte la Normandie, n’accueillant aucune formation au sein de sa structure.

    Six fermetures dans les deux années à venir

    Après de fortes mobilisations, notamment à Falaise, Vire (Calvados) et Argentan (Orne), la Région a donc présenté, mardi 29 novembre 2016, une nouvelle carte des formations d’aides-soignants et d’infirmiers.

    Six instituts de formation d’aides-soignants sont proposés à la fermeture au cours des deux prochaines rentrées au sein des établissements suivants : Centre Hospitalier Intercommunal d’Alençon-Mamers (Orne), Centre Hospitalier de Bernay (Eure), Centre Hospitalier de Coutances (Manche), IFAS Germaine Coty du Havre (Seine-Maritime), Centre hospitalier de la Côte Fleurie/Honfleur (Calvados), Établissement Public de Santé Mentale (EPSM) de Caen (Calvados).

    > LIRE AUSSI : Carte. Suppression des formations d’aides-soignants en Normandie : six instituts ferment

     
  • A Bricquebec (Bricbé) avec Guy de Maupassant et dans la Presse de la Manche: la langue normande est toujours vivante!

    Dé depis l’temps! Ch’est féchounaé! Prémyi couop: che tchu dé semanne.

    https://www.facebook.com/groups/1639743949625104/?fref=nf

    A lire avec gourmandise dans la Presse de la Manche, le journal de Cherbourg à partir de ce 18 décembre 2016: une rubrique entièrement en langue normande du Cotentin avec un éditorial, des histoires et des jeux qui feront plaisir aux grands et aux petits qui vont adorer prononcer ces mots normands qui sont comme autant de petits cailloux précieux à se mettre en bouche.

    L’image contient peut-être : une personne ou plus

    Autre annonce:

    Samedi 7 janvier 2017 à 10h00 et 17h00, la veille des Rois à Bricquebec, le comédien Jean-Charles Lenoël nous proposera un très beau spectacle de lecture des nouvelles de Guy de Maupassant…

    A ne pas manquer!

     

    Les Ammins du Dounjoun : samedi 7 dé jaunvi, che rest la galette és Roués oû quart mens de médi ampraès noute prémyire assembllaée 2017 à 10 h et pis à chinq heures (17 h) itou ancienne école és files, spectaclle « J’ai des nouvelles de Maupassant » par Jean-Charles Lenoël, à ne pas manquer ! Je vous câotioune que vos seraez paé déçus !!! 6 €, demi-tarif scolaires 3 €

    Jean-Charles Lenoël Maupassant DSC_2578

    Un compte-rendu récent dans la presse locale de ce spectacle (La Presse de la Manche, 30 novembre 2016):

    Les mots passants de J-Ch Lenoel Pr Manche 30 nov 16 Réville 001

     

     

     

     
  • NOMDEBILEVILLE EN SEINE: la très difficile question de nommer un « nouveau » territoire.

    « Notre héritage n’est précédé d’aucun testament. »

                                                                                 René Char

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    Les poètes nous avertissent… Tout comme les noms poétiques de nos villages normands.

    Nous vivons une crise identitaire profonde en ce sens qu’il n’y a plus de bien commun ou de patrimoine hérité qui pourraient s’imposer à tous par la seule force de leur évidence…

    Après des années de déconstruction idéologique des institutions, des idéologies, des traditions héritées encadrant les individus désireux, parfois à juste titre, de se libérer d’une civilisation multi-séculaire jugée aliénante, nous voici sur le marché, puisque c’est désormais le seul dénominateur commun qui demeure pour relier des individus libres mais plus ou moins complétement détachés de tout lien de transmission avec le passé, « désaffiliés » comme l’a très lucidement diagnostiqué le philosophe normand Marcel Gauchet s’inquiétant de l’effondrement actuel de tout ce qui pourrait nous aider à faire société au delà des intérêts immédiats d’individus égoïstes ne voyant midi qu’à leurs portes.

    Après l’effondrement de la pratique religieuse, l’effondrement de la pratique politique et le replis sur la sphère strictement professionnelle (qui n’empêche pas l’évaporation de la valeur travail dans la précarité et l’incertitude de l’ubérisation) ou familiale (qui n’empêche pas aussi l’éclatement du cadre familial lui-même), malgré la résistance (pour combien de temps encore?) de l’encadrement associatif (loi 1901) qui devient, dans cet effondrement général, le dernier pilier de notre République (elle-même directement attaquée: les laïcards doivent cesser de se réjouir de la disparition des catholiques pratiquants, ils sont les prochains sur la liste des espèces en voie de disparition), arrive maintenant un effondrement encore plus fondamental que les autres et cet effondrement donne l’impression que c’est le plancher des vaches, lui-même, qui se dérobe sous nos pieds en faisant disparaître un bon millénaire si ce n’est plus, de stabilité dans les grands repères collectifs encore utiles aux individus pour qu’ils puissent encore savoir par eux-mêmes ce qu’ils sont avant qu’ils ne soient définitivement obligés de se transformer en entreprises d’eux-mêmes pour survivre non plus dans une collectivité ou une société mais dans un marché à la fois local et global.

    Voici que désormais disparaissent les noms séculaires des communes, qui sont à la géographie nationale française ce que les familles étaient encore, il y a peu, à la société, à savoir, des « cellules de base »: les bobos métropolitains déjà de plein pied dans la mondialisation libérale (voire libertarienne), ces individus déjà transformés en entreprises (pour reprendre la prophétie d’un Michel Foucault qui annonçait dès 1980 la « mort de l’Homme » et son remplacement par l’individu-entreprise), n’en auront rien à cirer de ces nouveaux débats métaphysiques qui agitent désormais nos campagnes.

    Il ne s’agit plus de savoir s’il faut ou non ondoyer un enfant mort-né, s’il faut exiger la relapse d’une fille protestante pour qu’elle se marie avec un bon catholique, si l’on peut avorter ou non, si on a le droit de ne pas croire dans le petit Jésus, si l’on doit reconnaître ou non un enfant naturel, épouser un syndicaliste, un militant communiste ou un ancien de l’OAS, si l’on peut voter dès 18 ans ou non, si une femme peut porter un pantalon ou non ou aller « en cheveux » dans la rue, si l’on doit tolérer certains propos de table sur les étrangers ou sur la fraude fiscale… Il ne s’agit pas de discuter de l’avenir de la sécurité sociale, de la hausse des salaires, de la fin des services publics dans les territoires ruraux ou de la vie quotidienne de nos aînés dans leurs mouroirs…

    Il s’agit de savoir si habiter à Nomdébileville en Seine vous plaît ou non!

    http://www.fayard.fr/linsecurite-culturelle-9782213672199

    L'insécurité culturelle

    Laurent Bouvet a récemment mis le doigt sur l’un des principaux impensés de nos élites politico-médiatiques parisiennes: la plupart de nos concitoyens éprouvent une véritable « insécurité culturelle » et la valse des noms de commune remplacés par des noms valises pondus par on ne sait par quels mercenaires de l’imagination payés par des élus locaux plutôt incompétents et dépassés par cette question qui ne s’était jamais posée pendant plus de mille ans, ne fait que l’exacerber : les questions identitaires prennent ainsi le pas sur des questions politiques plus essentielles (notamment la question sociale qui se pose plus que jamais avec une explosion inédite des inégalités depuis la fin de la Seconde guerre mondiale).

