Aller au contenu

Aire de fête a 20 ans

En vingt ans, Aire de fête a certes connu de meilleurs printemps mais n’a rien perdu ce qui a été à l’origine de sa création: un rendez-vous populaire unique en son genre.
La programmation musicale de cette vingtième édition d’Aire de fête sera moins foisonnante que les années passées, inutile de le nier. Le nerf de la guerre est moins vif qu’à la belle époque des Fatals Picards, l’argent manque et, sans lui, c’est le nombre de groupes programmés qui en pâtit. « Au lieu des treize contrats d’artistes des éditions passées, nous n’avons pu en signer que sept cette année », regrette Katia Besnard, l’organisatrice de la fête.
« Il y a la baisse des dotations de l’État, explique Francine Goyer, adjointe au maire à l’origine de la création de l’événement en 1996. Mais il y a aussi le plan Vigipirate renforcé qui nous oblige à débourser cinq mille euros de frais de gardiennage. » L’un et l’autre auront eu raison d’une partie de l’animation musicale et de l’accompagnement aux associations fidèles au parc Barbusse depuis l’origine. Une origine qui, se souvient l’élue, paradoxalement, se sera inscrite dans un excédant budgétaire: « Il nous restait de l’argent du comité de jumelage, raconte Francine Goyer. On a décidé d’en faire profiter les Stéphanais en créant ce qui s’appelait à l’origine La Fête de l’amitié, les associations nous ont suivis… »
La première édition, en 1996, aura notamment été marquée par un défilé de Gilles venus de Namur, le célèbre personnage du carnaval belge. Puis viendront d’autres grands moments forts… Ce sera notamment le cas en 2007, avec la venue des Fatals Picards, ce groupe déjanté qui avait représenté la France à l’Eurovision et qui avait terminé 22e sur 24. Un gage de grande qualité. « Nous les avions contactés avant qu’ils ne soient sélectionnés pour l’Eurovision, se souvient Katia Besnard, mais ils ont tenu leur engagement, même si, entre-temps, leurs tarifs avaient augmenté ! »
Il y eut également des années que la reine d’Angleterre aurait qualifiées d’annus horribilis, comme celle de l’incendie du château de Windsor. Cette année horrible fut pour les Stéphanais l’édition d’Aire de fête de 2010, raconte Katia Besnard: « On a dû annuler le dimanche à cause de la pluie et du vent, les frigos avaient grillé, le parc était impraticable. » Comble du sort, l’artiste invité cette année-là, Richard Gotainer, avait jeté l’éponge pour cause d’opération des cordes vocales.
Au fil des ans, l’ADN d’Aire de fête est resté inchangé. Sauf intempéries, la vingtième édition de ce grand rendez-vous stéphanais demeurera une belle fête populaire.

En vingt ans, Aire de fête a certes connu de meilleurs printemps mais n’a rien perdu ce qui a été à l’origine de sa création: un rendez-vous populaire unique en son genre.
La programmation musicale de cette vingtième édition d’Aire de fête sera moins foisonnante que les années passées, inutile de le nier. Le nerf de la guerre est moins vif qu’à la belle époque des Fatals Picards, l’argent manque et, sans lui, c’est le nombre de groupes programmés qui en pâtit. "Au lieu des treize contrats d’artistes des éditions passées, nous n’avons pu en signer que sept cette année", regrette Katia Besnard, l’organisatrice de la fête.
"Il y a la baisse des dotations de l’État, explique Francine Goyer, adjointe au maire à l’origine de la création de l’événement en 1996. Mais il y a aussi le plan Vigipirate renforcé qui nous oblige à débourser cinq mille euros de frais de gardiennage." L’un et l’autre auront eu raison d’une partie de l’animation musicale et de l’accompagnement aux associations fidèles au parc Barbusse depuis l’origine. Une origine qui, se souvient l’élue, paradoxalement, se sera inscrite dans un excédant budgétaire: "Il nous restait de l’argent du comité de jumelage, raconte Francine Goyer. On a décidé d’en faire profiter les Stéphanais en créant ce qui s’appelait à l’origine La Fête de l’amitié, les associations nous ont suivis…"
La première édition, en 1996, aura notamment été marquée par un défilé de Gilles venus de Namur, le célèbre personnage du carnaval belge. Puis viendront d’autres grands moments forts… Ce sera notamment le cas en 2007, avec la venue des Fatals Picards, ce groupe déjanté qui avait représenté la France à l’Eurovision et qui avait terminé 22e sur 24. Un gage de grande qualité. "Nous les avions contactés avant qu’ils ne soient sélectionnés pour l’Eurovision, se souvient Katia Besnard, mais ils ont tenu leur engagement, même si, entre-temps, leurs tarifs avaient augmenté !"
Il y eut également des années que la reine d’Angleterre aurait qualifiées d’annus horribilis, comme celle de l’incendie du château de Windsor. Cette année horrible fut pour les Stéphanais l’édition d’Aire de fête de 2010, raconte Katia Besnard: "On a dû annuler le dimanche à cause de la pluie et du vent, les frigos avaient grillé, le parc était impraticable." Comble du sort, l’artiste invité cette année-là, Richard Gotainer, avait jeté l’éponge pour cause d’opération des cordes vocales.
Au fil des ans, l’ADN d’Aire de fête est resté inchangé. Sauf intempéries, la vingtième édition de ce grand rendez-vous stéphanais demeurera une belle fête populaire.