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Fermeture des passages à niveau : « halte à l’omerta !  »

L’association ferriéroise de défense de l’environnement (AFDE) vient de voir le jour du côté de Ferrières-en-Bray. Elle est présidée par David Denis et entend bien faire parler d’elle rapidement, sur des sujets aussi sensibles que la fermeture annoncée des passages à niveau 41 et 42 (dans le cadre de la ligne de fret Paris-Normandie) ou […]

L’association ferriéroise de défense de l’environnement (AFDE) est présidée par David Denis
L’association ferriéroise de défense de l’environnement (AFDE) est présidée par David Denis

L’association ferriéroise de défense de l’environnement (AFDE) vient de voir le jour du côté de Ferrières-en-Bray. Elle est présidée par David Denis et entend bien faire parler d’elle rapidement, sur des sujets aussi sensibles que la fermeture annoncée des passages à niveau 41 et 42 (dans le cadre de la ligne de fret Paris-Normandie) ou encore les convois exceptionnels toujours plus nombreux.

Trois élus

Elle compte parmi ses membres trois conseillers municipaux particulièrement attentifs au dossier : Jean-Noël Canu, Yannick Buisson et Philippe Patris. « Il y a une certaine omerta dans la commune, nous n’arrivons pas à avoir d’informations alors que des Ferriérois nous sollicitent et s’inquiètent », lance ce dernier. L’élu vise Réseau ferré de France (RFF) mais aussi le maire Marie-France Devillerval qui avait expliqué « ne pas avoir beaucoup d’informations » et avec qui le ton est monté lors du dernier conseil municipal.

Faire bouger les choses

Jean Noël Canu avait notamment déploré « le manque de réunions. Nous donnons l’impression d’être inactifs », avait-il lancé. Et c’est justement ce à quoi l’AFDE veut remédier. Alors qu’une réunion publique est programmée le 21 avril prochain, les trois élus appellent « à faire bouger les choses ». Et Jean-Noël Canu d’enfoncer le clou : « il faut associer Gournay mais pas seulement, c’est tout le bassin de vie qu’il faut réunir ».
Avec en sa possession des documents censés être les futurs tracés de contournement de l’agglomération Gournay-Ferrières, l’association veut communiquer un maximum. « Sinon, on va arriver à la réunion du mois d’avril sans savoir ce qu’il va se passer, sans avoir rien préparé. Là, on sera prêts », lance Philippe Patris