En octobre dernier, notre journal Les Informations dieppoises racontait le combat de Laetitia Visse, une jeune Dieppoise de 33 ans, touchée par l’endométriose.
C’est une maladie gynécologique qui entraîne des douleurs insoutenables pendant les règles et les rapports sexuels notamment.
« Suite à l’article, une vingtaine de femmes m’ont appelée, et j’ai reçu plus de quinze mails. J’en ai encore, vu que l’article est sur Internet. Soit elles ont les symptômes et problèmes que je décrivais, soit elles sont diagnostiquées mais mal orientées par le corps médical », explique la jeune femme.
Centre de référence à Rouen
De ce mardi 3 mars jusqu’au lundi 9 mars, c’est la semaine nationale de l’endométriose. Avec l’association Mon endométriose, ma souffrance, Lætitia fait du bénévolat et elle organise des rencontres amicales… « C’est une maladie qui n’est pas toujours bien comprise par l’entourage. On est deux bénévoles, Sarah et moi, sur le secteur de la Seine-Maritime. Lors de ces rencontres, on présente la maladie, puis il y a un échange entre des femmes qui vivent la même chose », informe la jeune aide-soignante.
Elle en organise une le 22 mars prochain à Rouen, « les femmes de Dieppe peuvent me contacter, on fera du covoiturage », dit-elle. Plusieurs conférences sont également organisées dans toute la France.
Une femme sur dix
Bien qu’elle touche une femme sur dix, l’endométriose n’est pas souvent détectée dès l’adolescence. Lætitia a mal depuis l’âge de onze ans, mais elle n’a été dépistée qu’il y a un an seulement. « J’en avais marre d’entendre dire qu’on est des chochottes. Ce n’est pas vrai de dire qu’il est normal d’avoir mal pendant ses règles ! », martèle la jeune femme.
Elle est soulagée aujourd’hui d’avoir pu orienter toutes ces femmes vers les bons spécialistes, « on a la chance d’avoir le centre de référence de l’endométriose à Rouen », insiste-t-elle.
Parce qu’en plus d’être mal diagnostiquée et de pourrir la vie, « la maladie est aussi lourde de conséquences. Là, je ne sais pas si je pourrais être maman un jour », explique Lætitia.
Elle donne rendez-vous le 28 mars l’après-midi pour la marche mondiale de l’endométriose à Paris.
Pour contacter Laetitia Visse : hopendogirls@gmail.com