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Dans les jardins d’hiver

Parce que la nature a horreur du vide, même si l’activité dans les serres et les jardins de Saint-Étienne-du-Rouvray est moins importante en hiver, elle ne s’arrête jamais tout à fait. Rien à voi r avec une morne plaine… Les terres de culture stéphanaises, même en hiver, demeurent un réservoir de vie et d’activité. Ainsi, à la mi-novembre et suivant une tradition bien établie, les jardiniers de la Glèbe se sont retrouvés pour « rouler le fumier ». Une expression consacrée mais qui traduit à la lettre le chargement des brouettes et la répartition du précieux engrais sur chacune des parcelles des jardins qui s’ouvrent sur la rue Claudine-Guérin. Une culture de proximité, car « c’est du bon fumier de vaches qui nous vient d’un fermier d’Oissel », précise la présidente de l’association Annie Scolan qui pointe les brouettes, une quinzaine pour chaque jardinier. Le ballet est bien réglé, de sorte que la terre se repose et s’enrichit tout à la fois. Dans le même temps, aux portes de l’hiver, les jardins étaient loin de ressembler à des friches puisqu’on voyait encore des choux, des poireaux, des salades et quelques carottes. « Et cette année particulièrement avec beaucoup de douceur et une saison franchement décalée de plus d’un mois », insiste Annie Scolan.
À l’unisson, du côté des serres stéphanaises installées rue de Couronne, Pascal Berment, le maître des lieux, en était encore à proposer en novembre quelques tomates vertes destinées aux amateurs de confitures. « Mais pas question d’aller plus loin. Nous avons fait le choix de pratiquer une culture de saison. La production ne reprendra réellement qu’en avril. » D’ici là, c’est le temps du grand nettoyage. « On est loin d’être en vacances. On désinfecte les serres, on nettoie les bâches et puis on fait des essais. Ce sera la première fois pour les endives cette année, un vrai légume d’hiver celui-là. »
Pour les jardiniers de la Glèbe aussi, il reste toujours quelque chose à faire. « L’hiver, c’est le temps de la taille. Il y aura bien aussi quelques aménagements de terrain à faire et pourquoi pas une cabane à changer », explique Annie Scolan. Et puis, même pendant l’hiver, certains légumes ont la vie dure. « Les salades ne craignent pas le gel sur les feuilles, juste au niveau des racines, explique Jean-Luc Delapierre, jardinier à la Glèbe. Il y a aussi les choux de Bruxelles qui non seulement ne craignent pas le gel mais en plus ça leur donne un meilleur goût, plus sucré. »
Dans tous les cas, il ne faudra pas tarder à se remettre à la tâche. Sous serre, les plantations reprendront dès janvier pour les tomates et les fraises, bien au chaud « à une température de 20 à 22°C » grâce à un chauffage au propane. Et pour celles et ceux qui œuvrent au grand air, « nous sèmerons les petits pois dès février, rappelle Annie Scolan. Ce sont les premiers légumes qu’on fait ».

Parce que la nature a horreur du vide, même si l’activité dans les serres et les jardins de Saint-Étienne-du-Rouvray est moins importante en hiver, elle ne s’arrête jamais tout à fait. Rien à voi r avec une morne plaine… Les terres de culture stéphanaises, même en hiver, demeurent un réservoir de vie et d’activité. Ainsi, à la mi-novembre et suivant une tradition bien établie, les jardiniers de la Glèbe se sont retrouvés pour "rouler le fumier". Une expression consacrée mais qui traduit à la lettre le chargement des brouettes et la répartition du précieux engrais sur chacune des parcelles des jardins qui s’ouvrent sur la rue Claudine-Guérin. Une culture de proximité, car "c’est du bon fumier de vaches qui nous vient d’un fermier d’Oissel", précise la présidente de l’association Annie Scolan qui pointe les brouettes, une quinzaine pour chaque jardinier. Le ballet est bien réglé, de sorte que la terre se repose et s’enrichit tout à la fois. Dans le même temps, aux portes de l’hiver, les jardins étaient loin de ressembler à des friches puisqu’on voyait encore des choux, des poireaux, des salades et quelques carottes. "Et cette année particulièrement avec beaucoup de douceur et une saison franchement décalée de plus d’un mois", insiste Annie Scolan.
À l’unisson, du côté des serres stéphanaises installées rue de Couronne, Pascal Berment, le maître des lieux, en était encore à proposer en novembre quelques tomates vertes destinées aux amateurs de confitures. "Mais pas question d’aller plus loin. Nous avons fait le choix de pratiquer une culture de saison. La production ne reprendra réellement qu’en avril." D’ici là, c’est le temps du grand nettoyage. "On est loin d’être en vacances. On désinfecte les serres, on nettoie les bâches et puis on fait des essais. Ce sera la première fois pour les endives cette année, un vrai légume d’hiver celui-là."
Pour les jardiniers de la Glèbe aussi, il reste toujours quelque chose à faire. "L’hiver, c’est le temps de la taille. Il y aura bien aussi quelques aménagements de terrain à faire et pourquoi pas une cabane à changer", explique Annie Scolan. Et puis, même pendant l’hiver, certains légumes ont la vie dure. "Les salades ne craignent pas le gel sur les feuilles, juste au niveau des racines, explique Jean-Luc Delapierre, jardinier à la Glèbe. Il y a aussi les choux de Bruxelles qui non seulement ne craignent pas le gel mais en plus ça leur donne un meilleur goût, plus sucré."
Dans tous les cas, il ne faudra pas tarder à se remettre à la tâche. Sous serre, les plantations reprendront dès janvier pour les tomates et les fraises, bien au chaud "à une température de 20 à 22°C" grâce à un chauffage au propane. Et pour celles et ceux qui œuvrent au grand air, "nous sèmerons les petits pois dès février, rappelle Annie Scolan. Ce sont les premiers légumes qu’on fait".