    On sait que la France de 2016 disposait encore de plus de 35 000 communes à tel point que la carte communale de la République était, à peu de choses près, la carte paroissiale de la France de Louis XVI en 1789. On sait que 25% des collectivités de base des pays membres de l’Union européenne sont en France et que 25% des communes françaises étaient en Normandie, région autrefois si riche par ses ressources agricoles que 20 feux suffisaient à nourrir un curé et constituer une paroisse.

    L’heure est donc à la fusion et à la rationalisation. Et on sait que la fusion normande est l’exception qui confirme la règle: la région géo-historique ainsi que son nom illustre et évident pour tout le monde partout dans le Monde préexistaient avec bonheur et on sait que le bel exemple normand a servi à vendre ailleurs un charcutage territorial de nos belles provinces disparues dans de grands machins néo-régionaux qui ne ressemblent à rien.

    A l’échelle infra-régional on trouve la même passion inutile de la fusion pour la fusion avec une idéologie comptable et managériale qui laboure nos campagnes et une identité séculaire: ne plus savoir comment se nomme le lieu où j’habite et s’en remettre à des pubeux sans âme ni culture pour se trouver un nom (on l’a vu pour les « noms » de certaines des nouvelles « régions »), ou pire, s’en remettre au « naming » (nommer un territoire comme une marque de savonnette ou en utilisant une marque commerciale bien connue pour nommer un bâtiment public: Kinderaréna à Rouen ou Ikéacentre à Caen), nous précipitent dans un enfer identitaire dont personne ne voulait.

    Et voici que nous nous écharpons sur des questions identitaires qui ne devraient pas se poser alors qu’il y aurait tant affaire et tant d’urgences à suivre et à défendre pour éviter, comme nous le recommandait déjà un Albert Camus, « que ce monde-ci ne se défasse ».

    Et pourtant, qu’ils sont beaux dans leur étrangeté nos noms de villages normands:

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    Exemples, à l’avenant…

    Moon sur Elle,

    Ry,

    Pennedepie,

    Anglesqueville la bien tournée,

    Cordebugles,

    Ecoquenéauville,

    Champrepus,

    Sahurs,

    Saint Fraimbault sur Pisse,

    Sainte Honorine des Pertes,

    Veules les Roses


    • Lire avec intérêt l’article de Paris-Normandie ci-dessous:

    http://www.paris-normandie.fr/actualites/politique/mesnil-en-ouche-rives-en-seine-ou-port-jerome-sur-seine-trois-communes-nouvelles-en-quete-d-identite-EH7797237?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=63b0635c92-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-63b0635c92-137315997

    Mesnil-en-Ouche, Rives-en-Seine ou Port-Jérôme-sur-Seine, trois communes nouvelles en quête d’identité

    Publié 17/12/2016 á 20H10

    Droit de suite.

    Les premières communes nouvelles ont été créées le 1er janvier dernier. Un an après, le bilan reste mitigé à cause de noms trop techniques, de territoires mal définis et d’un manque de démocratie locale.

    Mesnil-en-Ouche est depuis le 1er janvier la plus grande commune de l’Eure. Tout du moins en superficie puisque cette commune nouvelle au sud de Bernay affiche au compteur 165 kilomètres carrés. Mais, avec 4 722 habitants, on se retrouve avec une densité de 29 habitants au kilomètre carré. Car Mesnil-en-Ouche, c’est la fusion de 16 villages qui correspond au périmètre du canton de Beaumesnil, moins un, Le Noyer-en-Ouche qui a préféré conserver sa singularité. «Je n’ai pas voulu me soumettre, car une commune peuplée de hameaux et de villages tous distants de plusieurs kilomètres les uns des autres, ça ne peut pas marcher» assure Lydie Pottier, l’élue récalcitrante. Sur le papier, l’affaire paraît, en effet bien compliquée. 3 000 voies communales et 500 d’entre elles portent le même nom et doivent donc en changer ; à ce jour, toujours 16 secrétaires de mairie, 16 états civils pour 4 722 habitants, sans compter un conseil municipal de 73 élus. À titre de comparaison, le conseil municipal de Rouen en compte 55. Bref, en chiffres, Mesnil-en-Ouche est un schmilblick dans une organisation des collectivités où plus personne ne semble savoir où il habite.

    «On ne pouvait trouver un nom plus tarte»

    Pourtant, Jean-Michel Montier, le maire de la commune nouvelle, est convaincu d’avoir fait le seul choix possible. Et il évoque d’emblée l’absorption de la com-com du canton de Beaumesnil dans une super com’com de Bernay Terre de Normandie, fruit de la fusion de cinq communautés. Pas sûr que ça clarifie le débat. « Notre com’com qui regroupe déjà les 16 villages possède une compétence scolaire que Bernay Terre de Normandie ne veut pas. La seule solution pour la conserver, c’était de fusionner nos seize municipalités en une commune nouvelle» explique Jean-Michel Montier. Si le raisonnement se tient, il reste, néanmoins que Mesnil-en-Ouche reste un cas d’école si l’on peut dire. «C’est vrai que c’est un peu la pagaille et j’admets que le citoyen est perdu» concède le maire de Mesnil-en-Ouche. «Mais les choses vont progresser jusqu’aux municipales de 2020» assure Jean-Michel Montier. Même s’il ne s’avance guère sur le sort des 16 mairies et de leur personnel respectif, l’élu soutient que les villages dans les zones rurales désertifiées comme le Pays d’Ouche sont condamnés à disparaître dans leur entité historique. Justement, trois communes très identifiées par leur histoire sur la vallée de Seine, ont également choisi la fusion. Il s’agit de Villequier, Caudebec-en-Caux et Saint-Wandrille-Rançon qui ont fusionné sous le nom de Rives-en-Seine.

