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Le Moulin de la Martinique ne gêne plus le cours de la Varenne

Destruction du seuil du moulin par le Bassin versant

Julien Edde, du Bassin versant, supervise les travaux réalisé par l’entreprise Nature environnement terrassement sur la Varenne
Julien Edde, du Bassin versant, supervise les travaux réalisé par l’entreprise Nature environnement terrassement sur la Varenne

Deux semaines avant l’ouverture de la pêche, les poissons vont pouvoir circuler librement sur la Varenne. En tout cas, ils ne seront plus gênés par le Moulin de la Martinique, laissé à l’adandon. Le seuil du moulin, qui permettait de l’alimenter en eaux, venait en travers de la rivière. Il est maintenant supprimé.

Le syndicat du bassin versant a fait intervenir une entreprise, vendredi 27 février, pour réaménager les berges et le fond de la rivière.

“Il n’y avait plus de vie aquatique à cet endroit”

Ces anciens moulins, qui n’ont plus d’utilité économique, sont devenu un problème. “Ces ouvrages ont induit le cloisonnement des cours d’eau et la perte de leur fonctionnalité écologique. La réglementation en vigueur contraint actuellement les propriétaires d’ouvrages à restaurer la continuité écologique des cours d’eau, c’est à dire notamment le rétablissement de la libre circulation piscicole et le transport des sédiments”, argumente Julien Edde, techicien rivière au Bassin versant. Le seuil faisait barrage et a envasé toute cette partie de la Varenne, derrière la zone des Aulnaies, au niveau du terrain de tennis. Les poissons ne pouvaient plus manger, ni se reproduire. “Il n’y avait plus de vie aquatique”, renchérit Julien Edde.

Inondation

En décembre 2011, suite à un risque d’inondation, la municipalité est intervenue pour détruire une partie du seuil. Le travail est aujourd’hui finalisé. Cependant, ces travaux ne protégeront pas d’une crue importante, similaire à celle de 2011. “On baisse la ligne d’eau en amont, mais on ne peut pas garantir qu’il n’y aura plus d’inondations, prévient le technicien du Bassin. On ne fait pas ces travaux contre les inondations, même si l’impact est positif, on ne peut pas maîtriser les épisodes exceptionnelles.”