L’Etat a annoncé une baisse totale de la dotation horaire globale (DHG) de 972 heures à l’échelle de la Seine-Maritime, soit une baisse de 1,5 % par rapport à 2014. En clair, il y a moins d’heures de présence de professeurs dans collèges, donc suppressions de classes, d’options, et d’heures de soutien scolaire aux élèves. Le maire de Dieppe Sébastien Jumel, aussi vice-président du Département, dénonce « des logiques purement comptables qui plus est sous l’emprise de l’austérité ».
Demande de moratoire
Il a envoyé un courrier à la ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkassem :
« Le Département de Seine-Maritime a fait de l’éducation une priorité palpable avec un programme de rénovation, de dynamisation et de modernisation des collèges sans précédent à ce niveau de réalisations, ou en dotant les établissements d’équipes techniques ou d’accompagnement à la hauteur des besoins. Ou encore de construire des actions en faveur de la réussite éducative à travers les Contrat de réussite éducative départemental (Cred) ».
Il demande un moratoire sur la question de la baisse des DHG, « qui alimente le sentiment d’injustice, voire de colère, de bon nombre d’enseignements et parents d’élèves. Depuis ma prise de fonction au Département en 2004, je n’avais jamais encore été confronté à cette ampleur de contestation des DHG dans les collèges de Seine-Maritime ».