    «On ne pouvait pas trouver un nom plus tarte» s’exclame Martine, une retraitée de Caudebec, attachée à son identité. On ne peut guère la blâmer, car Rives-en-Seine semble tout droit sorti d’un logiciel. Bastien Coriton, le maire de la commune nouvelle, s’en défend puisque le nom a été soumis à consultation de la population. «Nous souhaitions un nom neutre, car nos trois communes ont des identités très fortes» assure l’ambitieux maire socialiste. Mais un peu gêné aux entournures, car il faudra insister en se rendant en mairie et en multipliant les textos pour obtenir un entretien. «On s’est déjà tellement fait allumer dans les médias pour Rives-en-Seine» soupire-t-il en guise d’excuses après une semaine de tergiversations. Pourtant, à l’entendre, la commune nouvelle a déjà fait évoluer la vie quotidienne, notamment en étendant aux trois villes, le transport à la demande initié par Caudebec, le financement d’activités pour les aînés, des mutualisations pour de meilleurs services. Mais si dans la ville-centre, on se moque du nom Rives-en-Seine, à Villequier et à Saint-Wandrille-Rançon, les habitants sont plus acerbes. «M. Coriton veut toujours plus de pouvoir. La preuve, pour un projet d’aménagement du bourg de Saint-Wandrille, il faut s’adresser à lui désormais» explique Manu, l’épicier du village. «La fusion, c’est 20% d’augmentation des impôts pour être à la hauteur de ceux de Caudebec» fulmine une habitante de Villequier. Même si Bastien Coriton ne réfute pas, il minimise assurant une collégialité des décisions avec ses deux collègues. Mais dans les trois villages, personne ne semble dupe. «À Rives-en-Seine, c’est lui le patron» entend-on.

    Autre ambiance plus détendue à Port-Jérôme-sur-Seine, fusion de quatre communes autour de Notre-Dame-de-Gravenchon (1). Virginie Carolo, maire de Port-Jérôme-sur-Seine s’empresse de s’entretenir avec nous sur une première année pleine de promesses. «Le nom fonctionne, il est bien identifié, surtout à l’extérieur» se félicite l’élue. Celle-ci ne nie pas que les Gravenchonnais râlent toujours un peu et s’affirment souvent gravenchonnais, ce que nous avons constaté… Mais, de toute évidence, les craintes se dissipent. À Auberville-la-Campagne où l’hostilité était forte l’an passé, la fusion est désormais bien acceptée. «C’est vrai qu’il y avait des craintes autour de l’école, d’une absorption de notre village, d’une hausse des impôts» explique Jean-Marie, le président du club de pétanque local. «Mais dans le fond, on s’aperçoit qu’on peut profiter des richesses de Port-Jérôme-sur-Seine.» Virginie Carolo est convaincu que la diversité politique au sein de la commune nouvelle est un atout. «On apprend à se faire confiance et du coup, les projets avancent même plus vite que prévu.» Reste une frustration des habitants pour toutes les communes nouvelles, celle de ne pas avoir été consulté par référendum sur ces fusions. À chaque fois, les élus gênés, éludent la question, prétextant qu’il fallait faire vite pour profiter de dotations d’États incitatives.

    Le seul à faire preuve d’honnêteté, c’est Jean-Michel Mortier, le maire de Mesnil-en-Ouche. «À la préfecture, on nous l’a déconseillé, car on était sûr de le perdre.» La commune nouvelle ou l’art d’administrer contre la majorité de ses habitants…

    Philippe LENOIR

    (1) Touffreville-la-Câble, Triquerville et Auberville-la-Campagne.

    L’article de l’époque

    Dans nos éditions du 15 novembre, nous faisions déjà un droit de suite sur les fusions de communes. En focus, nous évoquions le cas de Port-Jérôme-sur-Seine réunissant les communes de Notre-Dame-de-Gravenchon. À l’époque, si les élus, dont Virginie Carolo, future maire de la commune nouvelle, étaient très confiants sur la réussite, les habitants se montraient très inquiets, voire hostiles.
     
  • Saint Pierre d’Entremont (ORNE): une entreprise textile normande invente la PARKA de survie intégrale.

    Kiplay, une entreprise textile normande de haute tradition et bien connue sur le marché des vêtements de travail et utilitaires innove avec la création d’une parka de survie intégrale: chauffante, lumineuse mais surtout connectée et donc géolocalisable…

    http://www.normandie-actu.fr/innovation-kiplay-vetements-connectes-futur-concus-normandie_247239/

    Saint-Pierre-d’Entremont Innovation. Kiplay, les vêtements connectés du futur sont conçus en Normandie !

    L’entreprise familiale, Kiplay, située près de Flers (Orne), a conçu une parka connectée, chauffante, lumineuse et géolocalisable. Bienvenue dans le monde de demain.

    Mise à jour : 16/12/2016 à 16:55 par Manon Loubet

    (Photo © Kiplay)

    Une entreprise de l’Orne, Kiplay, propose une parka connectée, chauffante, lumineuse et géolocalisable. (Photo © Kiplay)

    L’entreprise Kiplay, installée à Saint-Pierre-d’Entremont, près de Flers (Orne), est spécialisée dans la conception de vêtements professionnels. Cette entreprise familiale, de père en fils, depuis 1921, veut aussi créer les habits de demain.

    Une parka avec option « homme mort »

    Depuis 2015, ses 50 salariés travaillent sur des vêtements innovants et connectés, notamment pour les travailleurs manuels, en extérieur. Une parka chauffante, connectée, lumineuse et géolocalisable a été inventée et devrait être commercialisée en 2017. Et ce n’est pas de la science-fiction.

    > LIRE AUSSI : Deux cathos branchés lancent l’application Godblessyoo, près de Rouen : une première en France

    Elle a même une option « homme mort », précise Gérault Pradal, chargé de développement à Kiplay. Si la personne qui porte la parka se retrouve en position latérale pendant plus de dix secondes, un signal est envoyé à un téléphone connecté.

    Visibles à plus de 300 mètres

    Le but de cette parka innovante est de permettre aux ouvriers qui travaillent en extérieur d’avoir chaud, « de mettre moins de couches et d’être ainsi plus à l’aise pour travailler », continue le fils du PDG, Marc Pradal. Et avec les leds lumineuses incrustées dans le tissu, ils seront visibles à plus de 300 mètres.

    > LIRE AUSSI : Sept projets innovants made in Normandie récompensés à Caen

    Quant à la géolocalisation, c’est un atout pour les responsables qui peuvent savoir, en instantané, où sont leurs salariés. « Mais cette fonction peut se désactiver et c’est surtout pour assurer la sécurité des ouvriers, indique Gérault Pradal. Par exemple, un charpentier n’a pas le droit d’être tout seul sur un toit. Avec la géolocalisation, on le saura. »

    L’originalité de ce vêtement innovant, c’est qu’il peut même se laver en machine !

    Des pulls et des pantalons innovants

    La parka multifonction devrait être commercialisable en 2017, pour un coût de 180 euros. Mais l’entreprise familiale veut s’adapter au marché et proposer des vêtements innovants à tous les prix.

    Ainsi, des pantalons lumineux sont en vente à 90 euros et des gilets lumineux à led sont à 20 euros.


     

    Commentaire de Florestan:

    Une belle idée de cadeau de Noël pour tous les Marommix perdus en Normandie… Ou pour un président de région qui se doit aussi de visiter régulièrement, l’Orne, ce fameux « trou du c… du monde » en toute saison!

