J’étais vendredi après-midi au Havre, aux côtés de Catherine Troallic, Députée, et Florence Martin-Péréon, Vice-Présidente du Département de Seine-Maritime, pour participer à un débat organisé par l’association HF Normandie autour de la place des femmes dans le secteur culturel, en présence de Pascale Boistard, Secrétaire d’Etat chargée des Droits des Femmes.
Le combat pour l’égalité des droits entre les femmes et les hommes est loin d’être obsolète. Je suis fier, pour ma part, que l’assemblée régionale soit paritaire, que la Directrice des services de la Région soit une Directrice (une des rares en France), que l’équipe de Direction soit majoritairement composée de femmes, et que l’élue en charge de l’accompagnement des entreprises soit une élue (Mélanie Mammeri).
En matière culturelle, nous constatons que les femmes sont moins nombreuses que les hommes à solliciter une aide régionale et qu’elles sollicitent, en proportion, des montants moins importants. C’est pourquoi nous veillons à ce que les conventions établies avec les structures du spectacle vivant fassent de l’égalité femmes/hommes un de leurs objectifs, que ce soit dans les programmations ou dans les équipes de direction.
Plus largement, la Région agit bien au-delà du secteur culturel dans la lutte pour l’égalité femmes/hommes en étant signataires de nombreuses chartes, conventions (en particulier en faveur de l’entrepreneuriat féminin) et en luttant, notamment à travers l’Appel à Projets Lycéens, contre toutes les discriminations et les stéréotypes.
Il faut aussi signaler que le nouveau mode d’élection des conseillers départementaux (vote les 22 et 29 mars prochains) va permettre, enfin!, la parité dans les assemblée départementales. Cette loi, comme celle sur le non-cumul, comme celle instaurant l’union des deux Normandie, c’est la Gauche qui l’a voulue et votée. La droite, à chaque fois, a voté contre. Je le regrette.
Parce que les mentalités évoluent très (trop?) lentement et que 40 ans après la loi Veil sur l’IVG le discours rétrograde de certains élus, en France et dans d’autres pays d’Europe, nous prouve que rien n’est acquis, il est de notre devoir, en tant que responsables politiques de Gauche de continuer à faire de l’égalité – de toutes les égalités – un combat quotidien et permanent.