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Les cigognes de retour en Normandie, dans la réserve naturelle de la Seine

Dans la réserve naturelle de l’estuaire de la Seine, les cigognes sont de retour. Une trentaine de couples nichent déjà dans cet espace naturel où ils se reproduisent chaque année.

Les cigognes sont de retour dans la réserve naturelle de l'estuaire de la Seine. Une trentaine de couples nichent déjà (©Faustine Simon-Maison de l'Estuaire).
Les cigognes sont de retour dans la réserve naturelle de l'estuaire de la Seine. Une trentaine de couples nichent déjà (©Faustine Simon-Maison de l'Estuaire).

Elles sont revenues. Les cigognes ont de nouveau investi les terres de la réserve naturelle de la Seine, près du Havre (Seine-Maritime). « Une trentaine de couples occupent déjà les nids », annonce la Maison de l’Estuaire, le gestionnaire de la réserve. C’est une tradition depuis plus de 30 ans maintenant en Normandie. À la fin du mois de janvier ou en tout début du mois de février, les oiseaux viennent ici se reproduire, avant de reprendre la route de l’Afrique, à l’été. « On assiste déjà aux premiers accouplements », annonce la Maison de l’Estuaire.

2014, année record

« Beaucoup arrivent d’Afrique mais nous constatons depuis plusieurs années que certains éléments restent tout l’hiver sur nos terres où elles trouvent de quoi se nourrir. Il ne s’agit évidemment que d’une poignée d’individus. Mais ce phénomène qui devient récurrent, nous intéresse beaucoup », expliquent les professionnels de la Maison de l’Estuaire.

Cette présence au long cours, témoigne en tout cas du bien-être des échassiers dans l’estuaire de la Seine. En 2014, une trentaine de couples ont niché dans la réserve et ont donné naissance à 84 jeunes qui ont pris, à leur tour, leur envol. « C’est une année record. Nous n’avions jamais enregistré autant de naissances, par le passé. Nous constatons que ce chiffre des naissances augmente alors que nous n’avons plus recours à l’installation de plateformes artificielles. Les couples s’installent de plus en plus dans des sites naturels », se satisfait la Maison de l’Estuaire.
Le gestionnaire de la réserve, en cette année 2014, avait quand même eu une peur bleue. Plusieurs personnes mal intentionnées avaient sectionné 16 des 42 mâts des nids artificiels de la réserve, au cœur de la période de nidification. La crainte des professionnels avait été de perdre toute trace des échassiers.