    En tout cas, Kiplay est l’une de ces « pépites normandes » muchies dans nos bocages qui font dorénavant l’objet de toutes les attentions de l’Agence de Développement de Normandie.

     
  • Dimanche 18 décembre 2016: Les VIKINGS débarquent sur M6 pour une belle opération d’HISTOIRE PUBLIQUE

    ORNAVIK, la belle expérience d’archéologie expérimentale ou d’histoire publique en cours à Hérouville Saint Clair à côté de Caen, débarque dans l’émission de vulgarisation scientifique de la petite chaîne télé qui n’en finit pas de monter… Le patrimoine historique normand va contribuer à faire monter le niveau, justement!


     

    http://www.normandie-actu.fr/television-parc-ornavik-vikings-normandie-vedettes-emission-televisee-e-m6_246865/

    Hérouville-Saint-Clair Télévision. Les Vikings de Normandie, vedettes de l’émission télévisée, « E=M6 »

    Dimanche 18 décembre 2016, l’émission «E=M6» se penche sur la vie des Vikings, des pays scandinaves à la France, et plus particulièrement en Normandie, au parc historique Ornavik.

    Mise à jour : 15/12/2016 à 21:10 par Manon Loubet

    (Photo © DR)

    L’équipe télévisée de l’émission « E=M6 » est venue tourner dans le parc Ornavik, en octobre 2016. (Photo © DR)

    L’équipe télévisée de Mac Lesggy (M6) a choisi Ornavik, le parc historique, culturel, pédagogique et social, situé à Hérouville Saint-Clair près de Caen (Calvados) pour tourner son émission E=M6, consacrée aux Vikings. Pour retracer la vie des Vikings, une quarantaine de bénévoles d’Ornavik ont été filmés dans le parc en octobre 2016, ainsi que sur le bateau Dreknor, à Carentan (Manche). L’émission sera diffusée, dimanche 18 décembre 2016, à 20h15, sur M6. Trois questions à Christian Sébire, à l’origine du parc Ornavik.

    > LIRE AUSSI : Le parc historique Ornavik, près de Caen, retrace la création de la Normandie

    Une reconnaissance scientifique

    Normandie-actu : Que représente pour vous l’intérêt d’E=M6 pour Ornavik ?
    Christian Sébire, fondateur du parc Ornavik : C’est une immense reconnaissance scientifique. Le parc Ornavik n’est pas un parc d’attractions, mais un parc de reconstitution historique. C’est un conseil scientifique composé d’archéologues et d’historiens, et auquel les bénévoles participent, qui valide toutes nos constructions. Car elles doivent être crédibles et au plus près de la réalité. Qu’une émission comme E=M6 s’intéresse à notre travail et viennent tourner des scènes sur notre site est une véritable reconnaissance.

    > LIRE AUSSI : Mémorial, Ornavik, Festyland. Comment Caen veut attirer les touristes

    Est-ce la première fois qu’Ornavik se retrouve sur le petit écran ?
    Oui, mais ce ne sera pas la dernière ! Car déjà, France 3 est venue tourner en novembre 2016 pour son émission Histoire de se balader, diffusée le dimanche. Elle devrait être diffusée dans les semaines à venir, mais aussi sur TV5 Monde en 2017. C’est une aubaine pour nous.

    Les équipes de l’émission « Histoire de se balader », diffusée le dimanche sur France 3, ont fait escale sur le parc historique Ornavik. pic.twitter.com/auvhjPxXHX

    — Ornavik (@ornavik) 16 novembre 2016

    Le parc Ornavik semble prendre de l’ampleur chaque année. Quels sont vos projets ?
    Depuis 2011, Ornavik n’est géré que par des bénévoles ! Nous ouvrons le parc aux visiteurs tous les dimanches après-midi, en juillet et en août et le nombre de visiteurs ne fait qu’augmenter, soit une hausse de 20% environ chaque année. En 2016, nous avons accueilli 28 000 visiteurs. Le projet de l’association Les vikings an 911 est d’ouvrir le parc six mois par an, du mercredi au dimanche. Ce qui implique de passer de trois à 26 salariés ! Nous sommes actuellement en discussion avec les élus pour mettre en place ce projet.

    Infos pratiques :
    Diffusion dimanche 18 décembre 2016, à 20h15, sur M6, dans le cadre d’E=M6


     

    L’histoire publique est pratiquée depuis des dizaines d’années dans les pays de l’Europe du Nord ou en Amérique du Nord pour une vulgarisation scientifique de l’histoire et du patrimoine historique à destination du « grand public…

    Exemple au Québec avec la résurrection de la ville forteresse de Louisbourg (1700):

    http://www.ameriquefrancaise.org/fr/article-350/Forteresse_de_Louisbourg_:_un_rendez-vous_avec_l%E2%80%99Histoire.html

     
  • INTELLIGENCE TERRITORIALE NORMANDE: Valoriser et défendre l’offre hôtelière normande

    Les pollutions symboliques sont plus tenaces que les pollutions physiques surtout lorsque les premières sont totalement injustifiées au regard de la réalité objective:

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    Internet est devenu un véritable champ de bataille où les trompettes de la Renommée peuvent être très mal embouchées.

    Et dans le tourisme, un secteur très sensible à la bonne image qui doit donner bonne confiance et bonne conscience au client, les réputations se font et se défont trop rapidement a fortiori lorsque le secteur concerné peine à s’organiser pour mettre en oeuvre les outils collectifs pour être actif sur cet enjeu essentiel alors qu’il y a aussi de gros progrès à faire pour améliorer le service et l’accueil des touristes dans une région qu’ils aiment et dont le nom est connu de tous dans le Monde entier.

    C’est tout l’enjeu de l’actuel chantier d’une attractivité régionale normande dont le maître d’oeuvre est la région Normandie qui doit sérieusement prendre en main la question hôtelière normande pour en faire un secteur stratégique de l’économie régionale: une urgence normande de plus!

    Dans l’article intéressant par ailleurs proposé par Paris Normandie à lire ci-dessous on ne pourra que déplorer le manque de lucidité du journaliste qui passe à côté du sujet essentiel: le cadre régional PERTINENT en terme de notoriété touristique mondiale c’est la… NORMANDIE! Se référer aux cadres caducs Haute ou Basse Normandie c’est s’empêcher de penser le début du commencement d’une solution aux problèmes observés dans les hôtels de l’ex Haute ou de l’ex Basse…


     http://www.paris-normandie.fr/actualites/social/hotels-en-normandie–la-mauvaise-e-reputation-NH7797285?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=63b0635c92-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-63b0635c92-137315997

    Hôtels en Normandie : la mauvaise e-réputation…

    Publié 17/12/2016 á 20H10

    Tendance. Plus de 90 % des internautes consultent désormais les avis clients avant de réserver dans un hôtel. Des professionnels qui se disent à la merci de ces plateformes, mais qui peuvent aussi en tirer profit.

