Aller au contenu

L’A150 assurera une continuité autoroutière entre Rouen et Le Havre par la rive droite

(fil-fax 28/01/15) L’autoroute A150 Barentin – Yvetot, réalisée avec un mois d’avance sur les délais prévus est très attendue : elle permettra d’améliorer les échanges locaux tributaires de la RD-6015 très accidentogène et assurera une continuité autoroutière entre Le Havre … Lire la suite

(fil-fax 28/01/15)

L’autoroute A150 Barentin – Yvetot, réalisée avec un mois d’avance sur les délais prévus est très attendue : elle permettra d’améliorer les échanges locaux tributaires de la RD-6015 très accidentogène et assurera une continuité autoroutière entre Le Havre et Rouen par la rive droite.

Le trafic attendu sur ce tronçon de 18km s’élève à 13.500 véhicules par jour dont la moitié d’origine locale. Le gain de temps devrait avoisiner les huit minutes, ce qui est loin d’être négligeable. Rouen se retrouvera ainsi à 1h13 du Havre contre 1h21 aujourd’hui par la rive droite et 1h14 par la rive gauche. Dans la balance des avantages et des inconvénients pèsent aussi des considérations de sécurité et d’économie du matériel roulant. Une autoroute est plus sûre et permet de ménager les mécaniques des automobiles. Ces bénéfices ont un coût : l’autoroute A150 sera payante avec un ticket de 3,10 € par trajet tempéré par des formules d’abonnement. Les réductions proposées pourront aller jusqu’à 40% du prix unitaire du passage pour les usagers empruntant quotidiennement l’autoroute.

Le tronçon comprend quatorze ouvrages d’arts courants, un viaduc de 480 m sur l’Austreberthe, un échangeur à Barentin, un diffuseur à Ecalles-Alix, une barrière de péage, une aire de repos. Les travaux qui ont duré moins deux ans et ont mobilisé jusqu’à 400 ouvriers en période de pointe ont couté 240 M€ dont 49 M€ apportés à parité par l’Etat et par la Région Haute-Normandie. La majorité de l’investissement est resté à la charge du concessionnaire, la société Albea, qui réunit des constructeurs (NGE et Fayat) et des financiers (Infravia et Financière A150). La construction, menée en moins de deux ans, a été confiée au GIE A150 qui associe NGE et Razel-Bec. Une ombre au tableau toutefois : l’autoroute va agréger des trafics supplémentaires au risque d’aggraver la congestion de l’entrée ouest de Rouen. Compliquée à réaliser, la tête nord du pont Flaubert, rive droite, n’est en effet toujours pas programmée.

L’autoroute A150 c’est aussi :

. Deux passages pour les grands animaux sauvages.

. Huit chantiers de fouille archéologique préventive pour une surface totale de 33 hectares.

. Dix marnières découvertes et comblées pour un volume total de 1.500 m3.

. Onze kilomètres construits en dessous du niveau du sol pour limiter les nuisances acoustiques et visuelles.

. Vingt-deux kilomètres de haies plantées le long du parcours.