« Mon objectif, c’est la traversée de l’Atlantique en 2019 grâce à la « Mini Transat ». À 17 ans, Thomas Solymos se lance dans un projet d’envergure. Fraîchement titulaire d’un CAP matelot au lycée maritime Anita Conti de Fécamp (Seine-Maritime), l’étudiant originaire d’Étrépagny (Eure) lance un projet de financement participatif et fait appel à des mécènes ou des partenaires afin de réaliser son rêve.
Un passionné de voile
Pourtant, Thomas n’est pas un passionné de voile et de sport de la première heure. C’est seulement vers l’âge de 11 ans qu’il est « tombé amoureux » de la voile et ses composantes, grâce notamment aux livres que disposaient son père sur une armoire. Depuis, Thomas ne lâche plus cette passion, au point d’y consacrer ses études. Avec son CAP matelot en poche, Thomas se consacre dorénavant à ce projet de course Mini Transat. Un objectif qui correspond aussi à son âme d’aventurier et son goût prononcé pour les défis.
J’ai aussi envie d’en apprendre davantage sur moi. Faire une course comme celle-là, c’est un défi difficile.
Un projet à 61 000 euros
Pour participer à cette transatlantique « Mini Transat » en 2019, il faut que Thomas réunisse à récolter pas moins de 61 000 euros. En effet, entre la construction du bateau, l’assurance, la place au port, la logistique, le ravitaillement et l’inscription aux courses – entre autres -, Thomas a du pain sur la planche. Pour se faire, l’étudiant compte, dès 2017, organiser divers événements comme des tombolas ou des brocantes. Il compte également mettre en place une campagne de financement participatif afin d’attirer mécènes et partenaires.
Après la « Mini Transat », Thomas Solymos rêve plus grand. Route du Rhum, Vendée Globe … un rêve pour chaque matelot qui se respecte. Pour autant, l’étudiant garde la tête sur les épaules :
J’ai d’autres projets, mais je ne veux pas brûler les étapes. Pour le moment, je me consacre entièrement à la Mini Transat.
Qu’est-ce que la Mini Transat ?
La Mini Transat ou Transat 6.50 est une course transatlantique en solitaire et sans assistance électronique à bord d’un voilier de 6.50 mètres. Créée en 1977, cette course part de la France métropolitaine jusqu’aux îles Canaries (ou l’île de Madère suivant les éditions) où ils effectueront une escale d’une dizaine de jours avant de rejoindre les Antilles.
Pierre MOULIN