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À Rouen, un sans domicile fixe arrêté pour une série de cambriolages

Les faits se seraient produits entre le 28 novembre 2014 et le 23 février 2015 : un sans domicile fixe soupçonné d’une dizaine de cambriolages a été interpellé à Rouen, le 4 mars.

Recherché pour une dizaine de cambriolages, un sans domicile fixe a été interpellé le 4 mars 2015, à Rouen (Photo d'illustration)
Recherché pour une dizaine de cambriolages, un sans domicile fixe a été interpellé mercredi 4 mars 2015, à Rouen (Photo d'illustration)

Il faisait l’objet d’une fiche de recherches pour effectuer une peine de deux ans de prison : un homme de 43 ans, sans domicile fixe, a été interpellé, mercredi 4 mars 2015, vers 15h, quai Gaston Boulet, à Rouen (Seine-Maritime), lors d’un contrôle de la compagnie départementale d’intervention. Entre le 28 novembre 2014 et le 23 février 2015, il a fait l’objet d’une dizaine de plaintes pour vols par effraction, dans des appartements situés dans le quartier de la préfecture, mais aussi dans les quartiers Saint-Marc et Saint-Vivien.

Pris en flagrant délit, il s’était cassé la jambe

Les vols portaient généralement sur du petit matériel multimédia, sur de l’argent, sur des denrées et sur tout ce qu’il est ensuite facile de revendre », indique une source judiciaire.

Le 17 décembre 2014, il avait été interpellé en flagrant délit dans un appartement duplex de la rue Eau-de-Robec, à Rouen : il s’était jeté sur les policiers, et ce faisant, s’était cassé la jambe. Il avait dû être hospitalisé et subir plusieurs opérations : sa garde à vue avait donc pris fin.

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Jugé en comparution immédiate

Convoqué plusieurs fois pour être entendu, le sans domicile fixe n’a jamais répondu aux convocations mais les enquêteurs de la brigade de répression des cambriolages n’ont pour autant pas laissé tomber l’enquête. Différents témoignages, avec des reconnaissances sur des planches photographiques, mais aussi des vidéos, ont permis d’identifier formellement l’auteur des vols par effraction, sur au moins trois affaires, dont celle du 17 décembre.
S’il reconnaît le cambriolage de la rue Eau-de-Robec, le sans domicile fixe nie toutefois être l’auteur des autres vols par effraction. Il devait être jugé en comparution immédiate, vendredi 6 mars 2015.