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627.

Donc Nicolas prend la porte d’à-côté et retrouve Charly perché sur un tabouret. Le retrouvé avale un Burger Triple Cheese à 7,90 euros qu’il arrose de limonade à la fraise. Lumières vives et musiques sans âge, Au 8 se veut (se voulait) le rendez-vous des hipsters à la sauce locale. Un de plus laissa tomber, laconique, le juge du tribunal de commerce. Admettons que, passé les emballements de début, on ne trouve dans ce genre d’endroit que ce qu’on y apporte : soi-même.

Nicolas nous la joue mauvaise. Où étais-tu ? Crise de jalousie et de suspicion, soit le quotidien des jeunes couples. Jamais désemparé, Charly raconte trois histoires, laquelle choisir ?

Premier récit : Nous sommes en 1848, la révolution est déclenchée. Charly se rend à l’Hôtel de ville où le péristyle s’emplit d’émeutiers. On pactise. Au bas de l’escalier d’honneur, il rencontre N*** et V***. Le trio se propose de rejoindre D***, conseiller municipal. Ce dernier se terre dans le Salon vert. La porte forcée, on le trouve attablé à rédiger une proclamation. Il parait que le gouvernement va tomber ; y aurait-il des places à prendre ? En bas, l’assemblée est houleuse. On vocifère. Personne ne comprend qui est qui, qui est avec qui. Dans la foule, parmi les groupes, on croit reconnaître D***, opposant de toujours. Ce n’est pas lui, c’en est un autre. Nous avons confondu les redingotes. Le bruit court que le poste de police est en feu. On s’y rend. Fausse alerte, mais les argousins en profitent. N***, V*** et Charly sont faits prisonniers.

Deuxième récit : Un tôt matin de février 1463, Charlon franchit la Porte Cauchoise. Passé le pont de bois qui permettait de traverser la Luciline, il s’engagea dans la cavée du Rouvre. Malgré le soleil naissant, le temps restait au froid vif. Il pleuvait comme un crachin léger mélangé de rosée. En raison des dernières pluies, le chemin creux se révéla plus malaisé que prévu. Fallait-il continuer ou redescendre et prendre par la vallée ? Choisissant la montée, le vagabond rejoignit l’église d’Houpeville dont l’arceau du porche indiquait qu’elle était dédiée à Notre Dame. Rompu par sa marche, Charlon s’abrita un moment. Le ban de pierre était froid. Où aller désormais entre le bouc et le coq ? Tous les chemins à venir lui paraissaient hostiles. Au bout d’un moment, il mangea le reste du pain de son sac. Oui, repartir. Longeant ce qui restait du lavoir, il se dit qu’il lui manquait un bâton.

Troisième récit : A cette époque (fin d’automne 2014) s’ouvrit à Rouen, un panorama de toiles peintes. Le visiteur, placé au centre d’un immense cylindre, pouvait admirer des fresques géantes en 360°. Pour l’ouverture, l’attraction montrait une promenade à Rome en l’an 312. Jour d’inauguration gratuit, à dix heures, Charly pu grimper le vaste escalier et plonger tout vivant dans les rues de Subure. Là, il rencontra un imitateur du poète Martial. Aussitôt, Charly songea, mais un peu tard, qu’il avait oublié ses préservatifs. Sur ces retrouvailles, tirons un vieux rideau rapiécé.

Donc Nicolas prend la porte d’à-côté et retrouve Charly perché sur un tabouret. Le retrouvé avale un Burger Triple Cheese à 7,90 euros qu’il arrose de limonade à la fraise. Lumières vives et musiques sans âge, Au 8 se veut (se voulait) le rendez-vous des hipsters à la sauce locale. Un de plus laissa tomber, laconique, le juge du tribunal de commerce. Admettons que, passé les emballements de début, on ne trouve dans ce genre d’endroit que ce qu’on y apporte : soi-même.

Nicolas nous la joue mauvaise. Où étais-tu ? Crise de jalousie et de suspicion, soit le quotidien des jeunes couples. Jamais désemparé, Charly raconte trois histoires, laquelle choisir ?

Premier récit : Nous sommes en 1848, la révolution est déclenchée. Charly se rend à l’Hôtel de ville où le péristyle s’emplit d’émeutiers. On pactise. Au bas de l’escalier d’honneur, il rencontre N*** et V***. Le trio se propose de rejoindre D***, conseiller municipal. Ce dernier se terre dans le Salon vert. La porte forcée, on le trouve attablé à rédiger une proclamation. Il parait que le gouvernement va tomber ; y aurait-il des places à prendre ? En bas, l’assemblée est houleuse. On vocifère. Personne ne comprend qui est qui, qui est avec qui. Dans la foule, parmi les groupes, on croit reconnaître D***, opposant de toujours. Ce n’est pas lui, c’en est un autre. Nous avons confondu les redingotes. Le bruit court que le poste de police est en feu. On s’y rend. Fausse alerte, mais les argousins en profitent. N***, V*** et Charly sont faits prisonniers.

Deuxième récit : Un tôt matin de février 1463, Charlon franchit la Porte Cauchoise. Passé le pont de bois qui permettait de traverser la Luciline, il s’engagea dans la cavée du Rouvre. Malgré le soleil naissant, le temps restait au froid vif. Il pleuvait comme un crachin léger mélangé de rosée. En raison des dernières pluies, le chemin creux se révéla plus malaisé que prévu. Fallait-il continuer ou redescendre et prendre par la vallée ? Choisissant la montée, le vagabond rejoignit l’église d’Houpeville dont l’arceau du porche indiquait qu’elle était dédiée à Notre Dame. Rompu par sa marche, Charlon s’abrita un moment. Le ban de pierre était froid. Où aller désormais entre le bouc et le coq ? Tous les chemins à venir lui paraissaient hostiles. Au bout d’un moment, il mangea le reste du pain de son sac. Oui, repartir. Longeant ce qui restait du lavoir, il se dit qu’il lui manquait un bâton.

Troisième récit : A cette époque (fin d’automne 2014) s’ouvrit à Rouen, un panorama de toiles peintes. Le visiteur, placé au centre d’un immense cylindre, pouvait admirer des fresques géantes en 360°. Pour l’ouverture, l’attraction montrait une promenade à Rome en l’an 312. Jour d’inauguration gratuit, à dix heures, Charly pu grimper le vaste escalier et plonger tout vivant dans les rues de Subure. Là, il rencontra un imitateur du poète Martial. Aussitôt, Charly songea, mais un peu tard, qu’il avait oublié ses préservatifs. Sur ces retrouvailles, tirons un vieux rideau rapiécé.