Ce matin vers 11h30 deux individus cagoulés ont assassiné au moins 12 personnes au siège de la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo, située rue Nicolas-Appert, à Paris. Les victimes sont des journalistes, parmi lesquels les dessinateurs Charb, Cabu, Wolinski, Tignous et l'économiste Bernard Maris (alias oncle Charlie), ainsi que deux policiers qui étaient chargés de sécuriser les lieux.
«C'est un crime contre l'humanité et contre l'humain, s'indigne le maire, Hubert Wulfranc, un crime qui témoigne des multiples visages du fascisme". Le maire appelle également "au rassemblement sans faille de tous les républicains uniquement éclairés des valeurs humanistes héritées de la Révolution française."
«C'est un acte gravissime qui touche la République, un acte qui s'attaque à la possibilité de faire société commune, a déclaré Joachim Moyse, premier adjoint au maire, un acte barbare, un crime odieux, on n'acceptera pas les extrémistes ou les fondamentalistes de tous bords». La une de la dernière édition du journal Charlie Hebdo sortie ce matin même avant l'attentat (illustration) met en scène l'écrivain Michel Houellebecq faisant référence au ramadan. Afin d'exprimer son soutien aux familles des victimes et à ce qu'elle considère comme une atteinte directe à la liberté d'expression, la mairie a mis ses drapeaux en berne. Les élus stéphanais appellent à un rassemblement ce soir à 18 heures, place de la Libération, devant l'hôtel de ville.
Nous nous appelons tous Charlie
Ce matin vers 11h30 deux individus cagoulés ont assassiné au moins 12 personnes au siège de la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo, située rue Nicolas-Appert, à Paris. Les victimes sont des journalistes, parmi lesquels les dessinateurs Charb, Cabu, Wolinski, Tignous et l’économiste Bernard Maris (alias oncle Charlie), ainsi que deux policiers qui étaient chargés de sécuriser les lieux.
«C’est un crime contre l’humanité et contre l’humain, s’indigne le maire, Hubert Wulfranc, un crime qui témoigne des multiples visages du fascisme ». Le maire appelle également « au rassemblement sans faille de tous les républicains uniquement éclairés des valeurs humanistes héritées de la Révolution française. »
«C’est un acte gravissime qui touche la République, un acte qui s’attaque à la possibilité de faire société commune, a déclaré Joachim Moyse, premier adjoint au maire, un acte barbare, un crime odieux, on n’acceptera pas les extrémistes ou les fondamentalistes de tous bords». La une de la dernière édition du journal Charlie Hebdo sortie ce matin même avant l’attentat (illustration) met en scène l’écrivain Michel Houellebecq faisant référence au ramadan. Afin d’exprimer son soutien aux familles des victimes et à ce qu’elle considère comme une atteinte directe à la liberté d’expression, la mairie a mis ses drapeaux en berne. Les élus stéphanais appellent à un rassemblement ce soir à 18 heures, place de la Libération, devant l’hôtel de ville.