    Jean-Marie Gras, directeur de l’hôtel de Bourgtheroulde à Rouen vendredi, a une excellente réputation (« Premier à Rouen sur TripAdvisor ! »)...
    Jean-Marie Gras, directeur de l’hôtel de Bourgtheroulde à Rouen vendredi, a une excellente réputation (« Premier à Rouen sur TripAdvisor ! »)…
    Où sont les meilleurs hôtels de la région ? Pas chez nous. Classé cinquième, seul Le Grand Pavois de Fécamp représente l’ex Haute-Normandie dans les dix premiers du classement Trivago 2016, un baromètre tiré des avis et notes déposées par les voyageurs sur 34 sites d’avis et de réservation.

    En premier, un « simple » trois étoiles, catégorie qui s’y taille la part du lion. Mais sur la page internet de l’hôtel Le Landemer à Urville-Nacqueville (Manche), il est précisé que «nulle part ailleurs que sur notre site vous ne pourrez réserver à des tarifs plus avantageux». Belle illustration des rapports ambivalents qu’entretiennent les hôteliers avec ces plateformes de réservation et de classement de leurs établissements, qui prétendent casser les prix et leur prendraient de faramineuses commissions. Des mastodontes du web qui se jouent en tout cas des frontières. Et ont parfois tendance à confondre quantité et qualité.

    De Düsseldorf, Corentine Aronica avoue : «Les résultats de notre classement nous ont surpris. Mais chez Trivago, nous sommes convaincus que tout voyageur a voix au chapitre et que plus il y a d’avis, plus c’est fiable». En l’occurrence pas moins de 175 millions, moulinés par l’algorithme maison, le « Trivago Rating Index, mis à jour quotidiennement» ! Mais cette avalanche d’«expériences utilisateurs» comme on dit maintenant, forcément subjectives, est compensée par «des avis certifiés sur 8000 hébergements».

    «à la merci d’un clic»

    La recette du classement est tout aussi secrète chez TripAdvisor, l’autoproclamé «plus important site de voyage au monde», qui vient de racheter La Fourchette, site français de réservation de restaurants en ligne. Il faut dire qu’avec ses 3 400 employés et «435millions d’avis sur près de 7millions de commerces référencés dans 49 pays du monde», c’est un poids lourd. L’entreprise allemande, c’est 1,16 milliard de dollars de chiffres d’affaires pour les 9 premiers mois de l’année 2016, dont 939 millions de dollars générés par le million d’hôtels référencé. La «rente» dénoncée par les hôteliers est donc d’environ 500 € par hébergement pour cette période, soit 53 € par mois et par hôtel…

    Depuis Londres, la porte-parole Artiné Mackertichian s’explique : «Notre cœur de métier, c’est de laisser la parole à nos120 millions de membres dans le monde. Sans compter les 80millions de photos de voyageurs, qui permettent de voir les coulisses… Ça prouve que notre contenu attire, non ? Pour elle, «de toute façon, 93% des avis utilisateurs reflètent la réalité». Pour s’assurer de cette véracité, il y a d’abord «les filtres automatisés qui passent au crible les contributions». Si l’une d’elles paraît suspecte au programme, c’est direction les «experts contenus, qui ne sont pas moins de 300». Mais ces employés – dont «certains sont francophones» – sont presque tous basés dans le siège social de l’entreprise américaine, à Boston. Et puis TripAdvisor compte beaucoup sur la communauté, «dont chaque membre peut signaler un avis suspicieux en un clic». Si ça ne suffit pas, «on se réserve le droit de checker les adresses IP! (numéro d’identification attribué à chaque appareil connecté à internet, permettant normalement d’identifier son propriétaire, N.D.L.R.). Et puis nous avons mis en place une «alerte chantage» pour les propriétaires d’établissement, qui ont de toute façon toujours le dernier mot…» Pour la communicante, «ceux-ci n’ont en définitive à nous craindre que si leur service n’est pas à la hauteur. De toute façon, aujourd’hui, vous achèteriez une machine à laver sans regarder la note des consommateurs ?».

    «Je lis tout»

    «Tout le monde note tout le monde maintenant. On est sortis de l’école pourtant, non?» L’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie de Haute-Normandie (UMIH) représente environ 300 adhérents. Pour son président Philippe Coudy – le patron de la brasserie Paul à Rouen – «ces plateformes, véritables portes d’entrée du marché, transforment chaque consommateur en vérificateur de bureau de contrôle. Elles sont devenues consubstantielles de notre modèle économique, avec toute la difficulté de la vérification. Un avis négatif sur TripAdvisor, c’est une casserole que vous traînez pendant longtemps, avant que vous ne le fassiez retirer ou que le post soit rétrogradé en deuxième page… L’honnêteté intellectuelle voudrait que l’anonymat et les pseudos soient proscrits, car nos professions sont désormais à la merci d’un clic».Ces professionnels voudraient un «rééquilibrage des relations» et que l’utilisateur montre patte blanche avant de poster. Ils disent aussi vouloir «résister», comptant sur les pouvoirs publics pour ne pas «se laisser tondre. Trois acteurs dominent la quasi-totalité du marché. Nous ne voulons pas être dans la situation des agriculteurs face à Bigard ou Lactalis, ces géants qui imposent leurs prix».

    «Il ne faut pas que la parole publique se substitue à celle des pros. » Le directeur de l’Hôtel de Bourgtheroulde, le seul cinq étoiles de l’ex-Haute-Normandie, conteste le classement duquel il est absent. Mais Jean-Marie Gras prend le phénomène très au sérieux : «Je lis tout. C’est d’abord un excellent outil pour se remettre en question. Mais un client de mauvaise foi, ça peut arriver. Il faut toujours répondre, avec courtoisie. Quand c’est de la diffamation, des injures ou des invectives, hors la loi, un avis est relativement facile à faire retirer. Pour d’autres, c’est beaucoup plus difficile». Alors il répond lui-même, parfois vertement, à certains avis le concernant sur TripAdvisor, notamment lorsqu’il s’agit de supposés concurrents. «Leur but est évidemment de nous discréditer. On le sent notamment aux termes professionnels qui sont utilisés.» Il a même dû une fois mener l’enquête pour retrouver ce confrère indélicat et remonter jusqu’à son employeur pour le mettre au courant !

    L’avènement du web, des réseaux sociaux et de la recommandation ont désormais consacré ces plateformes. Au village global sans prétention, certains commerces ont mauvaise e-réputation. Et avec 280 nouvelles contributions postées chaque minute rien que sur TripAdvisor, les hôteliers sont bien obligés de faire avec.

