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Chapelle-Darblay: la CGT met "cartes sur table"
Chapelle-Darblay: la CGT met "cartes sur table"

Le groupe finlandais UPM-Kymmene veut réduire de 800.000 tonnes sa production de papier pour la presse en 2015, ce qui va entraîner la suppression de 550 emplois, dont 196 en France, ceux de l’usine de Grand Couronne.

Les travailleurs de Chapelle-Darblay avec leur syndicat CGT, soutenus par les Unions locales et leur Union départementale CGT de Seine-Maritime se mobilisent pour défendre les emplois et leur outil de travail. Rappelons que la direction du groupe UPM veut arrêter l’une des 3 machines de fabrication du papier. Les salariés ont bien compris que, s’ils laissaient faire, ce serait une étape vers la fermeture du site.

Cela se passe dans un contexte où le chômage continue de croître, malgré les rivières de milliards d’euros qui sont déversés au travers du CICE et du Pacte de responsabilité, dans les poches des actionnaires. On a ici un parfait exemple de la complète inutilité du CICE !

Après 70 jours de luttes avec des actions d’envergure, — et des dérapages, comme lors de la Négociation Annuelle Obligatoire — il semble que les choses bougent dans tous les camps. En effet, il n’y a plus un jour où les Services de l’État contactent la CGT pour des rendez-vous, ainsi que des réunions de couloir avec la Direction. Rendez-vous, réunions de la dernière chance, pour faire plier la CGT et les salariés, pour les faire accepter un Accord de Procédure ?

Jusqu’alors, les salariés de Chapelle-Darbly et leur syndicat CGT ont évité de tomber dans les pièges tendus par la direction du Groupe UPM pour les faire endosser la responsabilité du PSE qu’elle a imaginé afin d’engranger encore plus de fric.

Le dernier piège étant cette provocation d’augmentation de salaire de 0%, en essayant de créer la division des salariés, comme d’habitude. Vieille recette !

Toutes ces personnes au service de l’État ou d’UPM commencent à avoir « chaud aux oreilles » pour des raisons différentes mais qui se rejoignent au bout :

Qui va assumer les 196 licenciements ?

Ils comptaient que la CGT, avec sa « grande gueule » se contente de gagner quelques emplois, négocie et trouve une petite porte de sortie, pour faire passer la pilule au personnel. Ce n’est pas l’habitude de la CGT.

Alors, le syndicat CGT de Chapelle-Darblay a décidé de mettre « cartes sur table » et de rentrer dans le détail: L’expertise, rendue ces prochains jours, va confirmer que l’organisation prévue par UPM pour le site mono-machine est un MENSONGE. Tout le monde le sait, les élus des salariés qui le clament depuis le premier jour, et les cadres qui le murmurent.

Pour assurer une production de qualité dans des conditions de travail acceptables, un site et des hommes en sécurité maximale,

il manque entre 40 et 50 postes !!!

La direction d’UPM le sait plus que tout le monde. Elle a pris en otage tout le personnel depuis 70 jours avec les conséquences que l’on connait.

Dans quel but ? Veut-elle conserver le site ?

La direction du Groupe sait aussi que la CGT est capable, pour protéger TOUS les salariés d’aller en justice si nous y sommes contraints!

La directionn d’UPM ne veut pas négocier, Pesonen, Roi de Normandie, seigneur sur ses terres le sait, c’est prévu dans sa stratégie.

Que pèsent les salariés là-dedans ? Demandez donc au Président d’UPM France !

Dans l’optique d’aller au tribunal pour dénoncer de futures conditions de travail amenant des risques professionnels importants, que fera le Seigneur s‘il doit revoir son parchemin en ajoutant une trentaine de postes ?

Est-ce qu’il ne souhaite pas en arriver là pour finalement se retirer, la question mérite d’être posée ?

La CGT ne signera rien qui puisse atteindre à la Santé ou/et la sécurité des Survivant-e-s, qu’on appellerait alors les Condamné-e-s.

La CGT ne les emmènera pas à l’abattoir !

Pour autant, la CGT continuera avec toute son énergie, celle des salariés en lutte et celle de la CGT toute entière à œuvrer pour l’avenir de l’usine et l’emploi de nos enfants.

Les prochaines actions revendications proposées pour défendre l’emploi et l’outil de travail:

  • > Porte Ouverte des familles, prévue le 21 février. Inscrivez – vous pour l’organisation, calquée sur la remière.
  • > Soirée solidaire avec spectacle prévue mi-mars.
  • > Le 10 Février, action autour de l’usine avec l’ensemble des syndicats CGT de la région rouennaise.
  • > Le 17 Février, action départementale, avec manifestation à Rouen, avec l’ensemble des syndicats CGT de la Seine-Maritime, le port maritime, les syndicats CGT de la FILPAC, etc. pour la défense de l’emploi.

Une autre issue est évidemment possible pour la Chapelle Darblay: l’argent existe !

Regardez les résultats UPM 2014, lisez les commentaires du Roi de Normandie: les meilleurs résultats depuis 8 ans avec +50% de bénéfices !

Et souvenez-vous de la 1ère proposition de la direction pour les salaires 2015, 0% +0€, pour aboutir après un dur conflit à 0,5% + 8€ sur la prime mensuelle complémentaire et 50€ sur la prime de vacances, et la prime de 500€ bien-sur ?

