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SANTE. L’Agence de biomédecine appelle à la mobilisation des jeunes hommes pour le don de moelle osseuse.
Un acte indolore et salvateur.

Selon la récente étude d’un institut de sondage, « la majorité des hommes interrogés déclarent connaître le don de moelle osseuse (96 %) et savent qu’il sauve des vies (69 %) notamment de malades atteints de leucémies. Pourtant, les donneurs de moelle osseuse inscrits en France sont des femmes (66 %) ». Or, il s’avère que plus le registre sera riche de profils variés, plus les chances seront grandes de trouver un donneur compatible pour chaque malade. Actuellement, les hommes représentent 34 % des donneurs. Ils sont donc en minorité sur le registre. Pourtant, leurs caractéristiques biologiques sont plus favorables au succès d’une greffe. Elles s’expliquent par l’absence chez les hommes des anticorps développés naturellement par les femmes lors de grossesse, qui compliquent la bonne tolérance du greffon pour le malade.Forte de ce constat, l’agence de biomédecine a mis l’accent sur la sensibilisation de ce public dans le cadre de la 11e semaine de mobilisation pour le don de moelle osseuse. Pour ce faire, des bus, aux couleurs de la campagne sont partis à la rencontre du grand public lors d’une tournée de 12 étapes à travers les grandes villes de France. Dernièrement, c’est à Rouen que médecins, donneurs et patients greffés ont fait de la pédagogie sur ce don en tentant de lever les freins auprès des hommes pour les rassurer et les convaincre de l’importance de s’inscrire. « Nous devons informer sur les idées reçues » confie Aurélie Labois, médecin hématologue à Rouen, « 6 hommes sur 10 croient à tort que le prélèvement s’effectue dans la colonne vertébrale. Ils confondent avec un prélèvement de la moelle épinière. Près d’un tiers d’entre eux craignent ainsi que le don soit risqué et douloureux. Or il n’en est rien. Il y a deux modes de prélèvement. Le plus pratiqué est celui dans le sang appelé cytaphérèse et l’autre, plus rare, chirurgicalement au niveau du bassin. Mais jamais dans la colonne vertébrale ! ». Vincent, 39 ans, est là pour en témoigner, lui qui maintenant, fait partie des 248.000 donneurs potentiels inscrits sur le fichier français. « Comme souvent dans un engagement, le pas est franchi pour une bonne raison. La mienne a été motivée suite à la maladie de l’une de mes connaissances. Tout a commencé il y 6 mois quand j’ai postulé. Au premier rendez-vous pour l’inscription j’ai subi une prise de sang classique. Puis ont suivis plusieurs examens pour affiner mon profil. Mais rien de douloureux! Je suis ensuite passé au tribunal… Et oui, il faut signer un consentement pour donner une partie de ses cellules souches. Rien de douloureux non plus… Et puis le « grand jour » est arrivé! Une seringue dans un bras, une seringue dans l’autre. 2,2 fois la masse sanguine de mon corps ont transité, durant 3 heures à travers les tuyaux et une machine qui a récupéré ce dont elle avait besoin! Pas de stress, de douleur ou autres effets. C’est tout simple et, cerise sur le gâteau, je sais d’ores et déjà que mon don a été attribué à un malade qui va pouvoir être sauvé ». Car, parmi les inscrits, il y en a qui ne seront jamais prélevés, n’étant pas compatibles avec un patient! Pour devenir donneur de moelle osseuse, il faut : être en parfaite santé, être âgé de 18 à 50 ans, accepter de répondre à un entretien médical et effectuer une prise de sang au moment de l’inscription définitive se connecter sur www.dondemoelleosseuse.fr pour s’informer et se préinscrire.

Un acte indolore et salvateur.

Selon la récente étude d’un institut de sondage, « la majorité des hommes interrogés déclarent connaître le don de moelle osseuse (96 %) et savent qu’il sauve des vies (69 %) notamment de malades atteints de leucémies. Pourtant, les donneurs de moelle osseuse inscrits en France sont des femmes (66 %) ». Or, il s’avère que plus le registre sera riche de profils variés, plus les chances seront grandes de trouver un donneur compatible pour chaque malade. Actuellement, les hommes représentent 34 % des donneurs. Ils sont donc en minorité sur le registre. Pourtant, leurs caractéristiques biologiques sont plus favorables au succès d’une greffe. Elles s’expliquent par l’absence chez les hommes des anticorps développés naturellement par les femmes lors de grossesse, qui compliquent la bonne tolérance du greffon pour le malade.Forte de ce constat, l’agence de biomédecine a mis l’accent sur la sensibilisation de ce public dans le cadre de la 11e semaine de mobilisation pour le don de moelle osseuse. Pour ce faire, des bus, aux couleurs de la campagne sont partis à la rencontre du grand public lors d’une tournée de 12 étapes à travers les grandes villes de France. Dernièrement, c’est à Rouen que médecins, donneurs et patients greffés ont fait de la pédagogie sur ce don en tentant de lever les freins auprès des hommes pour les rassurer et les convaincre de l’importance de s’inscrire. « Nous devons informer sur les idées reçues » confie Aurélie Labois, médecin hématologue à Rouen, « 6 hommes sur 10 croient à tort que le prélèvement s’effectue dans la colonne vertébrale. Ils confondent avec un prélèvement de la moelle épinière. Près d’un tiers d’entre eux craignent ainsi que le don soit risqué et douloureux. Or il n’en est rien. Il y a deux modes de prélèvement. Le plus pratiqué est celui dans le sang appelé cytaphérèse et l’autre, plus rare, chirurgicalement au niveau du bassin. Mais jamais dans la colonne vertébrale ! ». Vincent, 39 ans, est là pour en témoigner, lui qui maintenant, fait partie des 248.000 donneurs potentiels inscrits sur le fichier français. « Comme souvent dans un engagement, le pas est franchi pour une bonne raison. La mienne a été motivée suite à la maladie de l’une de mes connaissances. Tout a commencé il y 6 mois quand j’ai postulé. Au premier rendez-vous pour l’inscription j’ai subi une prise de sang classique. Puis ont suivis plusieurs examens pour affiner mon profil. Mais rien de douloureux! Je suis ensuite passé au tribunal… Et oui, il faut signer un consentement pour donner une partie de ses cellules souches. Rien de douloureux non plus… Et puis le « grand jour » est arrivé! Une seringue dans un bras, une seringue dans l’autre. 2,2 fois la masse sanguine de mon corps ont transité, durant 3 heures à travers les tuyaux et une machine qui a récupéré ce dont elle avait besoin! Pas de stress, de douleur ou autres effets. C’est tout simple et, cerise sur le gâteau, je sais d’ores et déjà que mon don a été attribué à un malade qui va pouvoir être sauvé ». Car, parmi les inscrits, il y en a qui ne seront jamais prélevés, n’étant pas compatibles avec un patient! Pour devenir donneur de moelle osseuse, il faut : être en parfaite santé, être âgé de 18 à 50 ans, accepter de répondre à un entretien médical et effectuer une prise de sang au moment de l’inscription définitive se connecter sur www.dondemoelleosseuse.fr pour s’informer et se préinscrire.