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Muré dans son pavillon, le tireur est délogé en douceur par le GIPN

SOTTeville-lès-rouen

Muré dans son pavillon, le tireur est délogé en douceur par le GIPN
Emotion cette nuit de mercredi à jeudi à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime) où un homme a tiré de nombreux coups de feu, sans faire de blessé. 

Il était un peu plus d’une heure du matin lorsque le centre d’information et de commandement (CIC) est informé par un témoin que des coups de feu ont retenti dans une habitation rue Jean-Jacques Rousseau. Un équipage de la Brigade anti-criminalité (Bac) se rend immédiatement à l’adresse indiquée par le riverain qui a appelé police-secours.

Il refuse tout dialogue

A leur arrivée, l’attention des gardiens de la paix  est attirée par cinq ou six détonations d’arme à feu. Les fonctionnaires en civil s’approchent de la demeure d’où sont partis les coups de feu depuis une fenêtre du 1er étage. Ils tentent alors de prendre contact avec l’occupant du pavillon. Mais ce dernier refuse tout dialogue, y compris par téléphone, puis se mure dans le silence.

Sur place, les policiers recueillent le témoignage de riverains. Un témoin précise que le tireur, âgé de 49 ans, vit au domicile de sa mère, également présente dans la maison et qu’il est alité en raison d’une maladie. Ils le décrivent comme un homme qui est régulièrement alcoolisé et en proie à des épisodes de violence.

Par précaution, un périmètre de sécurité est établi par vingt-cinq fonctionnaires, appelés en renfort en pleine nuit.

Les hommes du GIPN appelés à intervenir

Le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) qui s’est rendu sur place rend compte de la situation au procureur de la République. D’un commun accord, les deux hommes décident de faire appel aux policiers du Groupe d’intervention de la police nationale (GIPN) entraînés à ce genre d’intervention.  

L’unité d’élite, basée à Rennes, ne tarde pas à arriver rue Jean-Jacques Rousseau. En quelques minutes, les policiers font le tour de la situation après avoir tenté vainement de négocier avec le forcené. A 2 heures, ils investissement le pavillon, neutralisent le tireur et l’interpellent, en douceur et sans violence. L’homme est en état d’ivresse et ramené à l’hôtel de police pour être placé dans un premier temps en dégrisement. 

 » Sans véritable raison « 

Il était toujours entendu ce jeudi en début d’après-midi dans le cadre d’une garde à vue par les enquêteurs de la Sûreté départementale (SU). Lors de son audition il aurait déclaré avoir fait usage de son arme de poing « sans véritable raison ». Une perquisition devait être opérée ce matin au domicile du mis en cause afin de retrouver l’arme.

 

SOTTeville-lès-rouen

Muré dans son pavillon, le tireur est délogé en douceur par le GIPN
Emotion cette nuit de mercredi à jeudi à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime) où un homme a tiré de nombreux coups de feu, sans faire de blessé. 

Il était un peu plus d’une heure du matin lorsque le centre d’information et de commandement (CIC) est informé par un témoin que des coups de feu ont retenti dans une habitation rue Jean-Jacques Rousseau. Un équipage de la Brigade anti-criminalité (Bac) se rend immédiatement à l’adresse indiquée par le riverain qui a appelé police-secours.

Il refuse tout dialogue

A leur arrivée, l’attention des gardiens de la paix  est attirée par cinq ou six détonations d’arme à feu. Les fonctionnaires en civil s’approchent de la demeure d’où sont partis les coups de feu depuis une fenêtre du 1er étage. Ils tentent alors de prendre contact avec l’occupant du pavillon. Mais ce dernier refuse tout dialogue, y compris par téléphone, puis se mure dans le silence.

Sur place, les policiers recueillent le témoignage de riverains. Un témoin précise que le tireur, âgé de 49 ans, vit au domicile de sa mère, également présente dans la maison et qu’il est alité en raison d’une maladie. Ils le décrivent comme un homme qui est régulièrement alcoolisé et en proie à des épisodes de violence.

Par précaution, un périmètre de sécurité est établi par vingt-cinq fonctionnaires, appelés en renfort en pleine nuit.

Les hommes du GIPN appelés à intervenir

Le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) qui s’est rendu sur place rend compte de la situation au procureur de la République. D’un commun accord, les deux hommes décident de faire appel aux policiers du Groupe d’intervention de la police nationale (GIPN) entraînés à ce genre d’intervention.  

L’unité d’élite, basée à Rennes, ne tarde pas à arriver rue Jean-Jacques Rousseau. En quelques minutes, les policiers font le tour de la situation après avoir tenté vainement de négocier avec le forcené. A 2 heures, ils investissement le pavillon, neutralisent le tireur et l’interpellent, en douceur et sans violence. L’homme est en état d’ivresse et ramené à l’hôtel de police pour être placé dans un premier temps en dégrisement. 

 » Sans véritable raison « 

Il était toujours entendu ce jeudi en début d’après-midi dans le cadre d’une garde à vue par les enquêteurs de la Sûreté départementale (SU). Lors de son audition il aurait déclaré avoir fait usage de son arme de poing « sans véritable raison ». Une perquisition devait être opérée ce matin au domicile du mis en cause afin de retrouver l’arme.