 

Chapelle-Darblay: la CGT met "cartes sur table"

Le groupe finlandais UPM-Kymmene veut réduire de 800.000 tonnes sa production de papier pour la presse en 2015, ce qui va entraîner la suppression de 550 emplois, dont 196 en France, ceux de l'usine de Grand Couronne.

Les travailleurs de Chapelle-Darblay avec leur syndicat CGT, soutenus par les Unions locales et leur Union départementale CGT de Seine-Maritime se mobilisent pour défendre les emplois et leur outil de travail. Rappelons que la direction du groupe UPM veut arrêter l'une des 3 machines de fabrication du papier. Les salariés ont bien compris que, s'ils laissaient faire, ce serait une étape vers la fermeture du site.

Cela se passe dans un contexte où le chômage continue de croître, malgré les rivières de milliards d'euros qui sont déversés au travers du CICE et du Pacte de responsabilité, dans les poches des actionnaires. On a ici un parfait exemple de la complète inutilité du CICE !

Après 70 jours de luttes avec des actions d’envergure, — et des dérapages, comme lors de la Négociation Annuelle Obligatoire — il semble que les choses bougent dans tous les camps. En effet, il n’y a plus un jour où les Services de l’État contactent la CGT pour des rendez-vous, ainsi que des réunions de couloir avec la Direction. Rendez-vous, réunions de la dernière chance, pour faire plier la CGT et les salariés, pour les faire accepter un Accord de Procédure ?

Jusqu’alors, les salariés de Chapelle-Darbly et leur syndicat CGT ont évité de tomber dans les pièges tendus par la direction du Groupe UPM pour les faire endosser la responsabilité du PSE qu’elle a imaginé afin d’engranger encore plus de fric.

Le dernier piège étant cette provocation d’augmentation de salaire de 0%, en essayant de créer la division des salariés, comme d’habitude. Vieille recette !

Toutes ces personnes au service de l’État ou d’UPM commencent à avoir "chaud aux oreilles" pour des raisons différentes mais qui se rejoignent au bout :

Qui va assumer les 196 licenciements ?

Ils comptaient que la CGT, avec sa "grande gueule" se contente de gagner quelques emplois, négocie et trouve une petite porte de sortie, pour faire passer la pilule au personnel. Ce n'est pas l'habitude de la CGT.

Alors, le syndicat CGT de Chapelle-Darblay a décidé de mettre "cartes sur table" et de rentrer dans le détail: L’expertise, rendue ces prochains jours, va confirmer que l’organisation prévue par UPM pour le site mono-machine est un MENSONGE. Tout le monde le sait, les élus des salariés qui le clament depuis le premier jour, et les cadres qui le murmurent.

Pour assurer une production de qualité dans des conditions de travail acceptables, un site et des hommes en sécurité maximale,

il manque entre 40 et 50 postes !!!

La direction d'UPM le sait plus que tout le monde. Elle a pris en otage tout le personnel depuis 70 jours avec les conséquences que l'on connait.

Dans quel but ? Veut-elle conserver le site ?

La direction du Groupe sait aussi que la CGT est capable, pour protéger TOUS les salariés d’aller en justice si nous y sommes contraints!

La directionn d'UPM ne veut pas négocier, Pesonen, Roi de Normandie, seigneur sur ses terres le sait, c’est prévu dans sa stratégie.

Que pèsent les salariés là-dedans ? Demandez donc au Président d’UPM France !

Dans l’optique d’aller au tribunal pour dénoncer de futures conditions de travail amenant des risques professionnels importants, que fera le Seigneur s‘il doit revoir son parchemin en ajoutant une trentaine de postes ?

Est-ce qu’il ne souhaite pas en arriver là pour finalement se retirer, la question mérite d’être posée ?

La CGT ne signera rien qui puisse atteindre à la Santé ou/et la sécurité des Survivant-e-s, qu’on appellerait alors les Condamné-e-s.

La CGT ne les emmènera pas à l’abattoir !

Pour autant, la CGT continuera avec toute son énergie, celle des salariés en lutte et celle de la CGT toute entière à œuvrer pour l’avenir de l’usine et l’emploi de nos enfants.

Les prochaines actions revendications proposées pour défendre l'emploi et l'outil de travail:

  • > Porte Ouverte des familles, prévue le 21 février. Inscrivez – vous pour l’organisation, calquée sur la remière.
  • > Soirée solidaire avec spectacle prévue mi-mars.
  • > Le 10 Février, action autour de l’usine avec l'ensemble des syndicats CGT de la région rouennaise.
  • > Le 17 Février, action départementale, avec manifestation à Rouen, avec l'ensemble des syndicats CGT de la Seine-Maritime, le port maritime, les syndicats CGT de la FILPAC, etc. pour la défense de l'emploi.

Une autre issue est évidemment possible pour la Chapelle Darblay: l'argent existe !

Regardez les résultats UPM 2014, lisez les commentaires du Roi de Normandie: les meilleurs résultats depuis 8 ans avec +50% de bénéfices !

Et souvenez-vous de la 1ère proposition de la direction pour les salaires 2015, 0% +0€, pour aboutir après un dur conflit à 0,5% + 8€ sur la prime mensuelle complémentaire et 50€ sur la prime de vacances, et la prime de 500€ bien-sur ?