    Joce Hue

    Repères

    Le « taux d’anomalies » de ces avis depuis 2010 s’élevait à environ 30 %, grimpant même à 44 % en 2013, selon la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. Un taux redescendu à 6,49% sur la période 2014-2015.
    Jean-Pierre Grevez, le patron régional du pôle concurrence, consommation, répression des fraudes et métrologie de la DIRECCTE, y voit la saine influence de la norme NF Z74-501 mise en place en 2013. Cocorico : c’est la première norme au monde relative au traitement des avis de consommateurs. Elle assure «la fiabilité et la transparence des processus, pas des avis eux-mêmes», précise le fonctionnaire.
    La Loi pour une République numérique publiée au Journal officiel en octobre oblige tout contributeur à «délivrer une information loyale, claire et transparente».
    Les « pratiques commerciales trompeuses » sont punies d’un emprisonnement de deux ans et d’une amende de 300000 (article L.121-6 du Code de la consommation). Mais des « transactions », règlements à l’amiable du litige, sont désormais possibles.
     
  • Ce n’est pas une blague: un CARGO de 288 mètres de long bloqué dans un méandre de la SEINE

    Evénement rarissime dans le chenal de navigation de la Seine: un cargo s’est échoué dans un méandre de la Seine près de Quillebeuf…

    http://www.normandie-actu.fr/cargo-plus-280-metres-bloque-meandre-seine-havre-rouen_247602/

    Un cargo de plus de 280 mètres bloqué dans un méandre de la Seine, entre Le Havre et Rouen

    Un cargo de plus de 280 mètres est resté bloqué dans la Seine, en face de Quillebeuf-sur-Seine, entre Le Havre et Rouen, samedi 17 décembre.

    Mise à jour : 17/12/2016 à 20:05 par Gwendoline Kervella

    Samedi 17 décembre 2016, un cargo de plus de 280 mètres de long s'est retrouvé bloqué dans un méandre de la Seine, entre Rouen et Le Havre. (photo : Hubert Langlois)

    Samedi 17 décembre 2016, un cargo de plus de 280 mètres de long s’est retrouvé bloqué dans un méandre de la Seine, entre Le Havre et Rouen. (photo : Hubert Langlois)

    Un cargo de plus de 288 mètres de long, le Citius, s’est retrouvé bloqué dans un méandre de la Seine, en face de Quillebeuf-sur-Seine, entre Le Havre et Rouen, une bonne partie de l’après-midi, samedi 17 décembre 2016.

    En provenance de Rotterdam

    Selon nos informations, le navire, qui mesure plus de 280 mètres de long et qui navigue sous pavillon de l’île de Man, transportait du charbon. D’après les informations données par le site Marine Traffic, il arrivait de Rotterdam et faisait route vers Rouen.

    Le navire est immobilisé dans un méandre de la Seine. (Capture d'écran Marine Traffic)

    Le navire est resté immobilisé dans un méandre de la Seine. (Capture d’écran Marine Traffic)

    Six remorqueurs pour secourir le navire

    Le navire s’est échoué peu après midi en travers du chenal, en face de Quillebeuf-sur-Seine. Un premier remorqueur est intervenu dès 12 h 30, mais pour secourir ce géant de 288 m de long et de 11 m de tirant d’eau, quatre remorqueurs du Havre ont été appelés en renfort, explique Nicolas Hesse, le secrétaire général pour les affaires régionales.

    Le Citius s’était échoué en travers, par l’avant et l’arrière. Les cinq remorqueurs sont parvenus à dégager l’arrière du bateau et à le remettre dans le sens du chenal, l’avant étant toujours bloqué. La marée basse a interrompu la manœuvre en début de soirée. Elle devait reprendre vers 22 h 30, à la faveur de la marée montante.

    À noter que L’Abeille-Liberté, remorqueur basé à Cherbourg, a été appelé dès le début des opérations. Arrivé sur place en début de soirée, il devait pouvoir intervenir, si nécessaire, pour achever de dégager le cargo.

    Le Citius devait ensuite être amené à Rouen.

     
  • Cherbourg 16 décembre 2016: Bernard CAZENEUVE PREMIER MINISTRE DU COTENTIN

    Comme on pouvait s’y attendre, Bernard Cazeneuve a réservé sa première visite en province en tant que Premier ministre à Cherbourg. Lire, ci-après, le compte-rendu proposé par la Manche Libre: on appréciera la fine allusion de l’ancien député-maire de Cherbourg à la modération normande. On est au pays de Tocqueville et Bernard Cazeneuve ne l’a jamais oublié.

    http://www.lamanchelibre.fr/actualite-238215-cazeneuve-a-cherbourg-pour-moment-authentique.html#.WFRe9v0t7XI.email

    Cazeneuve à Cherbourg pour un moment « authentique »

    Cazeneuve à Cherbourg pour un moment "authentique"

    Bernard Cazeneuve, a consacré à Cherbourg une de ses premières visites en tant que premier ministre.

    Le 16 décembre 2016 à 21:16

    Pour sa première visite en tant que Premier ministre à Cherbourg, Bernard Cazeneuve a pu mesurer que sa popularité ne faiblit pas dans le Cotentin. Un indicateur pour son avenir politique? L’ancien député maire préfère insister sur les cinq mois qui l’attendent et reste énigmatique sur son futur.

    « Vous avez fait des travaux? ». C’est par une petite boutade que Bernard Cazeneuve a commencé sa visite à Cherbourg (Manche), la première depuis qu’il a été nommé Premier ministre, ce vendredi 16 décembre 2016. Le sujet de cette plaisanterie: l’ancien siège de la Communauté urbaine qu’il a bien connu à l’époque où il était président de la communauté d’agglomération et qui est devenu, il y a quelques mois, la mairie de Cherbourg-en-Cotentin. C’était la première étape de cette visite sur ses anciennes terres.

    Très rapidement, l’ancien député maire a donné le ton: « Je suis venu ici pour parler des sujets sur lesquels les Cherbourgeois ont besoin d’être rassurés. Je suis surtout venu pour un moment authentique fait d’amitié, de sincérité et de loyauté à un territoire« .

    Visite du Quasar, découverte de la passerelle

    Des liens forts qu’il a eu l’occasion d’apprécier lors d’un parcours en centre-ville entouré des élus locaux en allant à la rencontre de la population. Une promenade qui lui a permis de découvrir le nouveau centre culturel dont il avait lancé la rénovation ou encore la passerelle du bassin du commerce, un autre projet qu’il avait initié.

    Le point d’orgue de cette visite était son allocution à La Cité de la Mer où près de 1 100 personnes avaient été invitées. Accueilli sous les applaudissements et visiblement ému, le Premier ministre a commencé son discours en ayant une pensée pour tous ceux qui ont croisé sont chemin quand il était maire de Cherbourg. « Je vois dans l’assemblée des personnes avec qui nous ne partagions pas les mêmes idées. Cela ne nous a pas empêchés de nous respecter et nous estimer. Aujourd’hui, que reste t-il de nos divergences?« , a-t-il interrogé faisant notamment référence à l’ancien président du Conseil Général Jean-François Le Grand.

