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Défendre en Normandie une agriculture paysanne et citoyenne respectueuse de l’environnement

Le modèle productiviste agro-industriel à la mode de Bretagne, gavant sa terre fatiguée de lisier, exténuant pour les hommes, cruel pour les bêtes, mortifère pour la ruralité et finalement pour nous tous sauf pour la mafia FNSEA-SANDERS-Grande distribution -Crédit Agricole (la pseudo « banque verte »), est en train de s’effondrer.

Mais nous sommes entre « chien et loup », en cette pénombre inquiétante dans laquelle un ancien ordre se montre tout particulièrement dangereux parce qu’il se sait mourant alors qu’un nouvel ordre est en train de s’établir dans la peine et la difficulté mais porté par l’espérance des solutions d’avenir aux crises actuelles:

La Normandie agreste forte de 13 AOC d’une image de bien vivre, de bien être, de qualité alimentaire et gastronomique devrait être une région pionnière dans la reconversion de l’agriculture française vers l’agro-écologie et le retour aux savoir-faire agronomiques en harmonie avec les sols, les plantes, les bêtes et le climat. La Normandie qui fut pendant tout le XIXe siècle jusqu’aux années 1950 un pays de cocagne de l’agriculture « agronomique » (au sens naturel du mot) et qui fut la principale pourvoyeuse des plus belles tables de Paris, doit reconquérir cette place centrale au coeur du ventre de Paris et ses 12 millions d’habitants.

La Normandie devrait donc être à la tête du mouvement paysan et citoyen de reconquête de l’espace agricole et rural dévasté par 50 années de dictature FNSEA mais ce n’est hélas pas le cas car les vieilles habitudes (pas si vieilles que cela car elles ne datent que du début des années 1960) ont la vie dure à l’instar d’une génération d’Après Guerre qui doit passer la main à une jeune génération qui, heureusement, veut faire autre chose et autrement pour le plus grand bien de l’environnement et la qualité de ce que nous mangeons.

Le vin nouveau ne se met pas, en effet, dans de vieilles outres… Mais les anciens refusent de passer la main et de céder la place aux jeunes à commencer la terre agricole au point que l’on pourrait oser parler en France d’une question ou d’une crise « agraire«  au sens que la terre agricole est accaparée par tous ceux qui ont encore le pouvoir (financier) de dire qu’ils n’ont strictement rien à faire de la question pourtant essentielle de la nourriture…

Voir le cas édifiant, ci-dessous, de la ferme des Bouillons dans la banlieue de la nouvelle métropole normande: la question posée est de savoir s’il est possible ou non sans une vigoureuse politique publique (menée par un futur conseil régional normand?) de reconstituer l’ancienne ceinture maraîchère qui existait autrefois autour de Rouen…

Ferme des Bouillons

(source: Filfax n°4902, 19/12/14)

Le modèle productiviste agro-industriel à la mode de Bretagne, gavant sa terre fatiguée de lisier, exténuant pour les hommes, cruel pour les bêtes, mortifère pour la ruralité et finalement pour nous tous sauf pour la mafia FNSEA-SANDERS-Grande distribution -Crédit Agricole (la pseudo « banque verte »), est en train de s’effondrer.

Mais nous sommes entre « chien et loup », en cette pénombre inquiétante dans laquelle un ancien ordre se montre tout particulièrement dangereux parce qu’il se sait mourant alors qu’un nouvel ordre est en train de s’établir dans la peine et la difficulté mais porté par l’espérance des solutions d’avenir aux crises actuelles:

La Normandie agreste forte de 13 AOC d’une image de bien vivre, de bien être, de qualité alimentaire et gastronomique devrait être une région pionnière dans la reconversion de l’agriculture française vers l’agro-écologie et le retour aux savoir-faire agronomiques en harmonie avec les sols, les plantes, les bêtes et le climat. La Normandie qui fut pendant tout le XIXe siècle jusqu’aux années 1950 un pays de cocagne de l’agriculture « agronomique » (au sens naturel du mot) et qui fut la principale pourvoyeuse des plus belles tables de Paris, doit reconquérir cette place centrale au coeur du ventre de Paris et ses 12 millions d’habitants.

La Normandie devrait donc être à la tête du mouvement paysan et citoyen de reconquête de l’espace agricole et rural dévasté par 50 années de dictature FNSEA mais ce n’est hélas pas le cas car les vieilles habitudes (pas si vieilles que cela car elles ne datent que du début des années 1960) ont la vie dure à l’instar d’une génération d’Après Guerre qui doit passer la main à une jeune génération qui, heureusement, veut faire autre chose et autrement pour le plus grand bien de l’environnement et la qualité de ce que nous mangeons.

Le vin nouveau ne se met pas, en effet, dans de vieilles outres… Mais les anciens refusent de passer la main et de céder la place aux jeunes à commencer la terre agricole au point que l’on pourrait oser parler en France d’une question ou d’une crise « agraire«  au sens que la terre agricole est accaparée par tous ceux qui ont encore le pouvoir (financier) de dire qu’ils n’ont strictement rien à faire de la question pourtant essentielle de la nourriture…

Voir le cas édifiant, ci-dessous, de la ferme des Bouillons dans la banlieue de la nouvelle métropole normande: la question posée est de savoir s’il est possible ou non sans une vigoureuse politique publique (menée par un futur conseil régional normand?) de reconstituer l’ancienne ceinture maraîchère qui existait autrefois autour de Rouen…

Ferme des Bouillons

(source: Filfax n°4902, 19/12/14)