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[Document] En Haute-Normandie, les ménages dépensent trop pour se chauffer et se déplacer

En Haute-Normandie, près de 130 000 foyers ont des difficultés pour se chauffer et 83 000 pour se déplacer, révèle une étude de l’Insee sur la vulnérabilité énergétique.

Un ménage haut-normand sur quatre a des difficultés pour se chauffer et/ou se déplacer (Photo: Côté Manche)
Un ménage de Haute-Normandie sur quatre a des difficultés pour se chauffer et/ou se déplacer. (Illustration Fotolia)

En Haute-Normandie, un ménage sur quatre a des difficultés pour se chauffer et/ou acheter du carburant. C’est ce que révèle une étude de l’Insee sur la vulnérabilité énergétique, publiée en février 2015. Une tendance légèrement supérieure à la moyenne nationale (22%) qui place ainsi la région au 13e rang des 22 régions françaises, loin derrière l’Auvergne (première avec 37,1% des ménages en situation de vulnérabilité), mais devant l’Ile-de-France (dernière, 8,9%).
Dans les détails, 129 200 ménages de Haute-Normandie dépenseraient plus de 8 % de leur revenu pour se chauffer, soit 1 415 euros par an (165 euros de plus qu’au niveau métropolitain). Ces ménages représentent un total de 213 400 personnes, dont 26 100 enfants de moins de 14 ans. La taille et surtout l’ancienneté du logement ont une grande influence sur ces dépenses énergétiques. Plus le logement est neuf, donc mieux isolé, moins les foyers devront augmenter le chauffage.

De nombreux ménages se sont éloignés des villes

L’Insee s’est également intéressé aux dépenses liées aux déplacements. Ainsi 83 000 ménages de Haute-Normandie (près de 11% de la population de la région) dépensent plus de 4,5 % de leur revenu en carburant. Bien que la dépense moyenne par an soit supérieure de 75 euros à celle de l’ensemble des ménages métropolitains la région se place au 17e rang des 22 régions françaises les plus exposées à ce type de vulnérabilité. L’Insee explique que de nombreux ménages se sont éloignés des villes pour acquérir des maisons et utilisent ainsi d’autant plus leur voiture.

L’étude de l’Insee :