Après avoir réveillonné, fait la fête et s’être couché plus tard que d’habitude, le temps est venu de regarder de plus près ce que le Père Noël nous a apporté. Si pour les la majorité des gens, le choix fut bon, de qualité et apprécié, il n’en a pas été de même pour certains qui, dès les premières heures du 26 décembre, se sont rendus dans les ateliers du bonhomme en rouge en vue d’échanger leur cadeau, de se plaindre d’un dysfonctionnement ou, purement et simplement, se faire rembourser. En première ligne en ce lendemain de Noël, les agents à l’accueil des grands magasins. A l’Hyper U du centre commercial de Grand-Quevilly, Danielle et Marc Sinoir se présentent au comptoir. «Mon mari m’a payé un appareil photo» sourit Danielle, «mais il ne me convient pas… alors je le ramène !». Marc n’aura même pas à supplier les vendeuses. «J’ai été intégralement remboursé. Il n’a a plus qu’à faire choisir Madame pour un nouveau modèle !». Pourtant, en demandant au personnel comment se passe ce 26 décembre, ceux-ci sont formels. «Nous avons des consignes. Nous ne pouvons communiquer la dessus … ». Au téléphone, la direction regrette «de ne pas avoir été prévenue». On l’aura compris, c’est un sujet classé secret défense. Direction la « Grande Récré », maîtrisant visiblement mieux la communication. A cet instant même, Mathilde et son fils d’une dizaine d’année, peinent à déposer sur le comptoir un énorme babyfoot. «Le placage bois est complètement arraché» se lamente le garçonnet. «Il n’est pas inutilisable», poursuit sa mère «mais esthétiquement parlant il ne ressemble pas à un neuf !». L’affaire sera réglée rapidement ainsi que le décrit Annabelle, la responsable du magasin. «Nos collaborateurs sont formés pour ces situations. Car si elles sont plus visibles à l’époque de Noël, elles existent tout au long de l’année. C’est pourquoi nous n’avons pas de dispositif spécial. Dans le cas de ce jouet, les pièces défectueuses vont être prises sur un autre ensemble et, ensuite, notre service après-vente se chargera d’en commander d’autres. Ainsi, notre cliente et son fils repartent immédiatement avec l’article tel qu’il aurait dû être». Pour autant, «cette journée n’a rien d’exceptionnel» poursuit Annabelle, nous ne faisons pas face à de nombreux retours». Quelques instants plus tard, Nathalie vient échanger un jeu de société. Elle ne voudra pas être photographiée pour les besoins du reportage. Et pour cause. «J’ai un peu honte… J’ai eu ce cadeau en double. Je ne l’ai pas dit mais je me suis arrangée pour récupérer le ticket de caisse. Maintenant je vais en choisir un autre. Mais je ne voudrais pas que la personne qui me l’a offert le sache…».
Rouen – Retour à l’envoyeur.
Après avoir réveillonné, fait la fête et s’être couché plus tard que d’habitude, le temps est venu de regarder de plus près ce que le Père Noël nous a apporté. Si pour les la majorité des gens, le choix fut bon, de qualité et apprécié, il n’en a pas été de même pour certains qui, dès les premières heures du 26 décembre, se sont rendus dans les ateliers du bonhomme en rouge en vue d’échanger leur cadeau, de se plaindre d’un dysfonctionnement ou, purement et simplement, se faire rembourser. En première ligne en ce lendemain de Noël, les agents à l’accueil des grands magasins. A l’Hyper U du centre commercial de Grand-Quevilly, Danielle et Marc Sinoir se présentent au comptoir. «Mon mari m’a payé un appareil photo» sourit Danielle, «mais il ne me convient pas… alors je le ramène !». Marc n’aura même pas à supplier les vendeuses. «J’ai été intégralement remboursé. Il n’a a plus qu’à faire choisir Madame pour un nouveau modèle !». Pourtant, en demandant au personnel comment se passe ce 26 décembre, ceux-ci sont formels. «Nous avons des consignes. Nous ne pouvons communiquer la dessus … ». Au téléphone, la direction regrette «de ne pas avoir été prévenue». On l’aura compris, c’est un sujet classé secret défense. Direction la « Grande Récré », maîtrisant visiblement mieux la communication. A cet instant