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Hommage ukrainien

Un groupe d’Ukrainiens des villes de Kherson et de Nova Kakhovka (ville jumelée à Saint-Étienne-du-Rouvray) ont rendu un hommage au père Jacques Hamel ce matin, lundi 19 septembre, devant l’église Saint-Étienne. «On a appris le drame par la télévision, se souviennent Tatiana Bystrenko et Vladimir Tokarev, les accompagnateurs du groupe, on a été extrêmement surpris, pour nous, Saint-Étienne-du-Rouvray, c’est une petite ville calme. Après l’attentat de Nice, ça a été un choc. C’était important pour nous de témoigner de notre solidarité.»
Ces habitants du sud de l’Ukraine, vivant à une centaine de kilomètres de la frontière de la Crimée, région ukrainienne annexée illégalement par la Russie en mars 2014, connaissent une situation difficile. Leur pays est en guerre depuis ce même mois de mars 2014, date à laquelle des conflits armés ont également éclaté à l’est du pays, dans la région du Donbass, où des séparatistes pro-russes affrontent l’armée gouvernementale.
«Les combats continuent, assure Vladimir, ce sont surtout des accrochages mais les gens sont fatigués. Chaque soir, la télé parle de ce qui se passe dans le Donbass. Il y a de nombreux blessés. Les soldats qui rentrent du front, ne veulent pas en parler.»
«Là-bas, la vie est devenue très difficile, raconte Tatiana, ma belle-mère qui vit dans le Donbass nous dit que les prix ont augmenté, que l’argent manque».
Le groupe poursuivra son voyage à Paris et à Nice.

Un groupe d'Ukrainiens des villes de Kherson et de Nova Kakhovka (ville jumelée à Saint-Étienne-du-Rouvray) ont rendu un hommage au père Jacques Hamel ce matin, lundi 19 septembre, devant l'église Saint-Étienne. «On a appris le drame par la télévision, se souviennent Tatiana Bystrenko et Vladimir Tokarev, les accompagnateurs du groupe, on a été extrêmement surpris, pour nous, Saint-Étienne-du-Rouvray, c'est une petite ville calme. Après l'attentat de Nice, ça a été un choc. C'était important pour nous de témoigner de notre solidarité.»
Ces habitants du sud de l'Ukraine, vivant à une centaine de kilomètres de la frontière de la Crimée, région ukrainienne annexée illégalement par la Russie en mars 2014, connaissent une situation difficile. Leur pays est en guerre depuis ce même mois de mars 2014, date à laquelle des conflits armés ont également éclaté à l'est du pays, dans la région du Donbass, où des séparatistes pro-russes affrontent l'armée gouvernementale.
«Les combats continuent, assure Vladimir, ce sont surtout des accrochages mais les gens sont fatigués. Chaque soir, la télé parle de ce qui se passe dans le Donbass. Il y a de nombreux blessés. Les soldats qui rentrent du front, ne veulent pas en parler.»
«Là-bas, la vie est devenue très difficile, raconte Tatiana, ma belle-mère qui vit dans le Donbass nous dit que les prix ont augmenté, que l'argent manque».
Le groupe poursuivra son voyage à Paris et à Nice.