    « Privilégier le respect aux invectives »

    Commentant sa nomination à la tête du gouvernement, Bernard Cazeneuve a rappelé: « Cinq mois c’est suffisant pour avoir une autre manière de débattre. Si dans les mois qui viennent, le silence et le respect se substituent au brouhaha et aux invectives, nous réconcilierons les Français avec la Politique. Je fais le serment ici aujourd’hui de ne pas me laisser aller à l’emportement mais de faire preuve de modération, ce qui est la marque de ce territoire« .

    La sécurité, les relation avec l’Union Européenne ou encore la santé ont ensuite été rapidement évoquées par le Premier Ministre qui a rappelé que « Chaque minute compte ».

    « Je ferai le contraire de ce qu’on me prédit »

    Répondant à ses détracteurs qui le nomment le « ministre de liquidation du quinquennat », Bernard Cazeneuve a ironisé. « Vous me connaissez: ceux qui me disent que cinq mois c’est trop court, renforcent encore plus la motivation que j’avais avant qu’ils me disent cela« . Plus sérieusement, il a ajouté: « Je ferai le contraire de ce qu’on me prédit« .

    Il garde un oeil sur Cherbourg…

    Cherbourg et le Cotentin ne restent jamais bien éloignés de la vue du ministre qui a assuré rester mobilisé sur la filière nucléaire, le développement des Energies Marines Renouvelables, la politique de la ville et l’urbanisme ou encore la grande réforme territoriale. « Vous devez construire un avenir pour le Cotentin en gardant une ambition commune malgré vos différences. C’est ensemble que vous y arriverez ».

    … sans pour autant dévoiler son avenir

    Quant à son avenir politique, Bernard Cazeneuve s’est voulu comme à son habitude: énigmatique. « Je peux vous dire que dans les prochains mois, je serai le plus utile possible en étant le moins envahissant qu’il soit. Je laisse ainsi à chacun la possibilité d’interpréter mes propos« , a-t-il conclu dans un sourire.


     

     
  • NOTE DE SYNTHESE à LIRE: la dynamique portuaire des grands ports maritimes normands

    L’ISEMAR, l’Institut  Supérieur d’Economie Maritime de Nantes et de Saint Nazaire propose à notre sagacité une note de synthèse à lire sur le potentiel des deux grands ports maritimes normands.

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    http://www.haropa-solutions.fr/fr

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    Analyse d’autant plus utile à lire qu’elle provient de l’estuaire de la Loire bretonne qui pèse d’un poids moindre que celui de la Seine normande dans l’économie maritime française et européenne. Et ce n’est pas le moindre paradoxe contemporain normand que de constater que les problématiques normandes ou l’intérêt supérieur stratégique de la Normandie sont mieux pensés ailleurs qu’en Normandie même…

    Lire donc d’urgence ce point de vue ligérien sur la Normandie maritime et séquanienne avant que le Canal Seine Nord Europe ne fasse son oeuvre néfaste: capter des flux logistiques essentiels générés par la mégalopole de la région parisienne au prix d’une façade portuaire nord-européenne située au-delà du Pas de Calais dont le port le plus au Sud est le GPM de Dunkerque, faisant fi de la situation géographique exceptionnelle d’avant-port de l’Europe qui devrait pleinement bénéficier au GPM du Havre ou du GPM de Rouen si ces derniers étaient mieux organisés, plus désenclavés et plus performants sur leur hinterland terrestre: cinquante années de division normande sont passées par là et ce n’est pas en transformant la Normandie maritime et portuaire en banlieue logistique industrielle secondaire de Paris que l’on arrivera à restaurer « la dynamique portuaire » décrite par les experts ligéro-bretons de l’ISEMAR du côté de Nantes et de Saint Nazaire.

    A lire sous le lien suivant:

    note_de_synthese_isemar_185

     
  • CAEN, place de la République: Va-t-on laisser MASSACRER la 3ème plus ancienne place royale de FRANCE?

    Alors que les choses, hélas, se précisent à Caen, place de la République (les hommes politiques français ignorant la maîtrise d’usage démocratique), nous avons appris récemment que la grande place publique caennaise, ancienne place royale dont il reste encore deux côtés sur les quatre d’origine, était la 3ème plus ancienne place royale carrée de France, conçue dès les années 1620 après les deux premiers prototypes parisiens:

    La Place des Vosges, dans le quartier du Marais (inaugurée en 1612)

    Image illustrative de l'article Place des Vosges

    La Place Dauphine, à la pointe aval de l’île de la Cité (inaugurée en 1615):

     

    La place royale de Caen dans son premier plan daté de 1620, établi par le maître voyer Etienne Gondouin (la gravure ci-dessous date de l’époque de Louis XIV dont on voit la statue avec un socle dont le dessin fut demandé à Jules Hardouin-Mansart): du plan d’urbanisme primitif il reste encore quelques maisons visibles sur la rue Jean Eudes (à proximité de l’église Notre Dame de la Gloriette)

     

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Place_de_la_R%C3%A9publique_(Caen)

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    En face de ces précieux témoignages et à la place des frondaisons agréables des tilleuls plantés dans les années 1960 pour cacher la dernière béance laissée par les bombardements de juin 1944 dans le centre ville de Caen détruit à 31% de sa surface bâtie, doit s’élever à partir de 2018,  le « Beaubourg alimentaire » voulu par le satrape local, à savoir Joël Bruneau, maire de Caen qui comme beaucoup trop d’élus en France, considère que la démocratie c’est une élection tous les 5 ou 6 ans…

    Puisqu’il s’agit aussi d’aliéner à un promoteur privé une parcelle qui est dans le domaine public depuis 1792 et affectée à un usage public (en l’occurrence, un parking de surface de 120 places), la décision vient d’être prise de supprimer le parking avant la fin de l’année 2016 pour permettre de commencer au plus vite la longue procédure de déclassification de ladite parcelle afin qu’elle ne soit cessible à un acquéreur privé.

    Rappelons les trois étrangetés de ce projet qui le rend incompatible avec les principes d’un Etat de droit démocratique:

    1° Pilotage a minima voir inexistant de la maîtrise d’ouvrage municipale par le service public de l’architecture et du patrimoine alors qu’il s’agit de modifier en profondeur les restes d’un patrimoine urbain et architectural majeur pour la ville de Caen et pour l’histoire de l’urbanisme en France:

    Monsieur Laprie Santenac, Architecte des Bâtiments de France pour le Calvados en charge officiellement de valider et de conseiller les promoteurs sur les questions patrimoniales et architecturales est, manifestement, incompétent. On s’étonne du silence radio du côté de la DRAC à ce sujet: un chantier d’une telle ampleur devrait être suivi, au moins au niveau de l’inspection régionale des Monuments Historiques, elle aussi aux abonnés absents. Nous avons interpellé Monsieur le DRAC de Normandie sur ce curieux pilotage par courrier il y a quelques mois: aucune réponse!  Il n’y a eu aucun plan directeur proposé pour permettre l’harmonisation du projet sur le 4ème côté de la place et le reste de la place. Il n’y a pas eu non plus de véritable concours d’architecture et Monsieur l’ABF a omis d’assister à une réunion essentielle pour la définition du projet.

