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SNCF : jusqu’à 9 000 emplois supprimés d’ici 2020
SNCF : jusqu'à 9 000 emplois supprimés d'ici 2020

Les suppressions de postes à la SNCF devraient continuer à un rythme soutenu, estime une expertise remise hier au Comité central d’entreprise (CCE), selon laquelle près de 9.000 emplois nets pourraient disparaître d’ici 2020.

Cette étude a été demandée par l’ensemble des syndicats à l’automne afin d’aider le CCE à mesurer les conséquences de la réforme ferroviaire votée l’été dernier.

Plus de sous-traitance, moins de lignes, moins d’emplois, moins de service, plus de pollution.

Selon cette étude, la réforme du 5 août 2014 impose des objectifs malthusiens qui auront « un impact lourd sur l’emploi », notamment dans la branche Mobilités, qui gère les trains. Elle analyse que dans cette branche il y aurait  environ 10.000 suppressions d’équivalents temps plein d’ici cinq ans, « soit une accélération de 25 à 60% du rythme de baisse des effectifs » par rapport aux dernières années. 

Globalement les effectifs du groupe public baisseraient de 149.000 à 140.000 personnes entre 2014 et 2020 (143.000 dans l’hypothèse basse).

On assiterait parallèlement à une augmentation de la sous-traitance et « une forte diminution » du nombre de lignes, qu’accentuerait la libéralisation annoncée du transport de cars, concurrent du rail.

Cela confirme les craintes exprimées pas les salariés lors de leur grève du printemps 2014. La réforme votée par la majorité présidentielle se confirme donc comme contreproductive, antisociale, pro-chômage, et pro-pollution.

Dialogue demandé

Au vu des conclusions « pas rassurantes » de l’expertise, la secrétaire du CCE, Céline Simon (CGT) a demandé ce jeudi à la direction d’ouvrir « un véritable dialogue » avec les représentants syndicaux sur la réorganisation, ainsi que « l’organisation de la production« , trop « cloisonnée » selon elle entre SNCF Mobilités, SNCF Réseau et l’établissement de tête SNCF.

Entre 2003 et 2013, les effectifs du groupe public ont déjà fondu de 25.000 personnes, à coup de départs en retraite non remplacés. Pour 2015, la direction a déjà  annoncé plus d’un millier de suppressions de postes.

Cheminots. Une combativité intacte

Cheminots. Une combativité intacte

Cheminots. Une combativité intacte Lu sur le site de la NVO, le magazine de la CGT Les cheminots ont bravé tous les oukases pour faire entendre leurs critiques du projet gouvernemental de réform…

http://www.cgt-dieppe.fr/article-cheminots-une-combativite-intacte-124041172.html

SNCF: ou "Comment le gouvernement veut nous faire préférer le bus au train"

SNCF: ou « Comment le gouvernement veut nous faire préférer le bus au train »

Le 15h50 a été annulé, et le 16h20 ne partira qu’après 16h35. Non, le retard est aujourd’hui la norme, contre laquelle, d’ailleurs, les cheminots et leur syndicat CGT se battent quotidiennement…

http://www.cgt-dieppe.fr/article-sncf-ou-comment-le-gouvernement-veut-nous-faire-preferer-le-bus-au-train-125183071.html

Ligne Rouen-Dieppe : manifestation pour le départ du dernier train Intercités !

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Ligne Rouen-Dieppe : manifestation pour le départ du dernier train Intercités ! Les usagers des chemins-de-fer ne veulent toujours pas de la suppression annoncée des cinq trains Intercités reli…

http://www.cgt-dieppe.fr/article-ligne-rouen-dieppe-manifestation-pour-le-depart-dernier-du-dernier-train-intercites-121518220.html

Accident de Brétigny-sur-Orge: la CGT avait raison !

Accident de Brétigny-sur-Orge: la CGT avait raison !

Accident de Brétigny-sur-Orge: la CGT avait raison ! Un an après la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge, qui avait fait sept morts et des dizaines de blessés, les experts judiciaires o…

http://www.cgt-dieppe.fr/article-bretigny-la-cgt-avait-raison-124103088.html

SNCF : jusqu'à 9 000 emplois supprimés d'ici 2020

Les suppressions de postes à la SNCF devraient continuer à un rythme soutenu, estime une expertise remise hier au Comité central d'entreprise (CCE), selon laquelle près de 9.000 emplois nets pourraient disparaître d'ici 2020.

Cette étude a été demandée par l'ensemble des syndicats à l'automne afin d'aider le CCE à mesurer les conséquences de la réforme ferroviaire votée l'été dernier.

Plus de sous-traitance, moins de lignes, moins d'emplois, moins de service, plus de pollution.

Selon cette étude, la réforme du 5 août 2014 impose des objectifs malthusiens qui auront "un impact lourd sur l'emploi", notamment dans la branche Mobilités, qui gère les trains. Elle analyse que dans cette branche il y aurait  environ 10.000 suppressions d'équivalents temps plein d'ici cinq ans, "soit une accélération de 25 à 60% du rythme de baisse des effectifs" par rapport aux dernières années. 

Globalement les effectifs du groupe public baisseraient de 149.000 à 140.000 personnes entre 2014 et 2020 (143.000 dans l'hypothèse basse).

On assiterait parallèlement à une augmentation de la sous-traitance et "une forte diminution" du nombre de lignes, qu'accentuerait la libéralisation annoncée du transport de cars, concurrent du rail.

Cela confirme les craintes exprimées pas les salariés lors de leur grève du printemps 2014. La réforme votée par la majorité présidentielle se confirme donc comme contreproductive, antisociale, pro-chômage, et pro-pollution.

Dialogue demandé

Au vu des conclusions "pas rassurantes" de l'expertise, la secrétaire du CCE, Céline Simon (CGT) a demandé ce jeudi à la direction d'ouvrir "un véritable dialogue" avec les représentants syndicaux sur la réorganisation, ainsi que "l'organisation de la production", trop "cloisonnée" selon elle entre SNCF Mobilités, SNCF Réseau et l'établissement de tête SNCF.

Entre 2003 et 2013, les effectifs du groupe public ont déjà fondu de 25.000 personnes, à coup de départs en retraite non remplacés. Pour 2015, la direction a déjà  annoncé plus d'un millier de suppressions de postes.