même, Mathilde et son fils d’une dizaine d’année, peinent à déposer sur le comptoir un énorme babyfoot. «Le placage bois est complètement arraché» se lamente le garçonnet. «Il n’est pas inutilisable», poursuit sa mère «mais esthétiquement parlant il ne ressemble pas à un neuf !». L’affaire sera réglée rapidement ainsi que le décrit Annabelle, la responsable du magasin. «Nos collaborateurs sont formés pour ces situations. Car si elles sont plus visibles à l’époque de Noël, elles existent tout au long de l’année. C’est pourquoi nous n’avons pas de dispositif spécial. Dans le cas de ce jouet, les pièces défectueuses vont être prises sur un autre ensemble et, ensuite, notre service après-vente se chargera d’en commander d’autres. Ainsi, notre cliente et son fils repartent immédiatement avec l’article tel qu’il aurait dû être». Pour autant, «cette journée n’a rien d’exceptionnel» poursuit Annabelle, nous ne faisons pas face à de nombreux retours». Quelques instants plus tard, Nathalie vient échanger un jeu de société. Elle ne voudra pas être photographiée pour les besoins du reportage. Et pour cause. «J’ai un peu honte… J’ai eu ce cadeau en double. Je ne l’ai pas dit mais je me suis arrangée pour récupérer le ticket de caisse. Maintenant je vais en choisir un autre. Mais je ne voudrais pas que la personne qui me l’a offert le sache…».
Après avoir réveillonné, fait la fête et s’être couché plus tard que d’habitude, le temps est venu de regarder de plus près ce que le Père Noël nous a apporté. Si pour les la majorité des gens, le choix fut bon, de qualité et apprécié, il n’en a pas été de même pour certains qui, dès les premières heures du 26 décembre, se sont rendus dans les ateliers du bonhomme en rouge en vue d’échanger leur cadeau, de se plaindre d’un dysfonctionnement ou, purement et simplement, se faire rembourser. En première ligne en ce lendemain de Noël, les agents à l’accueil des grands magasins. A l’Hyper U du centre commercial de Grand-Quevilly, Danielle et Marc Sinoir se présentent au comptoir. «Mon mari m’a payé un appareil photo» sourit Danielle, «mais il ne me convient pas… alors je le ramène !». Marc n’aura même pas à supplier les vendeuses. «J’ai été intégralement remboursé. Il n’a a plus qu’à faire choisir Madame pour un nouveau modèle !». Pourtant, en demandant au personnel comment se passe ce 26 décembre, ceux-ci sont formels. «Nous avons des consignes. Nous ne pouvons communiquer la dessus … ». Au téléphone, la direction regrette «de ne pas avoir été prévenue». On l’aura compris, c’est un sujet classé secret défense. Direction la « Grande Récré », maîtrisant visiblement mieux la communication. A cet instant même, Mathilde et son fils d’une dizaine d’année, peinent à déposer sur le comptoir un énorme babyfoot. «Le placage bois est complètement arraché» se lamente le garçonnet. «Il n’est pas inutilisable», poursuit sa mère «mais esthétiquement parlant il ne ressemble pas à un neuf !». L’affaire sera réglée rapidement ainsi que le décrit Annabelle, la responsable du magasin. «Nos collaborateurs sont formés pour ces situations. Car si elles sont plus visibles à l’époque de Noël, elles existent tout au long de l’année. C’est pourquoi nous n’avons pas de dispositif spécial. Dans le cas de ce jouet, les pièces défectueuses vont être prises sur un autre ensemble et, ensuite, notre service après-vente se chargera d’en commander d’autres. Ainsi, notre cliente et son fils repartent immédiatement avec l’article tel qu’il aurait dû être». Pour autant, «cette journée n’a rien d’exceptionnel» poursuit Annabelle, nous ne faisons pas face à de nombreux retours». Quelques instants plus tard, Nathalie vient échanger un jeu de société. Elle ne voudra pas être photographiée pour les besoins du reportage. Et pour cause. «J’ai un peu honte… J’ai eu ce cadeau en double. Je ne l’ai pas dit mais je me suis arrangée pour récupérer le ticket de caisse. Maintenant je vais en choisir un autre. Mais je ne voudrais pas que la personne qui me l’a offert le sache…».