    2° Aliénation d’un foncier public depuis 1792 au profit d’une opération commerciale dont on ne connaît toujours pas la pertinence économique: il n’y a pas eu d’étude de marché spécifique pour ce futur équipement proposant 18000 mètres carrés de surface commerciale supplémentaire dans le coeur de la ville. L’étude du cabinet « Bérenice » sur laquelle s’appuient les promoteurs du projet pour en justifier la viabilité économique, est une étude globale portant sur l’ensemble du commerce dans le centre ville de Caen.

    En outre, une récente note de l’Inspection Générale de Finances rappelait que l’offre en terme d’immobilier commercial dans quelques cent villes françaises moyennes était en surcapacité par rapport aux possibilités de la chalandise locale. L’offre commerciale en périphérie urbaine est pléthorique, le pouvoir d’achat des chalandises locales reste stable. Il y a une bulle de l’immobilier commercial en France. A défaut de trouver le courage politique de réformer le code de l’urbanisme commercial, la seule solution serait de transformer ces villes moyennes souvent banales, fonctionnelles voire enlaidies en villes de destination touristique: le potentiel existe évidemment à Caen mais la valorisation d’un patrimoine historique et culturel caennais encore exceptionnel manque totalement de cohérence et d’ambition pour faire descendre dans le centre ville les 400000 visiteurs annuels du Mémorial qui pensent que Caen depuis 1944 ce sont des ruines reconstruites en béton armé…

    Enfin, faut-il définitivement massacrer le coeur historique du centre ville de Caen pour que localement, le « Printemps » soit définitivement l’hiver des « Nouvelles Galeries »?

    3° Consultation a posteriori et cosmétique des citoyens riverains et usagers de la place de la République pour « l’embellissement » de la place mais en évitant de verser à ce pseudo débat public le sujet essentiel: la transformation de l’actuelle place de la République en tarmak d’un futur vaisseau spatial venu de la planète Mercure.

    La question publique essentielle de débattre le temps qu’il faut avec les gens qu’il faut de l’insertion hamonieuse d’une architecture contemporaine dans un ensemble patrimonial survivant des destructions massives de 1944 pour en éviter la défiguration totale et définitive est escamotée tout comme est escamotée l’autre question essentielle: celle de pouvoir définir le projet lui-même dans le cadre d’une maîtrise d’usage démocratique.

    Au lieu de cela, les riverains seront invités à discuter avec un paysagiste de l’allure des lampadaires ou des plantations d’un banal square alors qu’il s’agit « d’embellir » les derniers restes de la troisième plus ancienne place royale de France.

    La municipalité espère valider le dépôt du permis de construire du promoteur à la fin de l’année 2017 pour une entrée en action des tronçonneuses et des bétonneuses au printemps 2018. 

    Pour Joël Bruneau, c’est simple, ça passe ou ça casse. Et il assume: n’avait-il pas dit en décembre 2015 que ce projet était un « projet casse gueule »? La suite de cette affaire ne pourra être que judiciaire: une fois de plus encore (à croire que c’est devenu un mode de « gouvernance » privilégié par les élites publiques françaises) le rappel du droit et des principes élémentaires de l’état de droit démocratique va incomber aux citoyens qui vont devoir en passer par les fatigues d’une action en justice pour faire vivre la démocratie entre deux élections. Une association de défense du patrimoine architectural, urbanistique et environnemental de l’agglomération caennaise va donc prochainement voir le jour…

    Car en 2016, pour être un honnête citoyen de la République française il faut désormais… payer un bon avocat!

    Massacre place de la république

     
  • Vers la renaissance du cochon de Bayeux

    La Normandie, région française de la qualité porcine. Parce que les porcs ont le droit d’avoir une vraie vie de cochon avant de finir en tranches de jambon, délicieuses, dans nos assiettes. Osons la caricature: des camps de concentration pour porcs à l’Ouest du Couesnon. Prairies pour cochons en liberté à l’Est. Notamment, du côté de Bayeux.

    cochon de bayeux

    Renaissance du cochon de Bayeux

     
  • NORMANDS FILLONNISTES: la mission impossible?

    Dans l’édition de ce 16 décembre 2016 de Paris-Normandie, on pouvait consulter une intéressante petite synthèse des Normands désormais placés dans l’entourage de François Fillon…

    Normands fillonnistes

    Avec, pour mission impossible:

    Empêcher que la Normandie ne tombe complètement dans un pot de…

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    A quelques années de l’ouverture du Canal Seine Nord, les fabiusiens veulent vendre la Normandie au lobby nordiste après s’être opposés des années durant à l’idée d’unité normande. Les fillonnistes vont-il laisser la Normandie au Grand Ouest?

    La réponse devra être apportée assez rapidement, notamment du côté du département de l’Orne où l’on peut se sentir légitimement à l’écart du reste de la Normandie.

     
  • Le Havre: Première PROMO de l’Ecole Nationale Supérieure Maritime

    Beau motif de fierté pour la grande cité portuaire normande: la première promotion de l’Ecole Nationale Supérieure Maritime du Havre était à l’honneur. Cela nous mettra un peu de baume au coeur dans une actualité de la Normandie maritime plutôt chargée d’inquiétude entre panne de l’Axe Seine d’un côté et annonce de suppressions d’emplois chez l’armateur marseillais CMA CGM:

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/11/30/97002-20161130FILWWW00415-cma-cgm-va-supprimer-jusqu-a-60-emplois.php

    Au Havre, le marseillais CMA CGM va supprimer 59 postes qui vont être délocalisés en Inde…

    http://www.normandie-actu.fr/havre-59-postes-supprimes-cma-cgm-delocalises-inde_245204/

    Lire l’article de Paris-Normandie (16/12/16):

    ENSM première promo

     
  • PLAGES du DEBARQUEMENT: le dossier du classement UNESCO avance… sans les éoliennes

    Nous l’avons toujours dit ici car c’est une simple question de bon sens: pour les sites historiques de plages du débarquement de 1944 il faudra choisir… Soit obtenir et bénéficier du label du patrimoine mondial de l’humanité décerné par l’UNESCO. Soit un champ de 70 éoliennes marines au large de Courseulles et d’Arromanches. On ne saurait courir deux lièvres si dissemblables en même temps!

    UNESCO ou éoliennes