Comme nous l’évoquions dans nos colonnes la semaine dernière, la création d’un tronçon de l’Avenue verte entre Dieppe et Arques est actée par le Département de Seine-Maritime. Les premiers travaux sont attendus pour 2017, comme l’explique Jean-Christophe Lemaire, conseiller départemental de Dieppe 2 :
« La SNCF doit procéder au retrait des rails et à la clôture de la voie ferrée restante. Ensuite, le Département engagera la pose de l’enrobé et les divers aménagements. On peut raisonnablement prétendre à une ouverture début 2019 ».
Une voie déferrée
Le chantier est de taille. La voie verte longera la ligne de chemin de fer existante entre Dieppe et Saint-Aubin-le-Cauf, qui passera de deux à une voie. « La ligne est encore utilisée pour les besoins de l’entreprise Eurovia », souligne par ailleurs Jean-Christophe Lemaire. En tout, deux ponts et une dizaine d’intersections doivent être aménagés.
Par ailleurs, un décrochage sera réalisé au niveau de la zone industrielle de Rouxmesnil-Bouteilles. Le tracé s’écartera de la voie ferrée sur quelques centaines de mètres pour passer « plus dans la verdure ». Ensuite, elle remontera jusqu’à Dieppe avant de s’arrêter au niveau du passage à niveau de l’avenue Vauban. Là, les cyclotouristes emprunteront ensuite la rue de Stalingrad pour rejoindre le futur quartier de Dieppe Sud, puis l’île du Pollet jusqu’à la gare maritime du Transmanche.
C’est en partie la complexité technique de ce dossier qui explique le retard pris dans la réalisation. « Mais les études sont bouclées et le contrat est signé avec la SNCF », rassure l’élu départemental.
Le coût est important : 4,77 millions d’euros. C’est l’investissement nécessaire pour compléter l’Avenue verte Paris-Londres, dont la partie seineomarine est entièrement aménagée pour les cyclos entre Forges-les-Eaux et Arques-la-Bataille.
Chaque année, 12 000 cyclotouristes l’empruntent pour rallier l’une ou l’autre capitale, en empruntant le ferry à Dieppe.
